TWD : Au-delà de tout 2 (EN PAUSE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE)

Chapitre 20 : Deal

3749 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/07/2017 00:48

Vrai titre : Deal de merde

 

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Woodbury.

 

Cela faisait déjà quelques semaines que Merle était arrivé dans cette ville dirigée par un psychopathe de première catégorie. Avec Martinez et Shumpert, il était en patrouille. Dans les termes du Gouverneur, cela signifiait trouver des gens à dépouiller et à massacrer. Au lieu de les aider, il fallait tout découvrir à leur sujet pour en obtenir davantage.

 

Merle avait ses défauts. Énormément de défauts, en fait. Par contre, il avait un code bien à lui. Aussi tordu qu’il puisse être, il était bien là. Son petit frère en avait également un, propre à lui seul. L’aîné était loin d’aimer les sales besognes que le tordu de service lui ordonnait de faire.

 

Il en avait plus que marre. Dixon voulait par-dessus tout foutre le camp de Woodbury pour retrouver Daryl. Toutefois, Philip Blake le gardait bien en vue… Ce fou savait ce que le manchot voulait faire.

 

La seule chose qui gardait Merle sain d’esprit dans cet enfer, était la drogue. Son cas s’était grandement aggravé depuis le début de l’apocalypse. Déjà que son addiction était préoccupante, là, ça frôlait la folie. Au point où il en était, Dixon s’envoyait tout ce qui lui tombait sous la main. Tout pour oublier. Oublier ce qu’il faisait, ce qu’il dût faire, ce que le Gouverneur l’obligeait maintenant à faire pour son compte.

 

Shumpert avec un automatique en main : Le soleil va se coucher.

 

Martinez en écrasant un moustique sur son cou de la main droite : Ouais et ces saletés vont nous bouffer avant les Biters.

 

Merle reniflant : Ouais, ouais, ouais… Et si vous arrêtiez un peu de vous plaindre comme deux pauvres femmelettes?

 

Toutefois, il leva les yeux et constata qu’il était effectivement bien tard.

 

Shumpert : Avec les Biters, c’est pas bon d’être dans la forêt à la nuit tombée.

 

Merle cracha dans l’herbe : P’t-être… Expirant bruyamment. Putain, rentrons…

 

Ils firent un pas puis…

 

Fwyuuush…

 

… le manchot les arrêta en levant sa lame et sortit son pistolet.

 

Martinez jouant de la batte : Sûrement un Biter.

 

Merle se dirigeant vers le son : Non, c’était une flèche. Il se hâta. Je reconnaîtrais ce son entre mille!

 

Avec les deux autres sur les talons, il fonça. Ce bruit… Aussitôt, il pensa à son cadet.

 

À quelques mètres plus loin, Dixon vit une flèche fichée dans le sol.

 

Une jeune femme inconnue : Lâche-moi espèce de saleté!

 

Elle était sur le dos en luttant pour éloigner des mâchoires putrides de son visage. Sans perdre de temps, Merle fonça et planta sa lame dans son crâne. Du fluide cérébral s’échappa de la plaie de sortie.

 

La jeune fille pestant : Quelle merde!

 

Il rigola alors qu’elle repoussait difficilement la créature. Elle cracha ensuite en se relevant.

 

La jeune fille essuyant son visage : Quelle chiasse… Elle le fixa. Ça te fait marrer idiot?

 

Merle regardant les alentours : Assez, ouais…

 

La jeune fille coléreuse : T’as failli me planter au passage.

 

Merle la dévisageant : C’est pas arrivé alors n’en fait pas toute une montagne.

 

La jeune fille : Quel con tu fais.

 

Merle bourru : Ne me fais pas regretter de t’avoir sauvé.

 

La jeune fille arrogante : J’y serais arrivée par moi-même. Pas besoin qu’un vieux, elle le lorgna, bouseux passe à deux doigts de me poignarder.

 

Martinez les rejoignant : T’as pris une sacrée avance, dis donc.

 

Shumpert la fixant : C’est qui elle?

 

Sans répondre, il leur fit comprendre qu’il avait besoin de temps. Il voulut la guider plus loin en plaçant son bras droit dans son dos mais elle se dégagea. Récupérant son arc et ses flèches, elle le suivit sans en être trop près.

 

La jeune fille tout bas : C’est quoi le problème avec tes potes pour devoir me parler loin d’eux?

 

Merle mâchoires crispées : Ce sont pas mes potes, justement. Martinez n’est pas un problème mais l’autre peut en être un.

 

La jeune fille méfiante : Mais t’es qui d’abord?

 

Merle : J’suis Merle Dixon.

 

La jeune fille : Haley. Juste Haley.

 

Merle : Huh! La confiance se gagne, je sais.

 

Haley regardant ailleurs : Depuis la mort de mon père et de mon frère, quand la merde a commencé, j’ai réalisé qu’il n’y avait plus personne que je connaissais. J’voyais plus l’intérêt de mon nom de famille.

 

Merle : C’est comme tu veux.

 

Haley : Et maintenant? Il se passe quoi?

 

Avant qu’il ne puisse s’expliquer, l’un des autres hommes se rapprocha.

 

Martinez : Il est vraiment temps de revenir. Si elle te branche, ramène-la. C’est tout.

 

Haley interpellée : Quoi?!

 

Merle comprenant le malentendu : Calme-toi, p’tite!

 

Elle se renfrogna et ne bougea pas devant son air autoritaire.

 

Merle : Écoute mec…

 

Martinez le coupant : Je plaisantais pour ça.

 

Merle : Peu importe. Il est juste hors de question de la ramener avec nous.

 

Haley offusquée : J’ai pas non plus besoin d’aide. Je sais me débrouiller toute seule. Elle brandit son arc de professionnel. Mon père m’a très bien enseigné.

 

Merle se moquant : Huh! Désolé gamine mais t’es nulle à chier avec ça.

 

Haley insultée : Ah ouais?! Essayant d’encocher une flèche. J’vais te prouver, moi, que tu as tort!

 

Voyant Shumpert s’agiter, Dixon mit sa main valide sur celle de la jeune fille qui tentait d’encocher un projectile.

 

Merle tout bas : Reste calme, veux-tu? Il a la gâchette facile avec son automatique…

 

Haley comprenant : Je vois…

 

Merle prenant garde à ce que l’autre n’entende pas : Écoute Martinez… J’en ai marre de Woodbury… D’être à son service.

 

Martinez plissant les yeux : Une seconde vieux… Tu veux te tirer? Avec elle?

 

Merle : Malgré ce qu’elle pense, je doute qu’elle puisse se débrouiller seule. Je viens tout juste de la sauver et c’est pas pour la laisser se faire éviscérer plus tard.

 

Martinez alors qu’elle se crispait : C’est qu’une excuse que tu me donnes. Tu veux juste te tirer. Sinon, tu lui proposerais de venir avec nous.

 

Haley insécure : Ça pas l’air gai comme endroit. J’suis pas sûre de vouloir y aller.

 

Merle la regardant : Alors, c’est réglé, je fous le camp et, se tournant vers l’autre, je te conseille de pas trop traîner dans son sillage, si tu vois ce que je veux dire…

 

Martinez, hésitant, en se frottant le menton : Pas sûr de ton plan, mec. Tu sais? Que tu partes avec elle? Petite pause. Je comprends que tu la veux en sécurité mais il ne va pas aimer la nouvelle, crois-moi.

 

Shumpert se rapprochant : Pas question que tu partes. Ses mains se crispèrent sur son arme. Elle non plus. Je suis sûr que le Gouverneur voudra faire sa connaissance. Il la lorgna. Tout comme beaucoup d’autres…

 

Martinez : On a pas à le lui dire. S’il veut partir, qu’on le laisse faire. La fille également. Qu’il parte avec elle et c’est tout. J’ai pas l’intention de lui en parler et toi…

 

Shumpert le coupant brusquement : Moi, j’ai l’intention de lui en toucher deux moi. Et si tu veux pas que je te mentionne également, fais pas chier en te ralliant à Merle contre luiHargneux. Maintenant, en route

 

Merle : Une seconde.

 

Shumpert énervé : Non! Assez tergiversé, on retourne à Woodbury. Agrippant le bras de la jeune fille. Et elle vient.

 

Mâchoires crispées, Dixon fit un pas en avant.

 

Merle d’un regard meurtrier : Tu… la… lâches…

 

Shumpert obtempéra en reculant : Très bien. Mais en route. Je ne le dirai pas une nouvelle fois.

 

D’un geste du canon de son arme, il leur fit signe d’avancer après avoir pris les armes de la jeune fille.

 

Martinez expirant bruyamment : Allons-y…

 

Il prit l’avant mais l’autre homme démontra clairement son envie de fermer la marche. D’un simple regard, Merle encouragea Haley à le suivre et à rester très près de lui. Pour plus de sécurité, elle passa sur sa droite.

 

Une fois de retour à Woodbury, les gens les sourirent et les saluèrent au passage alors qu’ils se rendaient chez le Gouverneur.

 

Le Gouverneur leur ouvrant la porte de son appartement : C’est pour quoi? Avisant la brune terrifiée. Une nouvelle?

 

Malgré son sourire affable, elle trembla légèrement et se rapprocha de Merle. Elle était tout contre lui, à présent.

 

Le Gouverneur rigola en la voyant faire : Une nouvelle conquête alors?

 

Shumpert à la place de Dixon : Faut qu’on parle, patron.

 

Devant son sérieux, l’homme en question le laissa entrer.

 

Martinez quand la porte se referma sur lui : J’y vais. T’as pas vraiment besoin de moi.

 

Merle d’un signe du menton : J’vais pas me pousser, si c’est à ça tu faisais référence.

 

Martinez en s’éloignant : Très bien…

 

Une fois seule, la jeune fille dévisagea le mec à une seule main. Quelques secondes passèrent et elle trépigna sur place d’impatience.

 

Haley n’y tenant plus : C’est ici que tu as perdu ta main?

 

Merle expirant bruyamment : Non.

 

Haley : Comment? Et pourquoi vouloir partir d’ici?

 

L’homme se sentit pris au piège. Il ne pouvait dire la vérité à sa deuxième question. Il était pris là et elle risquait de devenir problématique en se méfiant de tout et de tout le monde…

 

Merle sans la regarder : J’ai pas très envie de parler de ça. Mais ceux d’ici m’ont trouvé et soigné. Sentant qu’il lui devait des explications. Si je voulais partir, c’était pour retrouver mon frère. Je dis bien des conneries… La plupart du temps, j’ai soit trop bu, soit je me suis shooté à quelque chose…

 

Haley pesant ses mots : Donc, je ne risque rien ici?

 

Merle : Non. Suis les règles, reste loin des soldats et tout ira pour le mieux pour toi.

 

La porte s’ouvrit. Shumpert passa devant eux sans rien dire.

 

Merle pour la jeune fille : Va voir Martinez et dis-lui que c’est moi qui t’envoie. Entrant dans la pièce. Il te fera faire le tour.

 

Haley alors que la porte se fermait : OK…

 

Dans l’appartement du leader, le silence régna. Pesant. Oppressant. Malsain.

 

Les secondes passèrent avant qu’il ne se racle la gorge.

 

Le Gouverneur : Tu sais, Merle, tu me donnes l’impression de ne pas me faire confiance.

 

Dixon ne parla pas. Il vit les effets de la fille sur son étagère.

 

Le Gouverneur d’un ton mi-amusé, mi-offusqué : Je ne veux pas faire de mal à cette fille. C’est ce qui t’inquiète? Sérieusement?

 

Merle mâchoires crispées : Je m’inquiète principalement pour certains de tes hommes.

 

Le Gouverneur avec un sourire charmeur : J’ai comme l’impression qu’elle te tient à cœur, celle-là.

 

Merle : Si je voulais qu’il lui arrive des bricoles, je l’aurais laissé se démerder seule.

 

Le Gouverneur plissa les yeux en regardant ceux de l’autre homme : Tu as pris quelque chose, c’est ça?

 

Merle après un court rire sarcastique : C’est un problème, peut-être?

 

Le Gouverneur avec grand sérieux : En effet, oui, c’en est un pour moi. T’as trouvé ça où? Sûrement pas à Woodbury.

 

Merle renfrogné : Je m’en suis rendu compte. J’ai tout trouvé dans les villes avoisinantes et en quoi, dis-moi, que c’est ton problème?

 

Le Gouverneur : Je veux faire de toi mon bras droit. Mon homme de confiance mais pour ça, je te veux clean à cent pour cent. Tu m’entends?

 

Merle : Ouais… Pourquoi moi?

 

Le Gouverneur : Je t’ai vu à l’œuvre. Ta façon de tenir une arme, d’observer les lieux. Rigolant. De te battre dans l’arène et puis, j’ai vu tes plaques. Militaire de métier.

 

Merle : C’est loin, tout ça. Méprisant : Mais qu’est-ce que j’aurais à gagner en étant ton homme de main, huh?

 

Le Gouverneur : Homme de confiance, pas de main… Tout ce que tu veux. Toutes les femmes qui te feront envie, je ferais en sorte qu’elles partagent ton lit.

 

Merle d’un mauvais regard :

 

Le Gouverneur faisant fit de sa mauvaise attitude : Lesquelles te plaisent le plus? Tu es sûrement le genre d’homme à les aimer fougueuses et téméraires, un tempérament de feu! Alors, les blondes peut-être? Moi, je les aime bien. Voyons voir… Il lui sourit narquoisement. Les brunes? Comme cette gamine que tu as ramenée? Il rit devant le regard de Dixon. Je plaisantais voyons… Les rousses alors? Ou tu es peut-être le genre d’hommes à t’en foutre tant et aussitôt qu’elles font l’affaire?

 

Merle les mâchoires crispées : Je ne suis pas au goût de beaucoup de femmes.

 

Le Gouverneur comme s’ils parlaient de la pluie et du beau temps : De gré ou de force, quelle importance? Tu veux, je te donne. Tout ce que je te demande, c’est de m’être totalement loyal.

 

Merle écœuré : J’suis peut-être pas un enfant de cœur, mais il y a une chose dont on ne pourra jamais m’accuser. Et c’est de vouloir prendre une femme contre sa volonté. Il y a des putains de limites que je ne franchirais en aucun cas.

 

Le Gouverneur avec des yeux cruels derrière son beau sourire enjôleur : Fais ce que je te dis et t’inquiète pas pour cette gamine. Tu as ma parole qu’il ne lui arrivera rien à l’intérieur de ces murs. Elle sera sous ma protection personnelle ou la tienne si tu préfères. Personne ne la touchera. Jamais. Sauf, évidemment, que ce ne soit elle qui le demande ou que ce ne soit toi. Bien sûr, toi, tu pourras en faire ce que tu veux si l’envie t’en prend. Il lui tendit la main. On a une entente?

 

Merle d’un signe du menton : Ça marche.

 

Ça semblait lui coûter de la lui prendre mais il le fit. Le leader la serra et tira l’homme un peu pour en être encore plus près.

 

Le Gouverneur menaçant : N’essaie plus jamais de me faire faux-bond comme tu voulais le faire.

 

Il n’alla pas plus loin dans son avertissement. Il n’avait pas à le faire. Le manchot comprenait facilement et rapidement ce type de langage. C’était également le sien.

 

Merle : Je veux mon entière autonomie et pouvoir circuler à ma guise. Mon petit frère est toujours là, dehors.

 

Le Gouverneur : Son nom?

 

Merle : Daryl.

 

Le Gouverneur affable : Je vais t’aider à le retrouver. Je sais c’est quoi, la famille.

 

Merle sceptique : J’te croyais seul à Woodbury.

 

Le Gouverneur : Je suis arrivé avec quelqu’un. Tu connais les expériences de Milton?

 

Merle perplexe : Non…

 

Le Gouverneur : Il est temps qu’il t’en parle, avant que tu ne rencontres Penny.

 

Il sortit de son appartement et l’autre homme lui emboîta le pas.

 

Merle : C’est qui?

 

Le Gouverneur : Ma fille. Et il y a d’autres demandes que tu veux me faire part?

 

Merle : Haley sera en permanence armée. Elle n’est pas dangereuse pour les gens d’ici. Je veux qu’elle récupère ses biens.

 

Le Gouverneur : Elle les récupérera demain, dans l’avant-midi. Tu seras libre de faire presque tout ce que tu veux si tu peux rester clean et sobre…

 

Une semaine passa et chacun tint ses engagements. Cela lui prit du temps mais Merle lâcha la bouteille. Son dernier vice en date. La drogue, il ne fallait pas trop en chercher dans cette ville. Malgré tous ses défauts, son dirigeant avait viré ce type de substance de son petit hameau fétiche peu de temps après son arrivée.

 

Par contre, Merle avait conscience avec qui il traitait. Il savait que c’était avec le diable qu’il venait de passer un marché pour retrouver sa seule famille encore en vie. Qui plus est, toute cette histoire comme quoi il existait un moyen pour garder les transformés comme avant, c’était du grand n’importe quoi. Le pire restait cette gamine enchaînée comme un animal dans un chenil. Ça le perturbait mais dans le fond, Merle s’en foutait pas mal. Sa seule préoccupation demeurait Daryl. Il avait toujours été sa priorité et le restera toujours. Il trouva même du plaisir dans son nouveau poste.

 

Nonobstant, Dixon ne put se résoudre à exécuter l’ordre de son chef. Tuer Andrea. Celle qui venait de lui rendre l’espoir qu’il perdait au fil du temps. Tout comme Michonne, en qui la blonde plaçait toute sa confiance. L’épargner… Andrea était une chose mais Merle se foutait de l’autre. Un simple cadeau de remerciement à la blonde. Il avait l’espoir de revoir Daryl. Grâce à Andrea, il le savait vivant. Dorénavant, rien ni personne ne pourra se mettre en travers de son chemin pour le retrouver. L’alcool était même de l’histoire ancienne pour être certain qu’aucune distraction ne le détournerait de son but. Pour que le Gouverneur n’ait rien contre lui. Rien qui pourrait lui faire retirer sa promesse de l’aider. L’homme était prêt à tout pour atteindre son ultime but.

 

Et maintenant, Merle prit la pire décision de sa vie…

 

Il patienta alors que le Gouverneur allait interroger la jeune femme.

 

Martinez : Ça n’a vraiment rien donné avec l’Asiatique?

 

Merle : Non. Il est plus tough que dans mes souvenirs.

 

Martinez rigolant : Moi aussi je changerais pour conserver une nana comme celle-là!

 

Dixon ne répondit pas et écouta plutôt ce qui se passait dans l’autre pièce. Tabasser Glenn, lui envoyer un Geek, c’était des choses qui passaient encore mais ce que le leader de Woodbury faisait endurer à cette pauvre Maggie? C’était une toute autre histoire.

 

À quoi j’ai pensé de les ramener ici avec ce malade?!

 

Même si c’était pour atteindre son objectif suprême, Merle se dégoûtait lui-même.

 

Puis, ce fut le moment de l’emmener à son mec pour voir si l’un des deux serait prêt à coopérer. Les joues mouillées, le torse nu, elle tentait de se dérober à la vue des hommes. Pas évident à faire quand l’un d’eux vous empoignait le bras et vous tirait. Toutefois, elle tint bon. Mâchoires crispées, elle retenait ses larmes. Pas question pour elle de leur montrer ses pleurs en guise de trophée.

 

Tout ce que je voulais, c’était que l’un des deux me dise où était Daryl…

 

Bien entendu, Philip Blake usa de ce détail pour justifier ses actes auprès de l’aîné de la fratrie Dixon.

 

Dans la pièce où était détenu le jeune homme, ses geôliers le trouvèrent armés d’un morceau de bois. Un des accoudoirs de la chaise où il fut ligoté. Le Biter mort, pas très loin.

 

Le Gouverneur : Voyons voir lequel de vous deux abandonnera son camp avant l’autre.

 

Voyant celle qu’il aimait ainsi, Glenn abaissa son arme et paniqua pour elle. Surtout en remarquant qu’elle n’avait plus de haut.

 

Par contre, pointer son canon sur la brune ne fut pas suffisant pour que le loyal Glenn Rhee parle. Le comprenant, Philip se contenta d’aller vers le jeune homme en le braquant.

 

Maggie terrorisée : Une prison.

 

Merle : Celle près de Nunez?

 

Le Gouverneur sceptique : Cette place est encerclée.

 

Maggie d’une voix tremblotante : On l’a prise.

 

Après ça, le cinglé put obtenir toutes les informations souhaitées. Les mâchoires du manchot se crispèrent lorsqu’il vit le Gouverneur coller davantage Greene en la cajolant tel un tendre amant

 

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Note exceptionnelle de l'auteur.

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