In Medias Res [vignettes] - Star Wars Knights of The Old Republic

Chapitre 0 : Prologue

3617 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/06/2023 15:31

Bonjour !


Comme annoncé, je propose ma fanfic en version "vignettes". Je vais reprendre malgré tout certains chapitres déjà postés sur In Medias Res - Star Wars Knights of The Old Republic


Les chapitres 0 à 4 sont repris de la fanfic In Medias Res - Star Wars Knights of The Old Republic.


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« Corem. »


« Corem Galhor. »

 

« Bon sang. Quel raffut. »


« Corem Galhor, si vous m’entendez, réagissez. »


« Taisez-vous. »

 

« Allumez le spot, il faut qu’il émerge. »


        Un flash. Fonçant tout droit à travers les remparts impuissants de mes paupières, s’écrasant contre l’écran fin mes rétines, et tranchant comme une lame acérée mon cerveau assoupi. Quelle souffrance inexprimable.


« Les paupières se contractent, on continue. »


« Non, laissez-moi. »


« Corem Galhor, vous vous réveillez d’un très profond sommeil. Il est normal que vous vous sentiez mal. N’ayez pas peur, ce n’est que passager. Revenez à nous. »


Cette voix, aiguë et perçante, me transperçait les tympans. Cette cacophonie infernale. Allait-elle cesser ? Devrais-je répondre à ses appels insistants pour retrouver le calme apaisant du silence ? Il me semblait que le choix m'était arraché des mains. Lentement, je m'extrayais de l'obscurité d'un sommeil si profond que mon niveau de conscience était devenu insaisissable. Était-ce réellement ma réalité ? Tout cela m'appartenait-il ? N'était-ce que le fruit d'un chaos monumental, orchestré avec une précision déconcertante par mon cerveau déréglé ? Comment étais-je parvenu jusqu'ici ?


J’ouvris les yeux. Aussitôt que mes paupières laissèrent la lumière se coucher directement sur ma cornée, je les refermai dans un réflexe brutal, tant la douleur était vive.


« Vous vous en sortez bien, Corem. Prenez votre temps. »


Ma respiration était lourde, voire écrasante. Toutefois, malgré cet inconfort, je réalisai que j'étais capable de respirer. Jamais au grand jamais je ne m'étais inquiété de ma capacité à accomplir une telle tâche. Et en dépit de ma situation précaire, une sensation de contentement subtil s'insinuait en moi, la satisfaction silencieuse de savoir que j'étais en vie. Mais que s'était-il passé ? Je devais ouvrir ces satanés yeux et affronter la créature dont la voix me torturait les oreilles encore engourdies par le sommeil.


Courage.


Je tentai une nouvelle fois d’ouvrir mes paupières. Cette même douleur, tranchante et implacable, refit surface., mais je tenais bon. Je devais la laisser agir. Je devais lui faire croire qu'elle pouvait s'établir sans rencontrer de résistance de ma part. Elle finirait par se fatiguer et par m'abandonner.


C'est exactement ce qui se produisit. Après ce qui m'avait semblé être un déluge interminable de secondes, la douleur s'était progressivement dissipée jusqu'à disparaître totalement. A cet instant, je pus enfin me concentrer sur ce que mes yeux étaient capables de percevoir. Ou plutôt de d’interpréter. Pendant de longues minutes, je ne discernais que des silhouettes floues, semblant danser devant un immense brasier de lumière, ce même brasier qui avait agressé mes pupilles un peu plus tôt. Soudain, l'une de ces formes en mouvement se rapprocha de moi. Puis, une nouvelle sensation que je n'avais pas prévue se manifesta ; une pression sur mon poignet. J'étais alors incapable de déterminer si cette pression était intense ou légère. Cependant, elle était là, bien que difficilement mesurable.


« Eh bien, vous nous revenez de loin. »


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En réalité, c'était un vulgaire coma qui avait ravagé mes facultés mentales, achevant de les réduire en miettes. Les premiers jours après mon réveil avaient été une véritable épreuve, marqués par d'atroces migraines, des vertiges incessants et des épisodes répétés de nausées. Tout cela avait grandement entravé ma récupération physique. Cependant, au fil du temps, mes forces étaient revenues progressivement, et je retrouvais peu à peu une santé convenable.

   

La mémoire me faisant défaut, je devais me reposer sur les récits des médecins et du personnel hospitalier pour comprendre ce qui m'était arrivé. Il semblerait que j'aie été victime d'un accident de la circulation, banal mais néanmoins spectaculaire, dont j'étais, d'ailleurs, responsable. Par la grâce des dieux, je n'avais blessé personne d'autre que moi.


Toutes les interrogations qui grouillaient dans ma tête, toutes les bribes d'images que j'avais vues durant mon sommeil m'avaient amené à croire que je menais une vie extraordinaire ; tout était nébuleux, et pourtant je m’étais senti puissant, dominant, exceptionnel. Mais la réalité du présent m'arrachait avec brutalité à ces illusions d'un homme ordinaire aspirant à être bien plus que cela.


J'étais un homme ordinaire. Qui se remettait d'un stupide accident de la circulation.


        Au fil des jours, certains souvenirs se replaçaient, mon cerveau procédait à un grand nettoyage et, surtout, à un grand rangement. Je me replongeais dans mes années d'études à l'université de Bar'leth, qui avaient fait de moi un interprète et un traducteur des plus efficaces. Puis mon dernier poste, le plus prestigieux de ma jeune carrière, lequel m'avait conduit à côtoyer la famille royale d'Onderon. Quant à savoir ce qui s'est passé ensuite, je n'étais certain de rien. Pour ce qui était de ma vie personnelle, je ne me rappelais rien à ce propos non plus.

Etais-je marié ? Étais-je père ? Avais-je une famille ? Rien ne me revenait. Et j'avais le sentiment d'être un homme très seul. Ces semaines passées à n'avoir de dialogue qu'avec le personnel hospitalier ne faisaient que renforcer cette sensation. Personne de l'extérieur ne m'avait rendu visite.


J'étais un homme ordinaire. Et un homme seul. Dans un hôpital militaire de la capitale.

Mais pourquoi me trouvais-je dans un hôpital militaire, d’ailleurs ? J'étais certes au service de la République, mais je n'avais aucun lien avec l'armée. Pourquoi n'avait-on pas plutôt choisi de me confier à un établissement médical civil ? Cette question demeurait sans réponse, et l'énigme de ma présence dans cet environnement militaire ne faisait qu'ajouter à mon sentiment de confusion et d'isolement.


« Bonjour Corem. »


C'était elle. La responsable du service qui me soignait depuis mon arrivée. C'était sa voix que j'avais entendue lorsque je sortais du coma. Cette voix, autrefois agressive et perçante, me semblait maintenant douce, réconfortante : comme une chaleur féminine bienveillante

.

Je me levai péniblement de ma position allongée pour pouvoir m'adresser à cette femme comme il se devait. Je tournai la tête dans sa direction. C'était une femme d'une quarantaine d'années, aux traits fins, mais il était manifeste que son travail s'était physiquement imposé sur son visage, marqué par la fatigue. Ses cheveux, coupés au ras de la nuque, grisonnaient par endroits. Malgré les signes de l'âge, probablement accentués par une vie professionnelle intense, cette femme dégageait une certaine prestance et un charme indéniable. Le charisme de l'intelligence et du sens de la responsabilité.


« Bonjour Docteur. » Lui répondis-je finalement.


« Comment vous sentez-vous ce matin ? » Demanda-t-elle d’une voix concernée.


C'était le matin ? Je jetai un coup d'oeil par la fenêtre de l'autre côté de la pièce. Les rideaux occultants étaient partiellement tirés, laissant filtrer une lueur qui révélait le quartier en pleine effervescence. L'émulation caractéristique d'un début de journée dans une ville animée. La lumière était bien celle du petit matin : une lumière vivifiante qui éveillait les sens.



« Je vais bien. » Répondis-je, regagnant le regard de la femme.


« Parfait. Je vais procéder à nos tests habituels, Corem. Après ça, je vous laisserai vous faire une toilette et vous habiller. Un sous-officier de la Marine souhaiterait s’entretenir avec vous. »


Je fronçai les sourcils, perplexe. Pourquoi un sous-officier de la Marine s'intéressait-il à moi ? Que pouvait-il bien me vouloir ? Quel lien pouvait-il y avoir entre eux et moi ? Était-ce en rapport avec l'accident dont j'étais responsable ? Cela n'avait aucun sens. On ne sollicitait pas l'intervention de l'armée pour une affaire aussi banale. Je pouvais comprendre que les autorités républicaines cherchent à me poursuivre pour les dégâts que j'avais causés, mais impliquer l'armée était un mystère qui m'échappait totalement.


« Entendu. » Prononçai-je sans cacher une pointe de perplexité dans ma voix.


Chaque matin, les tests que nous effectuions suivaient sensiblement le même schéma : des examens moteurs et cognitifs, qui se concluaient systématiquement par un bilan extrêmement positif. Je me rétablissais à une vitesse déconcertante. Si vite qu'il était programmé que je quitte l'hôpital à la fin de la semaine en cours.


Après m'être préparé conformément à la routine habituelle, je décidai de ne pas retourner me coucher ou m'installer dans un fauteuil. J'avais besoin de bouger un peu. Ainsi, je mis en marche le terminal qui me permettrait de me tenir au courant des dernières nouvelles, puis je commençai à faire des allers-retours dans la pièce. Les images animées de la ville à travers la fenêtre venaient interrompre mon petit exercice. Le soleil, projetant sa lumière blanche si caractéristique, éclairait timidement la planète au-delà des immenses tours qui se dressaient devant moi. Certains de ces édifices appartenaient au Ministère des Armées, expliquant ainsi la présence de l'hôpital militaire à proximité. Je scrutais attentivement la ville lorsque le son émanant du terminal que j'avais allumé me ramena brusquement à la réalité.


« Des activités suspectes dans les régions périphériques de la Bordure Extérieure et du système Taris ont attiré l'attention des autorités de la République. Une partie de la flotte a été affrétée vers ces zones et… »


Le passage d'un convoi particulièrement bruyant à quelques dizaines de mètres de ma fenêtre étouffa le son du terminal. Une poignée de secondes plus tard, je pouvais à nouveau suivre les informations :


« La Chancellerie et l'Ordre Jedi ont reconduit leur accord prévoyant une collaboration militaire effective. Bastila Shan, créditée des récentes victoires de la République, a été placée en lieu sûr après qu'une embuscade Sith a tenté son arrestation. Les pouvoirs publics nous ont informés que le Seigneur Malak serait désormais à la recherche de la Padawan, dont le pouvoir de Méditation de Combat a causé de lourdes pertes au sein des forces Sith.…. »


Nous étions en guerre. Je me souvenais plutôt bien des grandes lignes qui avaient conduit la République à cet état de fragilité : la trahison par Malak de son Maître, Revan, à peine une année auparavant, puis sa prise de contrôle de l'Empire Sith. Je me rappelais cela. Du moins, comme un élève se souviendrait de sa leçon d'histoire. Je connaissais les faits, mais je me sentais étranger à tout cela. Pourtant, j'avais dû vivre ces événements d'une manière ou d'une autre. Ma mission sur Onderon devait être liée à tout cela. Cependant, tout était flou, de simples informations sans consistance. Le nom de Bastila Shan ne m'évoquait rien, pourtant en visualisant cette femme, je ressentais une étrange familiarité. Son rôle crucial dans cette guerre devait être tel que des fragments de souvenirs devaient subsister en moi. Cependant, je prenais conscience à quel point mon état mental était encore loin d'être rétabli. Je comprenais que cela demanderait un temps considérable pour retrouver ma mémoire et saisir pleinement ma place dans cette réalité tourmentée.


Un bruit saccadé attira mon attention derrière moi. Je me retournai et vis une grande silhouette se tenant dans l'encadrement de la porte de ma chambre. C'était un homme jeune, grand et mince, qui tenait toujours la poignée de la porte dans sa main. Son regard était empreint de politesse, mais je pouvais déceler une certaine gêne chez lui, comme s'il était contrarié de me déranger.


« Je vous en prie, entrez. » Lui dis-je dans un souci de le rassurer, en m’attelant à éteindre le terminal que j’écoutais jusque-là.


Il referma la porte derrière lui, me permettant ainsi de l'observer plus attentivement. Effectivement, il était jeune, une carrure élancée. Il était vêtu d'un uniforme militaire, son pantalon sombre était impeccablement ajusté, tandis que sa veste cintrée était ornée de quelques médailles. Dans sa main gauche, il tenait fermement un bloc de données, probablement en lien avec moi et ma situation. Il semblait évident que sa présence avait un rapport direct avec mon état actuel.


« Merci. » Répondit-il simplement. Il me regarda quelques courtes secondes, attrapa le bloc dans ses deux mains et engagea alors vraiment la conversation.


« Monsieur, nous sommes navrés de devoir vous solliciter dans les conditions qui sont les vôtres actuellement. » Commença-t-il on ne pouvait plus solennellement. « On m’a envoyé vous informer que votre prochaine affectation est toujours effective. »


Je fronçai les sourcils. Ma prochaine affectation ? Annoncée par un militaire ?


« Dès que vous aurez terminé les soins ici, vous serez attendu à l’Académie B96API, l’entité dont vous dépendez. »


Un haussement d’épaule m’échappa. Je secouai légèrement la tête en signe de grande perplexité. L'homme me fixait d'un air incrédule.


« Eh bien, Monsieur… » Prononçai-je difficilement avant de reprendre avec plus d’entrain. « Merci de cette information, mais, si je puis me permettre, je ne suis pas militaire, je ne vois pas ce que j’ai à voir avec tout ça. »


L'homme me fixa avec une certaine circonspection. Il alluma le bloc de données et y jeta un rapide coup d'œil avant de reporter son attention sur moi. Nos regards se croisèrent à nouveau, remplis d'une curiosité mutuelle.


« Monsieur, vous êtes bien Corem Galhor ? »


« C’est moi, oui. »


« Alors, Monsieur Corem Galhor, je confirme l’annonce que je vous ai faite. Il y a quatre mois, vous avez accepté de collaborer avec le Ministère des Armées, qui vous a affecté à l’Académie que je vous ai citée. »


Je me retrouvai une fois de plus dans un état complet d'incompréhension. La bouche entrouverte, je fixais l'homme sans parvenir à formuler une seule parole. Il semblait avoir compris que je ne cherchais pas à me soustraire à une quelconque responsabilité, alors il décida de continuer avec patience : 


« Je sais Monsieur que votre état de santé n’est pas au mieux. Nous avons cependant reçu les résultats de tous les tests que vous passez régulièrement, qui nous indiquent clairement votre capacité à répondre à votre prochaine affectation. Vous êtes attendu à l’Académie du secteur B96 dès que vous serez sorti d’ici. Vous y recevrez une formation courte, et vous serez ensuite envoyé ailleurs. »


« J’entends ce que vous me dites, mais je suis traducteur. » Tentai-je d’expliquer.


« C’est en tant que traducteur que l’Armée a fait appel à vous. » Précisa le jeune homme. « Tout intervenant au sein de nos armées est amené à recevoir une formation militaire. Ne vous en faites pas, il ne s’agira pour vous que de connaissances basiques. On ne vous sollicitera militairement que si la situation est désespérée. »


J’affichai un rictus cynique. Que pouvais-je faire ? De toute évidence, je m'étais engagé envers l'armée avant mon accident. Et il est clair que le Ministère n'allait pas aussi facilement se défaire de moi. La situation critique de la République nécessitait que chaque individu contribue à sa manière. Même un traducteur. Du peu dont je me souvenais de ma vie, j'avais déjà reçu une instruction militaire. Le contexte géopolitique tendu d'Onderon avait conduit la République à fournir une formation militaire à certains de ses fonctionnaires en poste dans la région. J'étais l'un d'entre eux. Il s'était avéré que j'avais de bonnes aptitudes dans ce domaine, mais cela ne faisait pas de moi un véritable soldat de carrière, loin de là.


Je soufflai.


« Très bien. » Annonçai-je dépité. « Je me présenterai à l’Académie dès que je pourrai quitter l’hôpital. »


Le militaire opina du chef, afficha un sourire sobre, et répondit :


« Parfait. Je vous laisse une carte dans laquelle vous trouverez tous les éléments relatifs à votre dossier. »


À ces mots, l'homme manipula le bloc de données et en sortit une petite fiche qu'il tint entre son pouce et son index avant de me la tendre. Je fis quelques pas et pris délicatement le petit objet, le glissant dans la poche de mon pantalon.


« Monsieur Galhor. » Reprit le militaire d’une voix chaleureuse. « Je vous souhaite un prompt rétablissement. »


« Merci. » Répondis-je en hochant la tête.


L'homme quitta ma chambre, me laissant à nouveau seul. Je me demandais dans quelle histoire je m'étais embarqué. Je laissai échapper un soupir avant de plonger ma main dans ma poche où reposait la petite carte contenant différentes informations me concernant. Je la manipulai presque de manière compulsive pendant quelques instants. Finalement, je décidai de consulter un premier fichier. J'enlevai la carte de ma poche et me dirigeai vers le terminal. J'insérai l'objet pour accéder à son contenu. Les premiers renseignements affichés concernaient ma personne et mes futures missions :


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Nom : Galhor  |  Prénom : Corem  |  Age : 35 ans  |  Planète de naissance : Deralia

Situation personnelle : Célibataire, sans enfant

Occupation : Traducteur, interprète

Lieu de formation : Université de Bar'leth

Durée de formation : 5 ans


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Qualité militaire : Aspirant   

Lieu de formation militaire : Académie militaire API, secteur B96 

Durée de formation prévue : 2 mois

Officier général responsable de l'agent : Commandant Bastila Shan

Restrictions : non renseigné - se référer à l'officier responsable

Dernier poste : interprétariat, Ambassade républicaine d'Onderon  |  Durée : quatre mois, deux jours


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Lieu d'affectation actuelle : non renseigné - se référer à l'officier responsable

Affecté par : non renseigné - se référer à l'officier responsable 

Affectation validée par : non renseigné - se référer à l'officier responsable 

Officier général responsable de l'agent : Commandant Bastila Shan

Durée d'affectation : non renseigné - se référer à l'officier responsable


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Taille : 189 cm  |  Poids : 82 kg  |  Carnation : blanche  |  Cheveux : bruns foncés/noirs  |  Yeux : marrons

Vue : pas de défaut  |  Ouïe : pas de défaut

Etat physique et physiologique : satisfaisant

Etat psychique et cognitif : satisfaisant  

Souffre d'amnésie rétrograde suite à un choc violent. Ne pose cependant pas de problème avec affectation actuelle et affectation à venir. Nécessite néanmoins un suivi médical.

Etat psychologique : satisfaisant


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Tests menés par l'Académie militaire républicaine de Coruscant - B96API

Session extraordinaire sollicitée par Commandant Bastila Shan, validée par Amirale Forn Dodonna

L'Académie militaire républicaine B96API juge l'agent apte à recevoir la formation.

Corem Galhor #894


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Je fus confronté à l'amère réalité que ces quelques informations ne faisaient que renforcer : ma vie était extrêmement solitaire, sans enfant, sans partenaire, sans rien. Quel genre de personne étais-je avant cet accident ? Étais-je de ceux qui se consacraient entièrement à leur travail, négligeant leur vie personnelle ? Cette dure réalité me poussa à éteindre le terminal. Je ne voulais pas en apprendre davantage sur le vide abyssal qu'était ma vie. Cependant, alors que je m'apprêtais à mettre fin à la consultation, une pensée fulgurante traversa mon esprit. Je rouvris le document et immobilisai mes yeux sur des lignes bien spécifiques.


« Officier général responsable de l'agent : Commandant Bastila Shan »


Et comment se faisait-il que je sois sous la responsabilité d'une Jedi ? Ou plutôt d'une Padawan. Comment avait-elle pu être promue au rang de Commandant ? Commandant de quoi exactement ? Je n'avais pas une connaissance approfondie des affaires militaires, mais il me semblait risqué de confier un tel poste à n'importe qui. Et même si je comprenais que Bastila Shan n'était pas tout à fait n'importe qui, elle n'était pas de formation militaire.


« Session extraordinaire sollicitée par Commandant Bastila Shan, validée par Amirale Forn Dodonna »


Avais-je été directement désigné par ces personnes ? Pourquoi me convoitaient-elles au point de convoquer une commission de recrutement extraordinaire ? Bien sûr, mon dernier poste m'avait valu une reconnaissance dans ma profession, mais je ne comprenais pas en quoi mes compétences pouvaient être si précieuses pour l'effort de guerre. Peut-être que ma capacité à maîtriser plusieurs langues était jugée nécessaire dans un contexte géopolitique tendu, comme cela avait été le cas à Onderon. Cela n'était pas totalement dénué de sens, je me sentais néanmoins profondément déconcerté par toute cette histoire.


Je ne devais pas me torturer inutilement. Après tout, je venais à peine de me rétablir d'un coma de plusieurs mois, et ma mémoire en avait été affectée. Dans de telles circonstances, il était normal de ne pas avoir tous les détails et toutes les réponses.


Tout finirait bien par prendre forme.


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