La Reine Noire (selon moi)

Chapitre 3 : Le couronnement de l'Impératrice

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 09/11/2016 14:57

 

Chapitre 2 : Le Couronnement de l’Impératrice :

 

Jour J :

 

Le couronnement de Tara réunit pour l’occasion tous les Hauts mages d’AutreMonde, des dragons comme l’ancienne Reine Charmamnichirachiva étaient aussi là. Le Roi et la Reine du Lancovit étaient arrivés en avance avec les Hauts mages de leur royaume. Chemnashaovirodaintrachivu, le mage-dragon était arrivé en même temps que Moineau et Caliban D’al Salan – ce qui veut dire des heures avant le début de la cérémonie. Mais pour des raisons de sécurité, ils n’avaient pas pu parler à leur amie depuis leur arrivée. Fafnir Forgeafeux et le fils de Magister à moitié dragon arrivèrent en même temps que les chefs des clans nains d’Hymlia. Robin M’angil arriva avec ses deux parents qui étaient tous trois les invités d’honneur de la Princesse héritière d’Omois. Les derniers qui arrivèrent venaient de la Terre, Fabrice et son père accompagnaient Isabella et Manitou. La grand-mère et le labrador étaient eux-aussi des invité de marque et furent assaillis par les scoops mais Isabella ne fit pas attention à elles et se montra aussi froide qu’à l’accoutumée. Manitou alla retrouver les amis de Tara. Une fois les représentants de Krasalvie, de Selenda, du Mentalir, de Smallcountry, de Krankar, de Gandis, d’Hymlia, de Tatran, de Meus, du royaume de Vilain, de Basgrit, de Spanivia, de Brontagne ainsi que les loups-garous peuplant le Tatumalenchivar et les dragons du Dranvouglispenchir arrivés, la cérémonie débuta. Tous les peuples d’AutreMonde suivaient évidemment l’événement grâce aux cristallistes. L’événement était si important que Tingapour semblait être devenue la capitale d’AutreMonde et non plus seulement de l’Empire d’Omois. Les nobles et courtisans assistaient pour beaucoup à la cérémonie dans le palais impérial tandis que le petit peuple – comparé aux extravagants omoisiens vivant au palais – était littéralement scotché aux immenses écrans flottants dans la capitale et toutes les villes du continent de Tû. Dans la grande salle des trônes, les majordomes annoncèrent d’une grande voix le début du couronnement. Tout à coup, deux portes gigantesques s’ouvrirent. Du côté droit de la pièce, l’Imperator Sandor T’al Barmi Ab March Ab Brevis, vêtu pour l’occasion une fois n’est pas coutume d’une armure dorée de la tête aux pieds. La visière de son casque était relevée mais à part cela, on aurait pu croire qu’il partait au combat. C’était d’une certaine façon le cas puisqu’il représentait la première ligne de défense de leurs Majestés Impériales. Ses cheveux blonds formaient une natte qui tombait derrière son casque. Le symbole d’Omois apparaissait sur la poitrine de l’Imperator et si le paon était vivant comme si souvent, il ne le manifestait pas. L’Imperator alla s’assoir sur son trône, celui de droite. En même temps, sa demi-sœur, l’Impératrice Lisbeth’tylanhem  T’al Barmi Ab Santa Ab Maru fit son apparition. Pour l’événement, elle avait mis ses plus beaux vêtements qui faisaient passer l’Imperator habillé d’or pour un simple soldat. Lisbeth avait mis une immense robe qui cachait ses pieds et qui formait une longue traine derrière elle. Ses cheveux blonds dorés étaient libres et ondulaient jusqu’à ses pieds. Ses robes étaient- elles-aussi - dorées. Un dégradé d’or. Ses yeux bleus marine brillaient d’émotion et sur sa tête, la couronne impériale – d’or évidemment – luisait comme un brasier. Elle étincelait !

Sur la robe de Lisbeth, s’animait un paon pourpre aux cent yeux d’ors des plus réalistes et des plus vivants. Le paon contrastait parfaitement avec la robe d’or de l’Impératrice. L’Impériale Sortcelière avança lentement jusqu’au trône de gauche et s’assit solennellement. Les scoops qui volaient tout près des trônes filmaient leurs Majestés Impériales sous toutes les coutures. Dans la salle, le silence régnait, mais tous les invités s’extasiaient dans leurs pensées devant la beauté immesurable de l’Imperator et de l’Impératrice. Enfin, le majordome annonça officiellement l’Héritière Impériale d’Omois. Tara entra alors par la grande porte du palais. Elle était aussi éblouissante comme sa tante. Sa robe était d’un blanc pur et elle portait une couronne d’argent plaquée d’or sur la tête. Ses cheveux blonds ondulaient également mais s’arrêtait à ses genoux. Tara étant assez grande, cela faisait une longueur impressionnante. La changeline avait créé pour elle une robe des plus magnifiques. Sur la soie blanche comme de la neige des montagnes du Tador, des pierres précieuses d’un pourpre éclatant formaient un collier qui s’étendait des deux épaules de la jeune fille. Sa robe était fendue sur le côté et même si toutes les couleurs des robes étaient les même, Tara portait dix robes les unes au-dessus des autres, d’un dégradé de taille très visible, mais cela n’était pas gênant car grâce à la magie, les robes ne pesaient pas plus qu’une simple plume. Mais ses futurs responsabilités d’Impériale Sortcelière et de souveraine d’Omois pesaient déjà lourds sur ses épaules. Son cou dénudé faisait apparaitre le joyau composé d’or, saphir, diamant, rubis et ébène. Le cadeau des couleurs ne faisait que rehausser la beauté de l’Héritière. Tara’tylanhem T’al Barmi Ab Santa Ab Maru T’al Duncan resplendissait de mille feux. Tant bien que les scoops allèrent immédiatement vers elle. Tara avançait calmement, remontant l’allée – un tapis pourpre faisant penser à celui de Cannes – pour arriver devant les deux trônes de leur Majestés Impériales. Elle se retourna alors comme elle l’avait tant de fois répété vers les invités de l’Empire d’Omois et regarda le visage neutre l’assemblée. L’Imperator et l’Impératrice se levèrent et se placèrent des deux côtés de leur Héritière. Ils incantèrent comme tous les Hauts Mages d’Omois et les deux trônes impériaux rétrécirent. Enfin, ils donnèrent l’impression de rapetisser car devant eux, un magnifique trône aussi blanc que la robe de Tara mais d’un or aussi pur que tout ce qu’on trouvait dans le palais venait de se matérialiser, juste derrière la jeune fille. L’Imperator s’écarta alors et s’inclina devant l’Impératrice et son Héritière. Lisbeth resta à côté de Tara et déclara d’une voix posée mais forte – assez pour être entendue de tous les invités réunis dans l’immense salle qui ressemblait selon Tara à une cathédrale tant par sa taille que sa splendeur…

« Merci d’être venus si nombreux pour assister à cet événement exceptionnel : Le couronnement de ma nièce, l’Héritière Impériale, Tara’tylanhem T’al Barmi Ab Santa Ab Maru T’al Duncan ! Devant tous ces témoins, l’Héritière de l’Empire omoisien va jurer respecter les lois, mœurs, traditions,… d’AutreMonde et de notre grand Empire d’Omois. »

Tara dut lutter de toutes ces forces pour rester concentrée devant tant de gens, parmi lesquels ses amis mais aussi de nombreux inconnus ! Elle récita ensuite le long et pompeux discours choisie par sa tante puis une fois que cette étape – qui prit quand même trois heures – fut passée, L’Impératrice d’Omois s’inclina devant Tara et Dame Auxia, la cousine de Lisbeth et la Responsable du Haut Conseil des Mages d’Omois vint se placer à côté de Tara. A son tour, elle incanta. La couronne d’argent de Tara lévita et se posa doucement dans les mains de Dame Auxia – qui continuait d’utiliser sa magie – puis, la couronne impériale de l’Impératrice d’Omois lévita à son tour mais au lieu de voler vers Auxia, elle alla se poser très lentement sur la tête de Tara. La couronne avait changé durant son vol. C’était désormais une couronne de sacre d’or sertie de pierres précieuses, des diamants et des rubis. Quand la couronne se posa sur la tête de Tara, la robe de la jeune fille devint dorée, un dégradé du blanc le plus pur – pour la robe la plus longue – jusqu’au doré le plus vif imaginable pour la première robe qui se voyait le plus. Tara s’assit sur le trône dont le dossier doré était surplombé par un magnifique paon pourpre aux yeux d’or – tout aussi vivant que celui qui lentement s’effaçait de la robe de Lisbeth’tylanhem – qui regarda avec intelligence les invités de leurs Impériales Majestés. Tara vit que sur sa propre robe, le même paon animé s’était matérialisé au niveau de sa poitrine gauche. Celui-ci s’incline aussi majestueusement que le paon qui surplombait le trône sur lequel elle était assise. Les invités applaudirent quand d’immenses… euh, trompettes ? Des instruments de musiques gigantesques dorés, résonnèrent dans tout le palais. Et peut-être même tout Tingapour ! Tara faillit soupirer de soulagement. C’était fini ! Enfin, toute cette cérémonie était terminée ! Mais le plus dur allait commencer car elle était désormais Impératrice d’Omois…

Parmi les invités de marques, les amis de la nouvelle Impératrice étaient émerveillés et impressionnés par la solennité et la majestuosité de la cérémonie… Tout avait été parfait. Tara n’avait pas pu parler du déroulement du couronnement et tous avaient été stupéfaits par celui-ci. Tara était si magnifique dans ses atours impériaux que tous les yeux des invités étaient braqués sur elle.

Parmi eux, des yeux bleus de cristal contemplaient la jeune Impératrice. Robin était encore plus subjugué par la beauté de la jeune fille que d’habitude… Il était aussi ému que tous les autres mais le charme de Tara semblait bien plus puissant chez lui. Il aimait la jeune fille bien avant que celle-ci ne devienne Héritière Impériale – même bien avant qu’elle ne sache seulement qu’elle était l’héritière directe de Demiderus – et pourtant, il l’avait rejeté un mois auparavant quand il avait appris qu’un sort avait été jeté sur elle (enfin sur sa mère, mais il était si puissant que Tara en avait hérité) et que cela la rendait attirante et d’une beauté parfaite. Maintenant il savait qu’il avait eu tort. Il aimait Tara sincèrement, ça n’avait rien avoir avec la magie. Il n’était ensorcelé que par sa vraie beauté – pas celle produite par un sort magique. Il voulait le lui dire, il avait essayé mais après son combat contre l’Anneau Maléfique, Tara avait immédiatement été nommée Impératrice et depuis ils n’avaient pas pu parler en privé. Cela changerait peut-être maintenant, se dit-il en contemplant les yeux bleus marines de la jeune fille et en s’y perdant volontairement. Tara ne sembla pas remarquer le regard du demi-elfe ou les visages en larmes – de joie – de ses meilleurs amis. Elle était impératrice et devait se comporter ainsi – enfin du moins en public ! Elle resta donc impassible mais la lueur dans ses yeux trahissait son émotion. Robin fut le seul à s’en rendre compte tant il les fixait avec tant d’ardeur. Les autres virent juste une jeune fille de seize ans qui tenait parfaitement son rôle d’Impériale Sortcelière et acclamaient la nouvelle Impératrice d’Omois ! Tous les scoops revinrent vers les cristallistes à l’entrée de la salle. Des trompettes sonnèrent à nouveau et Tara se leva tout en fixant des yeux l’assemblée. Elle s’avança lentement vers la longue allée qui l’avait menée à l’estrade…

Totalement envouté par sa beauté, Robin M’angil ne sentit pas tout de suite son sens du danger elfique l’avertir d’une menace. Quand il comprit qu’il se tramait quelque chose – et que Tara en était sûrement la cible – il voulut se lever et aller la protéger. Que pourrait-il donc bien faire seul ? Il l’ignorait mais il refusait de voir mourir l’élue de son cœur devant ses propres yeux ! Merova sentit le trouble dans le comportement de son fils. Connaissant bien le tempérament agressif des elfes – dont avait hérité son propre enfant – puisqu’elle vivait à Selenda et était mariée à un elfe, la sortcelière attrapa le bras de son fils et posa une main rassurante sur son épaule. Sans pour autant le, ce contact lui permit de remettre de l’ordre dans son esprit. Mais comme toujours celui-ci était très confus. Comment pouvait-il expliquer à ses amis ce qui lui arrivait pratiquement toujours alors qu’il ne le comprenait pas lui-même ? Il était une moitié, un métis entre deux peuples. Il avait deux caractères différents – opposés même. Son côté elfe – toujours désireux de se battre – et son côté humain – qui tentait à tout prix de rester calme et raisonnable – entraient si souvent en conflit dans son esprit… comme à cet instant. L’elfe en lui voulut sauver l’amour de sa vie tandis que l’humain songeait qu’elle était assez protégée par toute la garde impériale et son propre pouvoir – le plus puissant qui ait certainement jamais existé. De plus, son père T’andilus M’angil était un vrai elfe et ne semblait avoir aucun de mal à rester calme. Robin se faisait peut-être des frayeurs pour rien. L’amour pouvait-il aller aussi loin ?

Robin l’ignorait mais réussit à rester assis jusqu’à ce que Tara ait quitté l’estrade. Elle emprunta l’allée – qui ressemblait à un véritable boulevard – et les invités se levèrent. Quand elle arriva à la porte, ils suivirent l’Impératrice et sortirent de la salle des Trônes à leur tour. Robin entendit les commentaires élogieux des cristallistes, comme quoi c’était le plus beau et le plus émouvant des couronnements du siècle ! Robin sourit à cette idée. C’était parfaitement vrai et surtout du fait que ce soit Tara qui soit couronnée. Elle avait déjà sauvé une demi-douzaine de fois tout AutreMonde… Et Robin et le reste du magicgang avec elle. Mais les scoops et les cristallistes n’étaient pas là pour eux mais uniquement pour la nouvelle Impératrice d’Omois. Tara traversa les longs couloirs dorés du palais en une dizaine de minutes puis arriva enfin à la grande porte ornée du Paon aux Yeux d’Or. Quand celui-ci reconnut l’Impériale Sortcelière, il s’inclina de toute sa taille et la porte d’or massif s’ouvrit lentement sur Tingapour.

Tous les omoisiens étaient réunis devant les immenses portes d’or du palais impérial et attendaient avec impatience ce moment. Enfin, Tara apparut. Ceux qui l’avaient déjà vue en vrai ne furent que plus ébahis par sa beauté ; elle était aussi impériale que sa tante. Derrière elle, Robin et les autres amis de la jeune fille l’avait rejointe. Tara ne les vit pas et salua son peuple qui était évidemment ébloui par l’éclat de sa robe. Loin derrière, Lisbeth et Sandor regardaient l’Impératrice saluer la foule. Lisbeth était très fière de sa nièce. Elle serait une excellente Impératrice, il n’en faisait aucun doute !

La cérémonie s’est parfaitement déroulée et les gardes commencèrent à relâcher leur attention. Qui oserait attaquer l’Impératrice à Tingapour, devant le palais Impérial et une telle foule ? Mais ils savaient que justement une attaque était très probable et s’ils regardèrent aux alentours comme les autres, ils n’en perdirent pas moins de vue la jeune Tara Duncan. Ils eurent d’ailleurs bien raison…

La foule acclamait et applaudissait leur Impératrice. Tara, trop émue, ne voyait plus très bien. La première chose qui lui fit prendre conscience d’un danger fut un cri terrible :

« Attention, Tara ! »

Elle n’eut pas besoin de plus d’une microseconde pour reconnaitre la voix de son petit-ami. Elle sentit une alarme résonner dans son esprit puis se retourna pour apercevoir le demi-elfe courir vers elle et avec sa vitesse surhumaine, il avait déjà pu traverser l’immense foule des courtisans qui les séparaient. Il arriva juste à temps pour être projeté par terre par la puissance inouïe de la bombe cachée dans le bâtiment des écuries à l’extérieur du palais. Tara hurla – pas de peur ni de frayeur – mais de rage. Quelqu’un avait blessé ou peut-être tué le demi-elfe. C’était son ami le plus fidèle – prêt à donner sa vie pour elle – mais surtout elle en était follement amoureuse. Celui qui avait fait ça allait le regretter et très sérieusement ! Jamais encore quelqu’un qui avait vu la trop puissante magie de Tara en action avait survécu…  Et elle allait bien réserver un sort pareil au responsable de cet attentat. Manqué évidemment puisqu’elle en était de toute évidence la cible !  Tara se releva et vit avec effroi que Robin était loin d’être la seule victime. Voyant le demi-elfe courir comme un fou et hurler son nom, Moineau et Fabrice avaient accouru à leur tour. La première sous sa forme de bête de trois mètres de haut et le second sous l’apparence d’un loup-garou – ce qu’il était devenu après avoir été mordu par l’un d’entre eux plusieurs années auparavant sur le continent interdit qui servait alors d’asile pour les dragons victimes de la folie. Sous leurs formes de bête, ils étaient plus rapides mais aussi plus forts. Ils étaient blessés comme beaucoup d’autres mais pas gravement. Cela rassura Tara de voir que contrairement à ses amis, Isabella et Manitou Duncan n’avaient pas été blessés car ils se trouvaient à l’autre bout du cortège impérial. Son familier avait pu s’envoler à temps mais volait avec difficulté. Pour la cérémonie, il avait dû porter une selle et une armure d’or massif pour que Tara une fois sortie couronnée du palais s’envole sur son dos dans les airs et ainsi contempler Tingapour et tout Omois depuis le ciel. Mais l’ornement décoratif à l’origine était bien lourd même pour un Pégase de plus de  deux mètres de haut… Et s’il avait réussi à esquiver la bombe, il avait quand même était blessé par l’explosion et sa charge ne l’aidait pas à voler très haut. Il alla se poser à côté de Tara dès que celle-ci désactiva le bouclier magique qu’elle avait invoqué juste à temps. La changeline comprenant que le danger était écarté changea l’armure dorée improvisée par ses soins en une robe blanche et dorée qui était bien plus légère que l’ancienne et… bien moins longue ! Tara courut vers ses amis et vit avec horreur que Robin perdait une grande quantité de sang mais quand elle prit son pouls, elle sentit l’espoir renaitre en elle. Le demi-elfe était seulement évanoui et blessé. Mais gravement blessé contrairement à Moineau et Fabrice. Ceux-ci se relevaient déjà et rejoignaient la jeune fille en même temps que T’andilus M’angil et Cal qui s’étaient tous deux faufilés dans la foule durant l’explosion mais qui étaient encore assez loin pour n’avoir que le visage amoché.

« Comment va-t-il, demanda l’elfe.

- Son cœur bat toujours, répondit Tara avant d’appliquer un reparus très puissant qui fit disparaitre les plaies mais laissa Robin inconscient et celui-ci n’avait pas récupéré son sang perdu, mais il est gravement blessé. 

- Il faut le rapatrier à Selenda, déclara Lisbeth’tylanhem. »

Tara voulut répondre qu’elle était l’Impératrice désormais et que sa tante n’avait plus à lui dire quoi faire. Mais Lisbeth avait raison. Il valait mieux qu’il reste au calme auprès de ses parents lors de sa convalescence. Elle approuva d’un signe de tête et T’andilus prit son fils dans ses bras. Merova venait de le rejoindre et regardait effarée et effrayée son fils inconscient dans les bras de son mari. Celui-ci la rassura très vite et lui annonça qu’ils repartaient pour Selenda immédiatement. Une fois la famille M’angil partie, Maitre Chem et sa grand-mère arrivèrent à leur tour. Les sortceliers non-blessés étaient rares et beaucoup étaient même déjà morts. Isabella ne semblait pas tant s’en soucier. Elle regardait sa petite-fille – qui était quand même Impératrice il ne faut pas l’oublier ! – et semblait satisfaite. Elle avait toujours voulu garder Tara sur Terre pour la protéger. Elle avait eu raison ! Manitou était lui inquiet pour son arrière-petite-fille. Tara s’agenouilla et caressa le labrador pour le rassurer. Manitou ne fut pas vraiment convaincu mais ne fit pas de commentaires. Le deuil allait être long…

Mais si quelqu’un avait essayé de tuer Tara, c’est qu’elle avait un nouvel ennemi. Dommage pour lui, elle n’attendait désormais qu’une chose : le réduire en charpie !

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