Spécial Maison Hantée

Chapitre 13 : Yagyuu & Niou - Parcours 2

963 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:23

« J’en conclus que c’est le coup d’envoi. Niou-kun? » interpella le gentleman de Rikkai.

« Puri! » répondit son partenaire de double.

C’est ainsi qu’ils s’aventurèrent eux aussi vers l’organisateur. Ils attendirent quelques instants que Yanagi et leur petit Ace rentrent dans le bâtiment. Yagyuu ne pouvait s’empêcher de se faire du souci à propos de leur deuxième année. Il pouvait se montrer déterminé, mais parfois ce genre de situation… Ça le faisait changer rapidement d’avis.

Pour sa part, Niou s’amusait plutôt des réactions possibles de Kirihara dans un tel environnement. Le voir avoir une armée de zombie à ses trousses. Ou encore essayer de s’enfuir de fantômes qui le hantent sans cesse. Un sourire se fit sur son visage alors qu’il pensait à tout cela.

Son partenaire le ramena rapidement à la réalité lorsqu’il fut le moment pour eux d’entrer dans l’immeuble. Yagyuu replaça correctement ses lunettes avant d’ouvrir la marche et d’être suivi par Niou.

Dans l’enceinte de la pièce, deux livres tombèrent du plafond et chacun intercepta cet objet. Les pages défilèrent d’elles-mêmes et s’arrêtèrent finalement. Les deux jeunes garçons regardèrent les écrits et commencèrent à les réciter en toute synchronisation. Ils ne remarquèrent aucunement les fantômes au bout de la pièce qui s’avançaient lentement vers eux. Ils finirent également leur récitation en même temps.

Niou leva les yeux alors que Yagyuu referma l’ouvrage anglais. L’illusionniste vit ainsi les fantômes disparaître. Un deuxième sourire apparut sur son visage.

« Puri. »

Yagyuu projeta son regard sur son coéquipier. Il ne comprenait pas pourquoi celui-ci venait de dire sa phrase préférée. En même temps, il avait la fâcheuse manie de la répéter dès qu’il le pouvait. Le gentleman ne s’attarda pas trop sur ce fait et traversa la pièce pour se rendre à la prochaine.

Pendant ce temps, Niou s’amusa à imaginer une nouvelle scène dans laquelle Kirihara aurait eu à traverser cette épreuve. Le pauvre deuxième année qui n’arrivait à rien avec la langue anglaise. Cela aurait très intéressant également de voir Yanagi à ses côtés en lui mettant encore plus de pression.

Cette fois-ci, rien ne leur tomba sur la tête. Ça semblait même plutôt simple; seulement s’aventurer dans le couloir qui semblait interminable. Yagyuu se doutait bien que ça ne sera pas qu’une simple promenade, donc il regarda tout de même autour de lui s’il n’y aurait pas une feuille qui expliquait le parcours plus en détail ou quoi ce que soit qui pourrait l’éclairer aussi sur le sujet. Malheureusement, il ne trouva rien. Pas le moindre indice. Son partenaire ne l’aida pas non plus, il resta dans un coin à l’observer.

« Bon, allons-y alors. » annonça le gentleman.

Niou y alla en premier. Il avait une meilleure idée de ce qui se présentait à eux en voyant les placards par ci et par là à travers le couloir. Il devina facilement de quel jeu vidéo c’était tiré. Pour son partenaire, il y avait fort à parier qu’il ne se doute de rien. Mais étrangement, alors qu’ils s’aventuraient dans ce long couloir, rien ne semblait vouloir surgir. Il n’y avait rien de plaisant à parcourir ce corridor si rien ne venait leur rendre visite. Dire que Niou n’attendait que cela pour voir la réaction de son partenaire…

Il décida de laisser passer son partenaire à l’avant. Ils continuèrent un peu de temps comme ça. Quelques choses s’approchèrent d’eux et ce fut Yagyuu qui se fit prendre par surprise alors qu’il suivait le couloir dans sa courbe. Il n’eut pas le temps de correctement assimiler la forme de ce qui avait surgi devant ses yeux, qu’il se retourna vers son coéquipier. Par contre il ne le vit nulle part, mais il était pourtant sûr et certain qu’il le suivait à la trace.

D’un coup, il vit un esprit apparaître aussi de ce côté. Cet esprit s’approchait dangereusement de lui. Il n’avait aucune porte où se cacher, ni de chemin pour s’enfuir. Il resta simplement pétrifié sur place.

L’esprit vint jusqu’à lui et agita la main droite devant le visage du gentleman. Le reflet de cette même main apparut sur les verres de ses lunettes. L’esprit rigola.

« Piyo! »

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