La vie n'est plus la même...

Chapitre 3 : Voilà l'horreur à notre porte...

4048 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 00:48

Chacun des membres armés descendaient un à un les rôdeurs les plus proches. Je me sentais tel Terminator, avec un fusil, c’est pour dire. Mais, vu le nombre qui s’entassait devant nous, notre seule échappatoire était malheureusement la fuite. Andrea et sa soeur se battaient comme possible, mais Amy fut vite mise à l’écart par quelques rôdeurs, et ce qui dut arriver arriva. Elle se fitmordre, sous les yeux de sa soeur complètement apeurée.

 

Jackie : Andrea ! Suis...

 

Jackie aussi avait finie par se faire mordre, sous nos yeux à tous. Et, prenant mon courage à une main (faute des deux), je prenais Andrea par le bras en abattant froidement sa soeur d’une balle dans la tête pour abréger ses souffrances. Cette dernière ne sentirait plus la douleur désormais. Elle alla dans sa voiture, enclencha le contact, tandis que les autres prenaient leurs voitures respectives. Je filais dans le camping car, Carol, Sophia et les autres y étant déjà.Je savais qu’Andréa m’en voudrait d’avoir abattue sa soeur. Mais au moins, je l’avais fait pour qu’elle ne puisse plus souffrir, ni revenir à la vie pour tuer d’autres personnes vivantes. J’avais le coeur lourd, rempli de ressentiments, mais il était maintenant trop tard. Et, au moins, je n’étais plus seule désormais. Aïe, foutue main pourrie... Je crois... qu’un peu de sommeil ne devrait pas me faire de mal... Et j’ai la tête qui tourne avec toutes ces conneries.

 

Carol : Tout va bien ? Tu es toute pâle.

Moi : Juste... Besoin d’un peu de sommeil.

Carol : Tu peux aller t’allonger derrière.

Moi : Merci, Carol, mais je connais.

 

Je filais sur le lit comme une fusée, recherchant la fraîcheur des oreillers en plumes d’oie qui avaient bercé une partie de mon enfance. J’allais tomber de sommeil, quand l’officier Walsh sortait de la salle de bains, et me regardait d’un air interrogatif.

 

Shane : Besoin d’un peu de compagnie ?

 

Carol revint vers moi, bouteille d’eau à la main.

 

Carol : Tu devrais boire un peu, tu es déshydratée.

 

Je la remerciais chaleureusement avant de boire une grande gorgée d’eau. Le fait qu’elle prenne soin de moi me faisait chaud au coeur. Et Shane attendait toujours ma réponse.

 

Moi : -à Shane- Tant que tu ne me fais pas de coups en douce, tu peux venir.

Shane : Moi ? Des coups en douce ? Pff.

 

Il posait délicatement sa tête sur mon épaule, et d’un seul coup, nous partions tous les deux au pays des rêves, loin des tracas de notre journée.D’un seul coup, je me réveillais en sursaut, étant surprise à être secouée. Le visage que je vis fit celui de la jeune Sophia, grand sourire aux lèvres.

 

Sophia : Hé... Hé !

Moi : -grommelant- Un souci ?

Sophia : Euh... ma maman m’a dit de te dire que vous alliez bien ensemble, avec Shane.

 

Je regardais Carol qui me scrutait, sourire jusqu’aux oreilles. Je secouais la tête, fis un bisou sur la joue de la petite fille et regardais Shane.

 

Sophia : Est-ce qu’il dort ?

Moi : Oui ma grande. –embrasse son front- Va avec ta maman, s’il te plaît. J’ai... enfin, on a besoin de dormir.

 

Attends... Y’a un souci, là... Je suis en train de rêver ou il a sa main dans mon dos ? Enfin sur ma cicatrice ? Et pourquoi je trouve ça agréable, moi ? Oh, merde... Sans comprendre, le camping car s’arrêtait, avec un bruit digne d’une explosion.

 

Dale : Debout les amoureux, dans le fond ! On s’arrête ! Ce fichu radiateur vient encore d’exploser ! 

 

Des années que le radiateur de ce tacot part en sucette, et il n’a jamais été foutu de le réparer !

 

Moi : Dale, il va t’en falloir un autre, celui là ne tiendra jamais la route.

Dale : Oui, là, c’est clair qu’il a rendu l’âme.

 

Je venais à peine d’émerger quand Shane se réveilla, les yeux un peu embués.

 

Moi : Hey... Bien dormi ?

Shane : Y’a des années que j’avais pas aussi bien dormi. Désolé si je t’ai gênée.

Moi : Pour ?

Shane : Mon geste t’a peut être paru déplacé ?

 

Mis à part que ses mains sont d’une douceur infinie et que c’était carrément agréable...

 

Moi : Aww, ma cicatrice ? C’est rien, ça. T’inquiètes. Je ne vais pas hurler parce que tu me touches.

Shane : Ravi de le savoir. –me murmure à l’oreille- T’as une peau de pêche, c’est agréable.

 

Pourquoi ce con me fait tout le temps rougir ? Va falloir corriger ça, Athena ! En sortant du camping car, la fumée était tellement noire qu’on aurait cru à un feu de camp. Daryl et les autres vinrent vers nous, et Daryl me déposa un timide baiser sur la joue.

 

Daryl : Un problème, Dale ?

Shane : Son vieux tas de ferraille a encore lâché.

Dale : Je t’en prie, un peu de respect ! 

 

Je filais à l’avant et ouvrais la bête. La fumée me fis tousser, mais une fois la tête à l’intérieur, c’était un jeu d’enfant d’enlever la pièce défectueuse.

 

T-Dog : T’es sûre que t’es une nana, toi ?

Moi : T’as été vérifier, ptet ?

Daryl : On serait tous au courant si elle avait des couilles, mon pote.

 

T-Dog préféra esquiver le sujet.

 

T-Dog : J’ai cru voir un camping car à peu près à cinq cents mètres.

Rick : On a tous intérêt à faire très attention, il y a sûrement des rôdeurs qui traînent dans les environs.

Moi : Daryl, Glenn, vous pouvez me couvrir ?

Dale : Tu n’y penses pas, Athena ?

Moi : T’inquiètes. Et puis, on a besoin d’avancer, on peut pas rester là. Disons simplement... que je retourne à la chasse.

 

J’avançais prudemment, Dixon et Glenn sur mes talons, fusil à l’épaule, prête à dégainer en cas de pépin. Mais heureusement, T-Dog ayant dit vrai, un camping car se trouvait bel et bien devant nous. Je m’empressais de me diriger vers ce dernier mais Daryl m’interompit.

 

Daryl : Chiotte... A plat ventre ! Sous les bagnoles !

 

Sans réfléchir, je roulais sous la voiture à ma gauche, et regardais les autres sans un bruit. Daryl faisait signe à Rick de se taire, tandis que Lori empêchait Carol de se mettre à hurler. J’avais vite compris le pourquoi du comment. Regardant vers la droite, un bon nombre de paires de pieds passaient à côté de nous. Une horde se trouvait à quelques centimètres de nous, à présent. Moi qui n’ai pas peur de grand chose, je dois avouer que là, j’avais la trouille de ma vie. Le coeur battant à toute vitesse, je priais pour ne pas bouger, respirant aussi discrètement que possible, mais par dessus tout, espérant qu’elle finirait par partir rapidement.Nous étions tous sous tension, et la horde étant partie, nous sortions tous de sous les voitures lentement, chacun notre tour. C’était sans compter des cris d’enfant à glacer le sang.

 

Daryl : Merde ! La gamine ! 

Moi : SOPHIA !

 

Je voyais Carol essayer d’aller la chercher, mais Lori la retenait de force. Dale scrutait l’horizon du haut du camping car, et Rick courrait à vive allure en direction de la forêt, espérant sûrement mettre la main sur la gamine rapidement.

 

Moi : Il va nous falloir ce radiateur, coûte que coûte.

 

Partie à bricoler, je n’avais pas vu arriver Dale me tendant ses outils, ce qui, comme d’habitude, me donna une peur bleue. Une bonne demie heure plus tard, le radiateur était enfin dans mes mains, non sans mal, mais au moins, le camping car de Dale pourrait rouler en toute tranquillité. 

 

Moi : C’est bon.

Daryl : Je savais pas que tu mettais tes mains dans le cambouis. 

Moi : Mécano de métier pendant trois ans.

 

Et voilà ! Un camping car réparé, un !

 

Dale : Que ferais-je sans toi ?

 

Rick revenait de la forêt, quelque peu essoufflé, mais le visage complètement déconfit.

 

Rick : J’ai perdu la trace de la petite... Elle devait m’attendre à un point précis... Mais... les rôdeurs ont dû la trouver...

 

Sur son visage se dessinaient des traits pour le moins inquiétants. La déception se lisait. Ainsi que la peur.

 

Moi : Merde... Nom de Dieu...

 

Carol était désespérée dans les bras de Lori, tentant tant bien que mal de la calmer. Andréa également.

 

Carol : Comment as-tu pu faire ça ? Comment...

Moi : Carol...

Rick : Laisse, c’est à moi de lui parler.

Moi : Bien.

 

Les laissant tranquilles, je montais sur la caravane, rejoignant Dale qui était seul depuis un bout de temps déjà.

 

Dale : Tout va bien ?

Moi : -soupir- M’faudrait une clope.

 

Dale, toujours de la ressource dans les idées. C’est pour ça que je l’adore.

 

Dale : Tiens, j’ai piqué ça à T-Dog. –me tend un paquet- Je les lui aies prises.

Moi : Je t’adore, toi. –en allume une- Tu devrais aller te reposer, on a tous eue une dure journée.

 

Et Dale s’en alla, me déposant un gentil baiser sur la joue, avant de me laisser seule. Carol se joigna à moi, les yeux encore pleins de larmes.

 

Carol : Je peux ?

Moi : Je t’en prie. Assieds toi.

 

Elle le fit.

 

Moi : Je suis désolée pour ta fille, les gars vont la retrouver, t’en fais pas. J’en suis sûre. Et je sais ce que tu traverses.

Carol : Tu...

 

L’idée même de parler de ma famille me faisait énormément de mal, mais en parler à quelqu’un apaisait un peu ma douleur.

 

Moi : Y’a de ça quelques années, j’ai perdu ma belle soeur et mon neveu, tués par des mafieux.

 

Carol fit choquée, n’écoutant que moi.

 

Moi : La femme de mon frère, Stacy, était quelqu’un sans histoire. Une femme admirable. Et mon frère a fini par traîner dans un cartel qui dealait de la drogue. Un des plus gros gangs de Boston. Adam... Un jour, je me baladais avec eux, une voiture déglinguée s’est arrêtée, et un mec a tiré sur ma belle soeur et mon neveu. J’ai voulu m’interposer, mais c’était déjà trop tard. J’étais entourée d’une mare de sang...

 

Carol était terrifiée, les larmes aux yeux et elle me serra dans ses bras en me disant à quel point elle était désolée.

 

Moi : T’en fais pas, c’est rien. Maintenant, je me dis que... Qu’ils n’ont pas à vivre ce cauchemar, tous les trois.

Carol : Tous les trois ?

Moi : Mon frère est mort d’un cancer.

Carol : Athena...

Moi : -regarde au loin- Vous tous êtes désormais ma seule famille.

 

Sur ces mots, nous partions tous essayer de dormir, Glenn montant la garde dans la nuit noire. Le lendemain, Shane et moi étions les premiers levés, et Rick nous rejoignait presque aussitôt.

 

Rick : Il faut qu’on avance. On ne pourra pas passer par la route. Les voitures bloquent tout, et la horde est sûrement plus loin. Il va falloir passer par la forêt. 

 

Quelques heures après, les groupes étaient formés, et nous avancions tous dans la forêt. Les femmes d’un côté, escortés par Glenn et Daryl, et Shane, Rick et Carl de l’autre côté, partis essayer de pister Sophia. La marche se faisait longue, mais plus pour très longtemps...-coup de feu-

 

Andrea : C’était quoi ?

Moi : Un coup de feu, quoi d’autre ?

Glenn : On a tous entendu.

Lori : On ferait mieux d’avancer.

 

Pas pour très longtemps.-cris d’Andrea, suivie par un rôdeur-

 

Lori : Andrea !!!!

 

D’un seul coup, tel un miracle sorti de nulle part, une femme à cheval surgit devant nous, décapitant le rôdeur d’un seul coup de batte de baseball.

 

Femme à cheval : Lori Grimes ?

Andrea : C’est elle Lori Grimes. –montre Lori-

Femme à cheval : Lori Grimes ? C’est votre mari qui m’envoie. Carl s’est fait tirer dessus, mon père est en train de le soigner.

Daryl : On la connait pas ! Pourquoi tu vas avec elle ?

Lori : Daryl, mon fils vient de se faire tirer dessus ! Il te faut quoi de plus ?

Moi : -regarde Lori- Vas y, Lori, on te rejoint.

Femme à cheval : Continuez vers le Sud. Et arrêtez vous à la boîte aux lettres au nom de Greene. YAH !

 

Aussitôt arrivée, aussitôt repartie, la miss Greene.

 

Glenn : Quelqu’un sait qui c’était cette fille ?

Daryl : On la connait pas ! 

Moi : Daryl, tout le monde a entendu le coup de feu, alors, il faut qu’on aille les rejoindre.

 

Plusieurs heures de marche nous attendaient, mais une fois tous arrivés, nous étions plus que soulagés de voir qu’enfin, un endroit sur cette Terre semblait sécurisé.

 

Moi : Waw. Magnifique domaine.

 

Pas le temps de s’attarder. Shane était arrivé, lui aussi, et courrait vers la porte de la maison, là où Rick sortait tout juste, recouvert de sang.

 

Moi : La nana mentait pas, regardez Rick...

 

Tous partis vers eux, le visage du Shérif était un peu détendu, mais empli de chagrin. Son ami de toujours enlevait les résidus de sang sur le visage de ce dernier, en prenant soin de tout vérifier.

 

Shane : Ca va aller, mon vieux, regarde, t’as du sang partout.

 

Il était préférable que nous les laissions seuls. En allumant une cigarette, Carol, moi et Andrea nous allongions dans l’herbe, vite rejointes par Lori, qui avait visiblement besoin de prendre un peu l’air.

 

Moi : Comment va Carl ?

Lori : Hershel s’occupe de lui. Il a prit une balle de chevrotine dans le torse.

 

Par ses paroles, j’en avais l’estomac retourné. Le pauvre... Je n’étais pas croyante, mais là, le petit bonhomme aurait sa prière ce soir.

 

Lori : Athena, je peux te poser une question ?

Moi : Je t’écoute.

Lori : Quand tu m’as trouvée, tu m’as de suite dit que tu connaissais Rick et Shane. Mais comment tu t’es retrouvée à leur poste ?

Moi : -ris- Je m’en souviens encore. En fait, ils m’ont embarquée parce que je me battais avec un motard devant un bar. Deux bouteilles de whisky dans le sang, ça pardonne pas.

Lori : Je vois.

Moi : Ils m’ont coffrée, et je me suis endormie sur le lit de la cellule. Et le jour où je t’ai trouvée, je m’étais réveillée toujours dans la cellule. C’est là que je me suis cassée la main, en tentant de m’échapper. Me suis sûrement évanouie à cause des émanations d’ammoniaque qui passaient dans les égouts.

 

Lori riait un peu de mes dires. Mais ce n’était que la vérité. Andrea se leva d’un coup, raide comme la justice, et me regardait de son air froid et hautain.

 

Andrea : -me regarde- J’aurais besoin de te parler.

Moi : Un souci ?

Andrea : -sèchement- En privé.

Moi : Oh. –me lève- A plus, les filles.

 

Arrivées un peu plus loin, je m’attendais à ce qu’elle allait me dire. Amy.

 

Moi : Que se passe-t-il ?

Andrea : Tu crois que je ne vois pas ton petit jeu avec Shane ?

Moi : -étonnée- Je te demande pardon ?

Andrea : Shane est quelqu’un qui demande de l’attention. Chose que tu ne peux pas lui apporter. Donc, ne t’approche pas de lui. De toute façon, tu ne l’intéresses pas.

 

Alors, là, c’était la meilleure. Une crise de jalousie. Ben bravo.

 

Moi : Déjà... D’une, c’est pas moi qui est allée le chercher... et de deux...

Andrea : Que tu te permettes d’abattre ma soeur, c’est une chose...

Moi : T’aurais peut être préférée qu’elle te bouffe ? J’aurais du la laisser faire, tiens.

 

Le visage d’Andrea devenait crispé, et rempli de haine.

 

Andrea : Je ne le répéterai pas. Fous la paix à Shane.

Moi : J’ai pas d’ordre à recevoir d’une blonde qui ne sait même pas gérer sa propre vie, et qui ne cherche pas à affronter la réalité.

 

Ouh là, là, je sentais la patate venir. Bingo.

 

Moi : Espèce de salope. Tu t’en es prise à la mauvaise personne, là.

 

Heureusement que deux hommes passaient dans le coin.

 

Rick : Andrea !

Moi : J’vais la tuer.

Andrea : Ta gueule !

 

Il eut fallu que Shane et Daryl me contrôlent à eux deux pour empêcher un meurtre.

 

Daryl : Doucement, chérie.

Moi : T’es morte !

Shane : On se calme ! Athena, je te manque ou quoi ?

Moi : Ta gueule.

Rick : Qui est-ce qui t’as fait ça ? –me regarde-

Moi : Cette pute.

Daryl : -soupire- Andrea, dégage.

Andrea : Je...

Daryl : Casse toi !

 

Et la voilà partie. Moi, le nez en sang, trois hommes autour de moi. Hallelujah.

 

Rick : Patricia peut soigner ton nez. Hershel est en train de soigner Carl, Patricia recoud T-Dog.

 

Je soupirais déjà de rage. Ma sainte horreur était que quelqu’un me touche quand j’étais blessée. Moi qui faisait toujours tout par moi même...En entrant dans la maison, bien accueillante, je dois dire, une femme d’un certain âge vint vers moi, laissant T-Dog sortir de la pièce.

 

Femme : Votre nez... C’est le jour des blessés !

Moi : C’est rien. Comment va le gamin ?

Femme : Hershel veille à ce qu’il aille mieux. Ne bougez pas, je prends du coton.

Moi : C’est rien, je vous dis.

 

Shane était dans la pièce, ce qui me fit sursauter.

 

Shane : Montre ton nez à la dame, princesse.

Moi : -sursaute- Non, mais vous avez le don, sérieux !

 

Shane se mit à rire, et la femme revient, coton dans la main, désinfectant dans l’autre.

 

Femme : Je m’appelle Patricia. Ne bougez... –me tient la tête- ... pas. Un peu plus, et il était fracturé, votre joli nez.

Moi : Dites ça à l’autre salope dehors, moi, j’y suis pour rien.

Patricia : Règlement de comptes ?

Shane : En quelques sortes. –me regarde- Pourquoi elle a fait ça ?

Moi : Parce qu’elle attend que tu la sautes, tout simplement. T’as pas vu la façon dont elle te dévore du regard, cette catin ?

Shane : ... J’vais lui parler.

 

Il sortait, et Daryl vint prendre sa place.

 

Daryl : Comment tu te sens ?

Moi : Comme une nana qui saigne, avec un nez en champignon.

Daryl : Je te trouve sexy, moi.

Moi : Ta gueule, Dixon.

Patricia : Votre petit ami ?

Moi : Qui ? Daryl ? –ris- Non ! 

 

Le nez enfin réparé, je sortais dehors fumer, et une fois de plus, Daryl vint me tenir compagnie.

 

Daryl : J’peux me joindre à toi ?

Moi : Ouais.

Daryl : T’es une vraie botteuse de cul.

Moi : Je lui ai rien fait, mais je peux te dire qu’elle est pas passée loin. 

Daryl : C’est brave ce que t’as fait pour Amy.

Moi : C’était légitime. 

Daryl : Mais... T’as pas de famille ?

 

Au moins, il a le mérite d’être direct.

 

Moi : J’ai perdu mes parents étant gamine, mon frère étant ado, j’ai plus personne aujourd’hui à part vous tous.

Daryl : ... Moi aussi, j’ai un frère.

 

« Révélation time ».Moi : Ah ?

 

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