{4} Une nouvelle planète

Chapitre 21 : La Haine d'un frère

7318 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 26/05/2024 14:11

Chapitre 21: La Haine d'un frère:


A l’orphelinat, Queenia tombe sur Mélio en train de préparer la table pour ce midi. Le Herbizarre commence.


-Ah salut Queenia tu en a mis du temps. Alors, comment s’est passé ta mission ?

-Géniale, une sacrée aventure. J’étais avec Naïel, on en a bavé mais on a triomphé ensemble. Il m’a même sauvé la vie je te raconterais si tu veux. Encore la tête dans les souvenirs de sa sortie

-Si tu pouvais éviter de me parler ce cette plaie avec autant d’engouement, ça me ferait plaisir.

-Disons que c’est un peu difficile. Je viens de vivre une sacrée mission en sa compagnie en plus de la réussir malgré les difficultés.

-On s’est mutuellement soutenu face à l’adversité, et me demander de parler de lui comme d’une plaie pour reprendre ton terme, me déplaît.

-Je trouve ça pas sympa, voir même méchant de ta part.

-Tu n’aimes pas ton demi-frère pour des raisons qui te sont propres, mais permet moi de te dire que tu te trompes à son sujet.

-Je peux le dire maintenant que je l’ai découvert ce matin.

-C’est pas faute de t’avoir mis en garde contre lui, il est train de te manipuler comme ma sœur et faire de toi ce qu’il veut derrière ces petits airs de victime dont il a appris à se servir à la perfection.

-Ce fragile joue avec toi en s’aidant de sa sensibilité à vomir. Et tu ne remarques rien.

-Ecoutes, arrêtes de te faire des films sur ton frère.

-Je le connais mieux que toi. Pour avoir fait les frais de ses manigances.

-Je vais être franche avec toi Mélio, tu psychotes de façon stupide pour ne pas dire risible sur Naïel. Peut-être par jalousie je ne sais pas, mais en tout cas…

-…pour ce qui est de sa véritable personnalité. Je préfère encore le côtoyer et parler de lui avec ta sœur et son ami.

-Car eux à mon avis, sont plus proches de la réalité que toi.

-Je vais aider Lydia à préparer le déjeuner, à tout. En le quittant sans le regarder.


Après cet échange Mélio est plus que remonté contre Naïel il casse même en deux l’ assiette qu’il reprend entre ses pattes par rage. Puis il se murmure de manière sombre dans son coin


-D’abord mes parents, ensuite Kélya et maintenant tu tentes de me voler Queenia, alors que c’est moi qui l’ai elle aussi aidé en premier.

-Si tu penses que tu va-t’en sortir comme ça sale risée, c’est que tu me connais très mal. Et je vais te le prouver. Tremblant de haine


Sa colère est interne et silencieuse, pour ne pas que les enfants autour de lui remarquent son état. Il prend sur lui et tente de se calmer. Cependant il n’y parvient pas, donc il sort pour réfléchir…Il marche un peu dans le village au hasard la tête baissée en se posant tout un tas de questions. Alors dans ses pensées, il emprunte un sentier sans le savoir. Après quelques minutes de marche il commence à voir son reflet dans de l’eau.


Mécaniquement son corps s’arrête puis il sort de son absence qu’il l’a accompagné jusqu’ici. Il relève enfin sa tête. En face de lui s’étend un lac de taille moyenne, à sa droite il y ‘a un petit bois. Sur sa gauche il peut observer une haie composée de fruitier et de fleurs. Il baisse maintenant ses yeux et reconnaît le sentier qu’il a inconsciemment pris pour se retrouver dans cette zone. Son attention est ensuite attirée par le début d’un bâtiment.


Il tourne son regard vers ce dernier et voit une enseigne qui dit « Dojo Chelours » le bâtiment est construit avec des pierres et du bois en forme de L renversé vers la droite. En somme un bâtiment à la taille non négligeable, l’entrée est construite dans un encadrement en bois noir. Après une brève réflexion interne il entre.


Une fois à l’intérieur…


-Bonjour, je m’appelle Mélio. Je fais partie d’une équipe de secours et j’aimerais m’inscrire ici.

-Bonjour Mélio, moi c’est Gino. Que recherche tu en t’inscrivant ici ?

-A me défouler tout en devenant plus fort, pour être en mesure de maîtriser des émotions comme le ressentiment ou l'exaspération.

-Mmmm je vois, ces émotions reviennent régulièrement pour que tu me les précises d’emblée.

-Oui et j’en souffre, il en va de même pour mon entourage, quels sont les entraînements que vous proposez ici ?

-De la self-défense pour tout les types de morphologie (pokémon quadrupèdes, bipèdes, ailés etc…)

-Mais également du combat rapproché pour apprendre aux élèves à utiliser les membres de leurs corps et pas uniquement leurs capacités.

-Tout ça passe par la manipulation des énergies, la discipline, la maîtrise de soi, la confiance en ses capacités, la rigueur, le respect et l’humilité.

-En clair, je pense que moi et mon équipe pouvons répondre à tes attentes.

-Souhaite tu que je t’explique plus en détails les activités que nous proposons en lien avec tout ce que je viens de t’annoncer précédemment ?

-Oui je vous écoute.


S’en suit une bonne demie heure d’explications sur les différentes prestations du dojo, mais aussi le fonctionnement, et l’organisation de ce dernier. Vient après l’inscription de Mélio qui pris au dépourvu se rappelle qu’il est plus qu’attendu à l’orphelinat. C’est après avoir remercié le propriétaire des lieux qu’il s’en va avec un peu d’appréhension sur les remarques du personnel de l’orphelinat, pour s’être absenté sur un coup de tête alors qu’ils avaient besoin de lui là-bas.


Il rentre dans la grande salle où tout le monde en ce moment même est en train de manger. A son arrivée, il voit touts les regards des habitants du lieu (enfants et adultes compris) posés sur lui dans un grand silence. Mélio se sent jugé et oppressé. Malgré tout il se reprend.


-Excusez moi pour mon absence...

-On en parlera après manger Mélio, viens t’asseoir. Ordonne Lydia

-Oui, encore désolé…


Le déjeuner se fit dans une ambiance normale malgré le retard du Herbizarre, mais ce dernier redoute la discussion qu’il va avoir avec la gérante de l’orphelinat. Quand tout fut rangé. Mélio est convoqué par Lydia dans le salon. Pendant que les autres s’occupent des petits dans la cour.


-Alors je t’écoute, que s’est-il passé pour que tu te défiles pile au moment où il ne le fallait pas.


Le mâle explique.


-Mêler vies privée et publique ne font pas bon ménage. Si j’avais un conseil à te donner, ce serait de régler tes différents avec Naïel, et ce assez rapidement.

-Si rien que le fait de l'évoquer te met dans un état au point de t’emporter avec les personnes que tu fréquentes, c’est qu’il y a un important problème de fond entre vous deux.

-J’ignore si tu t’imagines réellement des choses sur lui comme le prétend Queenia, car je ne le connais pas vraiment.

-Raison de plus pour mettre les choses à plats avec ton demi-frère et ainsi voir si l’erreur viens de toi ou de lui ou même de vous deux.

-Bref, fais comme tu l’entends, mais je veux pouvoir compter sur toi quand il y a tout et beaucoup à faire comme ce midi.

-Tu as aussi fait preuve de dangerosité en laissant l’assiette que tu as cassé en deux sur la table. Un des pensionnaires auraient pu se blesser avec. Par chance, il n’y a rien eu.


Mélio se contente juste de baisser la tête, fautif.


-Je pense que tu as compris le message, on va donc arrêter les remontrances pour cette histoire.

-A part cet écart, tu es quasi irréprochable, fait juste attention à l’avenir, et résous rapidement tes soucis avec Naïel.

-Je peux te faire confiance là-dessus ?

-Oui madame Fragilady.

-Bien, voilà qui règle la question. Va rejoindre les autres dans la cour et on en parle plus.

-Très bien, merci dame Lydia. Avant de la quitter


La journée continue pour nos héros. Raikô et Kélya partent en mission pour cette après-midi. Naïel de son côté essaie d’aider du mieux qu’il peut à la restauration de la maison qui est d’ailleurs presque achevée.


A la fin de la journée. Mélio se voit accorder une pause avant les activités du soir par Fragilady. Il sort de l’orphelinat pour se diriger vers la place pokémon, mais sur le chemin, il observe à quelques mètres devant lui, son demi-frère, qui semble lui aussi en pause.


-Encore cette erreur, peu importe le moment de la journée. Il vient toujours me la pourrir par sa simple présence ou l’évocation de sa misérable personne. Se dit-il montant d’un coup en énervement.

-C’est à se demander si la vie ne joue pas avec moi. Le voyant se diriger seul vers le dojo.


Mélio sait pertinemment qu’il n’y a personne là-bas en ce moment. Ayant discuté avec Chelours plus tôt dans la journée, ce dernier lui a révélé dans le feu de l’action et des explications que lui et son équipe ne pouvaient l’entraîner ce soir, car ils sont tous en formation de combat à Noé-la-Brume.


A ce moment lui vient une idée…


-On va discuter toi et moi Naïel, mais à ma façon. Après tout, c’est bien là ce que tout le monde veut, y compris la vie il semblerait. Se mettant à suivre le jeune reptile de loin pour pas qu’il ne le repère


Alors que Bulbizarre progresse sur le chemin menant au dojo. Mélio décide de poursuivre sa traque, dissimulé par les arbustes de la haie. A travers elle, il voit que son frère se stoppe devant l’enseigne pour la lire. Avant de s’engager, Mélio regarde le sol pour voir s’il n’y aurait pas un bâton d’une largeur moyenne. Il en trouve un sans trop de difficultés. Le ramasse avec une de ses lianes, puis regarde Naïel avec une certaine violence.


-« Dojo Chelours » bizarre, il est indiqué qu’ils sont ouvert ce soir, mais il semblerait qu’il n’y ai personne. Naïel réfléchissant à haute voix.


Malgré cette réflexion, il sent qu’il n’est pas seul. Au moment où se ressenti se manifeste en lui, il entend comme de faibles bruits de pas s’approchant dans son dos.

Il se retourne et a tout juste le temps de prononcer le prénom de son épieur, qu’il se prend directement un coup de bâton à la tête le faisant décoller légèrement du sol.

Après quoi, Naïel chute lourdement au sol. Il est sonné avec le haut gauche de son visage en sang.


Mais Mélio entend bien poursuivre. Il s’avance vers Naïel avec un air emplit de fureur. Le jeune reptile est terrifié, il est encore sous le choc, en plus de sentir son sang couler. Quand il regarde son frère s’approcher, il voit un meurtrier, souhaitant lui exploser le crâne à grands coups de bâton. Naïel tremble et pleurs de peur. Une fois sur lui, Mélio balance de gros coups avec ses pattes avant dans la figure pour le rendre encore plus inapte à se défendre. Puis, il l’étrangle avec ces mêmes membres, mais pas jusqu’au point de le tuer.


En revanche, il lui plante ses griffes dans le cou pendant sa saisie, le liquide rouge coule maintenant aussi de ce dernier. Il lui dit ensuite.


-Rassure toi, je ne compte pas t’éclater la gueule avec ce bout de bois. Je préfère largement te la défoncer avec mes pattes, c’est bien plus agréable. Car la sensation est réelle et directe.

-Lui, il servira juste à étouffer tes petits cris de salope pendant que je te tabasse ! parlant du bâton


Après ces paroles, il enlève ses pattes avant de la gorge maintenant ensanglantée de Naïel pour la rechoper avec sa bouche. Il sent les canines pointues de son frère en train de pénétrer sa chair. Il crie mais personne ne l’entend ou très peu, car sa bouche est obstruée en travers par la branche que Mélio pousse horizontalement vers le fond de sa gorge à la force de ses lianes. De ce fait, au lieu de libérer pleinement ses hurlements, Bulbizarre est contraint par son frère de serrer avec ardeur le bâton coincé entre ses dents.


Mélio envoie à la force de sa tête et de l’inertie de son corps Naïel vers la berge du lac où il chute avec fracas. Il lâche le bâton dans sa projection. Pendant que le Herbizarre court vers lui en ramassant en chemin sa branche avec une de ses tiges. Naïel tente de se relever avec peine, ne serait-ce que pour se défendre, mais il n’a pas le temps, car une autre frappe ligneuse vient atteindre le corps du petit dinosaure. L’éjectant à nouveau, mais dans l’eau.


L’eau peu profonde permet à Mélio d’y entrer à son tour. Naïel terriblement dans le mal se relève du fond aquatique pour se refaire saisir à la gorge par les lianes de son frère qui le redresse et lui met une violente droite au visage, avant de le replonger avec brutalité dans le liquide. Par la suite, il lui écrase la tête contre le fond du lac en lui donnant d’agressifs à-coups irréguliers, lui faisant ainsi manger par moment le sable présent dans les profondeurs.


Il le torture comme ça pendant 3 à 5 secondes, le ressort de l’eau et lui inflige un autre brutal coup de patte à la figure puis noie à nouveau sa tête dans l’eau pour reproduire à l’identique son tourment aquatique 6 fois d’affilé.


La scène est rude, Naïel se débat de tout son corps en partie immergé, et de manière désespérée, rendant les ondulations et les bruits de l’eau chaotiques. Ces derniers étant uniquement interrompus par les violents coups de Mélio portés au visage de Naïel suivis des divers sons de souffrance délivrés par Bulbizarre (cris étouffés, respirations tumultueuses ou coupées, gémissements de douleurs faibles ou forts…)


Naïel est traumatisé, et pourtant, Mélio ne souhaite pas se stopper là. Une fois sa sixième torture marine achevée. Le Herbizarre délivre le cou de son frère enserré par une de ses tiges pour le mordre de nouveau à la gorge et le rebalance sur la terre ferme. Mélio prend son temps pour quitter le plan d’eau car de toute manière, le pauvre Bulbizarre n’est plus en mesure de faire quoi que ce soit, à part tousser et respirer de manière saccadée pour se remettre de cette horrible expérience tout en rampant avec peine pour fuir son tortionnaire.


Mais c’est sans espoirs, et il le sait puisque Mélio est déjà sur lui. Il attrape les pattes avant de Bulbizarre puis les lèves. Le corps du jeune reptile ne lui répond plus et cette action de Mélio l’oblige à se tenir de manière faiblarde sur ses membres postérieurs plus puissants et solides. Après avoir mis son aîné dans la position qu’il désirait. Mélio le charge avec rage en plein ventre. Naïel est poussé à une vitesse fulgurante vers l’arrière. Il s’écrase au sol devant le tronc d’un des nombreux arbres du bois. Le petit dinosaure est incapable de se relever, la violence du choc le fait un peu vomir.


Même pas remis le jeune reptile est de nouveau dressé sur ses cuisses par Mélio, qui fonce sur lui également avec rage. Et bien que quelques mètres séparent Naïel de l’arbre. La puissance est telle, que les piques gelées de son bulbe embrochent le bois du pied de l’essence. Il régurgite de nouveau, du sang et de la bile. Mélio marche de nouveau vers lui. Le grand frère de Kélya est totalement à sa merci, et pourtant, rien n’empêche sa brute de l’enchaîner avec d’autres coups de pattes au visage. Au bout d’un certain temps, Naïel n’a même plus la force d’émettre le moindre son, ou de réagir.


C’est en regardant le visage en larmes et rouge écarlate de sa victime. Que Mélio se dit enfin, qu’il est temps d’arrêter.

Par pitié bienveillante ou malsaine on ne sait pas, il extrait Naïel du tronc de l’arbre dans lequel il est encastré pour le relancer derrière lui.

Après un effroyable roulé boulé silencieux. Bulbizarre finit sur le ventre dos au mur du dojo. Mélio se met alors devant lui puis l’attrape encore une fois par le cou avec ses lianes. Son aîné se retrouve une nouvelle fois, en appuie sur ses membres postérieurs.


Sauf que là, ses pattes ne le soutiennent plus. Il retombe à bout de force sur ses fesses assis, avec le bulbe contre le coin que forme le mur relié à l’entrée du dojo.

Alors qu’il laisse retomber sa tête sur le côté au bout du rouleau, et dans un état assez déplorable. Mélio redresse de manière peu délicate la tête de son interlocuteur avec une de ses pattes avant et lui dit.


-Monter ma sœur, et maintenant Queenia contre moi pauvre lâche, auront été tes dernières erreurs. Commence-t-il tout en libérant la gorge de son demi-frère cerclée par ses emprises végétales

-Tu vas apprendre à te pisser dessus par frousse, rien qu’en pensant à moi.

-Maintenant écoute moi attentivement sale petite victime.

-Personne ne t’aime, les gens sont sympas avec toi, uniquement parce que tu leurs inspires pitié.

-Regarde toi, si faible, si fragile, si méprisable, et si peu désiré voir pas du tout, même par tes propres parents.

-Tu aurais très bien put crever lors de cette tempête, que notre père n’aurait pas eu un semblant de chagrin pour toi.

-Tout comme ta propre mère, qui serait toujours en train de vivre, si seulement, elle ne t’avait pas mis au monde.

-Tous deux t’ont rejeté, le jour de ta malheureuse naissance, et avec raison.


Naïel est en larmes suite à ces paroles couplées à toutes les atteintes physiques de Mélio


-Tu peux chialer, ça ne changera rien. Il n’y a que la vérité qui blesse.

-Jamais je ne te considérerais comme mon frère, tu es bien trop pitoyable pour ça.

-A présent je sais, que tu as une peur bleue de moi. Et je veillerais à ce qu’elle fasse partie intégrante de ton être.

-Risée raillée par tous, y compris de ceux, dont tu es naïvement persuadé d’être aimé. Finissant sa phrase en relâchant brutalement sa prise sur le cou de Naïel


Après ces mots le jeune reptile se laisse retomber vers l’avant sur le ventre dans un triste silence, humilié et rabaissé plus bas que terre.

Mélio regarde une dernière fois Naïel avec dédain puis lui crache dessus avant de le laisser là, seul, blessé et traumatisé.

C’est mis au plus mal qu’il regarde son agresseur s’éloigner. Quand il n’est plus dans son champ visuel, Naïel s’abandonne totalement au sanglot impuissant.


Il continu comme ça pendant presque une heure avant d’être retrouvé trempant dans son sang, ses larmes, sa sueur et le crachat de Mélio par Raikô qui a fouillé comme Kélya de son côté tout le village pour le retrouver.


-Naïel mais dans quel état tu es ! Accourant rapidement vers lui apeuré

-Tu… tu es en sang… tout barbouillé… tout trempé !! Que s’est-il passé !? Qui t’a fait ça !!


En réponse à sa question son ami lui renvoie juste un regard abattu et encore humide.


-Viens, il faut au moins te rincer tu ne peux pas rester souillé comme ça. Je… je.. vais essayer de t’amener au point d’eau derrière… tu peux marcher… L’aidant à se relever


Alors que Pikachu tente de faire en sorte que son partenaire se tienne sur ses pattes arrières pour l’amener au lac. Bulbizarre trébuche et frôle la chute, mais l’animal jaune le rattrape de justesse. Et lui dit.


-Il faut que tu m’aides Naïel… je ne pourrais pas réussir tout seul… Inquiet pour son compagnon

-Quoi que, attends j’ai une idée. L’accompagnant délicatement au sol

-Récupères, moi je vais chercher Kélya elle n’est pas loin. Tiens bon Naïel… je fais vite… Se précipitant au village


Quelques temps plus tard


-Kélya ! J’ai retrouvé Naïel, et il n’est pas du tout en bon état ! J’ai besoin de ton aide pour le soutenir dans sa marche !

-Je te suis, amène moi à lui !


Sur le terrain du dojo.


-On arrive Naïel ! Courant vers l’intéressé comme Kélya

-Je m’occupe d’épauler son côté droit, toi le gauche. Commence la Herbizarre

-D’accord

-On va l’amener à l’auberge, Lys saura quoi faire. Organise la femelle

-Oui.

-Ça va Naïel tu n’as pas la tête qui tourne ni de malaise ou quelque chose d’autre dans le genre ? Demande sa sœur constatant le malheureux état de son frère


Son ainé est trop affecté mentalement et physiquement pour lui répondre...


-Nous ne sommes pas très loin de l’auberge. Surtout respires bien. Finit elle inquiète


Après environ 10 minutes, le seuil de l’auberge est franchi. Lys prend vite conscience de la situation et rejoint rapidement les secouristes.


-Que t’est-il encore arrivé Naïel… inspectant le pokémon

-On ne sait pas, peut être pourrions déjà le laver et voir ce qu’il en est pour ensuite l’allonger et s’occuper de ses soins. Demande Raikô

-Commençons par-là oui. Approuve Lys

-Je vais rester près de lui dans la salle de bain et veiller à ce que tout se passe bien. Propose sa soeur

-Amenez le là-bas, moi de mon côté je vais préparer quelque chose pour ses plaies.


La salle d’eau était de taille moyenne avec un carrelage en pierre lisses noires. Au milieu de celle-ci se trouvait un grand bain commun doté d’un système de purification naturel des eaux pour laver les corps, et aux extrémités de la salle de petits lavabos également en pierres déjà en eau pour le toilettage corporel.

Raikô et Kélya amènent Naïel dans le grand bain. Il le relâche doucement dans une zone où il a pattes, mais contre toutes attentes Bulbizarre ne se lave pas il se contente simplement de baisser la tête silencieusement dans le chagrin.


-Naïel il faut que tu te nettoies, tu ne peux pas rester comme ça… Commence Pikachu

-Il a raison grand frère, tu as l’air choqué et dévasté, que s’est-il passé ?

-Que t’a fait ton agresseur, à part de frapper ? Il t’a violé, il t’a torturé ? Qui été-t-il ? Interroge le type électrik angoissé pour son équipier

-Naïel réponds moi, on ne peut pas t’aider si tu ne nous dis rien. C’est qui ce salopard, que je lui règle son compte.

-Pikachu, à part le brutaliser davantage avec tes mots, même si c’est pas ce que tu cherches, tu ne fais rien avancer.

-Je veux savoir qui l’a mis dans cet état ! Que je l’éventre !

-Sors Raikô, laisses moi avec lui, tu instaures un climat de tension avec tes paroles.

-Je ne partirais pas, je veux savoir ! C’est ton frère, mais c’est aussi mon ami !

-Dans ce cas tu la fermes, tu t’éloignes de ton chéri, et tu me laisses m’occuper de lui.

-Pourquoi je devrais m’éloigner !? Et pourquoi tu dis ça !?

-Parce que tu es agressif, grossier, et surtout envahissant avec Naïel. Tu commences à comprendre, ou je dois aller plus loin dans les termes ?

-Ça va j’ai compris, je me calme.


Pikachu sort du bain pour s’asseoir sur les rebords de celui-ci la tête soutenue par ses mains et observer la scène dans le silence pendant que Kélya commence à laver son frère avec délicatesse et douceur. Elle lui dit.


-Ça va, je ne suis pas trop brusque dans mon geste ?

-Non c’est très bien, m’aime-tu réellement Kélya ? Ou est-ce que je te fais pitié, pour que tu fasses preuve d’autant de gentillesse et de protection envers moi ?

-Bien sûr que je t’aime, sinon je ne prendrais pas soin de toi en ce moment. Tu m’inspires beaucoup de sentiments positifs, certainement pas de la pitié.

-Si je suis autant gentille et couveuse avec toi, c’est parce que tu es mon frère, et que j’en veux à la vie. Car elle ne nous a pas donnée l’occasion de nous retrouver plus tôt.

-Alors je rattrape tout ce temps que je n’ai pas eu la chance de partager avec toi, quitte à parfois malgré moi, donner l’impression à Mélio, que je te préfère à lui.

-Tu m’as dit que je t’inspirais beaucoup de sentiments positifs tout à l’heure. J’aimerais que tu m’en dises quelques-uns si tu veux bien…

-Bien sûr, le courage, la persévérance, l’empathie, l’amour, l’amitié, l’admiration et quelques autres…

-Et moi, tu pourrais m’en dire quelques-uns.

-Les mêmes que les tiens, mais j’ajouterais confiance, bienveillance, leadership, douceur, et devoir de défense pour moi.

-L’ennuie pour la dernière… c’est que je n’ai pas vraiment eu l’occasion de te montrer que j’en étais capable.

-Tu en est capable, tu me l'as montré alors que j'étais accusée à tort.

-Si je peux donner mon avis moi aussi...

-Bien sûr Raikô, à condition qu’il soit calme et pondéré.

-Naïel sait déjà ce que je pense de lui et mon opinion est quasi identique à la tienne Kélya.

-Moi j’aimerais juste revenir sur le terme pitié.

-C’est vrai qu’on a tendance à trop te préserver Naïel, et que tu dois avoir à cause de notre attitude envers toi, une sensation de faiblesse ou de fragilité par rapport à nous.

-Mais la pitié n’est pas le terme qui explique notre comportement protecteur envers toi. En fait, pour moi tu es tellement bon et gentil en plus d’être mignon et attendrissant dans ton ensemble physique, sans parler de ton passé.

-Qu’on ne peut qu’avoir envie de te couvrir. Les termes qui seraient les plus à même d’expliquer notre tendance à te cocooner, serait l’amour et l’attachement. Bref, tout ce qu’il y a de plus normal.

-Mais je pense que tu avais besoin qu’on te le dise de cette manière.

-Raikô a parfaitement bien résumé ce que l’on ressent pour toi frangin. La pitié n’a strictement rien à voir dans l’affection que l’on te porte. Approuve Kélya

-Merci tous les deux pour vos paroles, elles me réconfortent.

-Le soutien est primordial dans une équipe.

-Oui, et en parlant d’équipe, je pense qu’il y en a un qui n’a définitivement plus du tout sa place parmi nous. Raikô changeant drastiquement de sujet

-J’en mettrais ma patte à couper, que c’est Mélio qui lui a fait ça, après la discussion que l’on vient d’avoir.

-Est-ce lui Naïel? Questionne fatalement sa sœur


En réponse, le jeune reptile baisse sa tête et se met à trembler en larmoyant très légèrement.


-Je pense qu’on a notre réponse Kélya. Le regard mauvais en croisant ses bras

-Si c’est réellement lui, j’entends bien que tu me laisses agir, compris Pikachu. Ordonne-t-elle plus ou moins

-Il vaudrait mieux oui, et surtout espérer que je ne croise pas sa route.

-Tu n’as pas à espérer, mais à assurément te tenir si tu tombes sur lui.

-On finit ici puis tu amèneras Naïel à Lys qui s’occupera de ses soins, pendant que je pars discuter avec Mélio.

-Ne sors pas de l’auberge jouer aux gros bras. Aide plutôt Lakmécygne en veillant sur Naïel. Tu seras plus utile et constructif.

-T’inquiètes.


Une fois le trio lavé après une petite demi-heure, l’organisation de Kélya est mise en œuvre. La Herbizarre quitte l’auberge puis se dirige vers l’orphelinat. Dans la grande salle…


-Bonsoir Kélya, tu souhaites quelque chose ? Lui demande Fragilady en train de ranger le salon

-Bonsoir madame, oui, j’aimerais voir mon frère Mélio. Je dois discuter de choses très importantes avec lui.

-Ça a l’air en effet, je vais le chercher il est en cuisine.

-Très bien j’attends, merci


Une fois amené à sa sœur.


-Viens avec moi, on va parler dehors, crois moi, ça vaut mieux pour toi. Kélya d’un ton relativement dur

-Oui, si tu veux. Acquiesce-t-il en montant d’un coup en agacement


Dans un coin du village, loin des foules.


-Je vais te poser la question une fois seulement.

-T’en es-tu pris, oui ou non à Naïel devant le dojo Chelours aujourd’hui ?

-Oui.

-Dans ce cas je te renvoie de l’équipe Confrérie, et tu peux faire une croix sur moi Mélio.

-Moi qui pensais compter à tes yeux… en tabassant ton grand frère, tu m’as prouvé le contraire, en plus de me montrer que tu n’avais aucune parole.

-On s’est plié en quatre pour accepter tes conditions stupides qui nuisent à l’unité de l’équipe, exactement comme toi.

-N’espère même plus te racheter à mes yeux. Demain je viendrais récupérer ton badge, signe de ton renvoie de l’équipe, et symbole de la brisure entre toi et ma famille.

-C’est bon, tu as fini ? Ton choix ne fait qu’approuver ce que je savais depuis le début, à savoir ton favoritisme envers Naïel.

-Maintenant je peux te le dire oui, je préfère mille fois poursuivre avec Naïel, plutôt qu’avec toi.

-Lui au moins sait se faire apprécier, il n’est pas envieux, et n’a pas de complexe d’infériorité à régler, et il fait avancer le projet de l’équipe.

-En somme, il est tout ton contraire.

-Je t’ai toujours soutenu et aimé. Récupère Mélio

-Qui été là quand tu fondais en larmes à notre arrivée en ce monde, qui été le premier à t’épauler dans ton projet d’agir en bien pour les pokémons de cette planète ?

-Avec qui a tu obtenu cette grande maison en récompense après un sauvetage. Qui été le premier à te défendre, alors que tu venais d’être accusé à tort ?

-Qui est venu à ta rescousse lorsque les restaurateurs de la maison que l’on a gagnés ensemble, ont protesté contre toi ?

-Notre bonne réputation dans ce village... c'est ensemble que nous l'avons bâti toi et moi... Naïel et Raikô en on juste profité dès leur arrivée...

-Qui t’a aidé à surmonter ton deuil impossible à la mort de maman puis après celle de papa ?

-Qui t’a toujours accompagné et protégé de tous les dangers lors de tes innombrables aventures à l’extérieur du jardin.

-Je t’ai sauvé plus d’une fois la vie alors même que tu étais à l’article de la mort ou gravement blessée.

-Tu sembles oublier toutes les fois où je veillais et prenais soin de toi jours et nuits à toutes tes convalescences et Arceus sait combien il y‘en a eu.

-C’est moi qui t’ai à chaque fois réconfortée quand tu n’allais pas, et qui te faisais rire quand tu pleurais. Sentant un profond chagrin monter.

-Touts ces moments que l’on a vécu ensemble…

-…depuis que tu as découvert Naïel, tu les effaces au fur et à mesure que tu en vis quelques un seulement, avec lui…

-Tu me fais passer au second plan… quand tu ne me rejettes pas… Les yeux humides

-Je n’ai rien oublié Mélio, seulement tu es allé trop loin avec Naïel.

-N’oublies pas non plus de ton côté, que j’ai également fait beaucoup de choses pour toi, mais moi je n’ai pas besoin de toutes les énoncer à ta différence pour m’attirer cette pitié que tu reproches tant à Naïel.

-Je t’ai laissé plus d’une chance pour te rattraper, allant même contre le choix de l’équipe te concernant.

-A savoir ton renvoi prématuré que j’applique à contre cœur aujourd’hui, car pour moi, tu étais jusqu’à maintenant, un membre pilier de notre équipe, mais tu as préféré, par tes actions et tes paroles, qu’il en soit autrement.

-Notre habitation sera terminée demain, et ça me fend le cœur de te dire… que tu n’y auras pas ta place… à cause te ton comportement…

-Tu m’as fait terriblement mal Mélio… bien plus qu’à Naïel… je ne sais pas si tu en es conscient … retenant avec grand mal son sanglot

-Bien que tu sois mon frère par les liens du sang… quand je vois ton attitude par rapport à Naïel, tu me fais douter… Lui tournant le dos pour clore la discussion.


Mélio sans voix, profondément blessé et attristé, observe en larmes sa sœur s’éloigner de lui.

Pendant ce temps à l’auberge, et plus précisément dans la chambre commune.


-Voilà Naïel, avec ce baume que je vais appliquer sur tes plaies les plus importantes, tu devrais vite cicatriser.

-Par contre ça risque d’un peu piquer, mais rien de bien méchant.

-Je vous fais confiance Lys.

-Il t’en arrive des choses à toi, c’est pas possible. Commençant les soins

-Et encore, vous ne le connaissez que depuis peu. Il en a eu pleins d’autres depuis que je voyage avec lui.

-C’est à croire qu’un aimant à malchance est imprégné dans son corps, mais il est toujours là le bonhomme. Pikachu souriant à son compagnon

-On t’a pris à parti, que s’est-il passé ?

-Oui, et devinez qui est encore derrière son état ?

-Ne me dis pas que c’est de nouveau Mélio...

-Bah si, mais Kélya est en train de s’occuper de lui et de son renvoi définitif de l’équipe. De toute façon, il vaut mieux pour lui que ce soit elle que moi.

-Normalement, on ne devrait plus l’avoir dans nos pattes à freiner le bon avancement de notre groupe quand elle sera de retour.

-Bien que ce dénouement soit malheureux, je pense également que c’est ce qu’il fallait faire.

-J’étais à des lieux de m’imaginer qu’il était comme ça, et surtout qu’il soit capable de faire de telles choses.

-Moi j’avais déjà une petite dent contre lui, puisque qu’il avait déjà démontré cette attitude intolérable envers Naïel le jour où j’ai fait sa connaissance.

-Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il l’a fait subir depuis que nous sommes ici.

-Bref bon débarras, l’équipe pourra désormais enfin aller de l’avant.


En montant l’escalier, Kélya a entendu les deux dernières phrases de Raikô. C’est toujours chagrinée qu’elle rejoint les trois pokémons.

-Tant mieux si tu es content Pikachu, tu peux passer à autre chose désormais ?

-Désolé Kélya... je ne savais pas que tu étais en train de nous rejoindre...

-C’est bon je t’excuse, maintenant arrêtes de parler de lui.

-Comment te sent tu Naïel ?

-Mieux que tout à l’heure. Répond Bulbizarre

-Comparé à la dernière fois, ce ne sont que des blessures liées à l’épiderme.

-Il me semble n’avoir vu ni cassures, ni foulures. Ton frère sera de nouveau sur pattes assez rapidement.

-Soit rassurée Kélya.

-Avec vous aux commandes, je ne me fais aucuns soucis patronne. Déclare-t-elle pour ensuite baisser sa tête


Après un soupir la Herbizarre remonte son regard et dit.

-Bon, je vais vous laisser. J’ai besoin de me changer les idées...

-Je te comprends ma petite, n’hésites pas, si tu souhaites discuter, je serais à ton écoute.

-Merci Lys, j’y penserais… avant de redescendre


Suite à cette scène, Pikachu et Naïel se sentent tous les deux mal pour Kélya. Ils se regardent. Et au moment même où la souris s’engage pour aller retrouver Kélya, Lakmécygne dit, tout en continuant ses soins.


-Je pense qu’elle a besoin d’être un peu seule Raikô, attends qu’elle revienne pour échanger avec elle.

-Je n’ai pas été malin pour le coup…

-Tu ne pouvais pas savoir qu’elle montait au moment de prononcer tes mots Pikachu, tu n’as pas à t’en vouloir… aïe…

-Je t’ai prévenu que ça ferait un peu mal Naïel, mais j’ai presque fini, patiente encore un chouïa et ce sera bon. Réplique de suite Lakmécygne

-Ton ami a raison, reste à l’auberge pour m’aider à préparer le service de ce soir et à contrôler de temps en temps l’état de ton partenaire. Tu seras plus utile ici que dehors.

-Oui, d’accord... les oreilles baissées


Une fois à l’extérieur de l’auberge, Kélya se dit…

-Avec toutes ces choses qui se sont passées… j’ai totalement oubliée d’aller aux nouvelles de Youxi.

-Peut être que la chaumière Leuphorie est encore ouverte à cette heure.


Suite à cette brève réflexion la Herbizarre se dirige vers sa destination qu’elle rejoint entre 5 et 10 minutes. La maison de la guérisseuse est en effet ouverte elle y entre puis manifeste sa présence à la propriétaire des lieux qui la retrouve devant l’entrée.


-Bonsoir, vous souhaitez quelque chose ?

-Oui, en fait, je connais l’enfant de monsieur Feunard. Et j’ai cru comprendre qu’il était sorti d’affaire, m’accorderiez vous le droit de le voir.

-Eh bien en fait, son père est déjà avec lui.

-Ah… d’accord… dans ce cas je repasserais plus tard…

-Je peux éventuellement demander à son ascendant s’il est d’accord pour vous laisser les rejoindre.

-Si vous voulez oui.

-Attendez ici je reviens.

-Très bien.


Après quelques minutes. Leuphorie est de retour puis invite Kélya à rentrer dans la chambre de Youxi. Les trois pokémons se saluent mutuellement, puis Youxi dit.


-Je suis heureux que tu sois venu me voir Kélya, papa m’a dit ce que vous avez vécu au tribunal et avant à cause de moi.

-Si j’étais resté au village comme me l’avait dit Queenia, vous n’auriez pas eu touts ces ennuis. Désolé, vraiment…

-Ne te mets pas dans cet état Youxi, je ne t’en veux pas une seconde.

-Pour de vrai ?

-De vrai, de vrai.

-L’important c’est que tu sois sain et sauf, c’est tout ce qui compte pour moi… triste avec de l’eau ruisselant sur ses joues

-Kélya… pourquoi tu pleurs…

-Pour rien… se séchant les yeux

-Ce n’est pas à cause de toi…

-Qu’est ce qui ne va pas ? Youxi de sa petite voix adorable et compatissante

-Tout va bien, je suis simplement contente de te voir en bonne santé Youxi…

-C’est gentil Kélya, Aurore m’a dit que je pourrais retourner chez papa demain. J’ai hâte de revoir Inox et mes autres copains de l’orphelinat.

-Je suis sûre que tu dois beaucoup leurs manquer petit chou.

-Tu sais, je n’ai pas oublié le cadeau que tu souhaites offrir à Viridium.

-Oui, papa m’a dit que vous étiez parvenu à trouver un cristal pour elle.

-Il est dans mes affaires, on le lui donnera ensemble avec ton père demain, une fois que tu seras sorti.

-Carrément, elle sera super contente.

-On ira te voir à l’auberge en fin de journée, pour être sûrs de ne pas te manquer. Avec un peu de chance, Viridium y sera peut-être aussi. Propose Hardan.

-Oui on se donne rendez-vous là-bas. Comme on emménage demain dans notre nouvelle maison.

-J’en déduis que vos travaux de restauration sont terminés alors

-Tout à fait

-Dans ce cas je suis très heureux pour vous, toi et ton équipe le méritez amplement.

-Merci Hardan… lui souriant

-Je vais vous laisser entre vous avant la fermeture de la chaumière. A demain Youxi, et repose toi bien, bonne soirée à vous Hardan.

-Toi aussi Queenia, tu es une fille superbe, avec le cœur sur la patte. Finit Feunard


Réceptive au soutien d’Hardan ayant aisément deviné que la Herbizarre avec sa joie apparente était attristée. Cette dernière lui répond en silence avec un sourire bienveillant tout en hochant la tête avant de les laisser derrière elle. Bien que son choix d’avoir renvoyé son frère de l’équipe pesait encore terriblement sur son être, Kélya avait néanmoins retrouvée un peu de baume au cœur dans ce bref mais sincère échange.




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