The Legend of Zelda, Shadow of Link

Chapitre 15 : Chapitre XIV L'Ultime Confrontation

1777 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 18/03/2011 11:42

           CHAPITRE XIV : L’ULTIME CONFRONTATION

 

           Quelques heures plus tard, Ils atteignirent la bordure du Désert Eternel. C’était le moment de se séparer de la caravane gerudoe.

« Ce fut un réel plaisir de voyager avec vous, dit Moriane. J’espère vous revoir un jour.

-Je l’espère aussi, dit Shawani. Vous serez toujours les bienvenus parmi nous. Seigneur Link, soignez vous bien.

-Merci.

-Saria, vous avez une grande force cachée, votre courage est grand, ayez foi en vous.

-Merci Shawani, au plaisir de vous revoir.

-Princesse Zelda. Ne soyez pas surprise, je vous ai identifié dés les premiers instants où je vous ai vu. Votre voyage touche à sa fin, je souhaite que vous n’ayez aucun problème pour le peu qu’il vous reste. Je souhaite aussi vous avoir démontré que le peuple Gerudo ne se limite pas qu’aux pillards qui sont des parias pour nous aussi.

-Je vous promets de dire la vérité sur votre peuple à mon père. Et je souhaite que des relations amicales naissent entre nos peuples.

-Shalia walach. Ça veut dire que Dieu vous bénisse. Maintenant allez-y, le temps presse.

-Merci mon ami, lança Moriane. Je te promets de revenir te voir. A bientôt. »

           Il ne restait que quelques lieues jusqu’à la forteresse de Riam et le Gouffre Maudit. La forteresse était toujours aussi imposante. Ses murs d’un gris noir rappelaient la mort de Gadis et des chevaliers de la Triforce qui l’accompagnaient. Pour Moriane, elle rappelait aussi la première mort de Link. Il leur restait assez de temps pour rejoindre la Forêt Kokiri, ils avaient presque réussi la où tout semblait perdu. Mais une flèche vint se ficher dans le sol devant eux, leur interdisant d’avancer. Des pillards gerudos se tenaient à flanc de la montagne qui délimitait au sud le goulot menant au gouffre. Une vingtaine de gerudos vinrent encerclés le groupe. Un homme très grand portant une armure noire et arborant une barbe ténébreuse s’avança. Il était borgne depuis peu visiblement. Il n’y avait pas de doute mais c’était impossible !

« Ganon ! s’exclama Link. Comment ?

-Je n’étais pas mort voila tout, répondit Ganon de sa voix rauque. Mais j’ai bien failli y rester. Heureusement pour moi les sorciers zelgads qui doivent m’assurer le contrôle de Zelda sont arrivés quelques minutes après votre départ. Ils m’ont soigné et j’ai pu me lancer à votre poursuite.

-Comment se peut-il que tu sois ici avant nous sans que nous t’ayons vu passé ? demanda Moriane.

-Tu sembles bien connaître le monde mais il t’en reste pas mal à parcourir jeune terran. Il existe un passage dans les montagnes qui relie ce lieu à l’Empire Zelgad. Je vous attends depuis quelques heures. Vous avez fait vite, je ne vous attendais pas avant demain voir quelques jours. Vous êtes presque arrivés à Hyrule mais je ne vous laisserais pas aller plus loin. Vous allez mourir ici et maintenant. »

Ganon sortit son cimeterre à lame noire. Moriane tendit la main, un vent puissant s’abattit sur Ganon mais pas assez. Le maître des pillards gerudos tint bon jusqu’à ce que Moriane tombe un genou à terre. Il n’avait pas récupéré assez depuis la tempête.

« Tu es faible jeune terran, dit Ganon. Ta magie ne vous sauvera pas cette fois. »

Link s’avança en prenant son bouclier d’une main et son épée de l’autre.

« C’est moi ton adversaire, Ganon, dit-il.

-J’accepte, fils de Linador. Et cette fois-ci, personne ne viendra intervenir. »

           Ils s’éloignèrent du groupe pour avoir le champ libre. Link était prêt, Ganon aussi. Le jeune hylien lança le premier assaut, un assaut rude dés le premier coup.

« Tu veux finir vite ce combat jeune Link, dit Ganon en le repoussant. La mort t’appelle, tu l’entends, n’est-ce pas ? Cette marque qui te ronge le corps, c’est celle de la mort.

-Arrête de causer et bas-toi ! »

Ganon arrêtait chaque attaque de Link mais le jeune hylien faisait de même avec celle du traître. Le temps pressait, la marque de Link lui prenait déjà la moitié du visage et la violence du combat semblait accélérer sa propagation. Link tenta une attaque tourbillonnante sans l’armer, une tornade d’énergie bleue frappa Ganon de plein fouet. Link enchaîna avec un coup d’estoc mais Ganon l’esquiva en frappant le bouclier de bas en haut, l’arrachant du bras de Link. Il le repoussa violement d’un coup de pied à l’abdomen. Link se releva. Son bouclier était trop loin pour qu’il puisse le récupérer. Et puis peu importe, l’important était de vaincre Ganon, il devait l’attaquer. Link leva sa main gauche et vint saisir le pommeau de son autre épée, il la tira hors de son fourreau. L’épée de son père dans sa main droite, celle de son oncle dans la gauche, les deux œuvres de Danaüs reflétaient la pâle lumière du soleil couchant. Avec plus de rage si c’était encore possible, Link se lança sur Ganon. Les coups tombaient de tous les côtés mais Ganon parvenait toujours à contenir le fougueux garde. Ganon frappait également mais ses coups ne traversaient pas la garde de Link.

           Le combat dura longtemps, personne ne pouvait dire combien de temps, le temps était une notion devenue difficile à mesurer. Les deux guerriers étaient exténués. Malgré la fatigue, Ganon parvint à esquisser un sourire :

« Je te félicite Link. Tu es bien plus fort que ton père ne l’était, mais je ne saurais dire si tu as égalé le niveau de Gadis au plus haut de sa force.

-Je ne suis pas là pour entendre ça, dit Link. Je n’ai pas le temps pour ça. »

Effectivement, la marque s’était encore étendue, il ne restait que sa joue et le tour de son œil droit qui apparaissait claires. Ses cheveux eux-mêmes noircissaient.

« Battons-nous ! cria t-il. »

Ganon attaqua mais son coup fut paré et contré, la contre-attaque le manqua de peu. La vue de Link commençait à se brouiller. Il lui fallait envoyer une attaque définitive ne demandant pas spécialement de viser. La seule qu’il connaissait, assez puissante, c’était le tourbillon de feu, mais jamais Ganon ne lui laisserait le temps de l’armer. A moins que…

           Link ouvrit la ligne en écartant une nouvelle fois la lame noire de Ganon. Il était bas sur ses jambes, les bras tendus de chaque côté tenant ses épées bien droites. Ganon n’avait pas encore récupéré son équilibre, il pouvait allègrement bloquer une attaque normale même dans cette position mais Link se mit à tournoyer et ses épées se nappèrent de flammes ardentes. Elles frappèrent l’une après l’autre à un rythme endiablé. Les flammes brûlaient les entailles à peine ouvertes. Ganon s’effondra au sol. Son corps brûlé était couvert d’entailles sanglantes. Link tomba à genoux.

« Je suis vaincu, souffla Ganon. Tu es fort jeune Link. Si tu avais été de mon côté nous aurions pu dominer le monde aisément.

-J’ai prêté serment, dit Link en se relevant pour s’avancer vers Ganon. Je ne pouvais m’y dérober. Si je l’avais fait, j’aurai trahi la famille royale, mes ancêtres, mon père, mon oncle, mais surtout moi-même. Et puis surtout, j’aime la princesse Zelda. Je l’aime depuis toujours. La savoir en danger était pour moi inconcevable. Je me devais de faire quelque chose.

-Je comprends, j’ai prêté serment moi aussi par le passé mais ce n’était pas fait pour moi. Tu as gagné contre moi, mais tu as perdu contre la mort, tu le sais, n’est-ce pas ?

-Oui je sais. Je sens la vie me quitter depuis deux semaines. Mais l’important c’est qu’elle soit en vie et de retour ici. »

Link acheva Ganon d’un coup d’épée dans le poitrail. Puis il s’effondra à son tour, lâchant ses deux épées.

           Tous se portèrent à ses côtés.

« Link ! Link ! appela Zelda.

-Il a perdu connaissance, dit Moriane. La marque s’est propagée plus vite que l’on avait prévu. Il faut partir tout de suite pour la Forêt Kokiri.

-Vous croyez que l’on va vous laissez partir, lança une voix derrière eux. »

Les gerudos semblaient enragés. Ils se tenaient prêt à sauter sur le groupe et à les découper en pièce.

« Votre maître est mort, lança Moriane. Allez-vous en.

-Oui il est mort mais nous, nous sommes encore là. Nous allons pouvoir demandé une grosse rançon pour la princesse. Pour vous par contre, le voyage s’arrête ici.

-Attendez, arrêta Zelda en se levant. C’est moi que vous voulez, laissez-les partir et je vous suivrais sans faire d’histoire.

-Zelda ! s’écria Moriane.

-Votre majesté ! fit Vana.

-Link ne le voudrait pas, dit Saria.

-Link va mourir si vous ne partez pas tout de suite, dit Zelda. Je veux qu’il vive. Acceptez-vous ?

-D’accord princesse. Allez-vous en, nous ne vous ferons rien. »

Le pillard n’ajouta rien de plus, une flèche venait de lui perforer le crâne. Tout le monde se tourna vers le gouffre, de l’autre côté des soldats d’Hyrule menaçaient les pillards gerudos de leurs arcs. A leur tête, se trouvait Zinus, le capitaine de la Garde Royale. Les pillards prirent peur et s’enfuirent aussi vite qu’ils le pouvaient.

 

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