Mon imbécile de fils

Chapitre 1 : Mon imbécile de fils

Chapitre final

8105 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 15/03/2023 19:45

Sur la lune d'Endor, la nuit...


Vador : Il est trop tard pour moi, mon fils. (fait venir ses Stormtroopers) L'empereur te montrera la vraie nature de la Force. Il est ton maître, maintenant.


Luke : Alors mon père est vraiment mort.


Luke quitte la scène, embarqué par les Stormtroopers, lançant un regard plein de reproches à son père. Vador reste seul sur la passerelle.


Vador : Pfiou ! Quelle journée ! (sonneries et vibrations) Tiens ! Un appel ? (sort son communicateur et l'allume) Dark Vador, j'écoute !


Ozai : VADOR !!! Comment va mon modèle et dictateur préféré ?


Vador : (Et allez, comme si j'avais besoin de lui...) Salut, Ozai, vieille branche !... Et tu sais, chez moi, c'est Palpatine le vrai boss. Moi je ne suis que son disciple et homme de main...


Ozai : Oui, enfin, c'est quand même toi que les gens retiennent comme étant le méchant principal de ta propre saga, alors ne fais pas ton modeste. Comment ça va de ton côté ?


Vador : Bof... la routine. Toujours à la traque des Rebelles. Palpatine est venu achever la construction de sa nouvelle Étoile de la Mort. Et oh !... Je viens de récupérer mon fils. Figure-toi qu'il s'est rendu de lui-même.


Ozai : Aha ! Alors il s'est décidé à se joindre à ta cause ? J'imagine qu'il a vendu ses amis par le même occasion...


Vador : Ah non, tu n'y es pas du tout ! Il a même prétendu être seul quand il s'est laissé capturé. Donc clairement, il cherchait plus à les protéger ce faisant.


Ozai : Ah, mince...


Vador : Mais venant de lui, je respecte. À son âge, quand je n'étais encore qu'un Jedi ignorant, j'aurais fait pareil. Aussi, il a tenté de me raisonner et de revenir du côté lumineux de la Force. Je lui ai fait comprendre que c'était inutile, que ces paroles ne changeront rien et que lui aussi devra s'abandonner au côté obscur s'il veut avoir une chance de s'en sortir. Et là, je viens de l'emmener à mon maître et... Je ne te raconte pas le regard glacial qu'il m'a lancé avant de partir...


Ozai : Il a tenté de te raisonner ? Après que tu lui ai coupé la main ? Tué son maître ? Massacré son oncle et sa tante... ?


Vador : Pour ma défense, si je lui ai tranché la main c'était uniquement parce que c'était la seule manière de lui faire lâcher son sabre-laser — qui soit dit en passant était le mien à une certaine époque, et qu'il daigne à m'écouter... Pour le reste, je n'étais pas au courant à l'époque que j'avais un fils, encore qu'Obi-Wan en avait fait son apprenti ou qu'il a été recueilli et élevé par mon demi-frère et sa femme. Je n'avais rien contre eux d'ailleurs, j'étais à la recherche des droïdes en possession des plans de l'ancienne Étoile Noire.


Ozai : Quant à ta propre femme que tu as étranglé alors qu'elle portait ton...


Vador : NE ME LANCE PAS LÀ-DESSUS ! J'assume toujours pas ce que j'ai fait...


Ozai : Bref, c'est marrant que tu me parles de ton fils qui tente de te raisonner parce que... Il faut que je te raconte ! Que je te parle de mon fils !


Vador : Lequel ?


Ozai : Comment ça lequel ? Je n'ai qu'un fils et uns fille !


Vador : Mais... il y en a pas un que t'as sacrifié pour prendre le pouvoir ?... Je dois t'avouer que je n'ai pas tout suivi.


Ozai : Que j'ai TENTÉ de sacrifier pour prendre le pouvoir et il s'agit bien de mon fils aîné. Et c'est bien ce que j'avais prévu de faire, seulement sa mère s'était interposée...


Vador : Ah bah, l'instinct maternel, ce n'est pas un truc à sous-estimer... Et j'imagine que c'est elle que tu as dû sacrifier.


Ozai : Pas du tout, on a conclu un marché pour que j'épargne son fils. Elle empoisonnait mon père afin que je puisse accéder au trône et je lui promettais à ne faire de mal à aucun de nos enfants. À condition qu'elle quitte le palais pour ne plus jamais revenir une fois son crime accompli, et qu'elle me laisse les enfants.


Vador : Et elle a accepté ? Alors que t'avais l'intention de sacrifier un de tes gosses ? Elle n'aurait pas mieux fait de s'enfuir avec eux ?


Ozai : Elle l'aurait fait, je les aurais traqué et tous fait tués. En tout cas c'est ce que j'ai dit pour la dissuader.


Vador : Mouais enfin, j'ai du mal à voir en quoi te laisser des enfants que t'avais l'intention de tuer serait une meilleure option qu'une vie de fugitif... Et puis il y en a pas que t'as défiguré ou banni ou quoi ?


Ozai : Si et on parle toujours de mon fils aîné. Que j'ai banni et défiguré à vie.


Vador : Mais du coup t'as pas respecté la promesse que t'as faite à ta femme.


Ozai : Elle est loin à présent. Tout le monde a oublié son existence. Même son fils pour qui elle a pourtant dû se sacrifier.


Vador : Ah bah, très reconnaissant, le gamin !


Ozai : Et puis elle aurait dû s'y attendre, en acceptant de laisser ses gosses à un type prêt à les sacrifier pour accéder au pouvoir.


Vador : Mais ce n'est pas toi qui l'a dissuadé de... ? Rah ! Bon, de quoi tu veux me parler ?


Ozai : De mon fils ainé, pardi ! Celui-là même que j'avais prévu de sacrifié... et que j'ai banni il y a deux ans ! Et après l'avoir défiguré.


Vador : D'accord... Pourquoi l'avoir banni au fait ?


Ozai : Bah, je voulais lui faire une "petite leçon" pour avoir pris la parole sans autorisation durant une réunions avec mes généraux.


Vador : Rien que ça ? Juste pour avoir parler sans lever la main ?


Ozai : Ah pour moi, ce genre d'insubordination est la pire insulte qu'on puisse faire au Seigneur du Feu. C'est pourquoi je l'ai défié à un duel d'honneur.


Vador : Au risque de me répéter... juste pour avoir parler sans permission ? Eh ben, même Palpatine n'est pas aussi sévère !


Ozai : En même temps, ce fils est un abruti fini ! Non seulement il a accepté un duel de maître du feu alors qu'il en maîtrise à peine les bases mais en plus, il s'attendait à défier le général avec lequel il a eu une divergence d'opinion.


Vador : Il a accepté un duel d'honneur... sans savoir au préalable qui il allait devoir affronté ?


Ozai : Je te dis que c'est un abruti fini !


Vador : Bah, c'est soit ça, soit vos règles sont claqués au sol ! Je veux dire... accepter un duel d'honneur et se tromper sur l'identité de l'adversaire... C'est pas normal, ça...


Ozai : Bah c'est comme ça que ça marche, chez nous.


Vador : Mouais... Du coup, il t'a affronté et c'est lui qui a perdu, j'imagine ?


Ozai : Que nenni ! Il a refusé de se battre et s'est mis à m'imploré pardon ! Rien que pour prouver qu'il n'a rien dans le ventre ! Ce qui est aussi un manque de respect envers ma personne ! C'est donc là que je lui crame la gueule.


Vador : Décidément, il t'en faut peu pour t'offusquer ! Et attends... si je comprends bien, c'est moins grave s'il te défie et t'attaque dans un duel d'honneur que s'il n'en faisait rien de tel ou te défie par erreur. ... Il y a quelque chose qui m'échappe dans tons histoire.


Ozai : Tu veux bien me laisser continuer ? Donc je lui crame la gueule et le banni de ma patrie pour le punir de sa lâcheté, déclarant qu'il ne pourra revenir que s'il capture l'Avatar.


Vador : "L'Avatar" ?... Tu veux parler des aliens bleus ?


Ozai : Que-quoi... NON !!! Je te parle du seul être capable de maîtriser les quatre éléments, andouille ! Le seul qui ait le pouvoir de mettre fin à la guerre ainsi qu'à mon règne de terreur ! C'est pourquoi il est impératif de le capturer... et de l'éliminer s'il refuse de se rallier à notre cause.


Vador : Ah d'accord ! Et il est si difficile à capturer, cette Avatar ?


Ozai : Encore faut-il le trouver. ! Parce que c'est ça la blague ! Jusqu'à récemment, l'Avatar en question n'a pas donné signe de vie durant pratiquement 100 ans. Et ce alors qu'il a également la possibilité de se réincarner. De ce fait, tout le monde a assumé qu'il avait simplement cessé d'être. Ce qui n'a pas empêcher mon crétin de fils d'accepter ma soi-disante requête, espérant réussir là mes ancêtres ont échoué.


Vador : Alors pourquoi envoies-tu ton fils le chercher s'il est présumé mort, ton Avatar ? Il serait encore vivant et représenterait une menace pour ton règne comme tu laisses entendre, je comprendrais mais là... T'envoies juste ton gosse chasser le dahu ?


Ozai : Heu... En quelque sorte ! Et ça a plutôt bien marché ! Durant deux ans, il l'aura cherché ce petit con !


Vador : Je me demande si tu voulais "juste lui faire la leçon" ou si tu ne cherchais pas simplement à te débarrasser de lui ?


Ozai : À ton avis ? Je te rappelle que quatre ans plus tôt, j'étais prêt à le sacrifier !


Vador : Au fait, quelle âge avait-il à ce moment là ?


Ozai : Quand je l'ai défié, défiguré et banni, tu veux dire ?... Treize ans, il me semble !


Vador : Si jeune ? La vache, mais qu'est ce qu'il a bien pu te faire pour que tu t'acharnes sur lui de la sorte ?


Ozai : Hé, je suis le méchant principal de ma propre série, si ce n'est le méchant ultime ! Normal que j'agisse de manière aussi monstrueuse !


Vador : Oui mais il y a être le méchant et il y a être méchant pour être méchant. Et puis on parle de ton fils, tout de même ! Je veux dire... j'ai plus de raisons d'en avoir après Luke pour avoir fait explosé à lui seul l'Étoile Noire ! Et je ne savais pas encore à l'époque que c'était mon fils, ni même que j'en avais de fils ! Et si je ne l'avais pas su entretemps, il aurait subi pire de ma part qu'un main tranchée lors de notre dernière confrontation ! Parce que là, c'est juste cruel ! Cruel pour être cruel ! Et je dis ça alors que j'ai moi-même buté des gosses... avant même de faire appeler Dark Vador.


Ozai : Oui ben... Je peux poursuivre, maintenant ? Donc, mon crétin de fils, il part "chasser le dahu" comme tu dis... et finit par le trouver au bout de deux ans. Et qui s'avère être un gosse et le dernier représentant d'un peuple que mon grand-père a fait rayer de la carte.


Vador : Ah ouais... et donc il a pu le capturer ?


Ozai : S'il a capturé, ça n'a pas dû duré longtemps parce qu'il l'a laissé filer, cette incapable ! Cela dit, je ne devrais m'en plaindre qu'à moitié. J'aurais eu l'air malin s'il avait réussi. Du coup, quand la nouvelle de la réapparition de l'Avatar est parvenu jusqu'à moi, je me suis dépêché de mobiliser toutes mes troupes pour le capturer avant mon fils.


Vador : Pourquoi ne l'as tu pas laissé faire ? Je veux dire, même banni, il sert tes intérêts en servant les siens, non ?


Ozai : Ben... Parce qu'il est trop incompétent et que je ne peux pas me fier à lui.


Vador : Là, je ne te suis plus, Ozai. Ttu bannis ton propre fils d'une manière aussi cruelle qu'abusive et lui imposes une quête que tu sais être impossible, quête à laquelle même tes prédécesseurs ont échoué, tu cahces à peine ton désir de te débarrasser de lui t'espérais sincèrement qu'il réussisse ? ... Je me demande qui est le plus bête de vous deux.


Ozai : Non mais... c'est surtout qu'avec ce que je lui ai mis, j'avais tout intérêt à ce qu'il ne revienne jamais de son exil ! Parce que tu vois... pour qu'il ait mis tant d'effort à traquer l'Avatar et me le servir sur un plateau d'argent, que ce fut à l'époque où tout le monde avait assumé qu'il n'était plus de ce monde ou celle j'essayais de lui couper l'herbe sous le pieds, je doutais que ce fut juste pour me faire plaisir. Il avait prétendre faire ça pour "restaurer son honneur", il devait forcément avoir autre chose derrière la tête.


Vador : Ah, là je comprends ! J'imagine qu'en effet, par "restaurer son honneur", il voulait dire se venger, te détrôner, faire un coup d'État ou quelque chose dans le genre. Parce que c'est bien ce que j'aurais fait à sa place... Ce que j'ai fait, d'ailleurs.


Ozai : O-oui, c'est exactement ce que je me suis dit ! D'autant que son oncle, mon frère ainé qui aurait dû accéder au trône, l'a accompagné et veillé sur lui durant tout son exil ! C'est pourquoi j'ai ordonné leur arrestation après ma défaite contre la Tribu de l'Eau pour trahison...


Vador : Tiens, tu ne m'avais pas parlé de l'oncle... Mais dis moi, combien de temps il s'est passé entre l'exil de ton fils et ta défaite contre... le peuple de l'eau-là ?


Ozai : Deux ans, pourquoi ?


Vador : Et t'as pas songé à m'être ton frère aux arrêts plus tôt ? Genre... au moment où il a décidé d'aider ton fils en exil ?


Ozai : Ben, je n'avais encore rien contre lui à l'époque. Et puis tout ce qui l'intéresse c'est d'ouvrir un salon de thé.


Vador : Permets moi d'en douter ! Ton propre s'est décidé d'accompagner et d'aider ton fils que tu venais de bannir de ta patrie dont t'es le putain de dirigeant, le dictateur pour ainsi dire. Que ton frère soit intéressé par le pouvoir ou pas, ça devrait suffire à faire de ton frère un traître, un ennemi de l'État ! Surtout pour un dictateur qui s'offusque que son propre fils prenne la parole sans y être autorisé, assez pour le défier en duel d'honneur, et s'offusque également qu'il refuse de l'affronter et lui implore pardon, quitte à le bannir et le défigurer à vie.


Ozai : O-oui-oui ! C'est exactement le motif de son arrestation ! Pas du tout le fait qu'il se soit opposé au plan du général chargé du siège contre la Tribu de l'Eau ou qu'il ait déserté le siège ou quoi.


Vador : Ouais ouais... (Décidément, ce type n'est pas net... Même pour un méchant...)


Ozai : Bon bref... Finalement mon frère fut arrêté, grâce à ma fille chargé de le faire... ainsi que de mon fils qui s'est finalement rangé de son côté.


Vador : Et ben bravo, le neveu ! Le seul membre de sa famille assez décent pour veiller sur lui et le suivre durant son exil, il le trahit pour le compte de ceux qui le traitent comme un criminel !


Ozai : Mais c'est pas tout ! Grâce à ma fille, qui fait toute ma fierté, j'ai pu conquérir réussir là où mes prédécesseurs ont échoué en m'accaparant la capitale du Royaume de la Terre, mais celle-ci m'informe que son frère a tué l'Avatar.


Vador : Ah ben il n'est pas si incompétent que ça ! Enfin... j'imagine que c'était le but recherché.


Ozai : C'est que je me suis dis... qu'il n'était pas si incompétent. Du coup, je fus obligé de mettre fin à son exil, de le féliciter et lui accorder mon approbation, chose qu'il n'a jamais eu depuis sa naissance... mais j'ai quand même dû garder un œil sur lui. Dès fois qu'il n'en profiterait pas mettre son vrai plan à exécution.


Vador : Vraiment ?


Ozai : Oui-oui, à aucun moment il n'a tout rendu visite à son oncle en prison en cachette, ni fouillé les catacombes pour connaître la vérité sur son arrière-grand-père ni engager un tueur à gage pour traquer et supprimé l'Avatar supposé être déjà supprimé. Non non, il n'a rien fait de tout ça. Rien qui éveillerai mes soupçons.


Vador : Bien sûr, je te crois... (pas du tout)


Ozai : Mais bref, ma fille m'informe également que nos ennemis préparent une invasion dans laquelle je serais la cible et qui aurait lieu pendant une éclipse solaire. Car figure toi que nous autres Maîtres du Feu tirant notre puissance du soleil, et qu'une éclipse solaire nous prive de sa puissance, donc de notre maîtrise.


Vador : Ah, pas bête !


Ozai : Mais pas malin pour autant ! Vu qu'on sait à l'avance quand aura lieu leur invasion "surprise" ! Ce qui nous a laissé le temps de nous préparer et tendre un piège à nos ennemis pendant que ma famille et moi-même seront à l'abri dans des bunkers souterrains, loin de l'assaut. D'autant que l'éclipse ne dure pas éternellement. Du coup on laisse nos ennemis envahir la capitale et le temps qu'il comprenne que je suis introuvable, l'éclipse prend fin, mes soldats retrouvent aussitôt leur maîtrise du feu et mes ennemis sont par conséquent pris à revers. L'arroseur arrosé.


Vador : Et la rébellion "écrasé aussi aisément qu'un insecte", je présume. Et ça a marché ?


Ozai : Un peu mon neveu que ça a marché ! À l'heure où je te parle, on vient de mettre les leaders de l'invasion sous les verrous.


Vador : Ah ben bravo ! Mais au fait... vous avez songé à mettre les civils à l'abri ?


Ozai : Pour les civils, je ne sais pas. C'est surtout nos soldats qui ont dû tout prendre durant l'invasion.


Vador : Quoi, vous n'avez pas jugé de les informer au sujet de l'éclipse ?


Ozai : Hé ! Pour que le piège marche, il fallait que ce soit authentique ! Et puis mes soldats avaient pour seuls consignes de défendre la cité ainsi que mon palais au prix de leur vie. Le moindre truc suspect aurait semé le doute chez les assaillants et le piège n'aurait pas pu fonctionner aussi efficacement, pire ça aurait pu se retourner contre nous.


Vador : T'as donc utilisé tes forces armés comme de chair à canon, et probablement mis en danger des civils, pendant que toi et ta famille étaient à l'abri dans des bunkers souterrains, pour piéger tes ennemis ?... Toi t'es diabolique ! Tu t'entendrais très bien avec mon maître.


Ozai : Mais attend, ce n'est pas le truc le plus dingue qui ce soit produit. Car durant l'invasion, voilà que débarque mon fils... deux épées aux mains... prêt à en découdre avec moi... alors que j'étais confortablement installé de mon bunker, toujours privé de mes pouvoirs à cause de l'éclipse.


Vador : Alors "tes" craintes étaient fondés ? Ton fils avait bel et bien l'intention de te supprimer pour se venger ou prendre le pouvoir et avait saisi le bon moment ?


Ozai : Dans ce cas, inutile de préciser qu'il a échoué, autrement je ne serais pas là à t'en parler. Mais figure toi que non, il n'avait l'intention de me nuire jusqu'à maintenant. Pas même durant son exil.


Vador : Ah bon ?


Ozai : Non ! Il n'avait en tête aucun désir de représailles, de prise de pouvoir ou de renversement. En fait, il vient de m'avouer que sa quête de l'Avatar avait pour unique but que de me "faire plaisir". Que tout ce qu'il voulait c'était mon amour et ma reconnaissance. Ce sont ses mots.


Vador : Et ce alors que tu n'as fait que le traiter comme de la merde depuis sa naissance et que t'étais prêt à le sacrifier pour accéder au trône ? Même après que tu l'ai défié à son insu dans un duel d'honneur, défiguré à vie et banni, juste pour avoir parlé sans autorisation ?


Ozai : Ouais, et c'est précisément ce qu'il m'a reproché. Mais apparement, malgré toutes les crasses que je lui ai faite durant son enfance, il n'a finalement compris à quel point j'étais un père indigne qu'APRÈS son exil. Un exil qui aura duré deux ans. Durant lequel il était avec son oncle qui s'est plus conduit comme un père pour lui, ce qui ne l'a pas empêché de le trahir pour être dans mes bonnes grâces, moi le père indigne. C'est dire à quel point il est long à la détente. Je me retenais même de lui rétorquer qu'est ce qui lui avait pris autant de temps.


Vador : (Ben je me demande de qui il tient...)


Ozai : D'autant qu'il est rentré de son exil, je ne me suis jamais montré aussi indulgent à son égard. Alors même moi, je trouve bizarre son soudain retournement de veste. Je


Vador : Peut-être qu'il a compris qu'il ne méritait pas ton amour ou ta reconnaissance ?


Ozai : Cela ne l'a pas empêché d'engager en secret un tueur à gage pour s'assurer que je n'apprenne jamais qu'il n'a pas réussi à tuer l'Avatar.


Vador : ... Et c'est à quel moment qu'il tente de t'occire ?


Ozai : À aucun moment !


Vador : Comment ça ? Il n'avait pas ses deux épées ?


Ozai : Si si.


Vador : Et t'étais bien privé de ta maîtrise du feu à cause de l'éclipse.


Ozai : Oui. J'étais complètement désarmé dans tous les sens du terme, donc à sa merci.


Vador : Mais alors qu'est ce qu'il a fait durant tout ce temps ?


Ozai : Devine !


Vador : ... ... ... Non !


Ozai : Si.


Vador : Non !


Ozai : Si.


Vador : Il n'a pas fait ça !


Ozai : Je t'assure que si.


Vador : Il ne s'est quand même pas...


Ozai : Je t'assure que si !


Vador : Il s'est lancé dans un monologue ?


Ozai : Il s'est lancé dans un monologue, l'abruti !


Vador : Le cliché dont se moque même un vieux western des années 60 ! J'y crois pas !


Ozai : Et pourtant, il avait préparé pour l'occasion tout un speech où non seulement il me sort mes quatre vérités mais il me fait la morale sur la guerre, comme quoi la guerre c'est pas bien, que tout le monde nous déteste, nous craint et que ce n'est pas la meilleure manière de partager la grandeur de notre civilisations aux autres peuples !


Vador : À t'attendre, on dirait une morale sortie d'une parodie des Minikeums... Au fait, pardon de t'interrompre dans ton récit si... intriguant, mais pourquoi cette guerre au juste ?


Ozai : Pardon ?


Vador : Si j'ai bien tout suivi, la guerre que tu mènes a duré 100 ans et a déjà conduit à l'extermination d'un peuple entier ainsi qu'à d'autres crimes de guerre. Donc j'aimerais savoir la raison d'autant d'atrocités. Ne serait-ce que par curiosité.


Ozai : Ben techniquement c'est mon grand père qui a lancé cette guerre, moi je ne fais que la perpétrer. Mais si tu veux en connaître la raison... ben je viens à l'instant de la citer.


Vador : Laquelle ?


Ozai : Ben, partager notre grandeur et notre prospérité au reste du monde. C'est qu'on apprend à nos enfants...


Vador : Non, je ne te demande pas un prétexte bidon, je demande la vraie raison.


Ozai : Mais c'est la vraie raison. Celle pour laquelle mon grand-père à lancé la guerre.


Vador : Mais quoi... Vous aviez des ennemis à l'époque ? Une tension diplomatique qui aurait dégénéré ? Vous étiez en pleine crise qui vous poussait à convener les richesses des autres peuples ?


Ozai : Du tout ! On vivait une période de paix et de richesses sans précédent et mon grand-père tenait à ce que le monde en profite.


Vador : Et... c'est ça qui a conduit à la guerre ?


Ozai : Ben oui, pour ce faire, il fallait étendre notre empire ! Pourquoi ? Il y a un problème ?


Vador : Ben, j'ai beau servir un empire galactique maléfique depuis plus de vingt ans et vivre dans un univers où la guerre est omniprésente, je connais des méthodes plus pacifiques et plus surtout plus productives pour faire profiter ses "biens-faits" à d'autres civilisations. Parce que si pour toi et toute ta Nation, "partager avec le reste du monde les biens faits de ta civilisation" veux dire "faire la guerre et écraser toutes les autres civilisations", t'étonnes pas que les autres peuples te craignent et te haïssent. Tu ne fais pas plus contre-productif. Ça et le fait qu'on ne déclenche pas de guerre mondiale et partie pour durer cent ans juste pour dire aux autres civilisations "aimez-nous" ou "soyez heureux". Encore moins si vous jouissez déjà d'une paix sans précédente avec ces autres peuples. Sinon, ce serait quoi vous n'aviez aucune intention de leur partager les "biens-faits de votre civilisation" ? Je ne voudrais pas dire mais ton grand-père a fait le coup du méchant qui décide d'être méchant parce qu'il était de bonne humeur.


Ozai : Parce qu'avec ton passé criminel et tes stations spatiales qui détruisent des planètes en un rayon, t'es le mieux placer pour me parler de pacifisme ou de bien et de mal ? Le type qui te sert de mentor et t'a amené du coté obscur, il avait de bonnes raisons de commettre ses méfaits ?


Vador : Hmpf... Bon, continue ton histoire... (Quand je pense qu'on a critiqué ma prélogie durant des années pour moins que ça...)


Ozai : Donc, ce petit con qui se présente avec ses armes sans avoir aucune intention de s'en servir alors que je suis dans l'incapacité de contre-attaquer, il me fait la morale et m'annonce au débotté que l'Avatar est vivant...


Vador : (Ah ça, je m'en serais douté...)


Ozai : ... Et sûrement qu'il dirigeait l'invasion à laquelle je viens d'échapper. Et qui vient également de m'échapper... Encore. Mon fils m'a également révélé que ce n'est pas lui qui a mis l'Avatar K.O. et l'a laissé pour mort mais sa sœur.


Vador : Mais si j'ai bien suivi, c'est bien ta fille qui t'as dis que ton fils avait tué l'Avatar, non ?


Ozai : Si.


Vador : Et... que lui réserves tu comme châtiment ?


Ozai : Que je la punisse ? D'accord, elle n'a pas réussi à tuer à l'Avatar mais de ce que j'ai compris, elle l'a quand même blessé à mort et puis elle reste mon meilleur élément. C'est quand même le seul membre restant de ma famille qui ne me fait pas défaut... malgré le fait qu'elle n'ait pas achevé l'Avatar. Mais bon, personne n'est parfait.


Vador : Comment tu peux être le même mec qui défie à son insu, défigure à vie et banni son propre fils juste pour s'être exprimé sans y être autorisé mais pardonne à sa fille d'avoir échoué à supprimer son pire ennemi et de lui avoir menti quant au sort de ce dernier ?


Ozai : Pourquoi ? C'est un problème ?


Vador : C'est de la trahison, ce qu'elle a fait ta fille ! Je serais toi, elle passerait un savon qu'elle s'en souviendra pour le restant de ses jours ! Elle a beau être ton "meilleure élément", mentir sur quelque chose d'aussi capital que le sort de ton ennemi, ce n'est pas ce que j'appelle quelqu'un de fiable. Surtout qu'on parle du seul être capable de mettre fin à ton règne ! Elle doit forcément mijoter quelque chose...


Ozai : En effet, elle comptait déshonorer son frère si on apprend que l'Avatar est vivant.


Vador : Mais pourquoi a-t-elle fait ça ? Dans quel but ?


Ozai : Va savoir... Pour être la seule héritière au trône, j'imagine.


Vador : Mais... Son frère n'était pas banni à ce moment-là ? Ce qui fait d'elle l'unique héritière ? Alors qu'elle est déjà ta favorite ? Pourquoi attribuerait-elle les honneurs à son frère si c'est pour le compromettre ?...


Ozai : Pour se tirer d'affaire si jamais les choses ne tournaient pas à son avantage, je suppose.


Vador : Et malgré ça, tu la laisses s'en tirer ?


Ozai : Ben quoi ? Ça montre qu'elle est maligne. Qu'elle ferait un bon Seigneur du Feu.


Vador : (Et c'est le même qui bannit son propre fils pour un motif dérisoire ?) ... Du coup, elle ne subira aucune conséquence pour son mensonge ?


Ozai : Je ne pense pas.


Vador : Mais attend... n'as tu pas dit à l'instant qu'elle a dû mentir pour se tirer d'affaire au cas où on apprendrait que l'Avatar est vivant ? Qu'elle a par conséquent échoué à l'éliminer ? Qu'elle subirait de grave conséquences si cela s'apprenait ?


Ozai : Si ?


Vador : Mais alors, vu que son frère vient de te vendre la mèche, t'es au courant à présent qu'elle t'a menti et a échoué. Qu'à cause de son échec, l'Avatar est toujours en vie et représente une menace. Et t'as aucunement l'intention de la punir pour ça ? Alors pourquoi s'était elle obligée de mentir en reportant les mérites sur son frère ? Parce que là, tu confirmes qu'elle a menti pour rien... À part pour emmerder son frère qui a déjà assez de problème comme ça...


Ozai : Tu réfléchis trop, là... Donc bref, mon fils m'informe que l'Avatar est vivant et qu'il compte le rejoindre et l'aidé à mettre fin à mon règne une fois qu'il aura quitté la pièce, après avoir aidé son oncle a s'échappé de prison (et prié qu'il le pardonne pour sa trahison).


Vador : Attends... Je ne suis pas sûr de comprendre... Il t'a annoncé de vive voix et sans détour... qu'il a l'intention de te trahir ?


Ozai : Exactement.


Vador : Mais... C'est COMPLÈTEMENT CON ! Quand on décide de trahir de quelqu'un, la moindre des choses c'est de ne pas l'en tenir informé ! C'est le principe même de la trahison ! Ce que ton fils vient de faire est l'équivalent à charger quelqu'un en criant "attaque surprise" !


Ozai : Ben... Quand je te dis que c'est un abruti fini ! Et encore, je ne t'ai pas parlé du tueur à gage qu'il a engagé pour éliminer l'Avatar peu de temps après son retour d'exil, qui est toujours à ses trousses quand il se décide à le joindre et déterminé à finir le boulot. Bon, tout ça, je ne suis pas censé le savoir mais au point où on en est... C'est déjà un miracle que l'Avatar et ses potes avec lesquels il voyage l'accepte après ça mais c'est dire à quel point il a le don de scier la branche sur laquelle il s'assoit, même quand il décide de "bien faire".


Vador : J'imagine, d'après ce que tu me racontes... (J'ai l'impression qu'il me parle d'un personnage des Looney Tunes, là)


Ozai : Et pourtant d'après les scénaristes, c'est censé être son moment de gloire ! Le moment où il s'émancipe d'une figure paternel toxique et passe du côté des gentils !


Vador : Et toi alors, tu l'as laissé faire ?


Ozai : Tu me prends pour un débile ? Bien sûr que non ! Je l'ai retenu en lui rappelant ce qui s'est passé le soir de la disparition de sa mère et lui indiqué qu'elle est toujours vivante. Ce qui semble l'avoir surpris, même si rien n'indiquait qu'elle était bel et bien morte... Ce con en six ans n'a même pas cherché à savoir ce qui est arrivé à sa chère maman mais il a quand même consacré deux ans de sa vie à traqué un être qui n'a pas donné signe de vie depuis cent ans. Tu vois un peu son sens des priorités ? Bref, je le retiens avec cette histoire de mère encore vivante le temps de retrouver mes pouvoirs afin de le punir pour sa trahison. Malheureusement, il a réussi à m'échapper. Je t'avoue que j'étais fou de rage.


Vador : Contre qui ?


Ozai : Contre mon traître de fils, pardi !


Vador : Pour t'avoir trahi ? Et te l'avoir annoncé de vive voix ?


Ozai : Heu... Les deux ! Et j'avoue, un peut contre moi-même pour l'avoir laissé filer...


Vador : Hé... T'as songé le laisser faire et envoyer tout tes hommes à sa poursuite de manière à ce qu'il les amène à l'Avatar. Vu qu'il viens t'annoncer son intention de se joindre à la cause de ton ennemi juré. Ainsi tu mettras la main sur tout tes ennemis, ton traître de fils, ton traître de frère (pour peu qu'il accepte d'être de la parti) et l'Avatar. Et ainsi ta victoire sera totale.


Ozai : Euh... Oui ! C'est exactement ce que je comptais faire ! Je vais mettre ma fille sur le coup !


Vador : Celle-là même qui t'a menti sur le sort de ton ennemi juré ?


Ozai : Ben... Tu sais quoi ? Ce sera sa punition ! ... Et me servir de ce crétin pour éliminer mes ennemis une bonne fois pour toute, quel coup de génie !


Vador : En même temps, il est vrai que ton fils est un peu un... abruti si je puis me permettre. Je veux dire, qu'il ne profite du moment où t'es le plus vulnérable pour te destituer alors que c'est clairement son intention, mais préparer pour le moment un question tout un discours dans lequel il ne fait que perdre son temps à te raconter sa vie et cerise sur le gateau, te révéler de vive voix ses plans et intentions... mais quel amateurisme ! Et tu dis que c'est son moment de gloire ? Alors qu'il refait un cliché qu'on attribue habituellement aux méchants et qui est moqué, voire critiqué depuis les années 60 ?


Ozai : Tu comprends mieux pourquoi je déteste ce petit con ! Il me fait honte avec sa bêtise ! D'autant qu'il me laisse la vie sauve alors qu'il est parfaitement au courant de mes futurs projets d'attaques.


Vador : Ah parce que tu en as d'autres ? Après ta victoire écrasantes sur tes ennemis ?


Ozai : C'est qu'il y en a encore qui me résistent à mon autorité. C'est pourquoi au prochain passage de la comète Sozin, je prévois de me servir de sa puissance pour réduire pour de bon tout le Royaume de la Terre en cendres.


Vador : Ce... C'est pas un trop radical ? Même pour un dictateur malfaisant... Et d'ailleurs, en quoi c'est partager au reste du monde "la grandeur de ta civilisation" ?


Ozai : Ben quoi ? Je fais ce que toi et tes potes avec l'Étoile Noire !


Vador : Sauf que ça n'a pas suffit à dissuader les Rebelles de nous défier, bien au contraire. Plutôt l"effet inverse. Crois moi, j'y étais.


Ozai : Oui ben... Il faut bien que je fasse un truc cool et irrémédiablement malveillant pour le final.


Vador : Mouais... (Sauf que pour ma part, je n'ai pas besoin d'annihiler tout un système solaire pour mon combat final contre Luke...) Et donc ton fils est au courant de tes plans d'attaques ?... C'est peut-être ça qui l'a fait changé d'avis...


Ozai : Si c'était le cas, il encore plus long à la détente que je ne le pensais. Parce que ce qu'il me reproche, c'e n'est pas tant différent de ce que notre Nation a fait depuis cent ans. Lui-même est au courant de toutes exactions depuis sa tendre enfance, persuadé que c'est notre manière de montrer aux autres notre grandeur. Et lui même en a commis des exactions. Même durant son exil. Donc de quel droit il compte me faire payer pour ma méchanceté ? Et puis genre, pour lui, avec tous les crimes de guerres de guerre dont il a été témoins durant ses exil et les mauvais traitements que je lui ai infligé, ça ne lui a pas suffit pour comprendre que je notre Nation est mauvaise selon ses termes et que je ne serais rien d'un monstre qu'il fallait arrêter à tout prix ? Il avait besoin que je dise de vive voix en sa présence que je prévois de réduire le monde en cendres ?


Vador : Ben... Je ne sais quoi répondre... Là c'est à se demander à pourquoi il ne t'a pas liquidé quand il avait l'occasion ? Parce que s'il est parfaitement au courant de tes projets destructrices et que c'est pour les contrecarrer qu'il se décide (finalement) à passer à l'ennemi quitte à passer pour un traître à tes yeux et prier la bonne étoile pour que l'ennemi en question accepte son aide en dépit de toutes les crasses qu'il lui fait subir... Ça aurait beaucoup plus efficace et rapides qu'il t'élimine quand il en avait l'occasion... Au pire, ça fera un ennemi de moins à affronter pour tes... ben, ennemis.


Ozai : Je lui ai posé la question, figure-toi pourquoi il n'en profite pas pour me supprimer vu qu'il a amené ses armes et tu sais ce qu'il me répond ?


Vador : Surprend moi.


Ozai : "Parce que je connais ma destiné" qu'il me répond. "Te renverser est celle de l'Avatar".


Vador : Ce qui veut dire... ?


Ozai : Ce qui veut littéralement dire "Ta gueule, c'est dans le script !".


Vador : La vache ! (Et on a critiqué ma prélogie pour sa "mauvaise écriture"...)


Ozai : En même temps... tu lui vois une autre excuse de me laisser la vie sauve malgré son intention claire de mettre fin à mon règne, quitte à me faire supprimer ?


Vador : Et ben... Le fait qu'il continue de te considérer comme un père malgré les mauvais traitements que tu lui as infliger, vu qu'il a traqué ton ennemi juré dans le seul but d'avoir ton amour. Hé, cela pourrait expliquer pourquoi il s'est tant acharné à traquer ton ennemi juré et allé jusqu'à trahir son oncle pour obtenir ta reconnaissance. Ou simplement le fait que supprimer un membre de sa famille, fusse l'être le plus maléfique du monde ou celui à qui il en veut le plus, était au dessus de ses forces. Je veux dire... je me plaignais de Luke tout-à-l'heure mais c'est quelque chose que je lui reconnais.


Ozai : Ben si j'en crois le script des épisodes suivants...


Vador : Ah toi, aussi tu te permets de lire le script ?


Ozai : Hé, si mon crétin de fils s'en sert pour justifier ses actions ou ses non-actions, je ne vois pas ce qui m'empêche d'y jeter un œil voir comment ça se termine !


Vador : Et t'en profites pas pour contrecarrer les plans de tes adversaires ?


Ozai : À quoi bon ? Apparement je me fais battre par l'Avatar en mode god-mode. Et d'ailleurs, mes adversaires aussi régressent intellectuellement, dès lors qu'il pardonnent et acceptent mon traître de fils dans leur rang. Parce que eux savait depuis deux saisons pour la comète et en quoi il était impératif que l'Avatar me vainc avant le passage de la comète durant lequel mes pouvoirs seront boostés. Sauf que passé leur invasion raté, il décident d'attendre que l'Avatar maîtrise parfaitement les quatre éléments avant de m'affronter, quitte à me laisser réduire le monde à feu et à sang lors du passage de la comète, chose qu'ils devaient précisément empêcher à la base.


Vador : Ah ouais... Là ça devient contagieux... Et ce sont eux les héros de ta série ?


Ozai : Des branleurs, ouais ! Quand je pense qu'ils m'ont mis des bâtons dans les roues pendant deux saison et demi ! Alors que ce sont que des gosses de 12 à 16 ans... Donc je disais... d'après le script, mon fils en a rien cirer que moi son père, même après lui avoir accorder ce qu'il voulait depuis tout ce temps, me fasse tuer par l'Avatar mais se permet tout de même de l'aider à mettre fin à mon règne et va jusqu'à lui mettre la pression pour qu'il me supprime. Alors que l'Avatar lui-même a des scrupules à l'idée de m'ôter la vie. Même si ça ne la pas empêcher de mettre en péril la plupart de mes soldats. Finalement il trouve à moyen de me mettre hors d'état de nuire sans pour autant m'ôter la vie (avec une technique qui, si tu veux mon avis, semble être sorti du cul des scénaristes) tandis que mon fils est couronné nouveau Seigneur du Feu et tout le monde l'acclame lorsque la guerre est fini. Et ma Nation pardonnée pour tous ses crimes de guerres tandis que ma fille et moi-même croupissons en prison.


Vador : Mmh... Dis moi, t'es sûr que ton fils n'avait aucune intention de prendre le pouvoir ?


Ozai : Il était très clair, tout ce qu'il voulait avant sa prise de conscience c'était mon amour et ma reconnaissance, rien d'autre.


Vador : Pourtant, ce n'est que ma théorie, ça aurait été plus logique que le pouvoir soit sa vraie motivation. D'autant qu'il s'en tire plutôt bien pour quelqu'un qui, après avoir trahi des proches à lui et engagé un tueur à gage pour éliminer celui dont il rejoindra plus tard la cause, récidive et se met en tête de trahir et de nuire un tyran, ce même après que celui-ci lui accordé tout ce pourquoi il a commis ses exactions alors que lui même reconnaît n'avoir aucune raison de les faire en premier lieu, MAIS qui laisse la vie sauve au tyran uniquement pour aider, voire forcer quelqu'un d'autre à faire le sale boulot à sa place quitte à se rendre complice d'un meurtre, cela malgré le fait qu'il ait toutes les raisons du monde de lui en vouloir, avait l'occasion parfaite de se débarrasser de lui ET en sachant pertinemment que le tyran en question compte détruire le monde. Mettant ainsi et délibérément en danger la vie d'innombrables innocents en prétendant agir dans leur intérêt. Pour au final prendre la place dudit tyran et se retrouver à la tête d'un empire ayant versé du sang d'innocents durant tout un siècle de manière injustifiée.


Ozai : Et qui sera pourtant pardonné pour ses exactions ainsi que pour ses boulettes. De même que l'empire dont il aura la charge.


Vador : Mmh... Et t'es sûr que ce n'est pas ton fils le vrai méchant de l'histoire ? Parce que ton histoire ressemble un peu à un scénario à la Ferme des Animaux. Tu vois le genre ? Hé ! Ça pourrait même faire un bon twist, que tes ennemis se rendent compte après coup qu'en croyant se trouver un allié pour renverser un tyran, il n'ont fait que le remplacer par un autre.


Ozai : Ça pourrait être intéressant... sauf qu'on est à dix épisodes avant la fin de la série et qu'on a plus assez de place pour ce genre d'intrigue. Et puis comme je te dis, c'est le moment où il passe du côté du gentil donc je doute que ce soit dans l'intention des scénaristes.


Vador : Attends que je récapitule... Il passe du côté du gentil... en se faisant complice d'un coup d'État qui pourrait conduire à ton meurtre... toi son père, pour lequel il a trahi son oncle pour gagner tes faveurs... ce que tu lui as accordé. Sachant que ça lui est égal que tu meurs dans le processus. Malgré ça, plutôt que de se salir les mains en t'ôtant la vie, chose qu'il aurait dû faire si son but était soit te faire payer pour tes crimes passés soit de sauver le monde de ta folie meurtrière, il préfère laisser faire le sale boulot à quelqu'un d'autre. Qui plus est appréhenderait cette tâche ingrate, selon tes dires

Ozai : Non seulement il lui fait faire le sale boulot mais il va aussi lui mettre une pression monstre.


Vador : Pour finir par prendre ta place à la tête d'un empire qui a toujours cent ans de sang d'innocents inutilement versé sur les mains. Et pardonné, lui comme l'empire dont il aura la charge.


Ozai : T'as tout compris !


Vador : Et... En quoi c'est censé faire de lui un gentil ? Parce que ce que tu me décris là... J'ai plus l'impression qu'il est plus fourbe est ignoble que quand il était "méchant".


Ozai : Pourtant, c'est bien ce qui est écrit dans le script. Même que mon frère, avec qui mon fils se réconciliera, le décrira même comme un "idéaliste avec un cœur pur et un sens de l'honneur indiscutable" que c'est pour cette raison qu'il doit prendre ma place et mettre fin à la guerre.


Vador : Mais... Vous parlez de la même personne là ? Du même gosse qui a traqué ton ennemi juré jusqu'aux confins du monde juste pour gagner tes faveurs ? Malgré le fait que tu n'ait fait que te comporter en monstre envers lui ? Le même gamin qui ait allé jusqu'à trahir le seul membre de sa famille l'ayant traité avec amour et décence ? Le même qui pour couvrir ses arrières a engagé un tueur à gage pour éliminer ton ennemi qui, si j'ai bien tout suivi, était déjà mortellement blessé ? Qui décide de te trahir APRÈS que tu lui a accordé ce pourquoi il a dû faire toute ses choses ? Et pourtant te laisse la vie sauve... uniquement pour aider et obliger quelqu'un d'autre à faire le sale boulot à ta place. Et ce alors qu'il est sait pertinemment que t'as l'intention de réduire le monde en cendres ?


Ozai : J'en ai bien peur.


Vador : Excuse moi mais... Après tout ce que tu me racontes, si tout ça ne fait pas de ton gosse un gentil ou un abruti... Alors t'en as fait un monstre. Et je ne dis pas ça pour t'insulter ou te provoquer. En tant que méchant, tu devrais en être fier. Tu peux me croire, j'en connais un, là-haut, qui tuerait pour l'avoir comme un abruti.


Ozai : Et pourtant, d'après les scénaristes, c'est censé être "l'idéaliste au cœur pur" que mon frère décrit qui conduira la Nation du Feu vers une ère de paix. Limite si lui le vrai héros de la série et non l'Avatar... qui lui semble être réduit à un sidekick jusqu'au final... Quand bien même c'est lui que désigne le titre de cette foutue série. Ce n'est même plus sa série à ce stade, c'est celle de mon abruti de fils. Et à ce sujet, je partage un peu ton scepticisme. Juste pour une autre raison. Parce que même en tant que méchant, on parle toujours du même type qui a cru bon de faire tout un discours à son ennemi pour lui annoncer son intention de le trahir... sans même songer à lui ôter la vie quand il en a l'occasion, ni même si cela aurait été plus que nécessaire. Et puis je te rappelle que vers la fin de cette même série, les gentils décident de me laisser commettre mon crime ultime et attendre d'être prêt, alors qu'ils sont supposés m'en empêcher à la base et sont pertinemment au courant pour le passage de la comète. Et qu'ils n'ont aucun soucis à collaborer avec quelqu'un qui a mis plus d'une fois leur vie en péril et est allé jusqu'à engager un tueur à gage pour les éliminer. Comme quoi, qui se ressemble s'assemble.


Vador : Mouais... Du coup, je ne sais plus quoi penser.


Ozai : Donc voilà, tout ça pour te parler de mon fils... et te montrer en quoi il craint. Lui ainsi que les supposés "gentils". Que ce soit en tant que méchant ou tant que gentil, il est infoutu de faire quoi que ce soit de correctement. Quand je pense que c'est lui le personnage le plus populaire de la série. Bien plus que le personnage-titre. Et même pas au sens ironique. Juste parce que c'est le plus "sexy" aux yeux des fans.


Vador : Eh ben dis donc... (Quand je pense qu'on a critiqué ma prélogie et mon évolution pour moins que ça...) Ben tu sais quoi ? Je suis content que tu m'en ai parlé. Je n'ai pas autant ri depuis que je suis passé au côté obscur.


Ozai : Ah bon ?... Et ben ce fut un plaisir ! Allez, ciao !


Vador : Ciao. (raccroche) Au moins, je me sens moins stupide avec Luke. ... Moins stupide tout court, à vrai dire.


Les commentaires anonymes ont été désactivés pour cette fanfiction

Laisser un commentaire ?