La vie n'est plus la même...

Chapitre 11 : On l'a retrouvé. Mais moi, j'ai tout perdu.

2243 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:49

Moi : RICK ! 

 

Lui montrant dehors du bras, il eut à peine le temps de jeter un coup d’oeil qu’il demanda à Maggie et à Glenn d’ouvrir le portail. Nous étions en bas, Shane et moi, quand la femme fut attrapée par un rôdeur.

 

La femme : Lâche moi, toi ! –tombe-

 

Avant que quelqu’un puisse l’aider, elle sortait un katana de son fourreau qui se trouvait dans son dos et trancha froidement la tête du pourri qui était devant elle.

 

Rick : Qui es-tu ?

La femme : -reprend son souffle- Je... j’arrive d’une... d’une ville de survivants plus à l’ouest.

Shane : Une ville, carrément ?

La femme : -à Shane- Oui, une ville ! Tu veux aller vérifier ?

Moi : Oh ! On se calme ! –aide la femme à se relever- C’est quoi ton nom ?

La femme : Michonne.

Moi : Je suis Athena. Eux, ce sont Shane, Rick, Hershel et D... Putain, mais il est où Dixon, encore ?

Rick : Alors là...

Moi : DIXON !

 

Ce dernier apparut vers nous.

 

Daryl : C’est qui, elle ?

Moi : Michonne.

Daryl : -à Michonne- ‘Lut.

Rick : -à Michonne- Donc, tu nous disais que tu viens d’une ville plus à l’ouest ?

Michonne : Woodbury. Dirigée par un type qui se fait appeler « Le Gouverneur ». Un mec qui se croit supérieur seulement parce qu’il possède tout et qu’il dirige un groupe entier de soldats.

 

Rick regardait Shane. Ce dernier avait comprit ce que son ami pensait.

 

Shane : Ce mec se croit surpuissant seulement parce qu’il a un groupe de survivants. –à Rick- Eh vieux ! On devrait s’appeler les sénateurs !

Moi : -ris- Fallait trouver.

Michonne : Y’a quelques uns de ses hommes qui tournent autour de la prison, d’après ce que j’ai pu entendre.

Moi : Merde, pas bon ça. Il est du genre comment, ce « Gouverneur » ?

Michonne : Du genre complètement sadique, et prêt à tuer juste pour avoir la plus grosse part de gâteau.

Shane : -se frotte la tête- Et ben, on est pas dans la merde.

Moi : -à Michonne- Tu saurais nous indiquer le chemin de Woodbury ?

 

Michonne se mit à réfléchir, et une fraction de seconde ensuite, elle me regardait dans le blanc des yeux.

 

Michonne : Je ne peux pas y retourner. Ils me reconnaîtraient trop facilement. Il faudrait qu’un petit groupe parte en voiture, pour que les autres débiles qui rôdent ne se doutent de rien.

 

En y réfléchissant, Michonne avait raison. Si ces mecs voulaient nous prendre la prison, autant qu’une poignée d’entre nous aille voir à quoi nous devions nous attendre.

 

Moi : ... Rick, t’en penses quoi ?

 

Shane restait sans voix, et Rick semblait ne pas faire mieux.

 

Rick : Tu veux vraiment y aller ?

 

Ses yeux croisèrent une fois de plus les miens.

 

Rick : Non... Si t’y vas, Shane voudra y aller, et vous connaissant, vous allez finir par vous faire tuer, tellement vous sombrerez dans une folie profonde.

Shane : -à Rick- Ah bah, je te remercie.

Moi : -à Shane- On est vachement bien vus, mmh ?

Michonne : -à Shane et à moi- Vous deux ne serez pas de trop si jamais il se trame un truc.

Moi : T’inquiète, les tarés, ça me connait.

Shane : Ah, ben merci !

Moi : -à Shane- Pas toi, couillon !

 

Un sourire, et le calme revenait. Rick appelait Maggie et Glenn. Quelques jours plus tard, tout le monde s’inquiétait de ne pas revoir Glenn et Maggie revenir de Woodbury. C’était clair, le clan ennemi les avait trouvés. MERDE !

Rick : -à Hershel- Toujours aucune nouvelle de Maggie et Glenn ?

 

Ce dernier fit un non peu enjoué de la tête.

 

Shane : En tout cas, s’ils étaient là, tout le monde le saurait. Ça pue, cette histoire, je le sens pas... Bébé !

Moi : Mmh ?

Shane : Toi qui sait te faufiler partout comme une fouine...Quelle comparaison !

Moi : J’te remercie. 

Shane : Métaphore, bébé.

Moi : Mouais.

Shane : Je pense que tu devrais aller à Woodbury voir si les autres y sont.

Moi : Toute seule ? –ricane- T’as pas peur que... ce « Gouverneur » me fasse du mal ?

 

A la vue du sourire qu’il arborait, je me mis à sourire à mon tour.

 

Shane : -rit- Même Hulk ferait pas le poids.

Moi : -ricane- Ok, Sherlock. Par contre, il me faut un véhicule, silencieux si possible, j’peux pas me permettre d’aller à pied avec les rôdeurs qui traînent dans le coin.

 

Daryl prit la parole avant que Shane puisse dire quoi que ce soit.

 

Daryl : J’vais avec elle. Elle peut pas y aller toute seule, et puis... si ça se trouve... les hommes de ce taré sont peut être dans le coin.

Moi : Merci Daryl, mais je pense que je peux me débrouiller.

Shane : Dans ces conditions, je viens aussi.

 

Jalousie, quand tu tiens un homme, tu le lâches pas de sitôt, mmh ?

 

Moi : Vous faites pitié les mecs. –souffle- J’y vais toute seule, point à la ligne. Et t’inquiètes. –embrasse Shane- Je serai de retour avant que la nuit tombe. Daryl, si jamais je suis pas revenue avant, envoie ces deux là –montre Rick et Shane- me chercher.

Daryl : Tu vas trouver le chemin ?

Moi : Toi qui est chasseur, tu devrais savoir qu’on pourrait traquer un écureuil jusqu’au Canada.

 

Hop, fusil sur la plage arrière, clés en main, je prenais le pick-up qui était le plus proche et surtout, le plus fourni en essence. Carl et Carol prêts à m’ouvrir, Shane arriva à la fenêtre pour m’adresser un dernier « au revoir ».

 

Shane : Fais attention, princesse. –m’embrasse-

Moi : Si jamais je croise l’enflure qui a prit Glenn et Maggie, il aura pas le temps de se retourner, crois moi. Allez, je file ! Je t’aime.

 

Une fois la route prise, il ne m’avait suffit que de quelques minutes pour trouver un chemin tout tracé. Plusieurs heures et un immense portail se dressait devant moi au loin. Prenant soin de garer la voiture à bonne distance, je scrutais l’horizon. C’est quoi ce putain de portail ? Wow, c’est Pearl Harbor, ici ou quoi ? Bon, alors... Hop, une brèche dans la palissade, génial. Je passais dans l’ouverture aussi facilement qu’une lettre glissée dans une boîte aux lettres. En y regardant de plus près...Alors, c’est ça Woodbury ? C’est grand, plein de gens, et surtout sécurisé à mort. Autant dire un putain de Call of Duty en réel pour moi ! L’exploration de la ville n’étant pas pour tout de suite, je me mettais en quête de retrouver Maggie et Glenn le plus rapidement possible. En grimpant sur un bâtiment, la vue n’en fut que meilleure. Toute la ville était à présent visible. Mais règle numéro une chez un sniper digne de ce nom : Voir sans être vu. Continuant donc à ramper sur les toits, il me parvint tout à coup une vision des plus inattendues, mais surtout horrifique. ANDREA. Cette pute était belle et bien vivante ! OH NON. Non, non, non, non... Mais qu’est-ce qu’elle fout là, cette conne ? Tout le monde la croyait crevée ! Fais chier... encore une blonde à ramener à la prison... Et c’est qui ce grand... Alors là, moi qui pensait que voir Andrea me ferait vomir mes entrailles, j’avais tort. Elle se mit à embrasser goulûment le type qui était avec elle avant de repartir vers une maison au loin. Cette nana n’est décidément bonne qu’à écarter les jambes, ou je rêve ? Bref. Maggie et Glenn. C’est ça qui importe.

 

?? : Putain de piaf à la con ! Il m’a fait peur !

 

En un instant, j’avais réussi à me cacher des deux hommes qui se trouvaient en dessous. Ouf.

 

?? : Shumpert, t’es complètement débile d’avoir peur d’un oiseau ! Pff, lopette.

Shumpert : Ta gueule, Martinez. T’as bien peur des poules, toi.

Martinez : Je t’emmerde.

?? : Bon, les frangines, vous voudriez pas fermer vos grandes gueules ? Le Gouverneur vous attend, alors magnez vous le cul !

Les deux hommes : Ok, Merle.

 

En voyant les deux hommes par terre, le prénom du troisième m’avait paru de suite familier. Merle ? Merle Dixon ? Le frère de Daryl était donc en vie ? Et... –observe- Apparemment, le bras qu’il lui a été conçu lui apporte quelques avantages. Dans le genre taré, je pense pas qu’on trouve mieux. Enfin bref, vérifiant les alentours, je descendais discrètement pour suivre les bruits de pas. Mais au bout d’un seconde, ce n’était pas des pas, mais bel et bien des gémissements ! Une... deux... trois ! Coup de pied placé droit dans la porte et cette dernière sauta aussi sec, laissant apparaître une Maggie complètement terrorisée.

 

Moi : Maggie ! Bon Dieu, merci, t’es en vie ! Bouge pas. –enlève le scotch de sa bouche-

Maggie : Athena ! –me serre dans ses bras- 

Moi : -prends son visage dans mes mains- Vous nous avez foutue la trouille, trois jours que vous êtes partis, merde ! Glenn, où est Glenn ?

Maggie : A côté. 

Moi : -regarde à côté- Ok. Tu m’expliqueras ce que tu fous aussi à moitié à poil.

Maggie : ...

 

Son regard en disait long sur ce qui avait dû se passer. En défonçant la deuxième porte, je tombais sur Glenn en pitoyable état.

 

Glenn : Athena, putain ! J’ai eu peur... Toi ici ? Et les autres ?

Moi : Pas le temps pour la parlotte, on se casse !

Maggie : Athena, planque toi !

 

En un seul geste, je me faufilais derrière une malle en bois, attendant le « quelqu’un » qui arrivait.

 

?? : C’est quoi ce bordel ? Merde, qui s’est amusé à défoncer les portes ? Tu vas souffrir, le merdeux !

Glenn : Merle, fais pas le con !

Merle : Ta gueule ! Alors, tu pensais que toi et ton petit shérif allait pouvoir nous avoir, mmh ? Réponds, enfoiré !

Glenn : ...

Merle : J’espère au moins que votre troupe est au complet, histoire qu’on rigole un peu, mais en attendant, j’ai mon copain qui attend dehors, et qui voudrait faire un brin de causette avec toi.

 

Aussi discrète qu’une souris, je sortais de derrière la malle pour venir derrière Merle, et lui mettre le couteau sous la gorge.

 

Moi : Je serai toi, je lâcherais ça, Dixon. 

Merle : Oh, une gonzesse qui joue les dures ! Et d’où elle connait mon nom, la mignonne ?

Moi : Pas ton biseness que je sache. Mais disons que ton frère m’a rencardée.

Merle : Toi, tu connais Daryl ? Alors, ça veut dire que t’es de mèche avec eux... 

 

Son regard vicieux ne présageait rien de bon.

 

Moi : Maggie ! Planque toi !

 

Merle tira un coup de feu sur la perche qui retenait le rôdeur au loin, et ce dernier se rua vers nous comme une furie.

 

Merle : -au rôdeur- T’as faim mon pote ?

 

Le rôdeur abattu, mon couteau restait toujours sous la gorge de Merle.

 

Moi : Maintenant, Dixon, si tu veux pas te retrouver égorgé comme un vulgaire porc, va détacher Glenn. –prends mon fusil-

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