TWD : Au-delà de tout 2 (EN PAUSE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE)

Chapitre 11 : Michonne

2015 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:41

Merle voyant Michonne venir au loin : Non, c’est cool. Il vit sa tronche des mauvais jours alors il la montra du menton. Je crois qu’elle a un problème.

 

Andrea : Je reviens. Tu m’attends?

 

Merle se passant la langue sur les lèvres : Je t’ai franchement manqué à ce que je vois, Blondie…

 

L’ignorant, car elle était fortement habituée à ce genre de remarque de sa part, elle rejoignit son amie.

 

Michonne de but en blanc sans élever la voix : On doit partir d’ici et vite.

 

Andrea surprise : Pourquoi? Je me remets à peine. J’ai pas envie de courir dans les bois pour le moment si je peux l’éviter.

 

Michonne à cran : Je ne veux pas te brusquer mais il va falloir faire avec…

 

Andrea inquiète : Qu’est-ce qui se passe? Croisant les bras. Mich, qu’est-ce qui se passe?

 

Michonne s’assurant qu’on ne les écoutait pas : C’est plutôt ce que j’ai vu qui me cause problème.

 

Andrea : Qu’est-ce que tu as vu?

 

Michonne voyant le manchot suivre leur conversation à distance : On ne devrait pas parler de ça devant lui.

 

Andrea posant sa main gauche sur son bras droit : J’ai confiance en Merle.

 

Michonne abasourdie : Sérieusement?! Il nous a sommées de le suivre en nous braquant un pistolet sur la tête. Il a pris nos armes et les lui a donné. Il nous a conduit ici.

 

Andrea la lâchant : Tu ne le connais pas. Il est brusque au démarrage mais il voulait des nouvelles de son frère. Avec lui, tout tourne principalement autour de Daryl. Il est sa seule préoccupation dans la vie.

 

Michonne le toisant : Je peux comprendre ça.

 

Andrea : Alors, et si tu me disais ce que tu as vu et quel est le problème de Woodbury?

 

Michonne : C’est pas évident à croire. Je ne te croirais pas si tu me le racontais…

 

Andrea : Alors, montre-moi…

 

Michonne : Et lui?

 

Andrea : Je reviens. Auprès de l’homme. Je dois y aller. On reprendra cette conversation plus tard.

 

Merle : Très bien. J’y tiens. Cette petite m’intrigue. Tout comme son lien avec mon petit frère.

 

Andrea d’un sourire complice : J’imagine. Elle fait cet effet à tout le monde.

 

Merle : Mais il y a une autre chose que je veux savoir et tout de suite. Veux pas attendre pour ça.

 

Andrea : Très bien, je t’écoute.

 

Merle : À quel point ils sont liés? Comme lui et moi?

 

Andrea : Plus que ça. Il tira une tronche. Je veux pas te blesser.

 

Merle : Ça va. J’vais m’y faire…

 

Andrea : Ils ont une relation interdépendante. Toujours à rechercher la présence de l’autre.

 

Merle : À ce point?

 

Andrea : Il lui a sauvé la vie. Rick aussi. Elle leur voue une admiration sans nom mais elle sait que c’était l’idée de Daryl de la ramener au camp et que c’est aussi grâce à lui qu’elle a pu rester. Il a toujours pris sa défense. Elle lui voue un véritable culte. Elle serait complètement perdue sans lui… Quand il s’est éloigné d’elle, j’ai vu Brooke s’effondrée en elle-même. Si elle le perd, on la perd.

 

Merle : S’il tient autant à elle, j’imagine qu’il doit se sentir aussi désemparé à rester loin d’elle. J’présume qu’il y a une raison qui le pousse à le faire.

 

Andrea constatant l’impatience de l’autre femme : Oui mais c’est très long à expliquer. Ça sera à plus tard. Elle recula. Je dois vraiment y aller.

 

Il lui fit un signe de tête pour montrer qu’il comprenait et la laissa s’en aller. Ensemble, elles partirent rapidement.

 

Andrea tout bas : Où tu m’emmènes? Reconnaissant le coin. C’est par-là que vit le Gouverneur. C’est dans son immeuble?

 

Michonne : Ou plutôt son appartement.

 

Andrea inquiète : Ne me dis pas que tu y es entrée par effraction…

 

Michonne : Non. J’ai vu ce que j’ai vu de dehors. Par une fenêtre. Je fouinais le coin et j’ai cru percevoir du mouvement. En levant la tête, je l’ai aperçu. Et il n’était pas seul…

 

Andrea repoussant l’image mentale : Ce qu’il fait dans sa chambre à coucher ne nous concerne pas.

 

Michonne : Tu jugeras par toi-même une fois rendues.

 

Elles firent le reste du chemin en silence. Plus loin, elles s’assurèrent de leur totale solitude avant de bifurquer dans une allée déserte.

 

Michonne en lui montrant une fenêtre en hauteur : C’est par-là que je l’ai vu…

 

Elle conduisit l’autre femme par une porte dérobée et elles se glissèrent dans la bâtisse silencieusement. Au bon étage, elles pénétrèrent dans l’appartement du dirigeant en évitant les gardes.

 

Andrea : Alors?

 

Michonne : Patience. Je ne suis jamais venue à l’intérieur. Rappelle-t’en. Elle avança. Ça doit être par-là…

 

Andrea face à une armoire vitrée : Mich…

 

Michonne venant vers elle : Quoi?

 

Andrea pointant le meuble du menton : Nos armes…

 

Grommelant, son amie récupéra son sabre cependant que la blonde prenait son couteau et son six coups.

 

Andrea vérifiant le barillet : Trouve la pièce. Il faut faire vite.

 

Michonne : Là…

 

Forçant la serrure, elle se tourna vers Andrea. Cette dernière alla faire le guet à l’entrée.

 

Michonne dans la pièce : C’est quoi cet enfer…

 

Andrea interpellée : Quoi? Elle la rejoignit et comprit. Quelle horreur…

 

Face à un fauteuil rembourré des plus confortables, se tenait un pan de mur couvert d’aquarium contenant un étrange liquide. Peut-être de l’eau mais l’éclairage lui donnait un opalescent reflet bleuté. Le plus effarant, ce furent ces têtes qui y trempaient. Walkers. Humains.

 

Andrea choquée : Mais c’est un monstre… Étonnée. Tu as pu voir ça de l’extérieur?

 

Michonne pointant une cage : Plutôt ce qu’il y a dedans…

 

La blonde l’ouvrit et se pencha. Elle tira une de ces tronches quand une petite fille en camisole de force, enchaînée au cou comme un chien et un sac sur la tête, vint vers elle.

 

Andrea horrifiée : Mais qu’est-ce qu’il faisait avec cette enfant?!

 

Michonne allant vers elle : Il doit avoir une clé quelque part.

 

L’autre femme alla derrière le fauteuil pour vérifier. De son côté, Michonne s’agenouilla et…

 

Michonne prenant le sac : Ne t’en fais pas, je ne vais pas te faire de mal. … libéra la tête enfantine et en resta bouche bée. Mais…

 

Le Gouverneur débarquant à l’improviste : Ne fais pas de mal à ma petite fille.

 

Surprise, elle se redressa rapidement. Elle ne l’avait pas entendu entrer…

 

Le Gouverneur déposant son arme : S’il te plait, laisse Penny!

 

Tirant son sabre au clair, elle enfonça la lame dans le crâne de l’enfant sous les cris désespérés de son père.

 

Il fonça sur Michonne. Dans sa rage, il la désarma aisément en la plaquant durement contre son mur fétiche. Une lutte s’en suivit. Andrea, surprise passée, alla rapidement vers eux. Elle saisit le bras qui tentait d’étrangler Michonne. Cette dernière inspira l’air à plein poumon quand sa gorge fut enfin libérée.

 

Andrea tirant pour l’en éloigner : Lâche-la!

 

Le Gouverneur lui balança le coude droit en plein visage avant de jeter l’autre au sol de sa gauche sur droite. Puis, lâchement, il mit un coup de pied dans les côtes de Michonne.

 

Sans vraiment réfléchir aux conséquences d’une telle hardiesse, Andrea fonça sur l’homme pour l’empêcher de recommencer. Il fut propulsé contre son propre musé des horreurs. Les vitres explosèrent à son contact. Le liquide dégageant une horrible odeur de pourriture se répandit sur le sol et les têtes décapitées, plus ou moins récemment, tombèrent sur eux.

 

Michonne dégagea une tête de sur elle et se redressa rapidement cependant que les deux autres s’éloignaient vivement du désastre. Profitant de la cohue générale, le Gouverneur se tourna vers Andrea et lui envoya un solide pain au visage qui l’envoya valsée en travers de la pièce.

 

Puis, avant que Michonne ne parvienne à récupérer son sabre, l’homme fondit sur elle. Brusquement, il la jeta au sol. Se penchant sur elle, il lui prit le devant de son chandail et la traîna vers une tête morte se trouvant non loin d’eux. Elle lutta mais il était trop fort pour elle. Ne sachant que faire d’autre, elle prit un éclat d’aquarium et le lui enfonça dans l’œil droit.

 

Le Gouverneur à plein poumon : Ahhh!!! Il porta ses mains à son visage en s’agitant. Mon œil, mon œil!!!

 

La responsable se releva rapidement et aida Andrea à en faire autant. Par contre, les hurlements du blessé attirèrent ses hommes de confiance.

 

Shumpert les surprenant : Qu’est-ce que vous faites là?!

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