The Legend of Zelda : Le dernier Cataclysme

Chapitre 3 : Duel et départ.

1290 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 03/11/2023 15:16

Link passa une deuxième nuit agitée, non pas à cause d’un mauvais rêve cette fois ci, mais plutôt à cause du stress engendré par le duel. Cette journée allait être éprouvante mais surtout déterminante pour sa vie. Hors de questions pour lui d’être fermier à Toal ! Le jeune homme était tout de même confiant envers ses propres capacités. De toute sa vie, Link eut à affronter Orco à quatre reprises, et le dernier duel n’était pas passé très loin d’être une victoire du jeune disciple. Ce duel entre Link et le vieux maître d’armes remontait à il y a plusieurs années, et depuis, le jeune homme avait beaucoup grandi et pris en force. Malgré tout, Orco était un adversaire redoutable et le sous-estimer à cause de son âge vénérable serait une erreur fatale. Il était un ancien génie du combat rapproché, et ce vieux natif d’Ecaraille avait toujours une très bonne condition physique et mentale. Dans le genre de duel comme celui qui s’annonçait, rien ne sert à se mettre la pression en élaborant des stratégies, se sera simplement le plus fort qui gagnera. Ainsi, ce fut pour Link une journée tout à fait banale, à l’exception près qu’Orco étais introuvable. Il devait probablement méditer au dojo, situé derrière la maison.

Finalement, la soirée arriva enfin, et avec elle la première épreuve de ce jeune épéiste dans sa future vie de soldat : vaincre son maître d’armes. L’heure indiquée par Orco approchait, ainsi Link partit en direction du dojo. Ce bâtiment était situé derrière la maison. Il fallait d’abord traverser la maison jusqu’à la porte arrière qui menait vers un petit jardin. Après ça, il fallait traverser un petit chemin boueux et enfin on pouvait voir le dojo, qui n’était vraiment pas impressionnant vu de l’extérieur : il ressemblait à un genre de grosse cabane en bois. Le jeune Link entra. C’était une pièce à demi éclairé. Au mur, divers harpons et trophées de l’ancienne vie d’Orco ainsi que des petits vases posés au sol. Et au centre de la pièce se trouvait le vieil homme en personne. Comme le jeune épéiste l’avait deviné, son maître d’armes méditait. Orco se leva et regarda son apprenti :

« - C’est l’heure, je vais donc t’expliquer les règles de notre duel. »

Il s’avança vers une armoire située au coin de la pièce qui lui servait à stocker des armes. Il en sortit deux épées en acier trempé. Il donna une des deux armes à Link et lui dit :

« - Ce duel se fera avec de vraies épées. Ainsi, pour gagner, il faut désarmer son adversaire. En position ! »

Link se recula de cinq pas épée en main et se mit en posture de garde, prêt à bondir sur son adversaire. Bonne épéiste ou pas, il pensait qu’Orco serait moins endurant que lui et comptait l’avoir à l’usure.

« - Commençons ! »

Link s’approcha de son adversaire rapidement et commença par le tester. Orco para ses coups sans broncher ni reculer. Le jeune épéiste fini par lui asséner un grand coup vertical qu’Orco esquiva. Puis le vieil homme contre-attaqua sans perdre une seconde. S’attendant à ce genre de réaction, Link resta calme et enchaîna les parades et les esquives lui aussi sans broncher. Il avait perdu du terrain sur son adversaire, mais cela n’allait plus durer. Link se remit sur ses appuis et stoppa net les assauts d’Orco avec une parade superbement bien placé. Après ça, Link enchaîna en l’attaquant de toute part. Il entreprit de lui donner une multitude de coups rapides sur plusieurs positions stratégiques. L’objectif était de faire reculer son maître d’armes et de briser sa concentration, puis enfin trouver le manche de l’épée de son adversaire et le désarmer. Cette technique marcha dans un premier temps et il parvint à faire perdre beaucoup de terrain à Orco. Bientôt, celui-ci sera dos à un mur ce qui réduira grandement son champ d’action et alors là la victoire sera plus qu’à la portée de Link. Mais pour parvenir à ce résultat, Link devait continuer avec sa cadence actuelle ce qui était même pour le jeune homme très épuisant. Orco devait continuer de parer sans s’impatienter jusqu’à ce qu’une faille dans la garde de son apprenti apparaisse, et Link devait continuer de le harceler de toute part sans faiblir. C’était une course d’endurance, une bataille psychologique. Et le premier qui se déconcentrera aura perdu d’office.

Link commençait à voir trouble et ses bras s’engourdissaient de plus en plus. Chaque fois que les épées s’entrechoquaient, l’onde de choc traversait son corps entier, et il devait continuer, continuer, continuer sans jamais s’arrêter. Mais l’objectif était proche, Orco était presque dos au mur ! L’apprenti concentra sa force dans un ultime coup latéral qui eut pour effet de propulser Orco dos au mur. Son adversaire était déconcentré et déséquilibrer. Link sauta sur l’occasion et désarma son maître d’armes. Il avait enfin gagné !

Orco se leva et félicita son adversaire du jour et désormais son ex-apprenti :

« - Tu as beaucoup progressé depuis la dernière fois. Je ne t’ai pourtant pas fait de cadeau lors de ce duel et tu as gagné haut la main. »

Les deux guerriers reprirent tout deux leur souffle puis partirent ranger les épées.

« - Attend Link ! Prends-en une avec toi pour ton voyage. Elle te sera utile. Va et prépare-toi pour ton départ, moi je range le dojo et t’attend à la cuisine. »

Link partit donc en quête d’objet à prendre pour son voyage. Comme le lui avait dit Orco hier au soir, cette année, l’examen était à Ecaraille. Il en avait pour plusieurs jours de chevauchée et devait se mettre en route d’ici demain au maximum. Il prit donc son épée, un vieux bouclier en bois, des vivres, ainsi qu’une chemise hylienne de rechange. Il prit aussi sur lui un doublet qui ne sera pas de trop la nuit en pleine nature.

« - Pour ce voyage, contentes-toi de prendre la route. Si tu pars demain de bon matin, alors le soir tu devrais réussir à arriver au village d’Adeya où tu pourras faire une halte pour la nuit. Puis il faudra que tu traverses toute la forêt de Firone, même s’il me semble qu’il y a un relais dans la forêt qui devrait te permettre aussi de te reposer. »

Après ça, Orco lui présenta sa vieille jument Carotte qui ne servait plus qu’en de très rares occasions. Elle se nommait ainsi en raison de sa belle robe rousse. Link était tout excité du voyage qui l’attendait, son premier vrai voyage qui allait en plus jusqu’à la mer. Sa seule envie était de partir immédiatement, mais il ne pouvait pas, car même en temps de paix, il n’était pas très intelligent de chevaucher de nuit surtout pour quelqu’un peu habitué au long voyage. Il partit donc dormir. Sa dernière nuit à Toal avant un long voyage.

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