La vie n'est plus la même...

Chapitre 23 : Encore?

1836 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 01:09

Hershel : Il n’y a plus de risque de propagation. La plupart des malades ont péri, mais toi et les autres qui sont restés ont tenus le coup –me serre dans ses bras- Content de te voir en vie.

Moi : Comment va Glenn ?

?? : Il se repose.

 

Maggie descendait l’escalier pour nous rejoindre. Elle me serra dans les bras avant d’y serrer également son père.

 

Maggie : On a évité la catastrophe. Contente de te voir parmi nous, ma belle.

Moi : Je suis rassurée que Glenn aille bien, et que les autres soient sur pieds aussi. Mais juste un truc... Ça fait combien de temps qu’on était... comme ça, Shane et moi ?

Rick : Il y a deux semaines que vous étiez dans un pitoyable état, Shane, toi et Glenn. On vous a trouvés y’a trois jours en train de vous étouffer dans votre sang. On est venus, on vous a sauvés à temps, et aujourd’hui, vous êtes là.

Hershel : -sourit- -me regarde- Je vais t’examiner.

?? : Je peux descendre ?

Maggie : -se retourne- Je viens te chercher.

 

Glenn était sur pieds, attendant patiemment sa belle avant de nous rejoindre. Pendant ce temps là, Hershel m’emmena dans la cellule de Shane pour m’y examiner.

 

Hershel : -m’examine- Tu es forte, Athena. Tu as vaincue la fièvre... –me touche le front- Tu as repris des forces. En plus de ça, tu t’en sors sans égratignure. Quoi de plus miraculeux ? 

Moi : -regarde Shane- Que tout le monde, enfin presque, soit en vie. Ça, c’est un putain de miracle.

Hershel : -rit- Là, je te retrouve !

Moi : -ris- Merci, Hershel.

Hershel : Quelqu’un veut te voir. 

 

Ce quelqu’un en particulier était Merle. Merle Dixon qui veut me voir ? Ben ça alors.

 

Moi : Salut Dixon.

Merle : Comment tu te sens ? Le frangin m’a raconté que toi, le chinois, et le flic étiez aux portes du paradis.

Moi : Glenn est coréen.

Merle : On s’en fout ! Vous nous avez foutue une peur bleue. Content de vous savoir tous en vie.

 

Il s’en alla aussitôt, sans se retourner.

 

Moi : Merle, attends ! 

 

Ce dernier se retourna, me regardant d’un air plutôt surpris. Je me dirigeais vers lui, et en lui déposant un léger baiser sur la joue, le remerciait pour tout ce qu’il avait fait.

 

Merle : Pas de problème. Ça m’aurait fait mal de voir ma petite soeur se transformer en mordeur.

Moi : Mordeur ?

Merle : Vieille habitude de Woodbury.

 

Je riais en le laissant partir. Le calme était enfin revenu dans le bloc et nous allions tous sortir d’ici quelques heures. Passant devant la cellule de Sasha, cette dernière dormant profondément, j’allais directement dans la cellule de Shane pour m’asseoir à côté de ce dernier qui dormait paisiblement.

 

"Le ciel bleu, sur nous, peut s’effondrer...

Et la terre peut bien s’écrouler...

Peu m’importe si tu m’aimes

Je me fous du monde entier

Tant que l’amour inond’ra nos matins

Tant que mon corps frémira sous tes mains

Peu m’importent les problmèes

Mon amour, puisque tu m’aimes...

J’irai jusqu’au bout du monde

Je me ferais teindre en blonde

Si tu me le demandais...

J’irai décrocher la lune

J’irais voler la fortune

Si tu me le demandais...

Je renierai ma patrie

Je renierai mes amis

Si tu me le demandais...

On peut bien rire de moi

Je ferais n’importe quoi 

Si tu me le demandais...

Si un jour la vie t’arrache à moi

Si tu meurs, que tu sois loin de moi

Peu m’importe si tu m’aimes

Car moi je mourrais aussi...

Nous aurons pour nous l’éternité

Dans le bleu de toute l’immensité

Dans le ciel, plus de problèmes

Mon amour, crois-tu qu’on s’aime ?...

Dieu réunit ceux qui s’aiment..."

 

Et voilà, comme d’habitude, cette chanson me fait pleurer...

 

?? : Tu chantes du Edith Piaf ?

 

Rick au devant de notre cellule.

 

Moi : -renifle- Tu connais ?

Rick : Ma mère chantait du Piaf tout le temps. Très jolie voix, en tout cas.

Moi : -souris- Merci.

Rick : T’es la seule personne que je connaisse qui prenne le temps de lui chanter une aussi jolie chanson d’amour.

Moi : Parce qu’il le mérite.

Rick : Tu sais, il m’a dit, un jour : Si jamais je rencontre une nana qui prendra le temps de voir comment je suis vraiment, je crois que je l’aimerais pour le restant de ma vie.

Moi : ...

Rick : Je crois qu’il parlait de toi.

Moi : -regarde Shane- Tu crois ?

Rick : J’en suis certain. Vous êtes heureux tous les deux, ça ne fait aucun doute.

 

Regardant Rick, je me levais pour aller le serrer dans mes bras. Lui aussi avait tout fait pour nous aider à combattre cette grippe, et aussi nous soutenir. Je lui devais un énorme remerciement.

 

Shane : On m’oublie ?

 

Le son de sa voix m’avait propulsée vers lui instantanément.

 

Shane : -me prend dans ses bras- Du calme, mon coeur, on a de la compagnie.

Rick : -à Shane- Content de te voir, vieux frère.

Shane : Moi aussi.

Rick : Comment tu te sens ?

Shane : -me regarde- Vivant. Dis moi, t’as pas entendu chanter, toi ?

Rick : -à Shane- Vois ça avec elle, moi, j’ai rien à voir là dedans !

Shane : -me prend la main- C’était toi ?

 

Tellement heureuse de le voir enfin en forme, je le prenais dans mes bras, et hochais la tête, une fois celle ci sur son épaule.

 

Shane : Tu as une voix magnifique... Et en français ?

Moi : Ma mère était d’origine française. C’est Adam qui m’a appris à parler français quand j’étais gamine.

Shane : Super joli en tout cas. Tu pourrais me la rechanter ?

Moi : Pus tard, mon coeur. –l’embrasse- J’ai tellement cru t’avoir perdu...

 

Shane me prit dans ses bras.

 

Shane : On est des battants. On s’accroche à la vie. Et on est encore là. Glenn aussi.

?? : On parle de moi ?

 

Entendant la voix de ce dernier, Shane et moi sortions de la cellule, bras dessus, bras dessous, pour voir le jeune homme sur pieds, l’air plus mât que précédemment. Shane le prit dans ses bras en lui demandant comment il se portait.

 

Glenn : Heureusement qu’Hershel et Maggie étaient là.... Je m’en serais pas sorti autrement. Content de vous voir aussi, tous les deux.

 

Je prenais Glenn dans mes bras à mon tour, tellement heureuse de le revoir.

 

Maggie : Quelqu’un a vu Papa et Michonne

??? : Partis brûler les corps derrière la prison.

 

Carl arrivait à son tour.

 

Moi : -à Carl- Comment va ta soeur ?

Carl : Elle est avec Beth, et apparemment, ça va.

Moi : Super.

 

Prétextant un besoin immédiat de soleil, je prenais la main de Shane pour l’emmener devant la porte du bloc où Hershel se trouvait.

 

Hershel : Personne n’a plus de fièvre ni de douleurs ?

 

Tout le monde affirma que non. Hershel ouvrit la porte et, nous gratifiant d’un charmant : « Filez, bande de crapules », nous allions tous retrouver les nôtres, se serrant chacun notre tour dans les bras. Shane et moi partions directement dehors pour prendre notre dose d’UV nécessaire à notre vie. Une fois dehors, le bonheur fut au rendez vous.

 

Shane : C’est vrai que ça fait du bien.

 

La porte du bloc s’ouvrit, laissant apparaître Sasha, accompagnée de son frère, ce dernier ayant la mine défaite.

 

Moi : Sasha !

 

Je courrais les rejoindre pour prendre cette dernière dans mes bras, tandis que Tyreese ne bougeait pas.

 

Sasha : Salut Athena, contente de te revoir.

Moi : Moi aussi. Tyreese... –le regarde- Comment tu vas ?

Tyreese : T’en fais pas pour moi.

 

Il partit rejoindre Shane et lui serrer la main, nous laissant entre femmes, Sasha et moi.

 

Moi : Un problème ?

Sasha : Il a retrouvé les corps de David et Karen calcinés.

Moi : Merde.

 

Plusieurs jours plus tard, alors que tout le monde était bel et bien rétabli, un problème persistait. Personne n’avait revu ni Michonne, ni Hershel. Leur disparition devenait de plus en plus inquiétante.

 

Rick : Daryl ! 

Daryl : Mmh ?

Rick : Quelqu’un a vu si Michonne et Hershel sont rentrés ?

Daryl : Pas de nouvelles depuis plusieurs jours.

Rick : Je le sens mal... Athena ! 

 

Je sortais du mirador pour le voir.

 

Moi : Un souci ?

Rick : Tu as vu Michonne et Hershel ?

Moi : Non.

 

Pensant de suite à quelque chose de louche, je me devais d’en informer le shérif.

 

Moi : Je le sens mal... Ça sent pas bon, cette histoire.

 

Rick s’en alla dans la direction opposée, mais un énorme bruit le fit stopper. L’arrivée d’un char immense devant la prison. Plusieurs voitures, des hommes armés jusqu’aux dents, des femmes également. Chacun pointant son arme sur quiconque bougerait. Merde. Moi étant une cible facile dans le mirador, il me fallut quelques secondes pour descendre avant d’éviter un tir de canon qui m’aurait sûrement achevée aussi sec. Tout le monde était rassemblé dans la cour, armes aux épaules, et prêts à affronter cette menace qui se dressait devant nous. 

 

Tyreese : C’est quoi ce bordel ?

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