La vie n'est plus la même...

Chapitre 9 : Celui-là, vous me le laissez.

4188 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 00:55

Rick : J’te ramène ça.

 

Aussitôt dit, aussitôt parti. 

 

Shane : Tu comptes tous les avoir d’ici ?

Moi : Ceux de l’extérieur, ouais. Au moins, la route sera plus sûre.

 

Après quelques minutes, voilà Rick qui était revenu avec le sac rempli.

 

Moi : Ok, que tous les mecs en prennent un.

 

Chacun des hommes présents prenait un fusil : Daryl, Shane, Rick, Glenn et T-Dog.

 

Shane : Viens voir papa, toi ! –tire- Merde.

Moi : T’es trop crispé, bébé... –me relève- Détends toi. Avec un Beretta, ça va tout seul, mais là, regarde, on dirait un clebs qui croit qu’on va lui piquer sa bouffe.

 

J’entendais Rick rire un peu plus loin, ce qui détendit Shane.

 

Moi : -passant mes bras derrière lui- Alors, tu te calmes, tu respires, et hop, tu tires. –lui flanque une main aux fesses-

 

Quelques secondes suffirent pour le faire tirer comme un pro.

 

Shane : -à Rick- Elle aurait fait un bon instructeur, hein, mon vieux ?

Rick : -en riant- Meilleur que toi, c’est clair !

Shane : -rit- Connard.

Daryl : C’est pas que j’m’ennuie, les gonzesses, mais on a une route à dégager !

 

Tous les rôdeurs descendus, nous pouvions enfin tous passer. Mais restait encore à s’occuper de l’intérieur de la prison. Nous descendions par un petit chemin boueux, seulement moi, Shane et Glenn, les autres partis en voitures.

 

Moi : Allons y.

 

Glenn engagea la conversation. Depuis le temps que lui et moi ne nous étions pas parlés normalement, je dois dire que ça me faisait plutôt plaisir qu’il garde des affinités avec nous.

 

Glenn : Franchement, Athena, tu m’épates. Toi, petit bout de femme toute maigre qui réussit à tuer aussi froidement des geeks... Euh, des rôdeurs, pardon... Comme ça, sans broncher, et qui es aussi tarée que celui là. –montre Shane- Le grand taré du groupe.

Moi : Shane n’est pas aussi taré que tu crois. Il n’aime simplement pas qu’on le prenne pour un con. Mais y’a plus taré que lui. Moi, par exemple, j’ai été virée de la Navy.

Glenn : Sérieux ?

Moi : Ouais. J’ai envoyé le Caporal aux urgences parce qu’il m’avait traitée de putain.

Glenn : Waw. Ah ouais, quand même.

 

Shane riait de bon coeur en mettant son bras autour de mon cou. Alors, nous y voilà... La fameuse prison... Un bel endroit pour y faire vivre autant de monde, malgré le passé qu’il ait pu avoir... En tout cas, sacré entourage ! Mais... –dégoût- C’est que ÇA PUE, en fait !

 

Shane : Jamais j’aurai cru dire ça un jour... Mais j’vais gerber.

Glenn : Je crois que moi aussi.

Moi : Je vais éviter de vous suivre, les mauviettes. Bon, on a des corps à brûler ! En attendant les autres, ce sera déjà ça de fait.

 

A trois, le travail fut réalisé en quelques minutes. Plus d’une quarantaine de corps entassés en un tas assez haut. En une seconde, le t-shirt dépecé de l’un des rôdeurs du sommet embrasa le tas qui ne mit pas longtemps à répandre son odeur nauséabonde.

 

Moi : Hasta la vista. –souris- -regarde les mecs- Oh, les gars. Là, vous pouvez gerber.

 

Glenn ne se fit pas prier. Mais Shane gardait la tête froide.

 

Shane : Ça ira pour moi.

Moi : Cool.

 

Des bruits de moteur se firent entendre, et il ne nous fallut pas plus d’une minute pour comprendre que le reste du groupe arrivait vers nous. Daryl en tête de file, il fit une grimace bizarre en voyant le tas qui brûlait à côté de nous.

 

Daryl : Merci de l’accueil. Un feu de joie ? Youpi.

Rick : -sort la tête de sa voiture- Le portail est ouvert ?

 

Glenn reprit son souffle et lui indiqua que nous avions tout juste commencé à brûler les corps, et vu le nombre de rôdeurs qui se trouvaient encore l’autre côté, plusieurs personnes ne seraient pas de trop.

 

Shane : -à Rick- Sors de ta bagnole et viens nous aider !

 

Le nettoyage de la cour allait se faire en plusieurs parties : Moi dans le mirador le plus proche, Daryl et Carol dans le mirador est, Shane et Rick au sol, armés à l’arme blanche. Le temps d’ouvrir le portail et de mettre notre plan à exécution qu’une horde déchaînée se ruait vers nous cinq. Beth referma le portail, aidée de sa soeur, tandis que nous luttions pour trouver un passage dans le flot de morts qui arrivait vers nous. Quelques coups de poignards, des coups de pieds bien placés, et chacun prenait son poste. 

 

Moi : DARYL !

 

Ce dernier était encerclé, et sans réfléchir, je lui lançais une dague, histoire qu’il puisse se dégager. Tirant sur quelques rôdeurs au passage, la voie était enfin libre pour lui. Franchissant enfin la porte du mirador, je montais directement à son sommet et repérais les hommes. Ces deux là faisaient la paire, l’un tuant les rôdeurs menaçants, et l’autre esquivant les coups de bras ravageurs d’un rôdeur prêt à le découper en morceaux. Visant juste, je m’occupais des plus gênants, tout en gardant un oeil sur les rôdeurs pouvant se révéler potentiellement dangereux. Une fois la cour nettoyée, les trois hommes se retrouvèrent, et Carol et moi attendions l’arrivée des autres.

 

Carol : J’ai l’impression qu’on a pas encore fini.

Moi : Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

Carol : ... –soupir- Une impression.

 

Quand les autres arrivèrent, Rick se porta volontaire avec Shane pour aller brûler les corps qui restaient. Je restais donc en compagnie de Lori, Maggie et Beth à discuter en regardant les alentours de la prison, au cas où des rôdeurs seraient encore dans l’enceinte du bâtiment.Plusieurs heures plus tard, les deux amis de toujours revinrent vers nous, trempés de sueur, et ayant laissés leur t-shirt brûler parmi les corps en décomposition.

 

Shane : -s’asseoit sur sa voiture- J’en peux plus.

Rick : Au moins, c’est une bonne chose de faite. –à T-Dog et à Daryl- Venez, on va mettre les corps qui restent dans le tas.

 

Ces derniers partis, Shane m’appela.

 

Shane : Bébé, viens voir.

Moi : Mmh ? –vais vers lui-

Shane : Tu me fais un câlin ?

Moi : J’y vois pas d’inconvénient. –le prend dans mes bras-

Shane : Rien de tel pour me requinquer.

 

Malgré la chaleur qui régnait sur l’endroit, je grelottais. Allez savoir pourquoi.

 

Moi : -soupir- J’ai froid.

Shane : Tu rigoles ? Fait au moins quarante degrés.

Moi : T’étais près d’un feu y’a encore une heure. Et j’te dis que j’ai froid.

 

Me voyant frissonner, Shane prit mes mains et les colla sur son torse luisant.

 

Shane : Mets les là. –frissonne- Ah oui, elles sont gelées.

Moi : Je t’ai pas menti.

Shane : N’empêche qu’un coup de frais, ça fait pas de mal.

 

Lui et moi avions renforcée notre complicité au cours des derniers mois, et sa façon de me regarder en disait long.

 

Carol : -voyant Rick et les autres arriver- On devrait installer les tentes dans la cour, la nuit va bientôt tomber.

Rick : Bonne idée. On continuera de nettoyer les autres blocs demain.

Shane : Un coup de main, shérif ?

Rick : Ouais, tu m’aides à fermer le portail ?

 

Les deux hommes partis, et après un baiser furtif sur le nez, Lori arrivait vers moi, ayant laissé Carl aux bons soins d’Hershel.

 

Lori : Tout va bien ?

Moi : C’est plutôt à toi qu’il faudrait poser la question.

Lori : Comme un hippopotame. Au fait... Je n’ai pas eu le temps de te présenter mes condoléances pour ce qui est arrivé à Dale.

 

Le simple fait d’avoir prononcé son nom après plusieurs mois avait fait remonter l’émotion à la surface. Mais, comme les femmes enceintes sont des vraies éponges à émotions, fallait mieux que je me contienne pour cette fois. Prenant une grande inspiration, je trouvais le courage de répondre à Lori.

 

Moi : Merci. Mais... c’est triste à dire... La vie continue.

Lori : Oui. Heureusement que tu as Shane. Et que lui t’a. 

Moi : Merci. Enfin... je crois.

 

Dans un sourire chaleureux, elle repartit vers les autres, traînant son gros ventre avec elle difficilement.

 

Carol : Lori, Athena, vous avez faim ?

 

Parfaitement synchronisées, nous hochions la tête en même temps, ce qui fit rire Carl.

 

Carol : Athena, viens t’asseoir, les autres ont déjà commencé. Visiblement.

 

Le goût de la viande cuite m’avait terriblement manqué. Ainsi, en rejoignant Shane, je prenais un morceau de viande et croquais dedans à pleines dents.

 

Shane : Bon appétit.

Moi : Merci. –souris-

Glenn : Qu’est-ce qu’on mange ?

 

Ce soir, l’ambiance était plutôt apaisée, alors, Shane et moi décidions de rigoler un peu.

 

Moi : Tu vois pas ? C’est les bras qui ont grillés un peu plus bas, là bas.

Glenn : Oh, dégueu. J’vais vomir.

 

Faire vomir Glenn devenait chose de plus en plus facile. Et dans un fou rire général, nous continuions tous à manger.

 

Moi : Faites gaffe, Daryl risque de mettre la zone en quarantaine ! –ris-

Daryl : La ferme ! –rit- Tiens, vu que tu fais la comique, on va se présenter aux nouveaux du groupe chacun son tour, mais c’est toi qui commence. 

Moi : Sûr ? Si t’insistes. Alors... Hmm. Déjà, je m’appelle Athena Willows. J’ai vingt-sept ans et je viens de Boston. Je n’ai plus aucune famille, étant donné que j’ai perdu mes parents étant gamine, et mon frère, y’a de ça trois ans. Mort d’un cancer. J’ai aussi perdu ma belle-soeur et mon neveu, tués par des mafieux alors qu’on se promenait dans Manhattan. Depuis, je me retrouve toute seule, et c’est là que j’ai commencé à picoler comme un routier.

 

Le fou rire général se fit entendre.

 

Moi : Donc, comme vous devez tous vous en doutez, bagarres, cuites à longueur de journées, enfin bref... Le chantier, quoi. Donc, un jour, alors que j’allais acheter du whisky à la superette près de là où j’habitais, les deux crétins du quartier discutaient d’un camion qui allait emmener des gens vers la Géorgie. Alors, j’ai payée ma place, mes bouteilles, et j’y suis montée. Je me suis descendue les deux bouteilles en chemin... –regarde Rick puis Shane- C’est pour ça que j’étais proche du coma éthylique. –reprends- Donc, je me suis descendue les deux bouteilles, et je suis partie dans ce camion, chercher un semblant de nouvelle vie en Géorgie. On est arrivés tous en pleine nuit, et moi, vu que j’étais complètement pétée, je suis allée vers la première source de lumière qui était devant moi. Je me suis retrouvée à l’entrée d’un bar, et c’est là qu’un motard foutu comme une putain d’armoire à glace est arrivé et a voulu me défoncer la gueule. Malgré que j’étais déchirée, j’ai réussi à foutre ce con dans le coma ! –ris- Quand j’y repense... j’aurai pu tombée raide morte après une patate... Bon bref ! J’étais en train de le cogner, et c’est là que ces deux cocos sont arrivés. J’ai cogné Shane tellement fort qu’il a du s’y reprendre à SIX fois pour me menotter et me jeter dans leur bagnole de patrouille !

 

Rick riait, Shane aussi.

 

Shane : Quand je l’ai vue la première fois, je me suis dis... La vache, elle est coriace, mais bon Dieu, ce qu’elle est canon !

Moi : Pff, rappelle toi, tu m’as dit de me tenir tranquille si je voulais pas me manger un coup de tazer !

 

Tous ces souvenirs nous faisaient rire. Mais c’était tellement bon de les partager et de se rappeler tous ces moments.

 

Rick : -à Shane- Je me souviendrais toute ma vie de la façon dont elle t’a mouchée. C’était à mourir de rire. Elle t’a demandé : Alors, pas trop dur de regarder sa tête de con le matin dans le miroir ? 

 

J’en riais.

 

Rick : -toujours à Shane- Tu t’es approché d’elle et tu lui as dis tout doucement : Écoute, si ça tenait qu’à moi, y’a longtemps que je t’aurai collée une gifle pour te calmer, mais mes parents m’ont appris à respecter les femmes, donc je le ferai pas. Mais par contre...Je regardais Shane quand nous répétions en choeur : Ton petit cul me donne tellement envie que je risquerais de faire une connerie !

 

Tout au long de la soirée, les rires fusaient de ça, de là.

 

Rick : C’était déjà un poète à l’époque !

Shane : Que veux-tu ? J’ai jamais pu résister à des attributs aussi... convaincants.

Moi : Pervers.

Rick : -de nouveau à Shane- Tu te souviens de ce qu’elle a dit ?

Shane : -se frotte les mains- Oh ouais ! Elle m’a dit mot pour mot : Avant que tu touches mon cul, Chewbacca, va déjà te raser la tête et avoir une répartie un peu pus fulgurante, après on verra.

 

Au souvenir des mots que j’avais prononcé, je n’avais pu m’empêcher de rire à gorge déployée.

 

Shane : Déjà une vraie taigne.

Moi : Toujours et à jamais.

Glenn : Dites voir, vous deux ! –s’adresse à moi et à Shane-

Shane : Mmh ?

Glenn : C’est bien beau de vous embrasser dans les coins, mais nous, on veut un vrai baiser d’amour.

Shane : -me regarde- Qu’est-ce que t’en penses ?

Moi : Ça peut se faire.

 

Pour satisfaire la demande de Glenn, je m’asseyais sur les genoux de mon cher et tendre, et en lui prenant le visage tendrement dans les mains, mes lèvres se posèrent délicatement aux siennes, et nous échangions un baiser des plus complices, mais en même temps, des plus amoureux que nous n’ayons été donné d’échanger. La soirée se termina sur une note de musique de la part des soeurs Greene, et tout le monde alla se coucher dans la bonne humeur. Le lendemain, le soleil tapant aussi fort que tous ces derniers jours, je me réveillais dans la cellule, mais cette fois-ci, toute seule. En me levant, je vis Rick, Daryl et Shane dans la salle principale, en train de préparer leurs armes.

 

Shane : Salut, princesse.

Moi : Hey.

 

Je m’approchais de lui pour lui dire bonjour, et pris soin de dire bonjour aux deux autres également.

 

Rick : -s’adresse à moi- Tu nous donne un coup de main ? 

Moi : Pour ?

Rick : Tu ne serais pas de trop pour nettoyer les blocs restants avec nous.

Moi : Et il y a qui ?

Rick : Moi, Shane, Daryl, Hershel, Glenn.

Moi : Sérieusement? –à Glenn- Maggie te cherche.

Glenn : Ok. Merci. 

 

Glenn parti, nous allions tous vers les couloirs inexplorés jusque là. Il n’avait fallu que quelques minutes pour que Glenn revienne parmi nous. Traçant notre chemin à coup de bombe de peinture, l’exploration des lieux s’effectuait... à tâtons, pour ainsi dire. Les uns collés aux autres, pour couvrir tous les côtés, nous étions parés pour affronter les rôdeurs qui pouvaient venir à n’importe quel moment. Dix, vingt, ils n’arrivaient pas tous en même temps, cela nous facilitait la tâche. Mais au moment où Glenn traça la flèche qui nous indiquait la bonne direction, un bruit sourd se fit entendre, et des ombres firent leur apparition. Des rôdeurs arrivèrent devant nous à une vitesse folle, mais ce à quoi nous ne nous attendions pas arrivait aussi par derrière ! Les rôdeurs nous encerclaient maintenant ! Dans un mouvement de panique, tout le monde essayait de tuer ceux qui se trouvaient les plus proches de nous. En sautant sur tous ceux qui bougeaient, nous ne nous étions pas rendus compte qu’Hershel s’était un peu éloigné de nous. Mais ce fut dans un cri déchirant de douleur que chacun s’en rendit compte. Rick et Glenn se chargeaient d’Hershel tandis que nous cherchions un endroit à l’abri. Quelques instants s’étaient écoulés après l’attaque quand nous avions trouvée une salle pour déposer Hershel. Ce dernier s’était fait attaquer à la jambe, sans qu’aucun d’entre nous n’ai pu faire quelque chose pour éviter ce désastre. Hershel à terre, Rick réfléchissant à quoi faire pour le sauver, et nous trois autres autour à s’arracher des cheveux, pour ainsi dire.

 

Rick : Je n’ai pas le choix.

Glenn : Tu n’y penses pas ? 

Rick : Si je veux limiter l’infection, je n’ai pas le choix. Et je me vois mal annoncer à Beth et à Maggie que leur père est mort sous nos yeux à cause de nous.

 

Prenant son courage à deux mains, et saisissant sa hache, Rick trancha d’un coup sec la jambe d’Hershel, ce dernier hurlant à la mort. Plusieurs coups furent nécessaires pour couper complètement la jambe infectée. Sous la douleur, Hershel s’était évanoui. Perdant beaucoup de sang, Rick et Glenn firent de leur mieux pour stopper l’hémorragie. Mais en me relevant, toujours les yeux fixés sur Hershel, j’avais perçu comme un bruit provenant de l’arrière salle. Ce ne fit qu’en apercevant Daryl, arbalète braquée sur l’arrière salle, qu’effectivement, mes oreilles avaient entendu juste.

 

Daryl : Hop hop hop ! On bouge plus !

 

Un sursaut d’adrénaline me fit braquer mon fusil sur les cinq ploucs qui se trouvaient dans la pièce avec nous. Mais après une observation approfondie, l’un d’entre eux avait un visage qui ne m’était pas inconnu. Les cheveux poisseux et mi longs, le regard... bovin... Et l’allure d’un paysan qui revenait de son dur labeur dans les champs... C’était lui... Mon visage se décomposait au fur et à mesure que je le regardais.

 

??? : On ne vous veut pas de mal.

Daryl : Toi, tu la fermes !

??? : Il a vraiment perdu sa jambe ?

Rick : -s’adressant au prisonnier- C’était le seul moyen pour qu’il ne devienne pas un rôdeur.

Daryl : -me regarde- Tout va bien ?

 

Je fixais toujours Tomas... Ce dernier ne décrochant pas son regard du mien, je l’observais minutieusement et répondais à Daryl.

 

Moi : Celui là. –montre Tomas- Il est à moi. –retourne vers les autres-

Daryl : Et en quel honneur ? –arbalète pointée sur les prisonniers- 

Moi : -me baisse aux côtés d’Hershel- En l’honneur que c’est lui et son frère qui ont tués ma belle soeur et mon neveu.

 

Sur cette phrase, les trois hommes furent choqués. Rick et Glenn décidèrent d’emmener Hershel auprès de Carol, nous laissant moi, Shane et Daryl seuls avec les prisonniers. Après quelques instants de parlementaire entre nous quatre, je fixais Tomas du regard.

 

Moi : Si je me souviens bien... C’est toi et mon frangin qui avez tués mon neveu et la femme de mon frère ? Il aura fallu quatre ans pour que je te retrouve, fils de pute... Mais crois moi bien, tu vas crever, quoi qu’il en soit. T’entends ?

 

Tomas ne daignait pas baisser le regard devant moi, et esquissait même un sourire des plus vicieux à mon égard. Malgré le fait que Daryl tentait, non sans mal, de lui faire baisser les yeux, Tomas ne s’attendait sûrement pas à ce qui allait suivre.

 

Moi : Daryl.

Daryl : Quoi ?

Moi : -fixant toujours Tomas- Va me chercher un rôdeur.

Daryl : Quoi ? T’es malade ?

Moi : Fais ce que je te dis, s’il te plaît. 

Daryl : Sûre ?

 

Je détournais mon regard pour fixer celui de l’homme qui était mon allié depuis le début de cette... apocalypse. Et de suite, il comprit que ce que j’allais faire allait remettre en question la suite des événements. 

 

Moi : Ce fils de pute mérite de mourir pour ce qu’il a fait.

 

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