Kotor 1 « Sombre Disciple »

Chapitre 7 : Canderous Ordo

1564 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/08/2019 10:22

Assis en cercle autour de lui, l’écoutant raconter ses exploits guerriers, tout en buvant un verre de jus de Jury. Canderous Ordo aimait beaucoup s’assoire a l’entrer de l’ascenseur qui menait dans les bas fonds, certains le prenait pour un vieux débris, mais ce n’était qu’une apparence, car Canderous était le plus important homme de main de Davik Kang, le boss de l’Echange de Taris, le Mandalorien avait fini un travail ennuyant, trouver un mauvais payeur et l’obliger a verser le fric qu’il devait a Davik.


Le Mandalorien regardait les gosses l’écouter et esquissa un sourire, rien de tel qu’un enfant rempli de stupeur et d’admiration pour le combler de fierté :


— Trois jours et trois nuits avec mon arme et j’ai repoussé trois légions d’ennemis a moi tout seul sans fermer l’œil, même les nanas qu’on a capturer et placé dans notre camp me faisaient les yeux doux, ça été une sacré époque pleines de souvenirs et de joie, je me rappelle notre raid sur Balmora, c’était une sacré baston et j’en ai les frissons rien qu’en y pensant.


— Tu peux nous la raconter Canderous ? Insistait un enfant de six ans.


— Et bien voila… commence le Mandalorien.


Mais Canderous fut coupé par une voix moqueuse, il leva les yeux et vit un Vulckar avec deux comparses qui s’approchaient du petit groupe, Canderous allait saisir son arme mais choisit de rester mou pour le bien des gosses.


— Tu n’as pas marre de nous bassiner avec tes histoires qui remontent à perpète ? Demande froidement un Vulckar.


— Ecoute pouilleux, réplique froidement Canderous, pour moi, tu n'es qu'une crotte de Mynock qui s'étale sur un trottoir, et tu sais ce qu'on fait d'une merde de ce genre ? On peut l'enlever soigneusement avec une pelle, on peut laisser la pluie et le vent la balayer ou bien on peut l'écraser. Alors si tu veux un conseil d'ami, choisis bien l'endroit où on te chiera.


— Non mais tu débloques ? Réplique le Vulckar surpris, tu croix pouvoir faire le dur avec nous ? Tu sais pas qui ont est ?


— Autant te prévenir que je suis un vieux guerrier très fatigué par cette mauvaise journée, ce qui veut dire que je suis de mauvais poile. Alors tire-toi avant que je m’énerve.


— Les vieux débris de ton genre je n’en fais qu’une bouchée, dit un Vulckar nerveusement.


Canderous le regarda un moment puis poussa un soupir et se tourna vers l’un des gosses.


— Surveilles mon arme petit, là je croix qu’il y a déclaration de guerre.


Le Mandalorien se leva d’un bon et donna un puissant coup de poing au premier qui tomba aussitôt dans les pommes, le second sortit une matraque mais le Mandalorien lui brisa le bras et le frappa en pleine gueule, le dernier leva les bras en signe qu’il se rendait, mais Canderous lui jeta un regard mauvais.


— Je regrette mon zozo, dit-il froidement, mais j’ai pas rendu mon verdict.


Canderous l’attrapa par l’oreille et le Vulckar cria et chiala comme une gamine, les enfants éclatèrent de rire, même Canderous était amusé, il n’allait pas buter ces gugus sous le regard des gosses, juste leur donner une leçon en politique étrangère, ne jamais déranger un Mandalorien durant sa pause. Les deux autres se levèrent et s’enfuirent en jurant. Canderous lâcha son prisonnier et lui donna un coup de botte au derrière, ce dernier s’enfuit en tombant par terre sous le rire des gamins.


— Aller les louveteaux, rentrez chez vous et je vous raconterez  demain comment je me suis frictionner avec les Zabrak sur Iridonnia. Ordonna Canderous.


— A demain Canderous ! Crièrent les enfants.


Le Mandalorien les regarda s’éloigner puis entendit une voix familière l’appeler, une voix qu’il n’a pas entendu depuis un bout de temps, en se retournant il aperçu Kentride avec Mission et la grosse poile, le dernier gus lui était étranger.


— Regardez qui est là ! Dit Canderous en faisant une grimace, le grand Cal’haghan en personne.


— Cal’hagan ? Dit Carth en regardant Mission étonnée.


— Le castagneur en Mandoa. Explique Mission.


— Tu bassines la guerre Mandalorienne avec des gosses maintenant ? Dit Krill amusé.

— Et toi tu vends toujours des armes dans le marché noir ?


— Je suis patriote, répliqua Kentride en riant.


— Qu’est-ce que tu fiches ici Cal’haghan ? A moins bien sur que tu comptes jouer un de tes tours a Davik ?


— Pour l’instant je suis sur un coup qui doit me rapporter ma retraite anticipé, ça t’intéresses ?


— Désolé mais je suis très bien avec l’Echange.


— Ouais ! Aboya Mission, tu touches combien avec tes simagrées sur la guerre ?


— Toi tu es a deux poile de te retrouver au paradis des péquenauds si tu ne ferme pas ta grande gueule. Dit Canderous en regardant Mission avec des yeux sévères.


— Je suis sérieuse, dit Mission vivement tu te rappelles le coup qu’ont fait avec la procureure il y a un an ? Cela nous a rapporté gros et c’est grâce a cela que Davik t’a embauché.


— Vous ne voulez tout de même pas engager ce mercenaire ? Intervint Carth vivement.


— Je compte faire un come-back ! Dit Krill gravement, et j’ai besoin de tes muscles.


Canderous ramassa son Blaster a répétition et regarda Kentride dans les yeux.


— Désolé mon vieux mais c’est fini, c’est plus mon rayon.


Le contrebandier poussa un soupir, mais Mission regarda Canderous et sourit d’un air malicieux.


— T’as qu’à essayer le bar de l’Alamo pour tes histoires, dit elle amusée, et c’est l’Alamo pas l’Amigo. L’Amigo c’est un bar a fiotte.


Canderous s’arrêta et regarda Mission intrigué.


— Répètes ? Dit-il menacent.


— J’ai glané un truc très intéressant sur le nouveau gros bras de Davik, poursuit Mission avec un sourire diabolique, tu sais ? Calo Nord, ce petit nabot qui se tape tous les contrats juteux de l’Echange, tu ne devineras jamais ce qu’il dit sur toi.


Canderous s’avança et regarda Mission avec des yeux noirs.


— Accouches ! Qu’est ce qu’il a dit ?


— Il a dit que tu es bon pour la retraite, et que tu passes ta journée dans l’Amigo, et que tu vois quelqu’un de particulier, certains disent que c’est un Zabrak… bon moi j’ai bien voulu leur dire que c’était peut-être une femelle avec une coupe garçonne mais… tu connais les rumeurs comment ils se propagent…  


Canderous trembla de rage, même les veines de son cou gonflèrent, Kentride regarda Mission et lui fit signe de décrocher mais la Twilek bleue poursuivait toujours en souriant amusée.


— Je vais lui faire la peau ! Dit Canderous en respirant lentement.


— Ce n’est pas une bonne idée, Davik mettra une prime sur ta tête, répliqua Mission qui abandonna son sourire aussitôt.


— Qu’est-ce que tu proposes ?


— Fais équipe avec nous et montres à Davik et a son nabot qu’il ne faut pas plaisanter avec un Mando’ad, dit Mission avec hargne. Ça passe ou ça casse mon petit Candi.


— Et j’y gagne quoi ?


— Une revanche, dit Mission avec des yeux gourmands, et si tout va bien, Beaucoup d’argent.


Canderous croisa les bras et la regarda avec méfiance puis demanda intrigué :


— Et toi qu’est-ce que t’y gagnes ?  


— Beaucoup d’argent, et si tout va bien, une revanche. Calo m’a traité de gamine, et ça m’a fait mal au cœur, surtout dans un coin que je réserve d’habitude pour la colère.  


Le Mandalorien se tourna vers Kentride qui acquit d’un hochement de tête, Zaalbar poussa un rugissement et Carth comme a son habitude secouait la tête énervé. 


— Ok je marche.


— Parfait ! Déclare Kentride au groupe, maintenant que nous sommes tous réuni, nous pouvons commencer notre opération de récupération du moteur pour sauver la demoiselle, soyez cool et tout ce passera bien.


— Vous avez un plan ? Demande Carth.


— Cal’haghan a toujours un plan, dit Canderous en caressant son arme, il a les neurones en surchauffe tellement il réfléchit vite.


— Ce qui fait de lui le cerveau du groupe, dit Mission avec un large sourire. Il trouve les solutions à tous les problèmes.


Un Mandalorien âgé, une voleuse disjonctée, un Wookie grognard, et un contrebandier imprévisible. L’avenir de Bastila et peut être de la galaxie dépend de ces personnes, Carth se demandait si la force possédait un sens de l’humour, si c’était le cas, la blague était très originale, il devait l’avouer.   

           




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