Quand Alice rencontre Sherlock...

Chapitre 4 : A la rencontre du génie

1133 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/02/2015 20:07

Après une demi-heure de route à travers Londres, Lestrade ralentit et stoppa la voiture au pied d’une grande bâtisse délabrée et abandonnée. Des voitures de police étaient garées un peu partout autour de la maison. Certains membres de la brigade de Scotland Yard avaient déjà commencé à enquêter sur le lieu. Devant la porte, une femme et un homme discutaient. La femme était métisse et portait un manteau court et gris avec un jean slim noir. Elle avait les cheveux bouclés avec beaucoup de volume. Son collègue portait une tenue de légiste bleue et avait les cheveux coiffés d’une étrange manière. Quand ils virent Lestrade arriver, il se dirigèrent vers lui.

 

- Bonjour, chers collègues, dit Lestrade.

- Salut Greg, répondit la femme, qui est-ce ?

- Ah oui, je vous présente Alice Barnes, elle a rejoint nos rangs ce matin. Alice je te présente Philip Anderson, le légiste principal et Sally Donovan la chef des sergents de Scotland Yard.

- Bonjour, dis-je avec un sourire.

- Bienvenue parmi nous Alice ! me dit Anderson en me renvoyant mon sourire.

- Heu, je dois vous annoncer que j’ai appeler du renfort pour ce nouveau cadavre… dit Lestrade avec une grimace.

- QUOI ? s’écrièrent les deux policiers.

- On a pas besoin de ce taré ! Il va encore nous mettre sur les nerfs et … commença Donovan.

Elle n’eut pas de finir sa phrase, un taxi noir venait de se garer devant les ligne ( ?) « Do not cross » 

- Qui s’en occupe ? demanda Lestrade.

- Moi, je vais lui dire ce que j’en pense comme ça, déclara Donovan.

- Alice, suis là , me dit Lestrade, je dois aller parler avec les collègues, on se retrouve dans cinq minutes.

J’acquiesçait et suivis le sergent Donovan jusqu’à Sherlock Holmes qui venait d’atteindre l’entrée de la cours de la maison accompagné de l’homme assis sur le fauteuil. Arrivée à sa hauteur, Donovan engagea la conversation :

- Salut le taré.

- Je viens voir l’inspecteur Lestrade, répondit impartialement Sherlock Holmes en observant autour de lui.

- Pourquoi ? demanda Donovan

Sherlock la fixa avec un air d’exaspération :

-  On m’a invité, répondit-il.

- Pour ? renchérit la sergente.

- Donner mon avis.

- Tu sais ce que je pense.

- Toujours Sally.

Sherlock prit une grande inspiration et ajouta :

- Je sais même que tu n’as pas dormi chez toi hier.

Cette remarque me déconcerta, comment pouvait-il savoir ? Je respira discrètement Donovan et remarqua qu’effectivement, elle sentait le déodorant pour homme, ce que je pouvait déduire par le fait qu’elle avait dormi chez un homme hier… Mais non, ça ne tenait pas debout…  Sherlock ne pouvait pas avoir pensé de cette façon …

Sally allait répondre à la remarque de Sherlock lorsque l’homme assis sur le canapé s’approcha de l’entrée :

- Qui-est-ce ? demanda Donovan

- Un collègue, le Docteur John Watson, répondit Sherlock. Docteur Watson voici la sergente Sally Donovan. Une vieille amie.

- Un collègue ? Tu as un collègue toi ? se moqua Sally. Il vous a suivis jusque chez vous ? rajouta t-elle moqueuse.

- Et qui est-elle ? demanda Sherlock

- Alice Barnes, une nouvelle collègue

- Peut-être devrais-je rester derrière les … commença John Watson timidement.

- Non, s’exclama Sherlock en levant la barrière « Do not cross » pour le laisser passer.

Sally prit son talkie-walkie et dit :

- Le taré est arrivé je vous l’emmene.

Puis elle se dirigea vers la porte d’entrée suivie de John,Sherlock et moi. Sherlock regardait de tout côtés analysant chaque chose qu’il voyait. Du moins, c’est ce que son visage laissant penser. Sortant de la maison et retirant ses gangs, le légiste Anderson s’approcha de Sherlock, il avait l’air énervé. Sherlock releva la tête et se trouva face à lui.

- Oh ! Anderson, comme on se retrouve, dit-il ironiquement.

- C’est une scène de crime. Pas de contamination. C’est clair ? dit-il méchamment.

- On ne peut plus clair. Votre femme est en voyage ? demanda Sherlock.

- Ne fais pas semblant de l’avoir deviné, quelqu’un a dû te le dire.

- C’est ton déodorant qui me l’a dit.

- Mon déodorant ?

- Il est pour homme, expliqua Sherlock avec un air assuré.

- Bien sûr qu’il est pour homme puisque je l’utilise ! s’énerva Anderson.

- Et le Sergent Donovan aussi, ajouta Holmes.

Anderson se retourna vers Donovan, le regard alarmé. Sherlock renifla et dit :

- Ouh, il y’a du sang vaporisé, je peux entrer ?

- Non,écoutes, si tu insinues …

- Je n’insinue rien, Sally était venue chez toi pour bavarder mais elle a finit par rester.

Sherlock passa devant Sally qui baissa les yeux. Puis avant d’entrer dans la maison il ajouta :

- Et je présume qu’elle a récuré tes sols vu l’état de ses genoux.

Puis il sourit, apparemment fier de sa déduction, et entra dans la maison. J’étais néanmoins contente d’avoir deviné la moitié de sa pensée. Comme quoi rien qu’avec une odeur, on peut en savoir long sur une personne. Après avoir adressé un sourire timide à Sally, je suivit Sherlock et John à l’intérieur de la maison.

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