Le Meilleur des mondes possibles

Chapitre 1 : Préface

1191 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 13:15

— Préface

Le Commencement

« Depuis toujours l’on se récrie sur l’inutilité des préfaces

— et pourtant l’on fait toujours des préfaces. »

— Théophile Gautier —

 

KaitouR. J’ai fait un rêve.

On sent le sourire à la fois curieux et amusé qui anima son visage lorsque la concernée lut ce simple SMS qu’elle venait de recevoir, de si bon matin.

Lorsque Lutias fait un rêve et qu’elle le dit, cela ne signifie qu’une seule chose. Elle a l’habitude. Depuis qu’elles se sont rencontrées, ça s’est toujours passé de cette manière. Et ça fait quand même plus d’un an, maintenant. Elle devient de plus en plus prévisible, depuis le temps.

Allez, raconte ta nouvelle idée de fic ! :D

 

Aussi mauvaise ma mémoire soit-elle, je me souviendrai longtemps de cette belle matinée d’août 2013. Celle où deux jeunes amies, deux auteurs de fan-fictions en herbe se sont associées pour élaborer l’ébauche d’un scénario qui serait celui d’une fiction plus dingue encore que tout ce qu’elles avaient encore jamais osé imaginer. Au départ nous étions en véritable “mode Yollo~” comme nous aimons l'appeler, nous avancions joyeusement en chantonnant gaiement et en dansant la Macarena, sans même savoir où nous allions ni même avoir de titre à ce bourgeon de fiction. Et pourtant, au fur et à mesure que le temps passait, le projet est devenu de plus en plus sérieux. Ce qui était au départ censé n’être qu’un simple délire pur et dur entre deux amies est devenu une véritable fiction tout ce qu’il y avait de plus sérieux, avec une trame encore plus complexe que jamais. Si l’on nous avait dit au départ qu’on en arriverait là, la stupéfaction se serait lue sur nos visages sans aucun doute. De fiction délirante, nous sommes passées petit à petit au plus grand projet de fiction que nous n’avions encore jamais réalisé ; et ce avec un scénario des plus sérieux, oscillant entre les nombreux mystères qui maintiennent autant que possible un suspense et une certaine tension, l’évolution psychologique de chacun des personnages malgré le nombre astronomique de protagonistes — qui seront tous présentés comme il se doit, bien évidemment, et introduits de manière bien plus adroite et posée que lors de l’ancienne version —, les scènes d’action, et bien sûr, parce qu’il faut bien détendre l’atmosphère de temps en temps, un peu d’humour à sa juste dose.

D’un certain côté, cette préface n’est qu’une justification. Mais après tout, toute préface de tout livre n’est qu’une justification. Il s’agit toujours d’expliquer au lecteur qui voudra bien s’attarder à lire ce chapitre inutile à quoi servira son ouvrage ; et après tout, il est normal que ce soit toujours ainsi, puisqu’il s’agit après tout de la définition même de la préface, quand on y réfléchit.

Le Meilleur des mondes possibles, fiction au départ aussi humoristique que possible et rédigée sans véritable but par deux auteurs en herbe cherchant simplement à s’amuser, est finalement devenu une fiction à part entière ; elle a certes perdu une auteure dans le processus, puisque KaitouR a cessé l’écriture de fictions — en tous les cas, de cette fiction — pour prendre le poste honorable de coscénariste, mais la tournure a radicalement changé à partir du moment où nous avons cessé d’être des machines à écrire sans cervelle pour nous concentrer véritablement sur le plaisir à long terme, celui qui permet de réfléchir à un scénario vraiment complexe et sans erreur — en tout cas, le moins possible — pour ensuite prendre un vrai plaisir à écrire une fiction, que l’on saura être le mieux que nous puissions produire.

Ainsi, cette fiction est véritablement le mieux que nous puissions faire, autant du point de vue du fond avec l’aide de KaitouR que du point de vue de la forme. C’est certes de cette manière qu’on se retrouve avec des chapitres de plus de trente pages Word, mais rassurez-vous de ce point de vue, chers lecteurs, les chapitres seront tous divisés en plusieurs parties, de manière à ce que vous n’ayez pas à lire quinze mille mots d’affilée à chaque chapitre.

Sur ce, je vais vous laisser lire tranquillement cette fiction. Bonne lecture, et accrochez-vous bien ; car malgré tous nos efforts pour être aussi claires que possible — ou pas, sachez que nous adorons l’une autant que l’autre vous faire patauger dans la choucroute pendant plusieurs chapitres quand c’est fait pour —, le scénario de cette fiction est des plus complexes (devrais-je vous préciser que je n’ai toujours pas réussi à créer de schéma permettant de contenir la timeline complète, à cause des dizaines de points de vue différents à gérer en même temps, qui se croisent et s’entrecroisent en permanence, et que je ne suis parvenue à recréer l'intrigue que sous forme d'esquisses trop générales et lacunaires ou, au contraire, focalisées sur un court extrait de la fiction ? Bon, eh bien en tout cas, c’est désormais chose faite). Mais promis, nous auteures de LMDMP comme qu’on l’appelle dans notre jargon, maîtrisons totalement la solution, grâce à nos amies les calculatrices et les schémas en tous genres. Il n’est pas encore venu le jour où vos guides de croisière se perdront elles-mêmes !

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