{3.1} La fin d'un monde: Un temps révolu

Chapitre 7 : Le retour à Jadielle

1925 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 22/01/2021 02:09

Chapitre 7: Le retour à Jadielle:


...Sauf qu'ils ne disent rien pour ne pas attirer l'attention de Léna qui est devant. Ne sachant pas quoi faire ils laissent Pikachu agir. Une fois derrière les sièges l'animal jaune voit un espace plutôt grand réservé à une couverture qui semble dissimuler quelque chose ou quelqu'un...


Il l'ôte et découvre Solène qui se contente d'adopter une mine surprise. Elle pose son doigt sur sa bouche pour faire signe à Pikachu de ne rien manifester. Dans son regard la créature voit une peur lui suppliant de ne rien dire.


La souris électrique rentre dans son jeu et quitte le coffre l'air de rien. Une fois à sa place...


-Dites moi tout les deux, vous ne m'auriez pas caché quelqu'un par hasard ? Chuchotant à ses deux amis


-Parlons en à un moment plus opportun tu veux. Laggron dans l'embarras tout comme Bulbizarre


-Ouais je vous attends au tournant, vous avez intérêts à me fournir des explications les gars.


Pour déjeuner nos amis s'arrêtent après midi à l'étang de la dernière fois...


-Comment te sens tu Léna, tu veux que je prenne la relève ensuite ?


-Tu est adorable Marc, mais ça ira ne t'inquiète plus pour moi. Allez on va sortir la glacière pour casser la croûte.


-Je m'en occupe. Lance le garçon se dirigeant vers le coffre


-D'accord nous on va sortir la table et les chaises de la plage arrière vous venez Laggron et Bulbizarre.


Une fois le coffre ouvert


-Solène c'est moi, tout se passe bien de ton coté, tu as assez d'espace ? Se penchant en parlant à voix très basse


-Oui oui, ça va j'ai juste quelques courbatures c'est tout.


-Nous allons manger près de l'étang, attends juste qu'on soit partit pour marcher et garde bien ton téléphone près de toi afin que je puisse te prévenir si des choses se passent.


-Tiens c'est pour manger


-Cool merci


-Une dernière chose évites de trop t'éloigner de la voiture compris ?


-No problem


-Hé Marc ! Tu nourris une passagère clandestine ou quoi. Surgit d'un coup la souris électrique sur l'appui tête d'un siège de l'autre coté


Dans son sursaut le garçon se cogne la tête, agacé il tente de pousser de sa main son interlocuteur au visage mais ce dernier l'attrape pour lui mordre l'angle entre le pouce et l'index.


-Aaah ! Foutu rat porteur de maladies ! Attends que je t'attrape ! Lance Marc avant de se précipiter sur la porte arrière gauche pour l'ouvrir


-Hé ho qu'est ce qui se passe encore là ! Léna stoppant le jeune homme dans sa frénésie


Pendant ce temps Pikachu s'est laissé retomber sur les fauteuils pour sortir aussitôt de la voiture par l'entrée arrière droite et ainsi monter sur le toit de celle ci où il se tient debout


-Cette sale bête m'a mordu la main et elle y a mis du cœur. Prenant sa main légèrement endolorit dessus et dessous par quatre petits points rouges


-T'as cherché à me renverser avec, ma chute aurait put être très grave. Alors je me suis défendu c'est tout.


-Eh puis c'est pas comme ci je te l'avais déchiquetée avec mes dents, En fait t'est un gros fragile, petite nature va.


-Et tant qu'on y est changes un peu de disque, chaque fois que je t'énerve tu me traites de rat ou de rongeur. La répartie ça existe aussi.


-Sa suffit tout les deux ! C'est inenvisageable pour vous de faire une journée sans prise de tête !? Léna grondant les deux mâles.


-On a une table à préparer je vous signale, alors on s'y met tous et on arrête les gamineries. Finit la brune


-Tu as entendu Pikachu, cesses un peu de chercher les ennuies et rends toi utile pour une fois ça te changera. Réplique le lycanthrope


-Essaies de faire de même mon douillet et sans te faire mal, ce serait dommage. Lance le pokémon jaune


-Misérable cloporte, comment ose tu me parler de cette façon.


-Tu te prends trop au sérieux mon gars, détends toi un peu et viens aider. Balance la souris en descendant du toit pour donner un coup de patte


Quand tout fut sorti, nos compagnons prirent le chemin de l'étang derrière Léna et Pikachu...


-Eh Marc.


-Qui y 'a-t-il Bulbizarre. Fixant avec énervement l'animal électrique.


-Pikachu sait pour Solène.


-C'est ce que j'ai cru comprendre, plus énervant que lui je ne sais pas si on peut trouver


-Il l'a repéré en allant dans le coffre pendant le trajet.


-Une nouvelle preuve qui montre à quel point il est agaçant à se mêler de ce qui ne le regarde pas.


-C'est quoi ces messes basses derrière nous Marc. Vous nous cachez quelque chose ? Portant assez fort sa voix tout en continuant de marcher


-Effectivement, nous élaborons un plan pour remplir le lac de Carvanhas afin d'y balancer les rongeurs grassouillets et trop curieux comme toi.


-Ah c'est un peu mieux niveau riposte mais on y est pas encore. Cela dit ils se régaleraient plus avec un Marc, là il y aurait de quoi manger.


-Ooooooh vous nous gonfler tous les deux... On va finir par vous attacher et vous abandonner au milieu de cet étang. Léna exaspérée


-Comme ça nous on aura la paix et vous pourrez vous câliner à l'infini les amoureux, en plus de vous rouler des pelles avec passion. Finit-elle


-Beurk, plutôt mourir oui.


-Rassure toi, je t’aurais balancé bien avant. L’eau sera déjà rouge avec quelques morceaux flottant à sa surface.


-Toujours aussi mesuré dans tes propos à ce que j’entends…


-Bon, vous avez finit de vous titiller les mioches là ! Tranche la brune


-Je vous rappelle que nous sommes un groupe alors on marche ensemble et non à l’écart, Se stoppant en se retournant vers les trois compagnons pour les attendre.


-Le trio: On arrive


Après le déjeuner nos héros reprennent le trajet et atteignent Jadielle en début de soirée. Pendant que Marc vide les valises Léna s'occupe d'appeler ses parents pour leurs dire qu'elle est bien arrivé, mais une fois son appareil allumé...


-C'est quoi tous ces appels manqués il s'est passé quelque chose ? Réfléchit-elle inquiète et à haute voix


Pendant que Léna téléphone à ses parents Marc lui débarrasse la dernière valise et s'adresse à Solène.


-C'est bon Solène tu peux te montrer Léna est à l'intérieur. Ôtant la couverture en s'asseyant sur le bord du coffre


La fille se met à genoux près du garçon.


-Alors ça y-est on est à Jadielle. Solène heureuse et excité


-Oui nous y sommes, tous s'est passé comme prévu


-Vraiment génial, merci Marc c'est grâce à toi si je suis avec vous. Lui faisant une petite accolade


-Je t'en prie, maintenant il faut en informer ta sœur. Je n'ai aucunes idées de comment elle va le prendre mais bon. Il faut faire la démarche pour le savoir.


-Marc ! Léna est en train de se faire hurler dessus par ses parents ils sont tous morts d'inquiétude pour Solène là dedans. Bulbizarre débarquant d'un coup dehors


-Il n'y a pas meilleur moment que celui ci pour le lui avouer.


-Allons apaiser leurs peurs.


Les trois êtres se dirigent vers la maison...


-... Mais je vous assure que je n'ai aucunes idées d'où elle peut être... !


-Elle était dans sa chambre quand je suis parti !


-Et comment tu le sais! Hurle Olivier au téléphone


-Mais parce que elle m'a répondu ! J'y suis pour rien moi ! Léna presque en larmes voit Solène arriver dans le salon avec Marc et Bulbizarre


-Comme par hasard elle disparaît quand tu pars c'est assez étrange tu ne trouves pas ? Récupère plus calmement sa mère.


-Allo, allo Léna ?


-LENA REPONDS ! Aboie une nouvelle fois son père


-Mais qu'est ce que tu fais là toi. Léna tombant dénue


-J'ai voyagé avec vous dans le coffre, tous le monde le savais sauf toi parce que je ne voulais pas que tu me ramène à Azuria en route donc ils m'ont tous couverts.


-Allô papa, maman ?


-Les deux : -Oui


-Au final Solène est avec moi, je viens de l'apprendre à l'instant. Elle va tout vous expliquer, ce sera plus simple.


La jeune fille récupère ses ascendants au téléphone, elle leurs explique tout.


-Tu te rends compte de ce que tu nous dit là ! On s'est fait un sang d'encre pour toi, ta mère a fondu en larmes, inconsciente ! Gronde son père


-Tu me déçois beaucoup ma fille. Partir comme ça sans rien dire à personne en laissant en plus tout en plans c'est très mal. Poursuit sa mère


-Quand à ce salaud qui te sert de copain Léna ! Qui il est pour prendre notre petite dernière de la sorte ! Il ne s'en sortira pas comme ça ! Poursuit l'homme colérique


-De toute façon je vais envoyer un escadron de police pour te ramener à Azuria dès ce soir ! Marc finira au trou, ça lui fera les pieds à ce connard !


-Tu n'as pas à l'insulter de la sorte ! Parce que c'est moi qui est choisi de partir !


-Pourquoi ? Je vais te le dire, je m'ennuie à mourir avec vous. Vous ne vous occupez pas de moi. Toi tout ce qui t'intéresse c'est le pouvoir, le pognon et me gâter de pleins de trucs dont je n'ai pas l'utilité.


-Je ne suis pas heureuse avec vous, je ne me sens pas vivante.


-Je vais même être franche, ces deux jours passés avec ma grande sœur adorée et son salaud de copain comme tu le dis, ont été bien plus riches, joyeux et vivants que ces trois ans passés avec vous.


-Je suis à Jadielle et je compte y rester, là je suis sûre de réellement m'épanouir et de bien commencer ma vie ! Alors t'as qu'à m'envoyer ta pauvre escouade de flics je m'en fiche !


-Puisque je bougerais pas salut ! Raccrochant directement l'appel.


-Ça ne se fait pas je sais, mais ça devait sortir...


-C'est trop là, en si peu de temps, je ne sais pas quoi faire... Et maintenant on sait qu'on va avoir le droit à une visite de la police ce soir... Léna se prenant la tête presque au bout du rouleau


-Ce n'est pas facile. Il n'y a aucuns doutes la dessus. Cependant, on ne peut pas s'apitoyer de la sorte. Tente le jeune homme


-Hier soir tu m'as donné l'impression d'être heureuse d'avoir ta sœur avec nous Léna. Que le seul barrage c'était tes parents, il se trouve que l'on vient de le passer.


-A présent il faut privilégier les actions aux paroles.


-Et comment compte tu empêcher l'arriver des forces de l'ordre ?


-Je ne ferais rien pour l'éviter, en revanche je serais là pour les recevoir et les empêcher de récupérer Solène. Sauf si ta sœur souhaite retourner à Azuria.


-Pour l'instant, occupons nous de ranger les affaires.


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