TWD : Au-delà de tout

Chapitre 28 : Délires obsessionnels et...

1713 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:55

... autres idées stupides

 

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Le lendemain matin, sur la galerie, Lori vit Brooke se chamailler au loin avec Daryl. Elle le provoquait en rigolant. Ils étaient à son bivouac et ils étaient dans leur monde à eux. Ils agissaient différemment ensemble lorsqu’il n’y avait personne autour pour les observer. Les juger. La brune ne put s’empêcher de le faire. Tout en s’esclaffant comme l’écolière qu’elle paraissait être, Brooke poussait gentiment Daryl avant de reculer rapidement et de recommencer. Lui, il la laissait faire. Il semblait y prendre du plaisir. Avant qu’elle ne s’éloigne de lui, il tentait de l’attraper mais sans grand effort. Lori s’appuya sur la rambarde et continua son espionnage. Car c’était bien de ça qu’il s’agissait.

 

Comment est-ce que Rick fait pour tolérer ça ? C’est malsain !

 

Elle expira bruyamment. Brooke lâcha un petit cri de joie lorsque Daryl la pourchassa. Il la rattrapa en lui entourant la taille de ses bras puissants.

 

C’est vicieux !

 

Il la souleva comme si elle ne pesait rien et la fit tourner. Il la relâcha et elle tituba en rigolant. Ce fut à son tour de l’agacer cependant qu’elle peinait à rester droite.

 

C’est intolérable !

 

Elle retrouva Rick. Il terminait une conversation avec Shane et en entamait une seconde avec le maître des lieux.

 

●●●

 

Rick trouvant Shane en train de bricoler dans le moteur de son pick-up : Il faut qu’on parle, vieux.

 

Shane : Ouais ? À quel sujet ?

 

Rick :  Lori.

 

Shane : Ah !

 

Rick : Elle m’a tout raconté.

 

Shane : Tout quoi ?

 

Rick : Vous deux. Toi et elle. Toi et le bébé.

 

Shane : Félicitation pour ça.

 

Rick : Uh-huh… Pourquoi j’ai l’impression que ce n’est pas sincère ?

 

Shane : Tu te fais des idées, mec.

 

Rick incrédule : Vraiment ?

 

Shane : Ouais vieux ! T’as rien à craindre. C’est terminé maintenant. Et depuis longtemps.

 

Rick : Et le bébé ?

 

Shane : Quoi le bébé ?

 

Rick : C’est le mien. Que les choses soient claires à ce sujet. Ça sera mon enfant. Pas le tien.

 

Shane : Je sais ça, mec !

 

Ils virent Lori approcher au loin mais Hershel parla avant qu’elle ne soit assez proche pour en faire autant.

 

Hershel : Rick ? Il faut qu’on parle.

 

Rick : À propos de quoi ?

 

Hershel : De ce que vous avez tous les deux mis dans ma remise.

 

Rick : Je vois. Randall…

 

Hershel : Oui, Randall. Je croyais que tu avais décidé qu’il devait partir.

 

Rick : Oui, mais ce n’est plus possible maintenant.

 

Hershel : Je sais. J’avais compris tes raisons. Ce que je te demande à présent, c’est ce que tu comptes en faire.

 

Shane : Il a raison, vieux. On ne pourra pas le garder enchaîné éternellement là-dedans.

 

Hershel : Mais tu as dit qu’il nous connaissait, mes filles et moi ?

 

Rick : Oui, c’est ce qu’il a dit. Qu’il avait été à l’école avec Maggie mais qu’elle ne le connaissait pas à cause de leur différence d’âge.

 

Shane : Est-ce que son groupe risque de le rechercher ?

 

Rick : J’en doute… Ils l’ont laissé pour mort.

 

Hershel : Mais s’ils reviennent malgré tout, à quoi on doit s’attendre ? Rick, je dois être sûr que mes filles ne sont pas en danger.

 

Rick : Ouais… Je sais. Ça m’inquiète aussi. Je devrais aller lui parler aujourd’hui.

 

Shane : Peut-être que Daryl devrait y aller.

 

Rick : Pourquoi lui ?

 

Shane : Je ne pense pas que Randall parle facilement.

 

Hershel : Le torturer ? Rick…

 

Rick dégoûté par l’idée même : Je sais, je sais… Je…

 

Shane insistant : Rick, tu sais que j’ai raison. Laisse ça entre ses mains… Avec sous-entendu. Ça devrait être lui…

 

Rick, se frottant l’arcade sourcilière gauche de sa main droite, d’une voix fatiguée : Je vais aller lui en parler. Voir s’il serait disposé à s’en charger…

 

Bien entendu, il n’aimait pas vraiment l’idée. Même pas du tout. Daryl ne méritait pas d’être ainsi traité. Shane, par contre, semblait considérer que c’était le cas. Comme si Daryl ne devait servir qu’à faire de sales besognes… Puisque Walsh insistait tant, Rick se sentit obligé, forcé. Il était constamment sous pression et poussé par son ami…

 

●●●

 

Dès qu’elle se leva, Brooke alla voir Carl mais il dormait encore et elle préféra ne pas le réveiller. Par conséquent, elle revint à sa tente et laissa un mot à Andrea pour qu’elle ne la cherche pas à son réveil. La femme blonde avait passé une partie de nuit à surveiller et avait été remplacée par T-Dog un peu avant que le soleil ne se lève.

 

Haussant les épaules, elle prit son livre et voulut aller lire sur la galerie de la maison mais elle aperçut Daryl sortir de sa tente. Il s’étirait et portait une de ses rares chemises à manches. Elle sourit en l’observant. Elle remisa son bouquin dans son sac – merci une fois de plus à Beth pour partager ses trucs avec elle – et reprit son message pour son amie et le rectifia. Elle allait perdre son temps avec le chasseur…

 

Brooke marchant dans sa direction : Hé Onis ! Bon matin !

 

Daryl, la voyant, reposa les tiges de bois qu’il tenait : Hé !

 

Brooke le vit faire : Je dérange ?

 

Daryl : Mm-hmm… Ça peut attendre.

 

Brooke : Tu veux jouer à chat ?

 

Daryl surpris : À quoi ?

 

Brooke : Tu sais bien. Le jeu auquel je joue avec Carl.

 

Daryl du ton de l’évidence : J’ai passé l’âge pour ça Boo.

 

Brooke intriguée : Y as-tu déjà joué ? Enfant ?

 

Daryl : Non.

 

Brooke sourit moqueusement : Alors comment peux-tu être trop vieux pour ça ? T’es encore jeune !

 

Daryl : T’es mignonne Boo, mais tu te trompes pour mon âge.

 

Brooke : Oh ! Allez Onis ! Fais pas ta mijaurée !

 

Daryl : Très bien ! Il prit un air faussement menaçant. Mais c’est moi le chat !

 

Elle recula en criant de jubilation lorsqu’il la toucha au bras. Toutefois, ils ne suivirent pas réellement les règles du jeu. Elle le titillait un peu et il tentait de la rattraper…

 

Elle s’esclaffa en le poussa gentiment et il tenta de l’agripper sans toutefois y parvenir. Elle reculait toujours à temps mais il ne faisait pas vraiment d’effort pour ça, il fallait bien l’admettre. Il laissait faire et riait avec elle comme un bon grand frère.

 

Brooke se moquant affectueusement : C’est tout ce que tu peux faire ?!

 

Daryl s’élança vers elle : Tu vas voir !

 

Lâchant un petit cri de joie, elle se sauva lorsqu’elle le vit fondre sur elle. Il n’eut pas à la pourchasser sur une longue distance. Lui entourant la taille de ses bras puissants, il la souleva de terre comme si de rien n’était.

 

Daryl en la faisant tournoyer : Alors ? Tu en as assez ?

 

Brooke entre deux fous rires : Oui !

 

Il la relâcha et elle tituba en rigolant.

 

Daryl en l’agaçant de l’index droit dans le dos : À ton tour maintenant !

 

Elle peinait à rester droite mais elle s’en foutait. Elle était en larmes tellement qu’elle riait. Elle tomba sur le sol sans cesser de s’esclaffer.

 

Daryl en retenant son rire : Ça va ?

 

Andrea arrivant sur ces entrefaites : Hé, Brooke !

 

Brooke tentant de se focaliser sur elle : Andrea ?

 

Andrea lui sourit : Tu viens manger avec moi ?

 

Brooke : Oui. Si j’arrive à me relever. Il l’aida. Merci. Tu viens aussi ?

 

Daryl la soutenant : Mm-hmm… Des choses à faire. Préfère vous laisser entre filles.

 

Andrea prenant la relève : Merci.

 

Il fit un signe bref de la tête et s’en retourna à ses tiges de bois.

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