La quête des sept prodiges

Chapitre 3 : Le voyageur

3124 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 18/12/2018 09:55

Harokï a seize ans, Ses arrières grands parents sont parmi les rares hyliens à avoir réussit à survivre au génocide de Calamité Ganon. Ils ont fuit pendant trois jours avant d’atteindre Elimith, ou ils y ont définitivement élu domicile. Après plusieurs générations, Harokï y vit également, en compagnie de ses deux frères : Hahir, quinze ans, et Oky, treize ans. Il a également deux sœurs : Estella, jumelle d’Oky, et Tigness, douze ans. Ses deux parents sont agriculteurs, Ils élèvent des vaches et des chèvres, cultivent du blé, du riz, et toutes sortes de légumes locaux.

Ce jour là, il faisait beau sur Elimith, moi et toute ma famille descendions à Cocorico pour vendre nos récoltes. Il fallait seulement quelques heures pour rallier le petit village, qui était situé plus à l’est. Cette année, les moissons avaient été bonnes, ce qui signifiait que, une fois les produits vendus, nous aurions gagné un certain nombre de rubis. Mais quand nous sommes arrivé à destination, on vit que quelque chose d’étrange c’était produit, A quelques mètres devant nous, surplombant le village, un sanctuaire antique était apparu, probablement sortit de terre. Il brillait d’une lueur orangée, et tous les habitants l’observaient. Ils disaient que c’était un signe, qu’il c’était réveillé. Mais qui entendaient-ils par « il » ? Alors, sans nous poser plus de questions, nous avons passé notre chemin et avons installé notre charrette près d’une maison. Deux jours ont passés, nous étions sur la route pour rentrer à Elimith, mais, sur le chemin du retour, un évènement inattendu nous stoppa net. Mes parents étaient sans voix, la, à quelques centaines de mètres, se tenait une immense tour d’où scintillait la même lueur orangée que sur le sanctuaire. Nous sommes restés, au moins dix minutes à contempler cette étrange tour. Je fis mine de m’approcher pour en savoir mieux, mais ma mère me retint.


-        Cela pourrait être dangereux, dit-elle.

Alors, nous nous sommes dépêchés de rentrer à Elimith pour raconter ce que nous avons vu aux autres habitants du petit village. Quand moi et ma famille sommes arrivés, le même spectacle qu’auquel nous avons assisté à Cocorico nous attendait. Un sanctuaire avait surgit pile entre quatre chênes.

-        Encore un sanctuaire antique ! S’écria mon frère Hahir.

-        Peu importe, grommela mon père, tant que cette chose ne nous fait pas de mal !

Quelques jours plus tard, lorsque je reçu le journal local, je vis directement que la première page était dédiée aux sanctuaires et tours qui étaient sortis de terre. Il faut dire que je m’y attendais, vu qu’il se passait rarement de telles choses. Voilà ce qui était écrit :

Il y a seulement quelques jours, un phénomène étrange c’est produit partout en Hyrule, environ une centaine de sanctuaires brillant d’une lueur orangée ont surgit de nulle part. Ils mesurent environ deux mètres de haut, et une sorte de socle est placé à leur entrée. Mais ce n’est pas tout, chers lecteurs ! Il y a également quinze gigantesques tours qui sont apparues, précisément une pour chaque région ! Est-ce une coïncidence ? Pour savoir cela, nous avons tenté d’interroger Mme Impa et les habitants de Cocorico, mais sans succès, Ils sont restés silencieux.


Deux mois plus tard, alors que je descendais à Cocorico avec ma sœur Estella pour acheter des citrouilles et autres légumes, je vis une énième chose étrange : le sanctuaire près du relais des Géminés brillait désormais d'une lueur bleutée. A sa vue, Estella marmonna des paroles incompréhensibles tandis que je me questionnais intérieurement sur cette nouvelle découverte. Au bout d’un certain temps, nous reprîmes notre chemin pour Cocorico.

Un mois s’est écoulé, j’ai désormais dix-sept ans. Par un jour ensoleillé, alors que nous nous apprêtions à descendre vers la forêt voisine, un voyageur arriva. Il était vêtu d’une étrange tunique bleu-ciel, portait un pantalon hylien de couleur claire, avait de grand yeux bleus, possédait de longs cheveux blonds, et était équipé d’un arc, d’une épée, et d'un bouclier de voyageur. Il avait une démarche hésitante, ce qui trahissait le fait qu’il ne connaissait pas les lieux. Lorsqu’il pénétra dans le village, tout le monde le regarda d’un air éberlué, il était vrai que nous n’avions pas l'habitude de recevoir des voyageurs, surtout habillés de cette façon. L’inconnu portait également un étrange objet au niveau de bassin qu’il sortit et regarda longuement sa surface plate. Puis il partit direction de notre maison qui était située dans les hauteurs d’Elimith. Moi et mes quatre frères et sœurs le suivirent discrètement. On retint notre souffle au moment ou il allait passer devant chez nous. Mais heureusement, il ne s’arrêta pas, il continua sa route. C’est donc à cet instant que je compris qu’il se dirigeait vers le laboratoire antique. Mais que va donc-il faire là bas ? Me dis-je intérieurement. Je suppose qu’il va consulter les deux scientifiques qui y vivent et y travaillent. Au bout de quelques heures, le voyageur sortit du laboratoire. Nous étions tous les cinq cachés dans un buisson, lorsqu’il passa devant nous, je pus distinguer qu’il avait un sourire en coin.

Le voyageur dormit deux nuits à l’auberge du village, et, les jours suivants, il discuta avec certains habitants. Puis à la fin de la semaine, j’appris qu’il avait acheté et avait prévu de rénover la vieille maison au sud d’Elimith. La nouvelle m’intrigua et je me posa des questions sur les intentions de ce mystérieux voyageur. Pourquoi un inconnu arrivé il n’y a même pas une semaine voudrait acheter une vielle battisse ? Abandonné en plus ! Et que comte - il en faire ? A-t-il au moins de bonnes intentions ? Je me suis finalement dit qu’il ne fallait pas s’en faire, que cet homme était certainement de passage, qu’il avait acheté cette maison pour avoir un plan de secours si les routes d’Hyrule devenaient trop peu fréquentables. Il est vrai qu’être voyageur n’est pas sans repos, si jamais vous décidez de le devenir, vous aurez milles choses à panser : l’idéal, c’est d’avoir un ensemble hylien, cette tenue coûte peu chère, est confortable et est fabriquée avec des matières résistantes. Vous pouvez en trouver à Cocorico ou à Elimith. Deuxièmement, vous devez être bien équipé en armes, elles vous serviront beaucoup pour la chasse et la défense. Vous allez apprécier le bouclier, l’épée et l’arc de voyageur. Ce dernier est indispensable pour la chasse, mais si vous n’en avez pas, vous pouvez toujours pêcher ou cueillir des fruits, des champignons … etc. Mais le meilleur type d’arme reste l’ensemble de soldat, malheureusement beaucoup plus complexe à se procurer. Évidement, il existe des épées, boucliers et arcs bien plus puissants, comme le type de la garde royal, dont personne n’a jamais réussi à obtenir un exemplaire. Pourquoi ? Tout simplement car on ne peut en trouver seulement au château d’Hyrule, celui-ci étant possédé par Calamité Ganon, un démon ressurgit des entrailles de la terre il y a environ cent ans. J’ai bien dit resurgit car, les scientifiques hyliens ont retrouvés de vieilles reliques et de vieux manuscrits que Pru’ha (une scientifiques habitant au laboratoire antique d’Elimith) a soigneusement traduis. Elle a finit par révélé qu’il était écrit sur les ouvrages que Calamité Ganon existait depuis des milliers d’années, qu’il était en quelques sortes invincible. Elle a également précisé qu’a chaque fois que Ganon revenait, Un héros aidé d’une princesse terrassaient le démon. Mais faute de chance, il réapparaissait d’entre les morts au bout plusieurs centaines d’années, et a chaque fois, le même scénario se reproduisait. Mais il y a cent ans, rien ne c’est passé comme prévu. Je vous explique tout depuis le début : A cette époque là, Zelda était la princesse d’Hyrule, elle a nommé quatre prodiges qui devaient piloter les créatures divines, de gigantesques animaux en pierre fabriqué il y a dix-milles ans. Il y a Mipha, prodige du peuple Zora, qui contrôlait Vah’Ruta. Daruk, prodige des Gorons, qui était à la charge de Vah’Rudania. Revali prodige de la tribu des Piafs, qui pilotait Vah’Medoh. Il a avait aussi Urbosa, prodige de la cité Gerudo, qui dirigeait Vah’Naboris. Le chef des prodiges était le Héros, nommé Link, également chevalier servant de la princesse. Les Sheikas (les habitants de Cocorico) on également construits des machines de guerre appelé gardiens. Mais Lorsque Calamité Ganon est revenu, il a pris possession des quatre créatures divines et des gardiens, puis les a retournés contre Hyrule. Mipha, Daruk, Revali, Urbosa, Le roi d’Hyrule et la plupart de la population sont morts dans cette grande bataille. Link a réussi à s’enfuir avec la princesse, mais la mort la rattrapé. Seul Zelda à survécu, puis, grâce a son élément de Lumière, elle est retourné au château d’Hyrule et a scellé Ganon. Mais son pouvoir n’est pas infini, et un jour, le démon retrouvera sa pleine puissance et en finira une bonne fois pour toute.     

Le lendemain, par un temps d’orage, je passais dans l’allée principale d’Elimith lorsque le voyageur me devança. Il se dirigeait vers Erhêt, un petit garçon qui courait et s’amusait. Celui-ci s’arrêta et poussa un cri de surprise. C’est alors que le voyageur dégaina son épée, dès ce moment là, je pris l’arme la plus proche de moi (un ballai) et je courus en direction de l’agresseur. Quand soudain ce dernier rengaina son arme, et, Erhêt, l’air émerveillé, lui donna un rubis rouge. Le voyageur le remercia d’un signe de tête et s’en alla. Je restai pétrifié un moment à me poser des questions. Mais qu’est-ce donc ce manège ? Etrange …      


Le soir, quand je rentrai chez moi, Tigness était affalée sur un fauteuil, un livre à la main.

-        Tient, me dit-elle en me tendant l’ouvrage, il s’est passé pas mal de choses ces dernières semaines, ça devrait t’intéresser.

-        Ok, merci ! Lui dis-je d’un air empressé.

-        Ouais c’est ça … Répondit-elle.

Je couru jusque dans ma chambre et sauta sur mon lit, et, lorsque je prêtai attention au livre que Tigness venait de me donner, je vis directement qu’il s’agissait du journal local. Je l’ouvris rapidement et tomba sur un article dont le titre était :

« Les actus du moment ! »

Chers lecteurs, si vous êtes voyageur, vous avez certainement pu constater une récente augmentation de la quantité de monstres errent en Hyrule. De plus, ils sont devenus plus puissants et attaquent quiconque les approchent de trop près. Alors, pour l’amour de la déesse Hylia, soyez prudents. Depuis quelques semaines, les routes d’Hyrule sont devenues dangereuse, voir même impraticables, donc si vous le pouvez, restez dans un village ou autre lieu sécurisé. A ce jour, nous comptons sept disparitions : Un habitant du village d’Écaraille a été retrouvé mort égorgé par un Lézalfos à quelques kilomètres de son domicile. Sa femme, qui était en sa compagnie, a réussi à fuir. Gravement blessé, elle a été transportée à Cocorico pour être soignée. Deux femmes Gerudos ont perdu la vie suite à une attaque de Moldarquor. Au passage, nous tenons à rendre hommage a Bettie, notre rédactrice en chef, qui selon nos experts, aurait été attaquée par un Lynel dans la région d’Akkala. Et pour finir, trois hyliens sont portés disparus depuis six jours dans la région d’Hébra.

Après avoir relu l’article en boucle, j’ai rangé le journal dans un tiroir proche de mon lit, et m’allongea pour un moment de réflexion. Est-ce donc pour cela que le voyageur s’est réfugié à Elimith ? Si oui, peut-être qu’il n’a pas de si mauvaises intentions. Mais alors, c’est que …


-        À table ! Hurla ma mère, qui apparemment venait de rentrer.

Je mis fin à mon temps de réflexion et descendit péniblement les marches de l’escalier qui menait à la cuisine en simulent l’épuisement, puis je me suis littéralement effondré sur la chaise la plus proche, et réclama le plat du soir. Ma mère arriva en portant une énorme marmite et dit joyeusement :

-        Purée de carotte !

-        Oh non ! Se lamenta Tigness.

-        C’est de l’esclavagisme ! Maugréa Hahir.

-        Voyons, ça ne peut pas vous faire de mal ! En plus, j’en ai tellement préparé que ça fera pour toute la semaine !

À cette annonce, je dégluti péniblement en me retenant de ne pas envoyer mon assiette sur la marmite que ma mère venait de poser sur la table. Oky fit de grands yeux éberlués et même mon père fût dépité. Tour-à-tour, ma mère nous servit la tant redoutée purée de carotte, et chacun regarda son assiette avec dégout, comme ci-il s’agissait d’une bouse de vache.

-        Heu … Estella, fit Hahir d’une voix ou trahissait son envie de pouffer de rire, … Tes cheveux, ils sont …

Estella, qui ne comprenait pas de quoi il voulait parler, se pencha, et, avec stupeur, elle constata que ses longs cheveux blonds trempaient dans son assiette qui était remplie de purée de carotte.

-        Et merde ! Fit-elle, l’air d’être au bord de la dépression.

Hahir était plié en deux, tandis qu’Estella se leva et avança en direction de la salle de bain. Au bout d’un certain temps dans le silence, maman engagea la conversation :

-        Vous avez lu le journal ?

-        Oui, dis-je d’une voix peu compréhensible à cause de la purée.

-        Toutes ces morts et disparitions, c’est vraiment horrible ! Heureusement qu’on en connaît aucun ! Répondit Hahir.

-        Imaginez si Venge et Vesen sont portés disparus !

-        Il ne faut surtout pas pensez à des choses pareilles, en plus, ils sont sensés arriver dans les prochaines semaines ! Nous rassura mon père.

-        À mon avis, ils feraient mieux de prendre plus de temps pour venir et d’être prudents plutôt que de vouloir se dépêcher et tomber sur d’horribles créatures ! Ajouta ma mère.

-        Ouais … déclara-je d’une voix nostalgique, mais ça doit être super de voyager !

-        Écoute, fit mon père, avec ta mère, nous savons tous les deux que tu meurs d’envie de devenir voyageur, nous ne sommes pas contre, mais tu dois ne devra pas rester seul !

-        Je pourrais peut-être partir avec Vesen et Venge ! Les suppliai-je d’une voix implorante.

-        À la limite, oui. Dit ma mère. Je suis sûre qu’ils accepteront, gentil comme ils le sont … Mais tu nous promettras d’être prudent ! Hein ?

-        Évidemment ! Ai-je crié, au bord des larmes.

Enfin ! Après tant d’année, mon rêve s’exauçait ! Tellement de fois j’ai supplié mes parents ! Et ils ont finit par accepter !

Les jours suivants, mon père nous entraîna, moi, Hahir, et Estella (oui, ses deux là viennent aussi) au maniement des armes, mon frère excellait au tir à l’arc, il avait vraisemblablement un don, tandis que ma sœur se débrouillait plutôt bien avec les espadons, mais moi, je préférais la légèreté des épées. Au bout de six jours, nous connaissions les bases, puis, avec plus de difficultés, nous avons appris à faire du feu. Malheureusement, seul Estella n’a pas réussit. À chacun de nos entraînements, qui avaient lieu sur la place centrale, le voyageur nous observait. Puis un jour, alors que je sortais acheter des provisions à l’épicerie, j’appris que dans la nuit, le voyageur avait quitté Elimith. Selon le vendeur, Erhêt à prétendu qu’il lui avait dit qu’une mission l’attendait, qu'il reviendrait peut-être un jour, mais ce ne serait pas pour tout de suite. Cette nouvelle me motivait encore plus, désormais, ma seule préoccupation était de trouver l’identité de ce mystérieux voyageur. Et pour cela, il me fallait partir.

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