La vie n'est plus la même...

Chapitre 26 : Toi? Ici?

1836 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 01:12

Tara : Vous avez apprécié le spectacle, bande d’enfoirés ?

 

Sans un bruit, deux hommes descendirent du camion, suivis par une femme brune, plutôt fine.L’un des deux hommes était roux, de carrure assez imposante, tandis que l’autre inspirait plus les moqueries.

 

?? : On t’a jamais dit que t’avais une grande gueule ?

 

Je me relevais de terre, et me dirigeant vers nos nouveaux visiteurs, m’arrêtais devant l’homme qui semblait défier Tara.

 

Moi : Et toi, fils de pute, on t’a jamais dit que t’avais une sale gueule ?

?? : Wow ! On se calme, miss dure à cuire ! 

Moi : Ferme ta gueule, gros con. –à Tara- Ça va ?

 

Tara me fixa, acquiescant d’un simple coup de tête.

 

?? : -à Glenn- Elles sont mignonnes, tes copines. Dis, tu te les farcis toutes les deux ?

Moi : -au brun- Ta gueule, bouseux. Et puis d’ailleurs, vous êtes qui ?

?? : Je suis le sergent Abraham Ford. –montre la brune- Voici Rosita Espinoza. –montre l’autre homme- Et voici le docteur Eugène Porter. –me regarde- Et vous êtes ?

Moi : -pose mon fusil sur mon épaule- Je m’appelle Athena Willows. –montre Tara- Voici Tara. –montre Glenn- Et voilà Glenn Rhee.

Sgt. Ford : Vous m’avez l’air d’un beau trio de loosers. 

Moi : -le regarde- Ta gueule. On est mieux équipés que vous trois, et je suis un bon sniper.

Sgt. Ford : -me regarde- Les meilleures au plumard.

 

Espinoza réprima un regard de dégoût.

 

Moi : -lui crache au visage- Avant que tu puisse me toucher, je te jure que je te ferais bouffer tes couilles. Et heureusement, je suis déjà prise.

Sgt. Ford : Merde.

Moi : -m’approche de lui- Personne ne bat ce dieu du sexe qu’est mon mec.

Glenn : Merci pour le détail.

Moi : -à Glenn- Arrête... Tout le monde sait que tu t’étais tapé Maggie dans l’armurerie, même moi.

 

Il déglutit sans rajouter un mot de plus.

 

Moi : -au sergent- Venez pas me casser les couilles, ni toi... –montre les deux autres derrière- Ni tes chiens de garde. Je vais retrouver mon mec, Glenn, sa femme, et puis vous... Je sais pas, et puis je m’en fous.

Sgt. Ford : Elle me plait la gamine. –me regarde- T’as un caractère de merde, mais ça me plait. Ma mission, ainsi que celle de Rosita, est d’amener Eugène en vie à Washington. Eugène est un scientifique qui a parlé avec les gros bonnets du Gouvernement, et qui sait comment cette merde est arrivée.

Glenn : -à Eugène- Et qu’est-ce qui s’est passé ?

Eugène : Secret défense.

Moi : Allons bon. Et moi, faut m’amener à Chicago parce que mon sang permet de tuer tous les rôdeurs instantanément. Non mais quelle connerie, je vous jure.

 

Tara ria discrètement, tandis que Rosita regardait ma main.

 

Rosita : C’est pour ça qu’il te manque deux doigts ?

Moi : -la regarde- Apparemment, un de ces bouffeurs de viande m’a trouvée à son goût.

Glenn : Elle a failli y passer, mais forte comme elle est, elle a survécue.

Eugène : -me regarde- Comment t’as fait ?

Moi : -le regarde- M’suis tranché les doigts tout de suite.

Tara : Oh merde.

Moi : Pas beau à voir, c’est clair.

Sgt. Ford : Une vraie kamikaze.

 

Glenn se mit à rire, je compris directement pourquoi.

 

Glenn : C’est pas Michonne qui t’appelait comme ça ?

Moi :-le regarde- Si.

Eugène : Vous venez à Washington avec nous, oui ou non ?

Moi : C’est non. Merci de l’offre, mais on a plusieurs personnes à retrouver.

Sgt. Ford : -s’avance- Si vous préférez tous crever sur la route, c’est votre problème. Mais vous tiendrez pas trois jours avec les morts qui rôdent partout.

 

Alors là, il avait sortie la plus grosse connerie de sa vie.

 

Moi : -au sergent- Ça fait deux ans qu’on survit, connard. Alors, commence pas à faire chier. –à Glenn et Tara- On va au terminus ?

Glenn : Ok.

Moi : Tara ?

Tara : Je te suis.

Moi : Très bien. La question est... 

 

Avant que je puisse finir ma phrase, un énorme bruit se fit entendre. En effet, Eugène était en train de tirer en rafales sur le camion pour tuer... un rôdeur. Mais apparemment, le recul était trop fort pour lui. Abraham, outré par la scène, fit en sorte de garder son calme. 

 

Sgt. Ford : -à Eugène- Rappelle moi pourquoi je ne te laisse jamais avec un fusil ?

Eugène : Parce que je ne sais pas m’en servir.

 

Rosita prit sa tête dans ses mains en signe de désolation. Lançant un regard vers Glenn, puis vers Tara, je n’avais pas pu m’empêcher d’éclater de rire.

 

Moi : Mais quel con ! –ris- -à Eugène- Avant de tirer avec un Famas aussi lourd que celui là, apprend au moins à te servir ne serait-ce que d’un flingue.

 

Glenn se mit à rire.

 

Tara : Alors, on y va ?

Moi : Allez, en route.

 

Une fois que nous avions commencé la route, il eut fallut quelques instants avant que Rosita ne se mette à courir vers nous.

 

Rosita : Attendez, on vient avec vous !

 

En me retournant, et sans vraiment comprendre pourquoi, je lâchais un soupir de soulagement.

 

Moi : Ah ben quand même, enfin une qui a comprit que c’était plus sage.

Sgt. Ford : J’en suis aussi.

Eugène : Si tout le monde s’en va... Je suis.

 

Fusil sur l’épaule, je prenais la tête de la marche, Glenn et Tara à mes côtés. Plus loin, étant toujours sur les rails, il nous fallut un petit moment avant d’apercevoir à nouveau quelque chose d’étrange.

 

Tara : -regarde au loin- Y’a encore un autre panneau ! 

 

Elle se mit à courir telle une fusée avant de stopper net devant le dit panneau.

 

Moi : Merde. –fouille mes poches- J’ai plus de clopes.

Sgt. Ford : Eh, Superwoman ! 

 

Détournant le regard, il me lança un paquet plein. Réjouie d’avoir enfin quelque chose pour m’occuper, il n’y avait eue qu’une seconde avant que la première cigarette vienne emplir ma bouche de fumée.

 

Moi : -souris- -au sergent- Merci, le rouquin ! Au moins, tu sers à quelque chose.

 

Il me remercia d’un signe de tête avant de se remettre à discuter avec le scientifique. Je n’avais aucune idée de pourquoi, mais pour moi, cette histoire ne tenait vraiment pas debout. Avançant vers les autres, j’avais remarqué un drôle de truc par terre... Un rôdeur crevé. Regardant vers le mur à ma droite, j’aperçus un message assez explicite, écrit avec du sang. « GLENN, VA AU TERMINUS. MAGGIE » Une chose est sûre, Maggie était en vie. Pour le plus grand bonheur de son homme. Glenn se mit à fixer le mur avant de laisser exploser sa joie.

 

Glenn : Elle doit être en chemin ! Faut la rattraper ! 

 

Sans nous attendre, Glenn se mit à courir comme un fou, nous distançant de plusieurs dizaines de mètres avant de s’arrêter à un rythme plus régulier. Arrivés sur les sentiers d’une forêt, quelque chose semblait intriguer Tara qui se mit à me faire signe un peu en avant de moi.

 

Tara : C’est quoi tous ces mordeurs morts ?

 

Glenn arriva à son tour et examina chacun des morts.

 

Glenn : Quelqu’un est sûrement passé par ici. Maggie, sans aucun doute.

 

En m’approchant de plus près, un bruit venant de l’est m’intrigua quelque peu. Décidant d’aller à la recherche de la source du problème, je prenais mon fusil en main, et allais scruter vers les talus.

 

Moi : -aux autres- Bougez pas, je reviens.

Rosita : Tu vas te faire tuer ! 

 

En grimpant sur la butte, mes sens en alerte au moindre mouvement ou bruit suspect, cinq rôdeurs postés devant moi ne firent même pas attention à ma présence, trop occupés à dévorer un sanglier. 

 

Moi : Beurk, dégueu. 

 

Oh oh, mauvaise idée. Ma phrase avait provoqué un élan de sprint chez les morts qui se mirent à venir vers moi. Tellement pressée d’en finir qu’à peine mon fusil armé, les cinq étaient déjà à terre, le crâne luisant et gisant dans une mare de sang interminable.

 

Moi : -soupir- J’suis passée près, là...

 

Ayant à peine le temps de remettre mon fusil sur le dos qu’un autre bruit bizarre se fit entendre. Fusil braqué et de nouveau armé, je m’attendais à retomber sur d’autres rôdeurs prêts à faire de moi leur dîner, mais ce sur quoi j’étais tombée me laissa... Sur le cul, disons le franchement.

 

Moi : Nom de dieu... 

 

Merle Dixon se dressait devant moi, l’air complètement frais en me voyant. 

 

Merle : J’parie que tu t’attendais pas à m’voir, gamine !

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