La vraie quête du Héros du Temps: Vers l'ombre et le sable (Partie 3/3)

Chapitre 18 : Chapitre XVII: Une Gerudo et le maitre des flèches

4785 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 31/03/2018 19:40

Note: pour les énigmes, dès que le mot « solution » apparait dans la phrase cela veut dire que la réponse arrive aux phrases suivantes, donc arrêtez vous là si vous voulez cogiter :)

Une fois de plus Link retrouva son corps d’enfant, deux statues de cobra en pierre gardaient l’escalier se situant dans le hall du temple. Alors qu’il grimpait en essuyant la sueur de son front, le petit garçon entendit une voix féminine. Avançant discrètement vers le coin de l’escalier enfin de jeter une coup d’oeil dans la plus grande discrétion, il vit alors une Gerudo qui inspectait le conduit qu’il désirait emprunter.

Link ne put laisser s’échapper un petit cri de surprise, ce qui la fit se retourner instantanément. L’enfant resta collé au petit muret, son visage était défiguré par la peur, il suait à grosses gouttes et avait le teint extrêmement pâle. Les bruits de pas s’approchaient à un rythme parfaitement régulier, les sons de son propre coeur résonnaient dans sa poitrine alors que son esprit ressassait ses journées de tortures. Des larmes commençaient à couler sur ses petites joues alors qu’il serrait les dents pour éviter d’hurler à la mort.


La Gerudo le remarque bien évidemment et fut extrêmement étonné de croisé quelqu'un ici. Cependant elle parla d’un ton calme mais sec.

« Qu’est ce qu’il t’arrive gamin ? »

« Non non ! VAS-T-EN !!! » Hurla-t-il.

« Tu vas mieux me parler sale mioche ! » Dit-elle en l’attrapant par le bras.

Au moment où elle le toucha, Link dégaina son épée kokiri et tenta de lui sectionner la main. Fort heureusement pour la Gerudo elle se retira au dernier moment.

« Putain ! T’es pas bien dans ta tête ! »

« C’est de votre faute ! Je vais te tuer comme je l’ai fait avec les autres ! » 

Une sensation familière commençait à lui parcourir l’échine, une pulsion meurtrière. 

« Je sais pas de qui tu parles mais je t’apprendre à respecter les adultes ! » Dit-elle en dégainant ses deux lames de poignets.

« J’ai pas de leçon à recevoir d’un peuple vendu à Ganondorf ! »

Dès le moment où la Gerudo entendit ce nom, une colère noire s’empara d’elle. Ce nom ne devait pas être prononcé devant une membre du clan du désert.

« TU NE SAIS RIEN DE NOTRE PEUPLE ! »

La femme, bondit dans les airs et retomba en piqué droit vers Link, les lames prêtes à gouter à son sang.

« J’EN SAIS SUFFISAMMENT COMME ÇA ! » Répliqua-t-il en sauta vers elle pour un duel aérien.

La Gerudo fut prise par surprise, elle ne s’attendait pas à ce qu’un enfant fasse une telle chose. Calculant son saut avec précision, le petit Héros s’arrangea pour que la lame gauche de son adversaire se planta en plein dans son bouclier. Puis d’un mouvement sec, il fit pivoter son mur défensif pour briser le fer. Au même moment, il bloquait la seconde arme avec son épée. Enfin, les deux adversaires se donnèrent en même temps un énorme coup de tête. Link avait légèrement l’avantage, la femme tomba en plein sur le dos alors qu'il était encore sur elle. 

« T’es plus fort que ce que j’aurais cru gamin ! »

D’un geste extrêmement rapide, elle groupa ses jambes et dégagea le petit par un coup de pied en plein torse. Profitant du vol plané, la Gerudo se releva alors que, d’une petite pirouette, Link atterri parfaitement bien sur ses jambes. 

« Tu vas crever espèce de garce ! » Cria Link.

« C’est ça ! Bien sur ! Les mioches dans ton genre mérite une solide correction à coup de taloche ! »

A ces mots, du sable apparu autour de son corps, elle s’amusa à la faire courir autour de son corps en lui faisant prendre des formes différentes.

« Tu comptes me balancer du sable dans les yeux ? »

« C’est des technique de gosses ça ! » Fit-elle avec un sourire légèrement sadique.

Elle tendit la main droit vers Link, le sable brun fusa droit vers sa cible en oscillant. Les grains s’accrochèrent à ses poignets et ses chevilles. 

« Tu penses vraiment que c’est des petits cailloux comme ça qui vont m’empêcher de te décapiter ? »

« Bien sur que oui ! » Dit elle d’un ton moqueur et assuré.

D’un seul coup, Link fut projeté sur mur par la seule force mental de la guerrière. Il était plaqué sur le dos et la tête en bas. L’enfant força au niveau de ses mains enfin de se dégager. Mais le sable avait pris une couleur beaucoup plus foncé, il était à présent aussi solide que le roc. 

« Cherche pas le môme ! Tu peux rien faire ! » Dit elle en s’avançant et en se recoiffant.

« Hahaha ! Vas y approche un peu ! je me demande de quelle couleur est ta cervelle ! » Chuchota Link, les yeux injectés de sang. 

« C’est le gamin le plus flippant que j’ai vu… Mais il pourrait m’être utile… Il est timbré mais il sait se battre… » 

« Je m’appelle Nabooru, et toi petit ? »

« J’ai pas besoin de te le dire ! »

Nabooru l’attrapa par les cheveux pour le forcer à la regarder dans les yeux, sa tête était légèrement plus haute que celle de celui vêtu de vert.

« Non mais dis donc ! On t’a pas appris les bonnes manières ! » Fit-elle en lui donnant une claque.

« Puisque que tu ne m’as pas écouter, Tata Nabooru va te raconter une petite histoire ! Ganondorf est le Roi des Gerudos, et donc mon Roi… Mais je suis bien différente de ce chacal ! Lui et ses sbires pillent les femmes et les enfants et commettent parfois des meurtres ! Nous sommes sous les ordres de Ganondorf soit ! Mais est ce que tu penses que cela nous plait vraiment d’être soumises ainsi ? »

Sachant qu’il était bien coincé, Link commençait à reprendre son calme mais il gardait encore sa langue de vipère.

« Et cela vous a plu de tuer mon père après s’être servi de lui comme d’un simple objet pour permettre à votre infecte espèce de continuer à prospérer ? »

Par la mention de ce père fictif, Link évitait de se mentionner. Il fallait éviter de l’embrouiller… Un enfant qui dit s’être fait abuser sous forme d’adulte mais qui est un événement du passé pour lui mais qui arrivera dans le futur… Oui cela aurait été compliqué, un petit mensonge était la meilleure idée.

« Je suis une voleuse solitaire, j’ai voyagé à travers le monde du haut de mes vingt-sept ans ! J’ai vu que les Voïs n’étaient pas tous des êtres infâmes tous juste bons à nous donner leurs semences ! J’ai rencontré des hommes absolument charmant et d’autre qui collait parfaitement à nos leçons de « biologie ». Notre peuple a toujours fonctionné ainsi, c’est peut être inhumain comme comportement mais ne mets pas dans le même sac. Je ne cautionne pas leurs mode de vie mais si tu touches à un seul de leurs cheveux, je te le ferai payer ! Mon peuple reste mon peuple» Son regard était des plus sincères.

« C’est trop tard ma grande… Elles sont déjà mortes ! Mais dans sept ans… » 

« Tu espères quoi ? Que je verse une larme pour les catins que vous êtes ? Que je fasse des excuses ? QUE DALLE ! » 

« Tu commences sérieusement à m’agacer… » Dit-elle en lui mettant un coup de poing en plein dans le visage…

« T’es pile à la bonne hauteur pour me servir de sac à frappe ! Je t’ai rien demandé et t’as voulu me tuer ! Je sais pas qui t’as rendu comme ça mais tes parents auraient du mieux t’éduquer ! »

« Celui qui m’a rendu comme ça ? Mais oui ! C’est LUI ! Ou est-il d’ailleurs ? Pourquoi ne me torture-t-il pas l’esprit ? La situation est pourtant parfaite pour lui ! Qu’est ce qu’il mijote ? » 

Link, les yeux perdu dans le vague, retrouva enfin toute sa conscience… Cette chose lui aurait elle fait rependre sa conscience ? Parce que cet individu n’a rien fait, il aurait régler le problème ? La peur l’aurait elle sauver ? Dans tous les cas, il arrêta de s’exciter et laissa tomber son arme en soupirant.

« Pfffffff, je suis désolé Nabooru, tu peux me relâcher maintenant ? »

« T’es bien familier avec moi… Surtout envers une personne que t’as voulu dépecé ! »

« C’est bon ! J’ai dit que j’étais désolé ! Je veux juste aller dans le temple ! »

« Hooooo ! Ca tombe très bien ! J’ai justement un petit service à te demander ! Tu me dois bien ça ! Par delà ce conduit se trouve les gantelets d’or ! Avec cet artefact n’importe qui peut déplacer des énormes charges ! Et ne pense pas les garder pour ta pomme, de toute façon ils sont bien trop grands pour tes petites mimines ! Des larbins de Ganondorf ont élus domiciles dans ce temple, je compte bien aller voler leurs trésor et bien foutre en l’air leurs plan de conquête ! »

Elle l’attrapa par le bout du nez et lui fit bouger la tête dans tous les sens.

« Alors t’es partant ? C’est pas cher payer tout de même ! Tata Nabooru te demande juste de faire une petite course pour elle ! Tu peux faire ça pour moi ? »

« Je peux bien les lui ramener… J’ai juste à rester avec elle et voila… Mais je ferai peut être mieux de les récupérer et filer immédiatement ! Après tout elle risquera pas de me retrouver après que je l’arnaque… Bon je verrais bien une fois que j’aurais trouver ce que je cherche… » 

« C’est d’accord… »

« Et bien voila ! Tu peux être raisonnable quand tu veux ! » Dit-elle en annulant le sort en claquant des doigts.

Link tomba au sol lourdement dans un fracas plutôt comique, Nabooru n’avait pas énormément envie de le ménager.

« T’es spécial gamin… j’ai l’impression que t’as vécu beaucoup trop de chose pour l’âge que tu semble avoir… »

« T’as pas idée… » Fit-il en se glissant dans l’interstice.

« Je n’aurais jamais pensé utiliser mes pouvoirs pour calmer ce mioche, j’espère aussi pouvoir trouver une explication à mes capacités de manipulation dans ce temple… »  Pensa Nabooru.


***

Link commença alors à explorer ce temple, la couleur dominante était l’orange, déviant parfois vers le marron. Il y avait des statues de serpent en décoration dans toute les salles, certaines de leurs écailles était des petits miroirs scintillants. Une musique très douce résonnait dans le temple, tellement douce qu’elle en était presque relaxante. Link arriva enfin devant une grande porte sur laquelle était écrit un message de prévention.


Trois salles, deux mettant à l’épreuve ton esprit et la dernière testera ta force. Si tu y rentres, seul la victoire de permettra de reculer ou d’avancer.


Une fois prêt le Héros ouvrit la porte qui se referma aussitôt derrière lui. La salle dans laquelle il se trouvait était un carré parfait. Tout au fond se trouvait une statue de femme nue joignant les mains, sur les cotés toujours les sculptures reptiliennes. A quelques mètres de lui, bien en face trônait une stèle de marbre avec une énigme inscrite.


XI + I = X 

Que les yeux de l’origine de la vie vois à présent la justice et la voie s’ouvrira


Le texte était en Hylien, mais les croix et les bâtons étaient des chiffres d’une ancienne civilisation, heureusement tous le monde connaissait ce système de numérotation. 

Link réfléchit longuement sur chaque mot… L’origine de la vie, cela faisait allusion à la femme… La justice devait surement dire qu’il fallait rendre le calcul juste, mais comment le rendre correct ? Il aurait fallut un marteau et un burin, cependant c’était inconcevable qu’il fasse apporter du matériel sois même… la réponse devait forcement se trouver ici. Pendant plusieurs minutes le Héros réfléchit et la soif commençait à se faire ressentir, il porta sa gourde à ses lèvres mais recracha à cause d’un geste trop rapide en toussant. Après s’être désaltéré, il continua à cogiter sans succès, jusqu’à ce que son regard se porta sur la petite flaque d’eau qu’il avait créé. A cet instant, il comprit la solution de cette énigme, son intuition avait raison une partie de la solution était dans cette pièce ! 

Link décrocha un bout de miroir d’une des statue avec son épée et se mit à la bonne position. Il leva le bout de verre afin que le regard de la statue de femme puisse voir dedans. En effet le reflet de l’énigme donnait maintenant « X = I + IX » ce qui était une équation tout à fait sensé ! Un petit cliquetis mécanique se fit entendre. 


***

Satisfait d’avoir triomphé, Link progressa vers l’autre salle. Cette deuxième épreuve, complètement différente, était composé d’une salle carré, avec un énorme vide carré de quatre mètres au centre et une petite ile tout aussi carré sur laquelle se trouvait un levier. Sur le sol se trouvait deux solides planches de bois de trois mètres quatre-vingt-dix centimètres de long et quelques centimètres de largeur. Une deuxième stèle contait un texte beaucoup plus simple:


Première règle: atteindre le levier

Seconde règle: ne pas tomber et survivre


Il était impossible pour lui de nouer les planches ensemble, car cela ne sera surement pas assez solide. Les mettre bout à bout ne marcherai pas non plus, il y a forcement une astuce quelque part. Une nouvelle fois, Link se perdit dans ses pensées pour trouver une échappatoire, il remarqua alors une autre inscription derrière la pierre.


Les fantômes du désert hanté déteste l’humour et surtout les jeux de mots


Cette phrase lui fit avoir un déclic, la solution lui traversa l’esprit et il se mit au travail.

« Ce jeu de mot pourrave… Les morts n’ont vraiment pas le sens de l’humour… Hanté, en T… sérieusement… »

Le pont du Héros était en forme de T, la barre verticale sur un coin de l’ile et de fait, la barre horizontale formait un triangle avec un des coins de la parcelle de vide. Activant le levier, la porte se déverrouilla, le menant vers le combat.


***

La porte menant à sa dernière épreuve était en metal rouillé sur laquelle se trouvait des flèches noire peintes très grossièrement. Elle s’ouvrit lentement en grinçant, un courant d’air chaud fouetta alors le visage de l’enfant… L’endroit était une sorte de grand hall avec plein de colonne finement décorée et rempli de caisses, de statues, de meubles et d’autre bric-à-brac. Une sorte de caverne d’Alibaba mais sans le clinquant et un sol fait de planches de bois orangées… Des lampes à huiles s’allumèrent chacune à leurs tour en s’enfonçant vers la fin de la salle. Au bout, Link distinguait une forme humaine, assise en tailleur sur une flèche géante. Mais pas une flèche pour tirer à l’arc. Une flèche en deux dimensions pour monter quelque chose…

La forme n’était pas très grande, un peu près de la même taille que le petit Link. Elle portait un pantalon noir très ample, des tatouages de serpent ondulant sur ses bras et un débardeur noir. Sa tête, enfouit dans une capuche avec des yeux blanc dessinés dessus, ne permettait pas de voir son visage en entier, juste sa bouche. En s’approchant, le Héros constatât que la flèche plantée dans le sol était reliée à son corps. Une sorte de queue en fait, sauf qu’elle semblait pas être organique.

« Je te félicite d’être arrivé jusqu’ici Héros du temps ! »

La voix, enfantine ne permettait pas de savoir si c’était un garçon ou une fille.

« Hummm merci… » Dit-il arme à la main.

« J’ai une dernière énigme pour toi… C’est la question que j’adore poser ! Es tu prêts ? »

Link ne répondit que par un lourd silence.

« Quelle est la seule question où il est impossible de répondre par oui ? »

« … »

« C’est pourtant évident… ES TU MORT !? »

Au moment où il prononça cette réplique, une flèche noire sortit de ses manches et fusa droit vers Link. Celui ci para facilement avec son épée, suite à cette attaque raté, le sortilège disparu.

« Hi hi hi » Fit l’enfant vêtu de noir, ses dents blanches apparurent soudainement dans les ténèbres de sa capuche.

« Comment as tu su que c’était un piège ? »

« Deux salle pour l’esprit et une pour le combat ! Le fait que tu me poses une énigme était contradictoire… »

« Bravo ! Bravo ! » Fit-il en tapant des mains et un sourire de pure joie.

Il baissa sa capuche dévoilant son visage, c’était un jeune garçon, son teint était totalement blanc, des cheveux blond, si blond qu’ils avaient presque une couleur doré. Enfin sa pupille rouge sang brulait d’intensité dans sa sclérotique noire.

« Je m’appelle Ténenbaln ! Heureux de pouvoir jouer avec toi ! »

(prononciation Té naine baln, ne pas prononcer de « E » à la fin) 

Il se posa sur ses pieds, et regarda Link en bougeant sa tête à droite et à gauche comme un pendule.

« On peut jouer au loup ? C’est moi le loup ! »

Une grosse flèche apparu alors sous ses pieds, et il s’envola droit vers lui tel un boulet de canon prêt à l’embrocher avec sa main était à présent une flèche elle aussi. Link se préparait à parer avec son bouclier en étant bien sur ses appuis.

« Vecto-plaque ! »

Une plaque fléchée apparu de nouveau sur le sol, le faisant changé de direction, deux autres apparurent et il fini par arrivé dans son dos avec une vitesse spectaculaire. Le Héros se prit alors un coup de pied en plein dans les reins. Une nouvelle plaque apparu mais sous les bottes de celui vêtu de vert… Il fut alors projeter droit vers une armoire en bois, qui fut réduite en morceau quand Link entra en collision avec elle, la tête la première. 

« Hi hi hi ! Je t’ai touché ! C’est toi le loup ! » Dit-il en courant dans tous les sens.

« Si je te touches, est ce que tu me laissera aller plus loin ? » Demanda Link en essuyant le sang qui lui coulait du crâne. Le silence fut la seule réponse.

Cherchant à détecter le moindre son, l’Hylien entendit un petit « Shlack », Ténenbran réapparu alors juste derrière lui.

« Je suis sur les nerfs à cause d’une Gerudo, si tu ne veux pas coopérer je serai contraint de te tuer ! »

« Tu veux donc jouer à « Dans combien de temps tu meurs ? » C’est mon jeu préféré ! » 

Dit il en sortant de derrière une colonne, avec un regard changeant entre joie et colère et une expression impossible à cerner.

Il leva son index, une flèche noire peinte le long du doigt, et l’agita devant lui, puis il s’approcha d’un pilier. Link resta stoïque et observa ce qu’il faisait. Le petit garçon aux yeux rouge, fit un énorme sourire malsain en donnant une pichenette dans la colonne, elle explosa en morceau.

Il se lécha les lèvres avec sa langue de serpent en sifflant et il passa sa main sur son avant bras droit et une flèche rouge se dessina alors au passage de sa paume.

« Vecto-boost ! » 

Un petit regard malicieux suffit pour comprendre l’effet de cette technique. Puis il claqua des doigts et une nouvelle plaque apparu sous les pieds de Link, l’envoyant droit vers Ténenbran. Celui ci arma son bras, s’apprêtant à lui donner un violent coup de poing. Etant en vol plané, impossible d’esquiver sur un coté et ce n’est pas un bouclier qui pourrait encaisser une telle attaque.

« Je me demande en combien de morceau je retrouverai tes os ! »

« C’est pas le moment de te poser des énigmes ! Tu sous estimes mes capacités d’observation ! »

Link ne bluffait pas ! Il avait remarqué un petit détails avec son boost. Il prit son lance pierre et tira sur le bras de son adversaire. La graine mojo fut réduite en poussière instantanément au contact. 

Son regard se remplit de colère, il n’appréciait pas le fait que quelqu'un ait compris sa technique.

« J’vais te crever ! » 

Le temps était trop court pour une nouvelle amélioration de puissance, Ténenbran invoqua une nouvelle plaque pour s’éloigner. Hélas pour lui, un détail lui échappa: Link fonçait droit sur lui et donc il emprunterai le même chemin. Pensant être en sécurité après son esquive, il ne put parer le coup d’estoc de l’Hylien qui l’avait suivit. La lame s’enfonça dans la chaire de son abdomen, un cri de douleur s’échappa de sa petite gorge. 

« J’AI PAS DIT MON DERNIER MOT » Les deux combattant finirent par arrêter leurs course folle et posèrent pied à terre.

« Comment as tu deviné que mon Vecto boots était à usage unique ? »

« C’est à cause de ta démonstration avec ta pichenette… Le symbole a disparu immédiatement après le coup… La conclusion fut facile à faire… »

« Là par contre… je vais te saigner comme un porc… »

Un cercle apparut alors autour d’eux, un cercle de flèche évidemment ! Toutes pointant vers Link…

« Tu pourras pas esquiver ou trouver une faille cette fois ! »

Il se projeta vers le cercle et repartit instantanément vers Link, il fumait dans tous les sens, changeant au dernier moment sa direction pour déstabiliser son ennemi.

« Tu comptes me donner le tournis en faisant ça ? »

« Vecto boost ! Tu pourras pas me toucher si je reste à cette vitesse ! Et impossible pour toi de t’enfuir de cette prison ! Je vais t’étriper ici un maintenant ! »

Link commençait à transpirer de peur, il ne voyait pas d’échappatoire, seuls ses réflexes pourraient le sauver. Ténenbran décida enfin de frapper, son poing se dirigea vers le coeur du Héros, il mourrait d’envie de le déchiqueter. Hélas pour lui, il n’avait pas soigné sa blessure, son attaque perdit de sa précision, permettant à Link d’esquiver partiellement. Il n’avait fait qu’éraflé son bonnet. Mais ce petit frôlement suffit pour le blesser à la tête… 

Les deux enfants se regardèrent en chien de faïence. Le deux perdait un peu de leurs sang, mais juste par les regards, ils arrêtèrent de se battre pendant dix secondes le temps pour Link de faire un bandage maladroit et l’autre se concentra pour invoquer des vecteurs autour de sa blessure pour que le sang reste dans son corps. C’est alors que plusieurs flèches du cercle disparurent alors.

« Hummmmm, il peut pas faire un nombre illimité de flèche… C’est bon à savoir… » 

Alors qu’il observait son adversaire, Link remarqua un détail intrigant.

« Que ??? Y en a un qu’a disparu ! Hummmmmm pourquoi… C’est quitte ou double mais il faut que je prenne le risque, sa puissance de frappe est incroyable ! Une attaque frontale serait du suicide ! Il faudrait que je lui force la main… Mais si c’est lui qui le propose, cela confirmera tous… » 

« Vecto-boost… » Dit Ténenbran, le coupant dans sa réflexion.

Cette fois ses deux bras était recouvert, il les leva. D’un oeil glacé d’effroi, Link comprit ce qu’il allait faire, mais il ne pu régir avec qu’il fasse entrechoqué ses deux incantations, juste un dernière pensée.

« C’est confirmé ! Il en manque un ! » Se dit Link.


Une puissante onde de choc traversa le colosse tout entier, les bibelots de la pièce volèrent dans toute les directions ainsi que Link. Un énorme fracas retentit quand tous les objets retombèrent dans un désordre total. Le Héros se dégagea des débris malheureusement avec une planche de bois plantée dans l’épaule. Il devait vite se cacher pour se soigner…

« Ca va… Ca pourrait être pire… »

C’est alors qu’il entendit une chanson, une voix très douce et terrifiante à la fois.

« Ding Dong, je sais que tu m’entends,

Je suis à ta porte, ouvre-moi et nous jouerons ensemble,

Ding Dong ne fais pas attendre, tes secondes sont comptées,

Crois-tu seulement pouvoir m’échapper ?

Par la fenêtre, je te vois,

Ton regard se glace sur moi,

Je sens bien ton effroi, 

Mais j’aimerais le toucher du doigt ! »


Link se cacha alors dans un placard qui avait résisté tant bien que mal.

« Ding dong j’arrive pour te trouver

Alors cours sans t’arrêter 

Ensemble nous avons nous amuser

Ding dong, où t’es tu donc caché?

Non, tu n’as pas gagné 

Notre partie viens de commencer

le plancher a grincé

Tes pas résonnent dans l’escalier

je t’entends respirer

Tu ne pas bien te cacher

Tic tac j’entends ta panique

Bim Bam ton coeur te trahit

Tic tac j’entend ta panique

Bim bam ton coeur te trahit »


Ténenbran mimait les aiguilles d’une horloge avec ses bras, et sa tête bougeait à droit et gauche pour imiter les Bim Bam.

« Toc toc je suis à ta porte j’enfonce la poignée

je me moque bien de t’importuner 

Toc toc je suis dans ta chambre 

Ou t’es tu caché 

Notre partie va se terminer

Je m’approche de ton lit 

mais personne dessous ne m’épie

Je sens ton désespoir 

S’échapperait-il de ce placard ? »


Son regard se porta alors sur un placard, il sentait clairement quelque chose à l’intérieur, Link le voyait clairement par l’ouverture.

« Ding dong, je t’ai découvert

Ding dong, sors de ta cachette

Le glas sonne

Ding dong, pour toi le jeu s’arrête 

Le glas sonne

Ding dong, accepte ta défaite 

Le glas sonne

Ding dong, ta sentence est prête !

Ding dong, accepte ta défaite 

Ding dong, ta sentence est PRETE! » 


Au moment ou il défonça la porte, se fut lui qui se glaça d’effroi, il n’y avait que le bonnet…

« QUOI ? »

Avant qu’il puisse se retourner, Link sortit d’un autre placard et en utilisant son attaque cyclone, il coupa en deux son adversaire. Des deux partie tranchées giclèrent énormément de sang, mais en goutte de sang sous forme de flèches…

« Attends ! Comment ? »

Sans réponse Link alla chercher son bonnet, sur lequel se trouvait un des touages de serpent qui se trouvait sur son bras.

« J’ai vu qu’il manquait le tatouage de ton bras droit, quand tu m’a raté tout l’heure, il a disparu et tu as touché mon bonnet. Si c’était un sort offensif, il m’aurait attaqué sur le champ. J’ai pensé alors que tu pouvait le repérer, le fait que tu détruise tous pour me forcer à me cacher m’a conforté dans cette idée, je l’ai donc laisser dans le placard pour t’induire en erreur… La suite tu la connais… » 

« Va… crever ! » Dit-il en rendant son dernier souffle et en tombant à la renverse. 

Link le regardant droit dans les yeux rajouta un ver à la chanson

« Ding dong, les portes de l’enfer sont ouvertes ! »


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