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Chapitre 23 : La tribu des lugia

686 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 04:13

Le vent souffle sur les plaines dont les Ho-oh étaient les reines.

Les océans, les mers, des lugia étaient le domaine.

Tous les pokémon furent rassemblés pour aller mener,

L’ultime combat des dieux qui aurait lieu dans les vallées.

 

Lorsque les pokémon étaient les maîtres du monde,

Les hommes faibles, innocents, sans arme et sans fronde,

Seul l’amour le pur pouvait défendre notre terre,

Deux jeunes oiseaux refusèrent de croiser les becs de fer.

 

Quand les tribus se réunirent pour s’affronter,

Les amants eux étaient prêts à s’envoler.

Passion intense de deux si belles créatures,

Radieuse Ho-oh, puissant Lugia à la si belle allure.

 

De la tendresse et des étreintes apparurent trois œufs,

Chacun d’entre eux mêlant le jaune, le rouge et le bleu.

Mais il fallait cacher ces précieux durant la bataille,

S’ils voulaient préserver leurs coquilles des entailles.

 

Dans la vallée, Ho-oh et Lugia, lalilala,

Dans la vallée pouvait se battre les héros,

Dans la vallée, Ho-oh et Lugia, lalilala,

Cris, chants de guerres, futurs tombeaux.

 

Lugia trouva des îles paisibles et les bénit,

Prenant leurs montagnes comme abri.

Mais le temps qu’il revienne auprès de sa bien aimée,

Son peuple l’avait déjà trouvée et tuée.

 

Accablé par tant de rage, désespéré,

Il se jeta au cœur de la mêlée les ailes déployées.

En quelques secondes il fut assassiné,

Par un Ho-oh trop grand et trop déterminé.

 

Tous les oiseaux s’entretuaient sans fin,

Le ciel, les hauts, les monts et les ravins,

A part les nids cachés rien ne fut épargné. 

Hommes et pokémon restaient terrorisés.

 

La lutte a continué comme ça des mois durant,

Aucun ne prit la peine de compter les mourants,

Ou d’accorder une importance aux supplices sur la nature,

Cataclysmes, tempêtes et incendies, elle pleurait ces tortures.

 

Dans la vallée, Ho-oh et Lugia, lalilala,

Dans la vallée pouvait se battre les héros,

Dans la vallée, Ho-oh et Lugia, lalilala,

Cris, chants de guerres, futurs tombeaux.

 

Au bout de quelques années on entendit le chant mortuaire,

Du dernier survivant des Lugia reconnaissant la misère,

Face au dernier des Ho-oh qui ne pouvait plus combattre.

C’est alors que la nature prit sa vengeance et fit sa marâtre.

 

Elle maudit les deux oiseaux à rester pour toujours éloignés,

L’un dans les airs pour guider le soleil sans jamais se poser,

L’autre sous l’eau à garder les courants marins bien orientés.

Voici la punition que mère Nature eut décidée.

 

Malgré les décors dévastés la paix revint,

Les œufs finirent par éclore d’oisillons orphelins.

Les pokémon et les humains étaient éparpillés,

Mais même perdus ces gens restaient bien éveillés.

 

Les hommes, les faibles, ont pu récupérer les continents,

Maîtres du sol, des pokémon, des éléments. 

Pourtant trois dieux sont encore là,

On les appelle Artikodin, Electhor et Sulfura.

 

Dans la vallée, Ho-oh et Lugia, lalilala,

Dans la vallée pouvait se battre les héros,

Dans la vallée, Ho-oh et Lugia, lalilala,

Cris, chants de guerres, futurs tombeaux.

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