Wesker's Revenge

Chapitre 1 : Prologue

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:06

Prologue


Billy Coen se réveilla en nage en dépit de la relative fraicheur de cette fin de nuit. Il avait fait un effroyable cauchemar, un inédit dans une liste des plus exhaustive. Rebeacca gisait par terre, immobile, dans ce qui ressemblait à un vaste hangar. Au début, la paleur inhabituelle de sa main l´alarmait. Billy accelérait l´allure. Il s´agenouillait à coté de la jeune fille toujours inerte et la retournait. Le visage de Rebecca avait été dévoré par une créature. La cavité nue de ses orbites béait et lambeaux de chair rouge pendaient des tempes. Il ne restait plus qu´une sorte de magma rouge-brun terrorisant et presque obscène. Soudain, le corps fluet de Rebecca rétrecissait, son dos s´incurvait, son front se rapprochait de ses genoux jusqu´à les toucher. Un rire s´élevait au même moment dans la pièce, un rire de psychopate dont il ne parvenait pas à situer l´origine. La sihouette d´un homme dont il ne pouvait voir le visage apparaissait alors au coin d´un des containers à quelques mètres de lui. Il portait un pantalon militaire, des rangers et sur son gilet était cousu l´écusson des STARS. Billy était parvenu s´arracher de son sommeil au moment où le corps de Rebecca avait regressait au stade d´un foetus frémissant sur le sol, devenue un être sans défense face à la lourde chaussure qui était sur le point de l´écraser. Secoué par une nausée, il tenta de se calmer en s´asseyant sur le rebord de son lit.

Les rêves ne veulent rien dire, ou ce qu´ils disent est si déformé qu´il est illusoire d´y chercher une signification, une prémonition. Il l´avait lu quelque part, dans uen revue scientifique, sérieuse. Les auteurs de l´étude affirmaient, expériences à l´appui, que les rêves ne sont qu´une poubelle électrique. Durant le sommeil, le cerveau nettoie ses neurones de leur embarassant stock d´inutilés, d´influx nerveux superflus. Il ne compacte, range et conserve que les données essentielles ou utiles selon un processus qu´aucun ordinateur, aussi puissant soit-il, ne saura jamais reproduire. Il ne demeure au réveil, de cette expulsion anarchique de parasites de la pensée, que le chaos des rêves.

Billy aurait aimé que cette magnifique démonstration le satisfasse, mais ce n´était pas le cas. Ce cauchemar n´avait fait qu´accentuer ses inquiétudes au sujet de Rebecca. Où se trouvait-elle en ce moment? Comment allait-elle? Bon sang, ne pas savoir était une véritable torture. Qui était cet homme qui lui voulait du mal? Tant de questions, aucune réponse. Son corps avait beau être içi, à Boston, son esprit lui semblait ne par avoir franchi les frontières de Raccoon City.

Quel idiot il avait pu être!Comment avait-il pu imaginer une seul seconde pouvoir oublier cette terrible nuit de juillet. La mort, devoir se battre pour survivre, ces mots avait constemment fait parti de son quotidien lorsqu´il appartenait encore aux marines, lorsqu´il était envoyé aux quatre coins de la planète, dans des environnements plus hostiles les uns que les autres.
Ca oui! Il en avait connu des galères mais aucune d´entre elles n´arrivait à la cheville de ce qu´il avait vécu içi aux Etats Unis, aux alentours de cette ville qu´avait été autrefois Raccoon City. Quel tristesse! Lui qui aurait du mourir, exécuté pour un crime atroce qu´il n´avait pas commis était toujours en vie alors que des dixaines de milliers de personnes innocentes avaient péris, infectés par un virus qui les avaient transformé en créatures sans âme, des zombies, qui erraient dans les rues à la recherche de chair fraiche pour étancher leur faim sans limite... Une véritable catastrophe humanitaire, la pire qui n´ait jamais frappé les Etats Unis. Tant de vie volée, de familles détruites à cause de personnes sans scrupules, sans morale, prêt à tout pour réaliser leurs sombres desseins. il aurait donné sa vie sans hésiter une seule seconde pouvait changer quelque chose... Cette nuit là, il devait l´avouer, il n´avait pas imaginé un instant que cette situation déjà dramatique se muerait malheureusement en apocalypse... Sinon...

- Sinon quoi, Coen! Qu´est ce que tu aurais pu faire. Tu crois sincèrement que tu aurais pu empêcher cette catastrophe.

Il ne se passait pas une journée sans que son esprit ne se remémore cette nuit d´été. Il lui arrivait même d´en faire des cauchemars. Des cauchemars tellement réels qu´à chaque fois qu´il emmergeait du sommeil, son corps était recouvert d´une fine couche de sueur. Le plus récurent d´entre eux lui faisait revivre l´affrontement final face à la chose qu´il avait surnomé la reine des sangsues. Il essayait tant bien que mal de distaire la créature afin que Rebecca déverouille la sécurité du toit coulissant; Il n´avait quasiment plus de munitions, était exténué par la succession d´épreuves qu´ils avaient du surmonter au cours de la nuit. Il ne leur restait que très peu de temps avant que le compte à rebours de l´autodestruction du laboratoire n´arrive à zéro. Il tirait, encore et encore, ejectait son chargeru, le remplaçait par le dernier qu´il lui restait. Bon sang, que faisait Rebecca? Il avait beau tirer, la reine continuait à fondre irremédiablement sur lui. Il ne pouvait plus bouger, ne pouvait plus fuir. Son corps semblait peser une tonne. Enfin, plus de balles, à quelques mètres de lui le corps sans vie de Rebecca qui git dans une mare de sang etla créature qui se jette sur lui, une douleur intense qui le foudroye et puis... il se réveille en sursaut, tremblant, son rythme cardiaque atteignant surement celui d´un cysliste dans la phase finale d´un sprint. Heureusement, la réalité avait été toute autre. Rebecca avait réussi à ouvrir le toit, laissant ainsi le soleil envahir le hangar de ses puissants rayons. L´effet avait instantané, la reine des sangsues se désintégrant à leur contact.

- Bon sang, pourquoi ces fous de chez Umbrella n´avaient-ils pas éradiqué dès ses prémices?

Une question que Billy se posait souvent pour laquelle il n´avait pas encore trouvé de réponse satisfaisante. Ils auraient du comprendre que le virus était laché dans la anture dès la découvert des premiers corps atrocement mutilés à la périphérie de la ville. Pourtant, ils n´avaient rien fait. Parfois, il en était même arrivé à la folle conclusion qu´Umbrella avait toujours eu l´attention de sacrifier Raccoon City...

Non! Ce n´était pas possible, cette hypothèse était trop... abominable. La situation leur avait echappé et ils avaient réussi à étouffer l´affaire. Umbrella était l´une des plus grande société mondiale, riche à milliards. Acheter la presse, fournir des fausses preuves aviat du etre un jeu d´enfant pour eux. Il avait pris le temps de lire la presse les jours qui avaient suivi fuite de Raccoon et il n´en n´avait pas cru ses yeux. Les STARS, en voulant faire eclater la vérité sur les agissements d´Umbrella, avaient été littéralement trainés dans la boue. On les avait traité de fous, de drogués, d´incompétents avant d´être mis à pieds par leur hiérarchie. D´après les journaux, seul cinq membres des STARS s´en été sorti, cinq STARS dont Rebecca.

En lisant son nom dans la liste des rescapés, il avait senti sa poitrine se libérer d´un poids. Il n´aurait jamais suporter qu´il lui soit arrivé quelque chose. Malgré leurs caractères diamètralement opposés, que lui soit un ex marine condamné à mort et elle membre d´un groupe d´intervention, ils s´étaient soutenus et entreaidés pour survivre à cette enfer. L´un sans l´autre, il en était convaincu, ils n´auraient jamais pu s´en sortir. Bien sur, au début, leur entente s´était révélée plus que précaire. Comment en vouloir à Rebecca?


Elle n´avait alors aucune confiance en lui, ce qui il devait l´admettre, était tout à fait naturel. Son ordre de transfert indiquait qu´il était extremement dangereux. Si il avait été à sa place, il aurait surement agi de la même manière. Et puis, petit à petit, tandis que la nuit avançait, ils avaient appris à se connaitre et à se respecter. Il avait été impressionné par sa grande intelligence, son esprit vif et par le sang froid dont elle avait preuve malgré son jeune age et son manque d´expérience sur le terrain. A l'age ou lui ne savait pas encore ce qu´il allait faire de sa vie, où sa principale préocupation sur résumait à savoir ce qu´il allait mettre pour sortir en discothèque, cette fille possèdait déjà un doctorat en biochimie et avait intégré les forces d´intervention. Impressionnante! C´était le mot adéquat pour qualifier Rebecca. Impressionnante mais ne faisant jamais étalage de ses connaissances, incroyablement mure pour une fille à peine sortie de l´adolescence. Le genre de personne que l´on ne rencontre une seule fois dans sa vie et qu´il est impossible d´oublier.

Ni les zombies, ni les créatures génétiquement modifiées par l´esprit tordu des scientifiques d´Umbrella, ni la chose imonde qu´était devenu le professeur Marcus, l´homme à l´origine du virus T, n´avaient eu raison d´eux. Ils avaient immergé du laboratoire secret du consortium pharmaceutique au petite matin, usés, avec quelques cotes fêlées en ce qui le concerne, couvert de sang seché, de matières cérébrales et visqueuses dont la simple origine lui donner encore la nausée au jour d´aujourd´hui. Puis était venu le moment de la séparation. Une séparation qui s´était révélée bien plus difficile qu´il ne l´avait imaginé, pour lui comme pour elle. Il avait pu le lire dans ses yeux tandis qu´ils reprenaient leur souffle au sommet de cette colline. Il avait du mal à expliquer ce qu´il ressentait. Un mélange d´affection, de respect, de tristesse à l´idée qu´il ne la revérait certainement jamais.. 
Partir lui semblait pourtant être la seule chose à faire à ce moment là. Alors qu´ils partaient chacun de leur coté, elle vers ce lugubre manoir perdue dans la forêt où l´attendait les membres de son équipe, lui..., il n´en avait aucune idée, la où le vent le porterait, il avait du lutter pour ne pas se retourner. Il avait marcher pendant près d´une heure, constament sur ses gardes se souvenant des chiens meurtriers qu´il avait du fuir peu après l´accident de son convoi et avait fini par déboucher sur une route. Boston, voilà où aller la première personne qui avait eu la gentillesse de s´arrêter. Une destination qui lui semblait idéale étant donné qu´il y connaissait quelqu´un, un vieu copain avec qui il avait fait ses armes dans la marine. La pauvre gars n´avait pas eu de chance. Grievement blessé lors d´une de ses missions, il était aujourd´hui paralysé des membres inférieurs. Il était certain qu´il pourrait l´aider. Billy n´avait vu le trajet passé, s´endormant alors que le sympathique commençait à lui racontait sa vie. Son ami Scott avait été ravi de le trouver sur le pas de sa porte et si il était au courant pour sa condamnation, il avait avait bien caché son jeu. Scott ne lui avait posé aucune question malgré l´état pitoyable dans lequel il se trouvait et lui avait proposé de rester chez lui le temps qu´il voudrait

Les jours, les semaines, les mois étaient passés. Il avait changé d´identité, William Coen était mort à Raccoon City. Maintenant il était William Newman. Il avait trouvé un emploi de vigile dans une grande surface ce qui lui avait permis d´emmenager récement dans ce minuscule appartement meublé. Scott avait été vraiment sympa et il ne voulait pas l´encombrer plus longtemps. Rien de bien passionnant quand on a parcouru le monde. Il n´était pas fait pour ce genre de vie, il en avait rapidement pris conscience.Chaque jour qui passait l´enfonçait un peu plus. Il avait cessé de vivre depuis cette nuit là, il survivait tout simplement... Quel idée stupide d´être venu içi? Il admettait que c´était une jolie ville, une des plus jolies des Etats-Unis sans doute. Une ville vivante avec plein de théatres, de musées... une ville pas faite pour lui. Il detestait cette ville. Il detestait ce studio. Il detestait la peinture jaune qui en recouvrait les murs et le plafond. Morts. Ils étaient tous morts dans cette foutu ville et bientot il le serait également. Il fallait qu´il parte et vite... mais où?

- Tu sais très bien où tu veux aller, mon vieu! Tu veux aller la rejoindre, te joindre à eux et te battre. C´est la seule chose que tu sache faire. Ce qui c´est passé à Raccoon t´obsède. Tu ne supportes qu´eux mettent leur vie en danger pour anéantir ces fous d´Umbrella alors que toi tu...

DRING

Le bruit strident de la sonnette s´éleva dans la pièce. Billy jeta un coup d´oeil sur le radio-réveil. Les lettres rouges indiquaient quatre heures passées. Bon sang, c´est quoi ce délire se demanda Billy soudain sur la défensive. Il ne connaissait personne à part Scott, et son ami avait son numéro. Si il avait eu besoin de lui, il ne se serait pas deplacé surtout de nuit. C´était peut être un de ses voisons qui avait problème... ou alors, ils ont retrouvé ma trace... l´armée, la police... Umbrella. Non ce n´était pas possible, il s´était montré extremememt prudent. De toute façon, il n´y avait qu´une seule façon de le savoir. Billy se leva d´un bond et prit le revolver qu´il gardait dans la table de chevet. La sonnette retentit à nouveau tandis qu´il traversait à pas de loup le salon.

Prudemement, il entrouvrit la porte pour tomber nez à nez avec un homme en costume trois pièces noir hyper classe et certainement hors de prix. L´inconnu semblait d´excellente humeur, c´était en tout cas ce que disait le large sourire qu´il arborait. Le genre de sourire qui se dessine sur le visage d´une personne sur le point de raconter une bonne blague. Billy demanda finalement soudain curieux

- Oui, c´est pourquoi?

L´homme fit un pas en avant. Il était aussi grand que lui mais ne possèdait pas un physique des plus imposants. En cas de problème, il est certain de pouvoir le maitriser facilement.

- William Coen, lança l´inconnu d´une voix suave.

C´était plus une affirmation qu´une interrogation.Billy sentit une goutte de sueur coulait au niveau de sa tempe gauche. Comment ce type pouvait connaitre son nom?

- Je pense que vous devez faire erreur monsieur. Mon nom de famille est Newman...

L´inconnu ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase et poursuivit sans se laisser démonter.

- Je ne crois pas monsieur Coen. Rassurez-vous, je ne vous veux aucun mal. Je m´appelle Trent et j´ai quelque chose pour vous.

Il lui tendit une grande enveloppe craft. Billy la regarda, hésitant à la prendre.

- Quelque chose pour moi! Vraiment. Trent... ce nom ne me dit rien du tout. Surement car vous vous trompez de personne. Je...
Une nouvelle fois, Billy n´eut pas le temps de terminer sa phrase.

- Je n´ai pas beaucoup de temps monsieur William Coen, Billy. Je peux vous appeler Billy. Lieutenant chez les Marines, injustement accusé du massacre de vingt trois personnes au cours de votre dernière mission et condamné à la peine capital. Je sais ce que vous avez vécu monsieur Coen.

- Je vois que vous avez bien fait vos devoirs monsieur Trent. A quel département appartenez-vous? A la CIA, Au NCIS? demanda Billy concient qu´il n´était plus necessaire de feindre l´ignorance.

- A rien de tout ça! Comme je vous l´ai dit, je suis içi en ami, lui répondit Trent toujours aussi souriant
.
- Je ne comprends pas de quoi vous parlez.

- Ce serait trop long à vous expliquer. Vous trouverez dans cette enveloppe toutes les informations necessaires.

- Les informations pour quoi?

- Lisez ces documents et vous comprendrez. Sachez que de la décision que vous allez prendre dépendra la vie de nombreuses personnes.

- Doucement, doucement. Des vies sont en danger?
- Vous m´avez bien compris.

- Bon sang, mais qui êtes vous? s´ecria Billy désormais très inquiet.

- Disons que je suis une personne qui veut mettre un terme aux agissements inhumains d´une multinationnale que vous connaissait très bien.

Umbrella... Ce type lui parlait d´Umbrella. Ce qui voulait dire que les personnes en danger n´étaient autres que... mon dieu.

- Je vois à votre visage, monsieur Coen , que vous avez compris. Il est temps pour moi de vous quitter. Je laisse cette enveloppe sur votre paillasson. Reflessissez mais vite, votre avion pour Londres part à sept heure. Une dernière chose, même si je sais que vous prendrez la bonne décision. Sans votre aide, demain à la même heure, Rebecca Chambers ne sera plus là pour fêter son prochain anniversaire.

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