Un regard... Et la Nouvelle-Orléans s'enflamme

Chapitre 1 : Klaus

2468 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 18:27

Après 100 ans à voyager dans tous les Etats américains, j’ai décidé de m’installer à la Nouvelle-Orléans près du Vieux Carré.

Un soir alors que je fêtais seule mon arrivée à la Nouvelle-Orléans, je me trouvais dans un bar où vampires et humains semblaient étrangement bien s’entendre.

 

… : Je ne t’ai jamais vu dans le coin

Isis : c’est normal, je viens juste d’arriver à la Nouvelle-Orléans

 

Il me prit la main et me fit un baise main.

 

… : Mon nom est Marcel Gérard

Isis : Isis Williams

Marcel : Ravi de faire votre connaissance

Isis : de même

… : Moi qui croyais que la présence de ma sœur te suffisait.

Marcel : Klaus, tu fais bien vite des conclusions attives.

Klaus : Peut-être, dîtes moi jeune demoiselle, savez-vous à quels dangers vous vous exposez en venant ici ?

Isis : si vous parlez du nombre de vampires présents ici, alors non je ne sens pour le moins du monde en danger.

Klaus : vous connaissez donc l’existence des vampires

Isis : En plus de connaître leur existence, je suis moi-même un vampire

 

Et pour appuyer mes paroles, des petites veines violettes se dessinent sous mes yeux et une paire de crocs remplacent mes canines.

 

Marcel : Je dois être le premier à vous souhaiter la bienvenue dans le Vieux Carré.

Isis : c’est très gentil de votre part Marcel, mais ce n’est pas la première fois que je mets les pieds dans le Vieux Carré

Klaus : Puis-je vous poser une question ?

Isis : Vous venez de le faire non ?

Klaus : c’est vrai, je voulais savoir quand avez-vous mis les pieds dans le Vieux Carré pour la première fois ?

Isis : alors attendez que cela me revienne en mémoire… Ah oui cela devait être en 1919.

 

L’originel se leva de sa chaise et avec sa vitesse de vampire il m’attrape par le cou en me soulevant de ma chaise en me plaquant le dos contre le mur le plus proche. Mon regard se posa sur le visage de Klaus, ses crocs étaient sortis.

 

Klaus : que faisiez-vous à la Nouvelle-Orléans en 1919 ?

Isis : Je ... visitais… la … ville

Klaus : Que savez-vous sur ce qui s’est passé ?

Isis : l’Opéra a brûlé, j’ai donc pris la fuite, je savais que des vampires se trouvaient dans cet opéra et quand je suis passé devant ce dernier était déjà embrasé. J’ai tout de suite pensé à une attaque de Chasseur de Vampire et qu’ils m’avaient suivi pour me capturer et me tuer, alors j’ai pris la fuite et me suis cachée dans le bayou avant de définitivement quitter la Louisiane.

 

Klaus avait desserré sa main de mon cou. Puis il partit à vitesse vampirique sans rien dire.

 

Marcel : Excusez le, Klaus se méfie des vampires ont mis les pieds dans le Vieux Carré en 1919. Pour la peine, je vous offre un verre.

Isis : je préfère plus quelque chose à me mettre sous la dent.

Marcel : servez-vous, mais ici il y a une règle qui concerne les vampires voulant se nourrirent dans mon royaume.

Isis : Quelle est cette règle ?

Marcel : en fait il y en a deux

Isis : je vous écoute.

Marcel : Il est interdit de tuer les humains en les vidant de leur sang et vous ne devez pas vous attaquer aux habitants de la Nouvelle-Orléans, seulement des touristes.

Isis : Très bien, Marcel, se fût un honneur de faire votre connaissance.

Marcel : De même Isis et encore désolé pour Klaus.

Isis : ne vous en faîtes pas, c’est oublié !

Marcel : J’espère vous revoir dans le coin.

Isis : ne vous en faîte pas, les Chasseurs de Vampires pensent que je suis en Virginie donc je ne pense pas partir de sitôt.

Marcel : et bien je vous dis à bientôt.

 

Il me fait un second baise main et nos chemins se séparent. Je n’en revenais pas, un des Originels se trouvait ici, mais pourquoi ? Je pensais que Klaus était toujours à Mystic Falls.

Je me fond dans la foule présente sur la piste de danse à la recherche d’un touriste à me mettre sous la dent, il faut dire qu’avec l’alcool qui coule à flot cela ne va pas être trop difficile à trouver. Au milieu de la piste de danse je me sentais comme épiée du regard, je regarde alors dans toutes les directions pour trouver la personne qui observait tous mes moindres faits et gestes.

Mon regard se posa alors sur le balcon au-dessus de la piste de danse, je vis alors Klaus accoudé au rebord de la rambarde un verre de bourbon à la main.

Je croise rapidement son regard avant de reprendre mes recherches de dîner éventuel.

Après 10 bonnes minutes de recherche toujours rien et la faim commençait à se faire ressentir, il faut absolument que je trouve du sang humain avant que je me mette à mordre tous les vampires qui passent à proximité de moi.

 

… : Vous semblez chercher quelque chose, je me trompe ?

Isis : il faut que je trouve du sang humain.

… : cela semble très important vu comment vous paniquez.

Isis : c’est vrai, c’est assez important et si vraiment je commence à paniquer c’est que je sens que je ne vais pas tarder à mordre tous ce qui bouge.

… : venez avec moi, j’ai des poches de sang au manoir

Isis : du vrai sang ? Pas du synthétique ?

… : oui du vrai sang, que nous volons à l’hôpital pour nous nourrir. Oh pardonnez-moi de ne pas m’être présenté, je suis Elijah un…

Isis : Originel, je sais vous êtes le frère de Klaus.

Elijah : je vois que vous avez déjà fait connaissance avec mon frère.

Isis : On peut dire cela, au fait moi c’est Isis.

 

Il me fait un baise main, à croire que l’on salue encore les femmes de cette façon au XXIème siècle. Je suis alors Elijah qui sort du bar pour aller je ne sais où, puis Elijah s’arrête à proximité d’un vendeur à la sauvette qui était entouré de touriste européen.

 

Elijah : je vous laisse ici, je pense que vous retrouverez « Chez Rousseau » sans problème !

Isis : Je vous remercie de votre aide Elijah, mais je ne pense pas retourner « Chez Rousseau » après mon dîner.

Elijah : j’espère alors vous revoir.

Isis : Nous risquerons sans doute de nous croiser dans le Vieux Carré, j’habite tous près.

Elijah : Au plaisir de vous revoir Isis

Isis : A très bientôt Elijah.

 

Il me sourit et part à vitesse vampirique je ne sais où et après tout cela ne me regarde pas, ma mère m’a toujours dit que si un jour je rencontre un Originel je ne dois pas me mêler de leurs histoires.

Je me reconcentre sur ce vendeur et attend avec impatience qu’il soit seul ce qui se passa dix minutes plus tard. Je m’avance lentement vers lui pour qu’il ne se doute de rien.

 

Vendeur : Bonsoir jeune demoiselle

Isis : Bonsoir Monsieur

Vendeur : j’ai de très joli capteurs de rêves fabriqués par un descendant de la tribu indienne des environs, cela t’intéresse ?

Isis : Personnellement je n’ai jamais cru à ce genre de « magie », mais je dois avouer qu’ils sont magnifiques.

Vendeur : Je te propose un marché.

Isis : je vous écoute

Vendeur : si tu m’en achète un, je t’en offre un second.

Isis : J’accepte votre proposition, c’est très gentil de votre part.

 

Il se retourne vers des cartons qui semblaient contenir les fameux capteurs de rêves. Alors qu’il se relève avec l’un d’entre eux entre les doigts, je l’attrape par la gorge, il lâche le capteur de rêve et je plaque l’homme contre le mur le plus proche.

Je sens les veines se dessiner sous mes yeux et mes crocs sortent de mes gencives.

L’homme était apeuré, je plaque alors ma main sur sa bouche au cas où il aurait l’idée de se mettre à crier, je penche sa tête du côté gauche et je finis par planter mes crocs dans sa chair. Le liquide vital qui sortait de la plaie combla ma faim, j’entendais le rythme cardiaque de ma victime ralentir, j’ai donc retiré mes canines de sa chair, je me mords le poignet et donne mon sang au vendeur. Après que le rythme de son cœur ait retrouvé sa vitesse normale, je plante mon regard dans le sien pour l’hypnotiser et qu’il m’oublie avant de se mettre à crier « Au Vampire ! » sur tous les toits et que le secret des vampires soit découvert.

 

Isis : Vous allez récupérer tous les cartons et quitter le Vieux Carré et oublier mon visage ainsi que le son de ma voix.

 

Il répète ce que je venais de lui dire tel un automate puis il m’obéis. Voyant que l’hypnose avait marché, je décide de retourner à mon appartement, ma journée avait été remplie et je sentais la fatigue me gagner ce qui est rare chez les vampires.

Alors que j’étais à proximité de mon appartement un vampire se posta devant moi, je relève la tête et mon regard croise celui de Klaus.

 

Klaus : Je tenais à m’excuser par rapport à ce qu’il s’est passé au bar.

Isis : Oh ne vous inquiétez pas, je comprends votre geste

Klaus : Je souhaite tout de même m’excuser comme il se doit.

Isis : je vous pardonne Klaus.

Klaus : Pour le prouver, acceptez de boire un verre en ma compagnie.

Isis : Avec plaisir, mais je dois reporter cette invitation à demain si cela ne vous dérange pas.

Klaus : non, bien sûr que non.

Isis : très bien, je vous dis à demain alors

Klaus : je sais où vous vivez, je viendrais vous chercher

Isis : d’accord, je vous souhaite de passer une bonne nuit.

Klaus : bonne nuit à vous Isis

 

Je continue mon chemin jusqu’à chez moi, je ne pus m’empêcher de me retourner pour regarder une dernière fois le visage de l’Originel. Son regard croise le mien et un sourire d’ange se dessine sur ses lèvres, je lui réponds timidement avant d’entrer dans la hall d’entrée grâce à ma vitesse vampirique. Une fois dans mon appartement je m’assois sur mon lit et lâche un soupire, je porte ma main à mon cœur et je me dis que si je n’avais pas été transformée en vampire il serait toujours en train de battre et à cet instant même il battrait à tout rompre.

Pourquoi je réagis de cette façon alors que dans le bar il aurait pu me tuer ? Je ne comprends rien et je dois avouer que j’ai peur de comprendre. Je passe par la case salle de bain pour me mettre en pyjama puis je me glisse dans mes draps en fixant la pièce et la pile de cartons qui était encore présente, heureusement que je n’ai pas de bague de jour sinon ces cartons ne seront jamais vidés et ce serait toujours le bazar. Je tourne la tête en direction de la fenêtre et je me rends vite compte que je n’ai ni fermé les volets ni les rideaux, ce qui veut dire que si je m’endors sans fermé les volets alors je ne me réveillerais jamais et je ne verrais plus Klaus. C’est avec ma vitesse vampirique que je quitte mon lit et ouvre la fenêtre pour fermer les panneaux de bois qui me protégeront du soleil. Je referme la fenêtre et retourne me mettre sous les draps. Je finis par m’endormir avec le visage de Klaus dessiné dans mon esprit, son sourire vient de se graver dans ma mémoire alors que je n’ai rien fait pour. 

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