TWD : Au-delà de tout 2 (EN PAUSE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE)

Chapitre 12 : Bêtises

3021 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 22:45

Vrai titre : Conneries

 

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Le Gouverneur en geignant : Mon œil… C’est atroce…

 

Martinez regardant Shumpert en entrant dans la petite pièce : Surveille-les. En constatant les dégâts. Je vais chercher le…

 

Le Gouverneur le coupant : Dis à Milton de le faire et je veux Merle!!

 

Martinez dans la pièce principale. Ça va?

 

Shumpert visant les prisonnières avec son arme automatique : Ouais…

 

Les minutes passèrent et les deux femmes suèrent à grosse goutte en gardant leurs mains en l’air et en vue. Puis, Martinez revint avec le Dre Stevens, Milton et Merle. Ce dernier les suivirent en arrière en jetant un regard surpris à Andrea.

 

Merle alors qu’on le relevait : Gouverneur, ça va? Il vit le bout de verre. Merde… Milton et Martinez le supportèrent. C’est moche comment Doc?

 

Dre Stevens : Je ne sais pas. Elle les fit avancer. Je dois le conduire d’urgence à l’infirmerie.

 

Le Gouverneur en arrêtant : Merle…

 

Milton : Je crois que…

 

Le Gouverneur entre les dents : Ferme-la…

 

Merle : Qu’est-ce que je peux faire?

 

Le Gouverneur : Emmène ces putes dans la forêt et bute-les. Shumpert…

 

Merle le coupant : Je peux m’en charger seul. Il peut toujours m’aider à les attacher mais je peux gérer ensuite. Il devrait rester à tes côtés au cas où…

 

Le Gouverneur en reprenant son chemin vers la sortie : Ouais, fais comme tu le penses.

 

Shumpert pour le manchot : T’es sûr?

 

Merle trouvant de la corde : Sûr. Il vaut mieux que tu surveilles pour t’assurer qu’elles étaient bien seules. Que personne ici n’avait… Disons pour t’assurer que les derniers arrivés ne surveillaient pas pour elles.

 

Shumpert en forçant Michonne à mettre ses mains dans le dos : Bon plan… Mais tu connais la blonde, non?

 

Merle en en faisant autant avec Andrea : Je la connaissais. Elle n’est plus la même.

 

Il l’attacha solidement malgré son handicap évident.

 

Merle tenant leur lien comme des laisses : Bien… Il faut maintenant s’assurer qu’elles se taisent…

 

Shumpert : J’m’en occupe. Des sacs aussi…

 

Merle : Bonne idée.

 

Dès qu’elles furent bâillonnées et aveuglées, il prit leurs armes et les firent avancer.

 

Shumpert surveillant le couloir : J’vais te guider jusqu’à une sortie pour être sûr que personne ne vous voit.

 

Empruntant des allées connues que par les dirigeants de Woodbury, les deux hommes et leurs prisonnières furent hors de vue. Shumpert déplaça un pan de la clôture dont le chemin débouchait directement sur la forêt.

 

Merle passant avant elles : Merci. À partir de là, je peux m’arranger seul.

 

Shumpert : J’crois qu’il aimerait conserver cette épée.

 

Merle : Et comment justifier sa présence? C’est mieux de raconter qu’elles sont parties durant la nuit. À leur arrivée, tout le monde a vu ce sabre.

 

Sur ce, il partit. Vérifiant par-dessus son épaule droite, il constata que l’autre le surveillait toujours.

 

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Le Gouverneur : Et alors?

 

Dre Stevens : C’est très profond. Je peux m’assurer qu’il n’y aura pas d’infection mais…

 

Le Gouverneur la coupant : J’ai compris.

 

Milton alors qu’elle mettait une compresse sur la blessure : À quoi tu penses?

 

Le Gouverneur : Que j’aurais dû réfléchir et ne pas être aussi impulsif.

 

Shumpert : Je peux toujours essayer de les rattraper.

 

Le Gouverneur : C’est sans doute trop tard.

 

Martinez rigolant : Merle ne fait pas dans la dentelle, après tout.

 

Le Gouverneur d’une voix sans équivoque : Moins que moi… Michonne… Je l’aurais découpé avec sa propre lame mais pas avant de l’avoir énucléé…

 

Toc… Toc… Toc…

 

Dre Stevens : C’est une infirmerie ici. Ce n’est pas le lieu pour se réunir.

 

Martinez ouvrant : Ouais, ouais, ouais…

 

Pendant que Dixon entrait, il sortit avec Shumpert et garda la porte.

 

Merle d’une moue légèrement dégoûtée : Ça fait mal?

 

Milton : Il a eu des calmants.

 

Le Gouverneur : C’est fait?

 

Merle haussant les épaules comme s’il parlait de la pluie et du beau temps : Oh ouais, oui c’est fini.

 

Le Gouverneur : Shumpert m’a dit pour la petite histoire. Ça va pas le faire.

 

Merle : Qu’est-ce que tu suggères?

 

Le Gouverneur : De rester le plus près possible de la vérité.

 

Merle : Et c’est quoi exactement cette vérité?

 

Milton : Elles l’ont attaqué quand il les a surpris à voler dans ses appartements.

 

Merle : Ton idée, je présume…

 

Milton d’un petit sourire suffisant : C’est bien mieux que ta version.

 

Merle le toisant : Comment expliquer qu’elles ne soient plus là pour expier de leurs fautes?

 

Milton comme s’il parlait à un débile : C’est évident, voyons. Elles ont fui avant qu’on ne vienne en aide au Gouverneur.

 

Merle crispant les mâchoires :

 

Milton le regardant de haut : Et je ne vois pas pourquoi je devrais en discuter avec un petit acolyte…

 

Le Gouverneur avant que ne réagisse son bras droit : Assez… Je veux aller me reposer. Merle? Pas de surveillance pour moi. Qu’ils surveillent le périmètre comme à l’habitude. Pour donner l’impression aux habitants qu’on les protège d’elles.

 

Merle se dirigeant vers la porte : Bien…

 

Le Gouverneur : Une chose avant. Merle se tourna vers lui. Andrea… Avec reproches. Tu la connaissais avant, non?

 

Merle prudent : En effet…

 

Le Gouverneur suspicieux : Elle t’a renseigné pour ton frère?

 

Merle le percevant : Elle m’a fourni une carte. Silence. Honnêtement Gouverneur, ce type de comportement ne lui ressemble pas. C’est sûrement l’autre garce l’instigatrice de toute cette merde.

 

Le Gouverneur pensif : C’est à elle que je dois ma nouvelle condition et la perte de Penny.

 

Merle : Navré pour ça.

 

Le Gouverneur d’un œil inquisiteur : Je t’aiderai à retrouver Daryl comme promis. Alors, j’espère que la blonde ne t’a pas menti avant que tu ne la tues.

 

Merle : Elle n’avait pas de raison de le faire et c’est trop tard, maintenant, pour vérifier ses infos.

 

Le Gouverneur : Une chose encore avant que tu t’en ailles…

 

Sur ce, Milton sortit de l’infirmerie. Shumpert et Martinez allèrent sur le mur cependant que Milton expliquait la situation à la populace qui fut à la fois ahurie et perturbée par toute cette histoire.

 

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Merle observa le conseiller d’une des fenêtres de l’immeuble du leader. Il venait de l’aider à monter les marches, le temps que le mec s’habitue à sa nouvelle situation.

 

Sortant du bâtiment, le manchot vit le binoclard hocher la tête et sourire aux braves gens de Woodbury. Ils étaient tous navrés pour leur chef bien-aimé et inquiet que les responsables courent toujours. Merle devait admettre que son histoire était meilleure que la sienne et l’autre le savait. Il le narguait en venant dans sa direction.

 

Préférant se contenir, Dixon s’en détourna et prit la direction de son propre domicile. Toutefois, le binoclard voulait venir le faire chier.

 

Milton le rattrapant : Au moins, la population sait que leur Gouverneur s’est battu pour eux. C’est mieux que de leur dire qu’il a eu un simple accident.

 

Merle avisant qu’ils étaient hors de vue : En effet. Lui prenant la chemise. Bien meilleur mensonge… Le plaquant contre un mur. T’as pas intérêt à la ramener avec ça ou je te fais bouffer ton blouson et le ruban à conduit avec! Le jetant à terre. Si je pouvais te tuer aussi, je le ferais…

 

Puis, sans lui accorder davantage de son attention, il le laissa au sol.

 

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Quand il fut plus loin, Milton se releva, réajusta ses lunettes et retourna à ses expériences.

 

Jamais il ne racontera ce qui venait de se passer. Il l’avait poussé à bout et le Gouverneur donnerait raison à son second. Son fidèle et loyal allié toujours prompt à exécuter le moindre de ses ordres. Qui plus est, Milton Mamet avait sa fierté. Il savait manier les mots comme Merle maniait sa baïonnette Son arme venait toutefois d’être retournée contre lui…

 

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Le soir était tombé et Merle se leva de sa chaise. Il prit la bouteille qui était posée près de la carte. Il avait passé plusieurs minutes à l’étudier. Le tracé de Andrea était claire et aisée à suivre pour un traqueur tel que lui.

 

Il le savait. Maintenant, il pourrait retrouver le seul être qui lui importait dans sa chienne de vie. Le Gouverneur lui avait promis son aide pour le retrouver.

 

C’est maintenant que je vais savoir ce que valent ses promesses…

 

Il regarda sa boisson et expira bruyamment. Ouvrant sa fenêtre, il en inspira l’effluve une dernière fois. Il sentit la fraîcheur de la nuit emplir sa chambre et sans vérifier s’il y avait quelqu’un ou non, il laissa le liquide éthylique se répandre sur l’asphalte.

 

J’ai aussi fait une promesse…

 

Il laissa ouvert et alla à sa poubelle à demi-pleine de déchets divers. La bouteille y tomba dans un bruit mat.

 

Mieux vaut que je la respecte si je ne tiens pas à ce qu’il la retourne contre moi et m’empêche de retrouver Daryl…

 

Retirant son atèle, il la posa avec sa lame avant de s’asseoir dans son lit. Puis, il s’y allongea.

 

Pourvu que ces conneries ne se retourneront pas contre moi…

 

Il ne put s’empêcher de ressasser toute cette journée.

 

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Silencieusement, Merle conduisit les deux femmes au plus loin de la forêt. Le plus loin possible des remparts de la ville. Le plus loin possible de la civilisation.

 

Merle s’arrêtant : Arrêtez, on est assez loin.

 

Sans lâcher la corde les tenant, il leur fit face. Ensuite, il retira les deux sacs et abaissa les bâillons.

 

Michonne entre les dents : Tu veux nous regarder en face avant de nous tuer?

 

Andrea horrifiée avec un regard doux, tout à la fois : Tu m’avais dit qu’il était quelqu’un de bien.

 

Michonne : Est-ce qu’un mec bien garderait une gamine enchaînée comme ça?! Comment il a pu emmené une créature…

 

Merle la coupant : Elle est morte d’une balle perdue. Ce que vous ignorez, c’est qu’on est tous contaminé par la même maladie qui…

 

Michonne, éberluée, le coupant : Tu mens!

 

Andrea : Mais la morsure… J’ai vu Amy…

 

Merle quand elle ne put continuer : Ce que j’allais dire avant l’intervention de la princesse nubienne, c’est qu’on se transforme après notre mort. Les morsures ne font que nous rendre malade et nous tuer. La gosse n’a pas eu trop de chance, voilà tout…

 

Michonne révoltée : Il fallait mettre un terme à ses misères bien plus tôt que ça.

 

Merle : C’était Penny. Sa fille. Elle a toujours été comme ça. Bien avant mon arrivée ou la sienne à Woodbury. Après sa mort, il l’y a conduite.

 

Michonne choquée : Et il la laissé comme ça?!

 

Andrea idem : C’est malade…

 

Merle : Il espérait un traitement. Milton lui en a promis un.

 

Andrea : Il se trompe. Quand Amy a tourné, j’ai vu qu’il ne restait plus rien de ma sœur en cette créature. Carol a constaté la même chose dans les yeux de Sophia…

 

Merle jetant leurs choses à leurs pieds : Je sais mais peu importe.

 

Andrea alors qu’il allait dans son dos : Qu’est-ce que tu fais?

 

Merle : Les ordres sont les ordres. Il coupa ses liens. Mais je les emmerde sur ce coup.

 

Andrea frottant ses poignets meurtris : Et elle?

 

Merle s’éloignant : T’as qu’à t’en occuper. Il s’arrêta pour la regarder par-dessus son épaule gauche. Foutez le camp d’ici et n’y remettez-y jamais les pieds.

 

Andrea en libérant son amie avec son couteau : Merle! Une fois fit, elle le rejoignit en rengainant. Merle… Elle le força à s’arrêter. Pourquoi m’avoir menti à son sujet?

 

Merle : Ce n’était pas un mensonge de mon point de vue. Si tu retrouves Daryl avant moi…

 

Andrea alors qu’il ne continuait pas : Je lui parlerai de Woodbury…

 

Merle : Dis-lui bien de s’en tenir loin. Qu’il ne débarque pas ici tout seul.

 

Andrea tout bas : Tu n’as pas confiance en lui…

 

Merle : J’ai des réserves. Voir beaucoup. Il risque d’utiliser mon petit frère contre moi. Il me tient déjà pour m’avoir sauvé la vie. Veux pas que Daryl soit au milieu d’un de ses petits jeux pervers.

 

Andrea : Que veux-tu que je lui dise exactement?

 

Merle : De me faire signe. Je le retrouverais s’il est dans le coin. Il sait comment faire.

 

Andrea : Votre enfance…

 

Merle recula en se détournant légèrement d’elle : Bien avant que je ne claque la porte en l’abandonnant en arrière. Crachant au sol. La pire connerie de ma vie…

 

Michonne impatiente : Andrea! Quand elle eut son attention. Il est temps d’y aller.

 

Merle levant les yeux : C’est pas bon d’être dans les parages à la tombée de la nuit.

 

Andrea d’un petit sourire pour lui : Je sais et je te jure que si tu n’avais pas déjà été au courant que c’est un homme malade, que je serais venue te voir pour te prévenir à son sujet.

 

Merle, yeux dans les yeux : Je sais Blondie. Maintenant, dégage!

 

Elle ne se le fit pas dire deux fois et passa la bretelle de sa besace par-dessus sa tête. Michonne lui tendit son .38.

 

D’un dernier signe de tête, Merle tourna les talons et retourna à Woodbury.

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