TWD : Au-delà de tout 2 (EN PAUSE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE)

Chapitre 31 : Retour à la maison

1589 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 13/04/2019 20:02

Maggie s’était dépêchée de repartir auprès des autres qui étaient toujours dehors alors que Glenn essayait de calmer les autres. Elle fut bien plus rapide que lui pour faire le chemin. Les côtes du jeune homme devaient encore le faire souffrir. Toutefois, il n’avait pas vraiment le temps, à cet instant, de s’en préoccuper. On le pressait de questions entremêlées.

 

Glenn dans la salle commune : Laissez-moi parler! Ils se turent. Bon… Pour commencer, je ne peux pas entrer dans les détails. C’est à Rick de le faire.

 

Lori : Comment il va? Hershel…

 

Glenn quand elle ne put continuer sa phrase : C’est pour une fille de Woodbury.

 

Brooke étonnée : Woodbury? Pourquoi la ramener si elle est des leurs?

 

Glenn : Elle s’est faite blesser par un des hommes du Gouverneur pour aider Daryl et Merle à fuir. Elle les a trahis pour eux. Alors, on l’a ramené pour la soigner.

 

Carol estomaquée : Merle est de retour?

 

Lori plissant le regard : On avait bien besoin de ça… Ce fou furieux en plus de l’autre psychopathe qui fait des prisonniers…

 

Carol peu rassurée : Ils font bien la paire, en effet…

 

Glenn : C’est pour Haley, l’alliée de Merle, que ça a été aussi long.

 

Brooke inquiète : Mais tout le monde va bien, oui?

 

Pourquoi Daryl avait besoin d’aide pour fuir? Comment a-t-il pu être en détresse?

 

Carl à ses côtés : On n’a pas pu voir grand chose par la fenêtre. Il y a une autre voiture qui est arrivée?

 

Axel : C’est vrai… D’un léger rire. Juste Oscar doit prendre une place et demie.

 

Glenn détournant les yeux : J’dois y retourner. Pour le reste, faudra attendre…

 

Sans croiser leur regard, il s’en alla rapidement…

 

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Quand ils furent seuls une nouvelle fois à l’intérieur de la prison, ils s’assirent. Ils n’avaient pas grand chose d’autre à faire en attendant.

 

Beth et Brooke étaient aux côtés de Lori et de Carl. Carol et Axel ensemble. Ils semblaient commencer à bien s’entendre, depuis la nuit dernière…

 

L’attente fut longue pour eux.

 

Puis, ils se levèrent tous d’un bond en les attendant arriver. Les retrouvailles prochaines se passeront quand même assez rapidement. En quelques minutes seulement car ils avaient tous beaucoup de questions sans réponse sur les derniers événements.

 

Rapidement, Carl et Lori foncèrent sur Rick. Ils les étreignirent puis se fut Beth qui alla à lui pour le serrer dans ses bras.

 

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Alors que son amie était dans les bras de son père, Brooke dévisagea l’homme à une seule main –ce dernier était vers la gauche de l’entrée–. La tension se faisait sentir entre lui et Daryl qui terminait de donner une accolade rapide avec une Carol à qui il souriait quand même chaleureusement sans vraiment quitter le manchot des yeux. Alors, Brooke comprit.

 

Il doit être le fameux Merle dont je n’arrête pas d’entendre parler depuis que je suis dans le groupe…

 

Mais ce qu’elle ne remarquait pas, ce fut comment le chasseur ne la quittait pas non plus des yeux de beaucoup et qu’il en faisait autant avec Beth.

 

Enfin, cette dernière libéra le shérif. Beth et Brooke échangèrent un sourire de soulagement de les revoir. Puis, la rousse alla vers Rick. Il l’étreignit comme seul un père pouvait le faire.

 

Brooke murmurant contre lui : J’ai tout fait pour qu’ils soient en sécurité…

 

Rick idem contre sa tête : Je sais ma fille… Mais je te veux également en sécurité. Ne l’oublie jamais.

 

Ma fille? C’est sûrement une expression, une façon de parler, mais c’est tellement… S’il savait à quel point ça me touche qu’il m’appelle comme ça.

 

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Quand Brooke prit sa place, Beth vit le traqueur et leur regard se croisa. Toutefois, la jeune blonde constata qu’il en faisait autant avec la rousse qui ne semblait pas pressée d’aller vers lui.

 

Tout l’intérêt pour elle d’aller vers Grimes en premier fut de permettre à son amie d’aller vers le bel arbalétrier la première. La jeune blonde savait, malgré toutes leurs disputes absurdes, qu’il y avait un lien spécial qui les liait. Envers et contre tous, il semblerait qu’il soit toujours aussi présent et visible pour Beth qui en souffrait un peu en le constatant.

 

N’y tenant réellement plus, elle se rua vers lui et se plaqua contre lui. Passant ses bras autour de sa taille, elle se lova contre lui.

 

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En premier lieu, Daryl en fut surpris mais il la laissa faire. Néanmoins, il se montra maladroit avec elle alors qu’il l’enlaçait fortement en retour. Leur échange fut en public et non en privé.

 

Une seconde, il oublia ce détail et profita du moment. Comme quand Brooke en fit autant après qu’il lui ait donné La Reine des Neiges. Fermant les yeux, Daryl étreignit la jeune blonde contre sa poitrine.

 

Or, le souvenir de ses lèvres tout près des siennes le hanta et il fut encore plus mal à l’aise. Par conséquent, il se sépara doucement d’elle.

 

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Ces quelques secondes où Beth put profiter de la chaleur de l’homme furent un bonheur incommensurable pour elle. De ce fait, elle fut nullement offusquée qu’il se libère de ses bras. Et ça, même si elle aurait voulu que ça dur pour l’éternité.

 

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Croisant son regard remplit d’émerveillement pour lui, Daryl ne put s’empêcher de lui sourire timidement.

 

Et ce fut à ce moment que tous les deux prirent conscience de toutes les paires de yeux braquées sur eux. Leur accolade des plus chaleureuses n’avait manqué à personne…

 

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Au début, Brooke ne les vit pas. Pas immédiatement. Son regard restait sur l’aîné de la fratrie Dixon. Le sien suivait ceux de son cadet.

 

Toutefois, l’effervescence des retrouvailles cessèrent rapidement. Alors, Brooke comprit qu’il y avait quelque chose de changé. De différent. D’assez surprenant pour attirer tous les regards.

 

Alors, elle les suivit et elle comprit…

 

Beth était dans les bras musclés de Daryl, lovée contre son torse puissant.

 

Brooke en fut plus que simplement bouche bée de les voir ainsi enlacés. Ce fut le choc le plus total. Une douleur grandit dans sa poitrine. Une sourde plainte monta en elle et noua sa gorge. L’étrangla presque. Ses lèvres tremblotèrent légèrement et ses yeux picotèrent.

 

Elle ne s’en rendit pas compte. Toutes ces émotions qui tourbillonnaient en elle la troublèrent car elle ne les comprenait pas. Pas du tout. Comment le pourrait-elle? Rien dans sa vie ne l’avait préparé à un tel déferlement d’intenses sentiments. Elle ne les comprenait tout simplement pas…

 

Puis, le couple se sépara et à l’instar de la rousse, Daryl et Beth virent tous les regards vers eux.

 

Nonobstant, ils changèrent de direction…

 

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La bulle dans laquelle ils étaient éclata en cette microseconde.

 

Beth fut la première à voir le regard éberlué de Brooke braqué sur ceux. C’était elle qu’ils regardaient tous, à présent. Attendant sûrement sa prochaine réaction.

 

Mal à l’aise devant ses yeux, la blonde baissa les siens et recula d’un pas pour s’éloigner de l’homme. Comprenant le malaise, il en fit autant en replaçant sa veste pour se donner une contenance.

 

Et quand il fixa la rouquine, cette dernière évita de le regarder directement. Préférant regarder à côté de lui plutôt que ses yeux.

 

Se reprenant, Brooke se contenta de sourire. De lui sourire au lieu d’aller à lui, à son tour.

 

Incertain, il se contenta de le lui renvoyer. Il aurait cru qu’elle réagirait plus comme Beth. Il en fut des plus déçus; car c’était sa façon d’agir habituelle. Aller vers lui. Lui sauter au cou. Le coller. Le suivre.

 

C’était la Brooke d’avant. Celle d’aujourd’hui n’est plus comme ça. Et tout ça par ma faute… Quelle merde j’ai été de lui dire de rester loin de moi à la ferme!

 

Conscient que tout entre eux avait dégénéré à ce moment-là précisément, il en souffrit au-delà de tout. Il avait précipité la chute de leur relation. Aujourd’hui, c’était à un tel point que, peu importe leurs efforts mutuels pour améliorer les choses entre eux, rien ne pourrait effacer ce moment. Ses paroles cruelles envers elle.

 

Blessé, troublé par ses sentiments, émotions, en cet instant, il ne laissa rien paraître pour autant.

 

Daryl pour dissiper son propre malaise : Ahem…

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