L'amour en enfer.

Chapitre 1 : Ô doux espoir.

Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 19:12

Quelque explications importante :

Nous sommes vers les années 45, en plein dans la seconde Guerre mondial. Cette fiction est exclusivement sur la série : The Pacific. Quelque personnage seront sortit de mon imagination (même des principaux). Elle ne se passera pas que dans les îles du Pacific. Pour ce qui ne connaisse pas la série, je vous conseil d'aller voir Wikipédia pour voir tous les personnages présent : http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Pacific

Pour voir leurs photos, eh bien je mets ici les principaux. Pour les autres aller directement sur internet (je prends les acteurs de la série pas les vrais personnages).

Eugène Sledge : http://xfinity.comcast.net/blogs/tv/files/2010/04/pacific_Joe_Mazzello_01.jpg

Snafu : http://images.wikia.com/thepacific/images/7/7e/Snafu-Helmet.jpg

Leckie : http://www.screenscribe.tv/wp-content/uploads/613079-The-Pacific-Leckie-002.jpg

John Basilone : http://i.lv3.hbo.com/assets/images/series/the-pacific/character/john-basilone-1024.jpg

Sid Phillips : http://i.lv3.hbo.com/assets/images/series/the-pacific/character/sidney-phillips-1024.jpg

Et d'autre...

Bien, je tiens à préciser également que le langage sera du niveau de celui des soldats de l'époque, donc, attention, il y aura de la vulgarité. Bref, voilà, voilà, j'espère que cette fiction va vous plaire.

PS : Et oui tu crois que je t'ai oublié Elodie ?;) Dit moi bien ce que tu en penses etc...:D

Encore une petite chose, désolé pour les fautes d'orthographe, c'est un points qui me fait beaucoup de soucis !! J'espère néamoins que cela ne vous dérangera pas trop !

Bonne lecture. 

Assaymon.

 

 

 

Mon ombre ondulée derrière mes pas pressé dans la ruelle sombre. Je regardais devant moi, les yeux fixés sur le sol sale. La rue était déserte, mais on entendait un léger bruit assourdissant des bars et des fêtes : notamment la musique Let the Good Time Roll de Sam Buetra et The Witnesses. Après tout c'était le nouvelle an. Tous les pays du monde faisait la fête, oubliant pendant quelque instant la guerre. Juste un quart de seconde, un seul quart. Mais c'était déjà miraculeux.

Moi, je continuais à marcher sans me soucier de tout ça, sans faire attention à la vie qui s'écoule peu à peu chaque seconde devant nous. Sans me soucier du fait que celle-ci est précieuse et quand un claquement de doigts nous pouvons tout perdre. Tout...

« Eugène ?! Eugène ?! » Retentit une voix dans ma tête tout à coup. « Rejoins-nous, tu peux partir. Quitte cette vie, elle n'est pas fait pour toi » Continue-telle.

Je la connaissais tellement bien. Cette voix douce, féminine et si importante pour moi. Cette voix qui m'a accompagné pendant des années durant. Cette voix sans laquelle je n'aurais pu devenir ce que je suis.

Je levais les yeux.

« - Maman... Murmurais-je dans un souffle à peine audible.

- Mon fils. Répondit cette dernière. »

Elle était entouré par mon père, et quelque autres membres de ma famille et amis. Ils étaient au fond de la ruelle, éclairé par la lumière de la Lune. Tous me regardaient avec un sourire. Ils me semblaient impossible à atteindre, trop loin. Pourtant, je courus, droit sur eux, sans aucune hésitation. Une once d'espoir revient dans mon cœur qui battait à une allure folle. Je voulais leurs crier d'avancer vers moi, de s'approcher, pour que le chemin qui nous sépare soit plus petit. Pour que je puisse les serrer dans mes bras. Mais ma voix disparut, je hurlais et pourtant on n'entendait rien. Même la musique s'était stoppé.

Mes pas ralentissaient et mes enjambés devenaient de plus en plus maladroites. Mon corps me lâchait, s'en était trop pour lui, il ne pouvait plus avancé. Ma famille devant moi me souriait tristement, penchant la tête, me regardant me débattre avec moi même. Ils avaient l'air si compatissant et avait pitié de moi. Je voulais tellement les rejoindre. J'essayais encore de les appeler, mais rien. Ma mère et mon père levèrent leurs mains et me firent un signe. Un signe d'adieu.

« - Tu n'es pas près mon fils. Je te pensais si déterminé, mais reste encore... Nous ne t’oublieront pas. On t'aime Eugène. On t'aime. Fis mon père avec toujours ce sourire. »

Je leur criait de rester, de ne pas m'abandonner ici. Mais où étais-je d'ailleurs ? Il n'y avait plus ni décors, ni son... Ni image. Je voyais seulement ma famille et mes amis me tournaient le dos et partir loin de moi dans un cadre flou de lumière. Cette fois, ce n'était pas moi qui les abandonnait mais belle et bien eux.

 

« - Bon sang Eugène se réveille ! Venez vite merde ! Mais venez ! »

Ma vue était brouillée, et j'entraperçus avec grande difficulté le visage Snafu maculé de boue et de terre. J'entendais des bruits de pas et un filet de lumière me fit refermer les yeux un court instant avant que celui-ci disparut de nouveau.

« - Seldge ?! Ca va mon vieux ? S'exclame Jay de l'eau. »

Ma tête avait les idées mélanger et j'avais de la peine à savoir où j'étais. Mon corps tout a coup se crispa sous une douleur insupportable. Je crois que cela venait de mon torse mais je n'arrivai pas à distinguer l'endroit exactement. Ma mâchoire ne pouvait plus s'ouvrir, emprise par des contractions.

« - Il faut de la morphine bordel ! Je vous l'ai dit ! Vociféra Snafu. T'inquiète pas vieux. Continue-t-il sur un ton plus doux dans ma direction. Le Jap' qui t'a fait ça ne peu plus rien faire. Je lui ai fait la peau à ce connard.

Oui, maintenant tout me revenez en mémoire. J'étais toujours sur cette maudite archipel d'Okinawa. L'enfer à l'état pur. La guerre n'était pas fini, et j'étais encore dans ce bourbier.

Les yeux de Snafu ne me quittait pas un instant. L'infirmier arriva en courant et me mit de la morphine. La douleur se calma un peu au bout de quelque instant.

« - Merci Snafu. » Arrivais-je à souffler avant de tomber de vacillé de nouveau.

 

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