L'équipe Scorpion en vacances

Paige, seulement vêtu d'une chemise blanche trop grande pour elle, s'appuie contre la petite bibliothèque en bois de la pièce, une main posée sur la hanche.

«On a attendu longtemps pour ça», susurre-t-elle, un sourire coquin sur le bout de lèvres.

Walter lève le regard vers elle, oubliant soudain la bouteille de vin. Il reste bouche bée devant le spectacle qui s'offre à lui. La femme qu'il aime depuis le tout premier jour se tient à quelques mètres de lui, son corps seulement recouvert d'une de ses chemises. Il écarquille les yeux tout en détaillant chaque courbe de son corps. Son unique vêtement laisse apparaître un large décolleté dévoilant ainsi la forme de sa généreuse poitrine. Son regard descend vers ses longues jambes parfaites et se bloque sur la courbure que forment ses fesses.

«Boucle ta ceinture, intello», lui lance-t-elle, en haussant les sourcils, satisfaite de l'effet qu'elle lui donne.

Les lèvres de Walter s'élargissent dans un sourire espiègle. Il la fixe encore quelques secondes avant de reposer son regard sur la bouteille de vin, perplexe.

«Du coup … on … on ne boit plus? Bégaye-t-il , l'esprit tourmenté par la nudité de Paige.

- On la garde pour plus tard, viens plutôt t'occuper de moi», murmure-t-elle en déboutonnant sa chemise.

Il n'en faut pas plus à Walter pour s'exécuter. Il s'approche d'elle, les jambes flageolantes et s'arrête à quelques centimètres, ne sachant pas vraiment comment s'y prendre. Paige sourie tendrement face à son désarroi. Elle attend ce moment depuis si longtemps, et ce qui s'était passé dans le placard de Kovelsky n'avait fait qu'accroître son désir envers Walter. D'un pas léger, elle franchit la distance qui les sépare et pose une main sur son torse.

«Paige, je … je ne suis pas très au point dans ce domaine là, ça ne fait pas vraiment partie de mes compétences et j'ai peur que ...»

Paige l’interrompt en posant un doigt sur ses lèvres. Elle plonge son regard dans le sien et murmure:

«Ne t'en fais pas pour ça Walter Pour une fois que je peux t'apprendre des choses que tu ne connaît pas déjà, je ne compte pas me plaindre! Bien au contraire ...»

Walter en reste bouche bée, trop excité pour répondre. Il pose une main sur son visage et glisse l'autre dans le creux de ses hanches. Dans cette position, il peut largement profiter de la vue qui s'offre à lui. Il dévore des yeux la poitrine de Paige, sentant la chaleur et l’excitation monter en lui. Jamais il n'avait ressenti de telles sensations. C'est encore plus exaltant que lorsqu'il arrive à résoudre une équation complexe. Paige, actuellement dans le même état émotionnel que Walter, se mord les lèvres. Elle glisse sa main dans le dos de Walter puis la descend vers le creux des ses reins pour se rapprocher encore plus de lui. Elle se penche doucement et déposer un baiser léger sur ses lèvres. Walter ne contrôle plus rien, son cerveau est en effervescence total, il est devenu impossible pour lui de réfléchir. Son corps prends alors le dessus, sans qu'il puisse réellement s'en rendre compte. Il se colle contre la jeune femme, réduisant à néant le peu de distance qu'il restait entre eux et rend son baiser avec ferveur. Ses deux mains s'enroulent autour de son corps et se resserrent doucement. Il se sent plus vivant que jamais. Paige, quant à elle, s'empresse de rendre la situation plus équitable. Elle déboutonne la chemise bleue de Walter et commence à défaire sa ceinture. Ils continuent de s'embrasser de plus en plus excités, ne s'arrêtant que pour reprendre leur respiration. Leur souffle s'accélère et devient rauque, tandis que leur corps s'ondulent l'un contre l'autre. Paige laisse glisser la chemise de Walter le long de ses bras puis la jette de l'autre côte de la pièce. Soudain, sans prévenir, Walter attrape les hanches de la jeune femme et la soulève d'un geste. Cette dernière enroule ses jambes autour de lui tout en lui mordant le cou. Ils s'embrassent langoureusement, laissant leurs mains parcourir le corps de l'autre. Walter se dirige vers la table et l'allonge délicatement avant de se redresser. Pendant quelques secondes il regarde la jeune femme, les pupille dilatée par l'excitation. Son thorax se soulève par saccade et ses lèvres entre-ouvertes laissent échapper une respiration rauque. Ne pouvant se retenir plus longtemps, il se penche vers elle et défait les deux derniers bouton de sa chemise. Paige l'attrape par les hanches et l'attire sur lui. Walter est maintenant allongé de tout son long sur la corps de la jeune femme. Il peut sentir chaque courbe de son corps et la chaleur qui émane d'elle ne fait qu'augmenter son désir. Il se redresse sur les coudes, et reprends son souffle quelques secondes. Il descend son regard vers le corps de la jeune femme, maintenant entièrement nue, à l’exception d'un tangua rouge sombre, et écarquillent les yeux devant ce spectacle. Il reste un long moment à contempler sa poitrine, n'osant pas la toucher. Il déglutit difficilement, soudain paniqué par la situation. Il repose les pieds au sol et se relève, le corps tremblant.

«Qu'est-ce qui t'arrive Walter? Ça va pas? S'inquiète Paige en se redressant sur les coudes.

- Je … j'arrive pas à savoir si ce que je fais est une bonne chose … J'arrive plus à réfléchir, tu me rends complètement fou ...»

Attendrit par ses paroles, Paige se relève et s'approche de lui. Elle glisse ses mains dans son cou et approche ses lèvres de son oreille.

«Alors, ne cherche pas à réfléchir Walter, laisse-toi guider».

Elle laisse glisser ses doigts le long de son torse puis s'arrête au niveau de la ceinture de son jean. Elle plonge son regard dans celui du jeune homme et lui sourie avant de défaire la boucle et descendre la fermeture éclair. Walter ouvre la bouche pour protester mais celle-ci ne lui en laisse pas le temps. Elle pose ses lèvres sur les siennes, et glisse sa langue à l'intérieur. Le rythme cardiaque de Walter s'accélère soudain. L'excitation est plus que palpable. Il descend son jean à la demande de Paige et le pousse derrière lui du pied.

«Viens avec moi», murmure Paige en lui prenant la main.

Elle l'entraîne vers la chambre, ferme la porte puis le pousse sans ménagement sur le lit. Surpris, Walter écarquille les yeux mais avant de pouvoir esquisser un geste, Paige sur jette sur lui, le clouant littéralement contre le matelas. Elle s'assoit sur ses jambes, approche son visage de son cou et commence à lui déposer des baisers furtifs sur chaque parcelle de sa peau avant de remonter vers son visage pour l'embrasser sur les lèvres. Walter ne contrôle plus rien, son corps est guidé par une sensation nouvelle. Ses bras s'enroulent autour de Paige et sa langue vient à la rencontre de la sienne. Cependant, il n'ose pas toucher la poitrine de la jeune femme, de peur de mal faire ou de se ridiculiser. Paige, devinant son malaise, décolle son visage du sien et se redresse doucement.

«Walter, je ne suis pas en carton tu sais, tu peux me toucher, je ne vais pas me casser».

Sur ces mots, elle attrape la main de Walter et la pose à plat sur son sein. Ce dernier retient sa respiration de peur de troubler ce moment. Il pose sa deuxième main sur l'autre sein et regarde Paige dans les yeux, comme un enfant pourrait admirer un nouveau jouet le soir de Noël. A partir de ce moment précis, la situation dérape. Walter, d'un coup de rein, retourne Paige sur le dos et s'allonge de tout son long sur elle. Il l'embrasse dans le cou puis descend vers sa poitrine. La jeune femme, excitée comme jamais, ferme les yeux de plaisir en laissant échapper un gémissement. Walter glisse sa main sur la hanche de Paige puis la descend jusque ses cuisses. A travers sa culotte, il commence à la caresser délicatement tout en observant ses réactions: elle a le dos cambré, la tête penchée en arrière et les mains agrippées aux couvertures du lit. Elle a plutôt de l'air de prendre son pied constate Walter satisfait. Il décide de continuer sur sa lancée: d'un geste souple, il descend le tangua de Paige, le fait glisser jusqu'à ses pieds en caressant ses douces jambes puis le jette sans ménagement derrière lui. Sa main gauche remonte et se glisse dans les cheveux de la jeune femme tandis que la droite vient au contact de son clitoris. Il peut sentir le souffle rauque de Paige dans son cou qui lui supplie de ne pas s'arrêter. Encore plus excité par cette demande, il continue de la caresser tout en accélérant le mouvement. La jeune femme gémit de plus belle en plantant ses ongles dans le dos de Walter. Elle descend ses mains au niveau de ses fesses et commencent à retirer son caleçon.

«J'ai tellement envie de toi, lui murmure Walter dans le creux de l'oreille.

- Alors, viens, j'attends que ça Walter».

Ce dernier ne se fait pas attendre. Avec ses genoux, il écarte délicatement les cuisse de la jeune femme et entre son sexe doucement. Paige gémit, attrape les bras de Walter et se cambre pour plus de contact. Son souffle s'accélère et ses yeux se ferment de plaisir. C'est la première fois que Walter ressent autant de plaisir avec une femme, toutes ces sensations nouvelles le rendent incontrôlable. Il accélère le mouvement en prenant appui sur le matelas et continue de faire des va-et-vient. Il approche son visage du cou de la jeune femme et la mord délicatement lui laissant une trace bleutée. Cette dernière, les yeux toujours fermés par le plaisir, remonte ses mains dans le dos de Walter et, pour encore plus de sensations, soulève ses jambes et les enroulent autour de sa taille. Leur souffle deviennent saccadés et l'ambiance de la pièce de plus en plus torride. Soudain, Paige attrape le visage de Walter, l'embrasse langoureusement avant de jouir près de son oreille. Ce dernier, trop excité pour se contrôler jouit à son tour dans un râle.