TWD : Au-delà de tout 2 (EN PAUSE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE)

Chapitre 10 : Andrea

4171 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:25

Aux côtés de T-Dog, Andrea vit Carol en mauvaise posture. S’en réfléchir, elle sauta du véhicule en marche et abattit les créatures avant qu’il ne soit trop tard pour son amie. Au passage, elle repéra le sac d’armes de Rick et le récupéra. Néanmoins, elle ne put rien faire pour l’homme qui fut mis en pièces. De son côté, Carol ne pouvait en détacher le regard.

 

Andrea complètement paniquée pour elle tout en reculant face à ce qui se rapprochait d’elle : Fous le camp Carol!!!

 

Sans vérifier si elle obéissait, la femme blonde bougea et s’enfonça sous les arbres. Par-dessus son épaule droite, elle vit les flammes. Tout était terminé. Les Walkers étaient trop nombreux. Par conséquent, elle reporta son attention vers l’avant et continua sa course avec essoufflement. Un mur pestilentiel la séparait des autres, et de…

 

Sois prudente… Par pitié, écoute Rick comme toujours. Ne change pas à ce niveau…

 

… Brooke. Elle fut inquiète pour la petite rousse à qui elle devait tant. Cette jeune fille qu’elle prit sous son aile ignorait à quel point elle fit plus pour la femme que l’inverse.

 

Pour l’instant, Andrea se devait de rester concentrée si elle désirait vivre. Un seul moment d’inattention et s’en était fini d’elle. Elle le savait et se força à courir.

 

Nonobstant, la nuit s’acheva et le jour ne fut guère plus profitable pour elle. Les Geeks étaient nombreux. Trop pour se contenter de les éviter. À plusieurs reprises, Andrea se vit forcée de tirer. Chaque balle la maintenait quelques secondes de plus en vie. Mais elles filaient rapidement. La femme passa toutes les munitions et se retrouva qu’avec son six coups après quelques heures seulement. Il faut dire qu’il ne leur en restait pas des masses à la base. Par contre, cette arme des plus salutaires, remise par Daryl, l’avait protégé à d’innombrables occasions.

 

Avec le temps, Andrea s’épuisa et ralentit le pas. Les morts semblaient plus éparses alors elle usa de son couteau. Toutefois, lorsqu’elle en tuait un, un autre arrivait. Rapidement acculée, elle tomba à la renverse, perdant couteau et revolver, et lutta pour maintenir des mâchoires à l’haleine putride loin de son visage.

 

Cependant qu’elle se croyait perdue, malgré une bataille acharnée, une aide providentielle arriva. Une femme munie d’un sabre fit le ménage. Étonnamment, elle avait deux Walkers enchaînés à elle. Ni maxillaire inférieur ni bras.

 

Une fois tout danger écarté, elles firent connaissance et Andrea apprit qu’elle s’appelait Michonne.

 

Rapidement, le lien les unissant se fortifia. Ce ne fut plus qu’une simple question de survie. Elles devinrent d’excellentes amies.

 

Un soir, au coin du feu après quelques mois, elles prirent un peu de repos. Elles étaient tranquilles grâce aux deux Geeks de Michonne. Leur odeur camouflait la leur et sans mains ou dents, ce fut comme s’ils perdaient leurs instincts grégaires.

 

Andrea les regardant : Tu ne m’as jamais dit.

 

Michonne suivant son regard : Quoi?

 

Andrea : À propos d’eux. Qui sont-ils? Tu les connaissais avant ou c’est juste aléatoirement que tu les as choisis?

 

Michonne la fixa :

 

Andrea : Ça fait des mois qu’on voyage ensemble Mich… Et tu sais presque tout de moi.

 

Michonne : J’ai pas envie de parler d’eux.

 

Andrea : Très bien. Je suis juste curieuse à ton sujet.

 

Michonne : Même chose en ce qui te concerne.

 

Andrea surprise : De quoi tu parles? Je t’ai tout raconté. Mes parents, ma sœur…

 

Michonne la coupant : Je sais que tu es entrée dans les détails pour tout. Même Amy. Sauf…

 

Andrea à sa place : Sauf Brooke. Elle est comme une seconde sœur pour moi… C’est trop frais pour le moment.

 

Michonne : Très bien. Dès que tu es prête, sache que je serai disposée à t’écouter. Elle sourit. Et je veux en savoir plus sur ce fameux chasseur.

 

Andrea d’un petit sourire : Je te comprends.

 

Michonne : Lui et toi?…

 

Andrea riant doucement : Ciel, non!

 

Michonne doutant : Vraiment? Vu comment tu en parles…

 

Andrea lorsque sa phrase resta en suspend : Non. C’est pas ça. C’est un homme tout ce qu’il y a de séduisant mais… Tu sais cette arme à laquelle je tiens tant? Son amie fit oui de la tête. C’est de lui. Je voulais une arme et il me l’a donné. Sans rien demander en retour.

 

Michonne avec sous-entendu : Il avait sûrement un faible pour toi.

 

Andrea : Dès la première fois où je l’ai vu, j’ai craqué. Son amie sourit. Comment aurais-je pu faire autrement? Elle faisait cet effet sur nous tous.

 

Michonne surprise : Elle?!

 

Andrea rigola : Brooke. L’autre femme se joignit à elle. J’ai voulu prendre soin de cette gamine.

 

Michonne : Mais elle est arrivée comment dans ton ancien groupe? Tu ne me l’as jamais dit.

 

Andrea : Il faut que tu comprennes quel genre d’homme était Daryl à cette époque. Comme son frère. Raciste. Misogyne. Égoïste. Probablement drogué comme lui. Mais Merle avait disparu. Pour la première fois de sa vie, Daryl ne fut plus sous son influence. Quelques jours après, Sophia se perd dans les bois. Daryl va à sa recherche.

 

Michonne de l’évidence : C’est un traqueur.

 

Andrea : Pour de la bouffe. Pour son frère. Pas vraiment pour l’un d’entre nous. Mais il l’a fait avec Rick. Elle n’était qu’une fillette, après tout. C’est là qu’il a trouvé Brooke et qu’il nous l’a ramené.

 

Michonne : Je vois…

 

Andrea : Ce que tu ne vois pas, c’est qu’elle lui en fut des plus reconnaissantes. Elle a cherché à être son amie même contre sa volonté. Il a fondu pour elle. Puis, Sophia… Il a continué à la rechercher jusqu’à… Enfin, tu vois…

 

Michonne : Oui. Après ça, tu m’as raconté. C’est Brooke et lui que tu ne m’avais jamais raconté avant. Il t’a donné le flingue à cause de ton lien avec elle?

 

Andrea : C’est ce que j’ai toujours cru. Avec elle et Carol, il a changé. Devenu un homme meilleur. C’est pour elle qu’il avait des sentiments… pas pour moi. Et j’en ai jamais eu pour lui.

 

Après cette nuit-là, la blonde ne reparla pas des deux Roamers domestiqués, croyant que l’autre femme le ferait lorsqu’elle se sentira prête à le faire.

 

À nouveau, les jours passèrent et les mois s’écoulèrent. L’hiver fut rude et Andrea chopa une pneumonie. Elle y survit mais tout juste. Une toux persistante mettait ses poumons à rudes épreuves. Michonne dut l’aider à marcher et elles firent beaucoup d’arrêts.

 

Michonne la contraignant à marcher : Encore un petit effort.

 

Andrea dubitative : Tu irais plus vite sans moi.

 

Michonne déterminée : Il n’est pas question que je t’abandonne.

 

La supportant le long du chemin, elles aperçurent un hélicoptère. Le suivant rapidement, elles le virent se crasher.

 

Sur place, elles se planquèrent car des voitures arrivèrent. Michonne dut tuer ses animaux domestiques car ils attiraient l’attention des hommes inspectant les dégâts. Elle réagit à temps et personne ne sembla les remarquer.

 

Néanmoins, à force de surveiller l’avant, elles laissèrent leur dos à découvert.

 

Une voix rêche dans leur dos : On laisse tomber les armes, elles les prirent puis…, doucement. … elles obéirent. Ouais, comme ça…

 

Terrifiées, se sentant complètement stupides de leur insouciance, elles se retournèrent pour voir l’individu qui les mettait en joue. Andrea eut un choc en le voyant.

 

Souriant, heureux tout en étant également surpris, il avait une main en moins… Elle était remplacée par une étrange prothèse terminée par une lame, une sorte de baïonnette. Dans son autre, un 9mm.

 

Merle… Quelle merde…

 

Merle : Hé bien, hé bien… Blondie! Il rigola. Si je m’attendais à tomber sur toi… D’un grand sourire jovial. Maintenant, si tu venais faire un gros câlin à ton vieux pote Merle?

 

La surprise passée, il les invita –bouche de son arme sur elles– à le suivre.

 

Ainsi, elles allèrent à Woodbury où elles trouvèrent un lit, un bon repas chaud, un toit au-dessus de leur tête. À l’infirmerie où elles furent conduites en premier, le Dre Stevens prit Andrea en charge. Avec les soins appropriés, elle se remit très bien de sa pneumonie.

 

Mais très rapidement, Michonne trouva cet endroit des plus suspects tout comme Andrea. Malgré ce qui s’était passé à leur dernière rencontre, la blonde avait confiance en Merle. Loin d’être la meilleure des références, il restait le moins louche de cet endroit.

 

Le mec qui dirigeait la ville se faisait appeler le Gouverneur. Du type Jim Jones, comme Michonne le décrit. Il avait toujours les mêmes hommes à sa suite, ses hommes de confiance. Milton Mamet, son conseiller –à toute fin pratique–, Shumpert, grand homme bâtit comme un footballeur, Ceasar Martinez, le frame d’un chat –type joueur de base-ball–. C’était sans oublier Merle Dixon, lui-même –le bras droit du maître des lieux–.

 

Même si elle désirait plus que tout au monde foutre le camp de Woodbury, Michonne y demeura pour son amie. Cette dernière avait grandement besoin de repos et d’une surveillance médicale. Par pure précaution, pour être certaine que la souche dans ses poumons ne soit pas que dormante. Lui permettre de la combattre au maximum. Le repos était sa seule chance de lutter pleinement contre la maladie sans risquer sa réapparition.

 

Quand Andrea se sentit prête à sortir de son lit d’hôpital pour prendre l’air –sous les conseils avisés du Dre–, elle le fit en compagnie de Merle. Ce n’était guère très étonnant. Il voulait des réponses à ses questions. Qui plus est, elle en avait certaines pour lui…

 

De son côté, Michonne entreprit de faire un petit tour d’horizon de son nouvel environnement. Elle se sentait à la fois nue et vulnérable sans son sabre. Hé oui! Le Gouverneur leur avait confisqué leurs armes à leur arrivée par souci de sécurité… Ce qui était compréhensible lorsqu’on permettait à des étrangers d’entrer dans un campement de survivants dont on avait la charge.

 

Merle marchant lentement pour ne pas fatiguer la femme blonde : Parle-moi des autres. De Daryl. Est-il toujours vivant?

 

Andrea d’un petit sourire compréhensif : Il l’était la dernière fois que je l’ai vu.

 

Merle : Et c’était quand?

 

Andrea : J’en sais rien. J’ai perdu la notion du temps mais c’était avant l’hiver. On était dans une ferme.

 

Merle : Une ferme? Il sortit une carte de sa poche ainsi qu’un crayon. Crois-tu pouvoir me montrer où elle était?

 

Andrea les lui prenant : Bien sûr…

 

Merle la reluquant : Pourquoi est-ce qu’on a jamais tous les deux…

 

Andrea d’un sourire ironique alors qu’il ne terminait pas : Tu m’as traité de putain et de broute minou.

 

Merle d’un petit sourire : J’ai une approche spéciale avec les femmes, non?

 

Andrea en rigolant doucement avec lui : Ouais…

 

Merle montrant la carte : Finalement? Après qu’elle lui a montré le bon chemin à suivre. Mmm… Il la regarda sérieusement. Pourquoi tu fais ça?

 

Andrea : Parce que je sais ce que c’est que d’être séparée de sa famille comme Daryl et toi.

 

Merle : On a une chose en commun, Blondie. On a tous les deux été laissé derrière et sauvé par quelqu’un d’autre.

 

Andrea : As-tu déjà pensé à quitter cet endroit?

 

Merle soupirant : Jamais eu de raison pour ça.

 

Andrea doutant alors qu’il s’éloignait d’elle : Alors, le Gouverneur est un homme bon?

 

Merle s’arrêtant pour lui faire face : Laisse-moi juste te mettre en contexte. J’étais loin d’être en très bonne forme quand il m’a trouvé. Il aurait très bien pu passer son chemin mais il ne l’a pas fait. Il tourna les talons. Ouais, c’est un homme bon.

 

Andrea : Merle… Il revint vers elle. Daryl a complètement paniqué quand il n’a trouvé que ta main à Atlanta. Hors de contrôle.

 

Merle ironique : Uh! Il a fini menotté, à son tour?

 

Andrea : Il y est retourné avec Rick et T-Dog, le lendemain.

 

Merle crispé à leurs noms : Pourquoi me parler d’eux?

 

Andrea : Tu voulais des nouvelles des autres.

 

Merle en colère : Comme entrée en matière, tu me parles de celui qui m’a enchaîné comme un chien et de celui qui m’y a abandonné? On ne traite même pas un animal comme ça.

 

Andrea habituée à ses excès d’humeur : C’était pour te mettre en contexte. Elle prit une grande inspiration. J’ai besoin de m’asseoir…

 

Merle : Viens.

 

Il la conduisit où il y avait des bancs publics. Ensuite, ils s’y assirent.

 

Merle : J’présume que tu voudras partir d’ici le plus tôt possible pour retrouver Amy. Ça m’étonne qu’elle ne soit pas avec toi.

 

Andrea : Elle est morte.

 

Merle : Désolé de l’apprendre. C’était une bonne petite. C’est récent?

 

Andrea : La nuit après qu’ils ont passé la journée à te chercher à Atlanta.

 

Merle : … Et ça va? Sceptique. Tu as l’air te t’en être facilement remise.

 

Andrea : J’étais une vraie merde ensuite. Une épave. J’ai attenté à ma propre vie peu de temps après. Si Dale… Ça n’a pas été… Disons que ça a passé proche.

 

Merle : Je sais comment tu en étais proche. Comment as-tu retrouvé le goût à la vie après? Et Daryl? Comment il s’en sort sans moi?

 

Andrea comprenant son inquiétude : Au début, ça a été dur. Pour lui, comme pour moi. Jim est mort. Jacqui également. Morales est parti avec sa famille. Sophia s’est perdue dans les bois et Rick et Daryl sont partis à sa recherche. À la place, ils ont trouvé Brooke. Une brave gosse qui m’a tout de suite fait penser à Amy.

 

Merle : Je vois. Tu as transféré tout ton amour pour ta sœur sur elle. Finalement? Sophia?

 

Andrea : Elle est morte. C’est en la cherchant qu’on est tombé sur la ferme des Greene. Carol était dévastée mais ton frère a su lui redonner le goût à la vie.

 

Merle d’une moue : Hé bien! Daryl s’est fait une femme… Enfin!

 

Andrea amusée : Pas du tout. Ils sont comme frère et sœur. Ils sont très loin d’avoir ce genre de pensée l’un pour l’autre.

 

Merle d’une moue dégoûtée : Et ce brave T-Dog dans tout ça? Et Ed? Comment il prend la relation de sa femme avec mon petit frère? D’un petit sourire ironique. Sûrement très mal…

 

Andrea : T n’a pas survécu à la ferme et Ed est mort en même temps que ma sœur.

 

Merle : Dommage pour la fillette mais je ne vais pleurer ni la mort de T ni celle de Ed. C’est sans doute la meilleure chose qui soit arrivée à cette femme.

 

Andrea : Je suis assez d’accord. Shane est également mort et Lori est enceinte, aux dernières nouvelles. J’ignore si elle a perdu ou non le bébé avec tous ces drames.

 

Merle : Mais Daryl, il m’a recherché au moins?

 

Andrea : Il n’a pas arrêté au début mais il a perdu ta trace.

 

Merle se renfrognant : J’imagine qu’il me croit mort.

 

Andrea : Il garde espoir pour toi.

 

Merle perplexe : Il a vraiment cherché la p’tite? De lui-même?

 

Andrea : Je sais, c’est des plus surprenants de sa part.

 

Merle : J’imagine qu’il n’a pas pu supporter les larmes de Carol. Il a toujours été le plus tendre de nous deux.

 

Andrea : Je confirme. Mais il aurait fallu que tu le voies avec Brooke. Que tu fasses sa rencontre.

 

Merle : C’est elle que tu espères retrouver en partant d’ici?

 

Andrea d’un doux sourire en pensant à la jeune fille : Oui. Elle est ma famille, maintenant.

 

Merle : Qu’est-ce qu’elle a de si extraordinaire cette petite?

 

Andrea rigolant doucement : J’en sais rien! Elle l’est, tout simplement. Elle est douce, gentille, candide… J’ai souvent entendu Shane l’appeler Candy sans qu’elle ne le sache. Elle avait une façon de regarder Daryl… Elle était en complète admiration devant lui. Il a été le premier à la vouloir dans notre groupe et à tout faire pour qu’elle y reste. Il tentait, avec elle, de retrouver une certaine stabilité dans sa vie. Tu sais? Maintenant qu’il n’avait plus le moindre signe de vie de toi?

 

Merle méditant ses paroles : Elle a vraiment changé mon petit frère? Qui il est?

 

Andrea : Oui et non. Il s’est adouci mais reste le même. Il est devenu une meilleure personne. Plus d’alcool, et encore moins de drogue. Je constate que toi aussi.

 

Merle : Il n’est pas le seul à s’être transformé. Moi, ce fut par nécessité, pour survivre ici.

 

Andrea : Même chose pour lui. Il se devait de le faire également pour survivre sans toi. À la ferme, il est devenu un pilier du groupe. Un membre à part entière sur qui se fier. Rick a en lui une confiance totale. Plus qu’en Shane, je peux te le garantir. Et j’ai remarqué que tu es devenu le bras droit du Gouverneur.

 

Merle ironique : Je suis son Daryl…

 

Andrea lui souriant : J’imagine qu’on peut dire ça. Elle se leva. Je suis rassurée de savoir que c’est quelqu’un de bien. J’ai encore besoin de repos et ne pas être armée me rend assez inconfortable.

 

Merle la suivant : Je pourrais t’en dénicher une. Vérifiant que personne ne les écoutait. Un couteau au moins si tu sais être discrète.

 

Andrea : Merci mais je préfère les miennes. J’ai perdu le flingue que mon père m’avait donné. Dale me l’avait pris, croyant que je l’utiliserais contre moi-même. Quand Daryl a trouvé un .38, il me l’a donné. Une fraction de seconde, j’ai cru qu’il le confierait à Lori pour sa protection mais il a regardé Brooke un court instant et il s’est tourné vers moi. Ensuite, j’en ai oublié l’arme de mon père. C’est vraiment une longue histoire alors je te la fais au plus court. J’ai appris par Dale que Lori l’avait pris pour partir à la recherche de Rick et au final, elle l’a perdu dans un accident de voiture.

 

Merle compréhensif : Je vois. Tu veux la tienne.

 

Andrea : Ce n’est pas personnel. J’apprécie vraiment le geste, tu sais?

Laisser un commentaire ?