Ghostbusters Underneath

Chapitre 4 : I'm your Venus

3689 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 05/02/2021 19:57

Chapitre 4

She's got it

Yeah baby, she's got it


New York, Manhattan , Hudson River, aux larges du Pier 25

2 juillet 1990, midi


               L’Ecto-8 était une vieille coquille de noix achetait à bas prix, et équipait ras le bastingage de divers gadgets, un ancien bateau de pêche repeint aux couleurs de Sos Fantômes, la coque noire mais la cabine rouge et blanche, logo compris. Les tous couverts d’antenne et de gyrophares. Ray en était très fier, même si il ne passait pas autant de temps à le bichonner comme il bichonnait l’Ecto-1. La chaleur en cabine était telle au travers les vitres que Peter et Ray avait noué le haut de leur combinaison a la taille par les manches, la traversé était plus agréable en t-shirt. Quelques mouettes tournaient au-dessus de l’embarcation. La corne d’un ferry chanta en guise de salutation en les croisant. Ray avait beau être épuisé par les nuits successives d’interventions, il profitait de l’instant comme un gosse, se revoyant môme avec son père sur les lacs de son enfances. Peter n’avait écouté que d’une oreille lorsque Ray lui avait expliqué la manœuvre d’appareillage, mais pour la conduite il était tout ouï :

« -C’est bête comme choux et tu t’en vante ma canaille! T’as pas honte : Un singe y arriverait!

-C’est que toi tu y arrives qui m’inquiètes ! Plaisanta Stantz. »

Les deux hommes hurlaient presque par-dessus les bruits du moteur :

« -Le plus compliqué reste l’amarrage et l’appareillage ! Continua-t-il.

-Et t’arrive à draguer dans les bars à matelot avec ton rafiot ? »

Peter ne semblait jamais prendre les choses aux sérieux. Ray savait que, bien souvent, ce n’était qu’une façade :

« -Alors Dana et toi, c’est bien reparti ?

-J’en sais rien. Mais je ne lâcherai pas. » Peter marqua une pause, puis le regard dans le vide: « J’ai fait le con, tu sais ? Et elle mérite peut être mieux que moi… »

Venkman cherchait ses mots. Il n’était pas souvent enclin à se livrer, et ne savait pas vraiment s’y prendre. Ray lui en épargna cette peine :

« -Bon, ils leurs arrivent quoi sur Governor’s Island ? »

Peter mis quelques secondes à répondre, reconnaissant a son ami d’avoir changeait de sujet :

« -Ils ont un fantômes ! Plaisanta-t-il. Honnêtement, je n’ai écouté que d’une oreille, mais l’esprit serait bagarreur et s’en prendrait aux gardiens de Castel Bill.

-Castel Williams? S’emporta Ray avec excitation. Mais tu sais que c’est un lieu important de l’histoire de la ville ? Le fort a plus de 100 ans et il a servi de modèle à de nombreuses autres fortifications! Il servait aux troupes de l’Union avant de devenir une prison en 1865 si mes souvenirs sont bons…

-Oui, oui ! Coupa Venkman. Promis on passera par la boutique de souvenir ! »




New York, Manhattan , office des bureaux fédérales

2 juillet 1990, midi


               Après avoir déposé Venkman et Stantz aux docks et avoir slalomé dans les rues de Manhattan, Winston stationna la Cadillac au pied de l’énorme bâtiment impersonnel. A l’approche de la pause de midi les places ne manquaient pas. Egon sorti en premier du véhicule. Vêtu de son uniforme beige, il tenait à la main un appareil assez massif. La poignée du gigomètre se terminait en une boule lumineuse surmontée d’un cadran. Il scannait la triste façade grise, et les résultats n’étaient guère encourageant. Winston délaissa le volant, fit le tour et ouvrit la porte passagère, Giselle en sorti d’un mouvement élégant, tout en tenant d’une main les plis de sa jupe, de l’autre un petit sac a main.

« -Je suis désolé de vous annoncer cela, mais il y a bien une entité dans les étages de ce bâtiment, fit le savant à lunette.

-On s’équipe ? Demanda Winston.

-Prenons au moins un pack à proton et le piège. Inutile de créer une émeute à l’heure du déjeuner. Il ne doit s’agir que d’un Classe 2. »

Giselle s’invita dans la discussion :

« -Et c’est méchant un Classe 2 ? »

Winston était déjà en train de s’équiper, enfilant son lourd appareillage et vérifiant les sangles :

« -Rien qu’on ne puisse gérer, fit-il avec un grand sourire. »

Il s’étonnait lui-même à vouloir l’impressionner. Leur relation ne s’était pas finit dans les meilleurs conditions. A l’époque, les supérieurs de Giselle ne voyaient pas d’un bonne œil qu’une cadre puisse sortir avec un subalterne, mais officieusement, le poste de Winston n’était pas aussi gênant que la couleur de sa peau. Giselle avait eu le mauvais gout de défendre ses supérieurs…


           Après les salutations et vérifications d’usages auprès d’un gardien de la sécurité a priori fan des chasseurs de fantômes, trop au gout d’Egon, le trio s’engouffra dans l’ascenseur froid et métallique. « Comme l’intérieur de nos pièges » pensa Egon. Les chiffres rouges défilaient sur l’écran.

« -Je vous laisse le Classe 2, je me charge de Peck. Annonça McNeal, sans que cette perceptive ne l’enchante.

Les portes chromées s’ouvrèrent sur un large espace de travail dans lequel s’étalaient en deux rangés une dizaine de bureau jusqu’à l’immense succession de vitre donnant sur l’immeuble dans face tout en laissant, par un jeu de reflet, passer les rayons du soleil et leur chaleur. Quelques plantes de ci de là, un tableau pour les notes de services, et l’ouverture d’un bureau cadrée par deux bais vitrées occultées de stores duquel sorti Peck. Son costume d’ordinaire impeccable semblait froissés, ses cheveux arborés à leur sommet un formidable épi, sa barbe rousse n’était plus entretenue depuis des jours et ses yeux étaient creux de fatigues, Walter Peck mâchouillait un hot dog en chaussette. A la vue des deux chasseurs de fantômes et de leur équipement il se mit à vociférer un flot d’injure accompagnée de relent de choux, de moutarde et de miettes de pain. Puis il vit la fine silhouette de sa collègue se dégager de derrière l’encombrant pack à proton de Winston :

« -Walter ! Commença-t-elle d’un ton impérieux. Dans un premier lieu vous allez descendre d’un ton, ces hommes sont là pour vous aider, que vous le vouliez ou non, ensuite vous allez essuyer ces traces de sauces de votre visage et calmement expliquer quel est la longues listes de problème qui vous embarrassent l’existence, et par extension la nôtre. »

Peck resta coi, se frotta les commissures de la main gauche, puis tendit un index rageur de la main droite tout en secouant le reste de son déjeuner dans la direction de Giselle:

« -J’en réfèrerai à qui de droit! Sachez-le, Miss McNeal! Je tiens personnellement pour responsable ces charlatans…

-De tous vos malheurs, coupa fermement la psy. »

Pendant ce temps, Spengler commençait à inspecter les lieux avec son détecteur PKE. Les ailettes de l’appareil se mirent à la verticale rapidement, et les voyants au rouge. Il fit deux pas en arrière :

« -Winston, je te pris… »

Ce dernier pencha le dos en direction de son collègue qui mit en route dans un ronronnement chaleureux le pack à proton. Peck sursauta en hurlant :

« -Mais ils font quoi là ?! »

Giselle l’invita à se calmer d’un geste de la main, et s’adressa aux gars :

« -Vous avez quelques choses ? »

Tout en continuant de scanner un point précis derrière Peck, Egon demanda calmement au scribouillard :

« - Entendez-vous les cliquetis d’une machine à écrire au milieu de la nuit? »

La question le désarçonna plus que les réflexions de sa consœur. Il se retourna. Bien que passant devant tous les jours, il n’y avait jamais prêté plus d’attention. Trônant sur un guéridon à trois pieds, une vieille underwood commençait à vibrer. Aucune plaque, aucune photo n’expliquaient pourquoi l’antique machine à écrire cuivrée était exposé ainsi. L’hypothétique souvenir d’un gentil patron, l’hommage à une merveilleuse secrétaire, un gout farfelu pour la décoration, une anecdote perdue parmi les nombreuses discutions autour du distributeur de café… Irradiant d’une lumière jaune, la machine s’éleva tranquillement à un mètre au-dessus du sol. Son armature se plia, ramenant les unes contre les autres les touches rondes nacrées de son clavier en un sourire carnassier. Walter Peck n’eut pas le réflexe d’hurler, il se précipita vers l’ascenseur en poussant violement Mc Neal au sol et tambourina sans effet le bouton d’appel. L’air siffla, et quelque chose trancha la joue du couard, laissant couler un fin filet de sang dans ses poils roux.

« -C’était quoi ça ?! »

Winston retourna un bureau et tous les quatre se glissèrent derrière cette barricade de fortune.

« -La chose créé et projette des feuilles avec une vélocité préoccupante. Résuma Spengler, légèrement inquiet, puis il demanda à son collègue : Penses-tu pouvoir l’enserrer une rafale de neutron? »

Sans prendre le temps de répondre, Zeddemore se mit à découvert en dégainant son canon à deux mains, et balança un flux d’énergie. Les plantes brulèrent, les baies vitrées explosèrent dans un fabuleux feu d’artifice d’intérieur. L’Underwood grogna est envoya une rafale de papier en direction du chasseur qui le coupa à l’épaule. Il reprit sa place à couvert, puis d’un ton désolé :

« -Elle est plus vive et plus précise que moi. Ca s’annonce coton. On aurait dû prendre deux packs !

-Donnez-moi ce machin ! Je vais la faire exploser moi ! Ordonna le rouquin colérique.

-Quel est l’idée ? demanda Giselle sans prêter attention aux complaintes de Peck. Vous voulez l’immobiliser ?

-Les rafales de proton d’interfère avec l’état naturelle de la plupart des spectres, expliqua Egon.

-On les choppe aux lassos, si tu préfères, et on balance le piège, simplifia Winston. Et ça marche mieux à deux : il est plus facile de s’approcher quand on est couvert par un second tir. »

Les deux Ghostbusters se mirent à deviser de la méthode à appliquer. Le bruit des feuilles frappait le bureau, et le bois semblait commencer à fissurer par endroit. L’Underwood semblait pousser des râles des colères. D’un léger mouvement d’épaule, la jolie brune fit tomber sa lourde veste au sol. Retirant ses talons, elle fit à Egon :

« -Préparer le pièges Dr Spengler. »

Elle dénoua sa lavallière et la fit glisser hors du col, qu’elle déboutonna pour être plus à l’aise, et tendit entre ses poings serrés le long bandeau de soie noire. Et d’un regard sérieux a Winston :

« -Toi Champion, tu me couvres. »

Elle sauta par-dessus le bureau comme par-dessus un cheval d’arçon, se réceptionna avec une grâce féline et se jeta sous le bureau voisin. Une feuille la coupa à la hanche, une autre au mollet. Elle noua rapidement l’un des bouts de l’étoffe au pied de la table, et se mit à découvert. Elle était en face à face avec la créature. Les rubans d’encre de ses rouleaux étaient devenus deux fines tentacules giflant le vide pour se protéger, fouettant l’assaillante qui réussit à glisser tant bien que mal l’autre partie du ruban autour de l’armature de la machine à écrire. Un solide noueux rapide, et elle hurla: «Maintenant!» avant de se jeter à nouveau sous son plateau de bois. La rafale de Zeddemore frappa violement la créature entravée, et Egon fit glisser le piège. Une lumière aveuglante, puis le cri étouffé de l’Underwood et enfin, le silence se fit. Egon regarda son camarade, et lui dit, presque admiratif :

« -Ton amie est très athlétique.

-Elle fait du squash. »





O







New York, Hudson River, quai d’amarrage.

2 juillet 1990, début d’ après midi

           Laissant derrière eux l’Ecto-8, Ray et Peter suivaient tranquillement le chemin de Carder Road en compagnie de l’un des gardiens de Castle Williams, profitant des effluves de l’Hudson. Ils arrivèrent rapidement vers la fortification en brique rouge. Les trois hommes firent une pause pour admirer la bâtisse historique, un bâtiment circulaire haut d’une vingtaine de mètre qui sembla décevoir Ray :

« -Je l’imaginai plus grand.

-Ca ne l’a pas empêché de défendre la ville vous savez. »

La réflexion du chasseur de fantômes avait piqué au vif Butch, le gardien. C’était un homme robuste et rondouillard, au visage rougeau dont l’immense moustache lui couvrait une bonne partie. Les mains fichaient au fond des poches de sa salopette involontairement assortie à une vieille casquette des Nicks retournée sur sa tignasse grise, Butch semblait ne pas savoir par quoi ajouter :

« -Vous savez, je raconte mon histoire depuis des années. Et c’est la première fois que quelqu’un prend vraiment la peine de l’écouter…

-On ne fait que notre métier vous savez. » Déclara Venkman, qui avait envie d’en finir au plus vite, la chaleur et le poids des packs a protons devenant de plus en plus incommodant.

Ray résuma :

« -Donc, plusieurs témoins, dont vous-même, ont croisé la route de l’esprit d’un soldat de l’union ? Jamais aux mêmes étages, ni aux mêmes cellules, mais uniquement dans l’enceinte de Castle Bill ?

-C’est exact jeune homme. Impossible de savoir exactement l’identité de l’esprit, mais il mord, il griffe et il hurle.

-On va vous en débarrasser. Vous allez retrouver le calme des longues soirées d’été devant votre petit poste de télé à mater les matchs. » Fit Peter en tentant de détendre l’atmosphère.

-Ho, ça! Compris Butch en retirant sa casquette. C’est juste pour le soleil. Je suis plutôt branché lecture à vrai dire. Mais je n’aurai rien contre un peu de calme. C’est qu’il peut se montrer pénible le « bleu ».

-Le « bleu » ? Demanda Ray. L’esprit ? Rapport à l’uniforme ?

-Exact jeune homme ! Bon, tout est ouvert, on se retrouve aux quais quand vous en aurez terminé. »

Sans demander son reste, et d’un pas pressé, Butch disparu le long du chemin. Le ronronnement de lu matériel se fit entendre, et Ray alluma son PKE. Les hommes en beige entèrent dans la cour du fort. Le soleil tombait à la verticale sur le grand disque de terre battu que formait la cour, et se reflétai sur les vitre et les barreaux du long mur circulaire en brique rouge. A l’intérieur de l’enceinte, les oiseaux ne chantaient plus.

« -Dans certain camp de travails, les prisonniers étaient laissés à l’abandon. La malnutrition et la violence poussaient certain au cannibalisme… Commença Stantz, savant.

-Ouais je sais Raymond, moi aussi j’ai faim.

-Non, Pete. Ce que je dire, c’est que certain prisonnier ne pouvait plus être remis en liberté. Il est possible que l’esprit qui hante les lieux soit un de ces pauvres malheureux transféré ici pour y finir ses jours…

-Oui, bah j’ai l’impression que ce « pauvre malheureux » n’a pas encore compris que ces jours étaient finit depuis longtemps… 

-Tu peux pas prendre ce boulot avec un peu de sérieux !»

L’emportement de son ami décontenança Venkman :

« -Désolé vieux !

-Non, excuse-moi, se radoucie Stantz. Je suis un peu à cran je pense…

-Tu sais quoi, je prendrai les prochaines nocturnes avec Spengler. T’as besoin de repos. »

Les deux compères franchirent une large porte et s’engouffrèrent dans un étroit corridor courbée. Sur la droite, l’enfilade de porte de cellule ne semblait jamais se finir. Impossible pour les Ghostbusters de marcher cotes a cotes.

« -Je passe devant, tu me couvre, fit Venkman. »

Après plusieurs dizaine de minutes, en suivant les indications du PKE les deux hommes se retrouvèrent deux étages plus haut. Le détecteur était devenu fou au milieu d’une cellule en particulier. Une cellule semblable aux autres avec deux couchettes de bois accrochées aux murs par de longues chaines, au sol un boulet de prisonnier rouillé, un petit trou dans le sol qui devait faire office de latrine. La lumière passait au travers les barreaux, Peter s’approcha et contempla la vue de l’Hudson.

« -Everybody in the whole cell block was dancin' to the Jailhouse Rock… Chantonna Venkman.

-Tu peux te concentrer trente seconde? Pesta Ray.

- Détends-toi, vieux ! »

Un bruissement métallique. Stantz fit quelques pas hors de la cellule pour vérifier que le bruit ne venait pas du couloir. Venkman sursauta :

« -C’est là ! »

La chaine au bout du boulet se leva légèrement et traina son poids sur un petit mètre, puis recommença en direction de Stantz. Ce dernier recula :

« -Fais quelque chose Venkman ! 

-Mais je tir sur quoi ? J’vais pas t’atomiser ! »

Le boulet se fit trainer ainsi jusqu’à la porte de la cellule. En franchissant le seuil, comme s’extirpant d’un voile, la silhouette apparu. Dans le couloir, Ray en tomba sur son séant. L’apparition était maigre, le visage décharné, les orbites creuses, noirs et vide. La créature portait effectivement le costume bleu réglementaire de l’armée de l’union. Tout son être irradié de la même lueur bleue. Le soldat était transparent, mais terriblement consistant à la fois. Il se pencha vers Ray, ouvrant démesurément la gueule. Un trou béant et silencieux d’où s’échappaient mille-pattes, araignées et moucherons. Puis vint le cri. Le cri d’un homme qui hurlait pour se donner du courage. Le cri de Venkman sautant au travers la créature. Il retomba lourdement, presque sur son ami, couvert d’une gelé bleu. Il le saisit par l’avant-bras et le releva :

« -Vient on l’entraine dehors ! »

Ils se lancèrent comme un seul homme dans les escaliers étroits, Ray glissant sur les dernières marches, poussé par Venkman.

« -Doucement, tu vas me faire mourir ! »

La lumière extérieure les aveugla un instant. Ils étaient dos à dos, cherchant par où le soldat allez les attaquer. Le hurlement vint des étages, le boulet brisa l’une des vitres et emporta deux barreaux de l’encadrement au passage. Toujours au bout de la chaine, le « Bleu » poussait un cri à vous glacer le sang. Les canons à proton crachèrent à l’unisson, le stoppant en plein vol. Ray lança le piège.

« -Coupe tout Venkman ! »

Il ouvrit les trappes et l’esprit du soldat disparu aussi rapidement qu’il était apparu. Le boulet tomba lourdement dans la poussière.

« -Mais tu pensais à quoi là-haut ?!

-Pardon ? » Peter n’était habitué à voir son ami dans de tels accès de colère.

« -Tu aurais pu l’avoir ! Au lieu de ça j’ai failli me faire bouffer ! Après j’ai manqué de me casser une jambe ! »

Venkman haussa également le ton, levant la paume de sa main pour appeler à l’apaisement :

« -Tu veux bien te calmer, mon petit vieux! La fatigue n’excuse pas tout!

-Et la connerie non plus! Lâcha Ray, en rangeant son canon à proton. Tu ne penses plus à rien en ce moment! Y a plus que Peter et ses combines! Depuis que Dana…

-Fais attention à ce que tu vas dire ! Coupa Peter, excédé.

-Parce que tu crois que lorsque le père d’Oscar va revenir dans le tableau tu auras encore ta place! »

Ray avait un ton défi, et le visage déformé par la colère. Il ne s’arrêtait plus :

« -Parce que tu crois que ce gosse finira par t’appeler « papa » ?! »

Le canon de Pete lui tomba des mains, et son poing frappa Ray aux visages avec une force tel qu’il s’écroula sur le dos, la nuque frappant violement le haut de son équipement. Ray ne bougeai plus. Peter se jeta à genou à ses côtés :

« -Merde Raymond! Dis quelque chose! Raymond!»

La tension était faible, le souffle court. Venkman balança son pack, et parti à toutes jambes en hurlant :

« -Aidez-moi ! Aidez-moi ! Butch ! Quelqu’un ! »


Laisser un commentaire ?