Née sans étoiles

Chapitre 11 : Accident

1543 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 14/12/2018 15:10

Lundi, je préparais mon sac pour les cours, Charlie partit et je serrais les dents en attendant le bruit de la sirène, rien. Ouf, il avait finalement compris.

Je pris une douche et m’habillais. Je me préparais un sandwich et pris une pomme.

 

Je grimpais sur ma moto, capuche sur la tète et partie. Je refaisais mes zigzags en accélérant.

J’arrivais sur le parking du lycée, toujours autant de monde quand en une fraction de seconde je vis un fourgon reculer d’une place de parking, trop vite.

Le mec n’avait même pas regardé avant de reculer. Je ne pouvais rien faire, même en freinant j’étais sur de le percuter et de voler au dessus du fourgon. Je me penchais finalement, en dérapant et glissais au sol cramponné à ma moto. Mes vêtements seraient foutus. Je fermais les yeux avant l’impact. La moto tapa violemment dans le pneu avant droit du fourgon.

 

J’entendis des jeunes hurler. Mes cotes tapèrent le guidon. La douleur à l’impact fut d’une telle violence que je poussais un cri. La douleur s’estompa d’un coup, je me relevais difficilement, furieuse comme pas possible, détachant mon sac du dos, l’agrippant d’une main, je partais en direction du chauffard coté conducteur. J’avais bien l’intention de lui apprendre à conduire à cet imbécile. Il sorti du fourgon.

 

Je commençais par lui balancer mon sac en pleine figure me tenant les cotes et je me mis à hurler, rouge de colère : « Quand tu veux, tu regardes avant de reculer ! Crétin ! » J’étais hystérique, j’allais le tuer même s’il faisait 20cm de plus que moi. Il se tenait la tète. J’allais m’avancer  plus prés de lui, poings serrés, quand d’un coup des gros bras me soulevèrent du sol. J’étais complètement étourdie.

 

 « Calme-toi, Bella », c’était Emmett Cullen, le baraqué aux cheveux noirs.

Bon sang mais de quoi se mêlait-il. Je gesticulais pour me libérer. « Mais, lâche moi ! » hurlais-je essayant de le frapper avec mes pieds en vain..

Des jeunes s’étaient avancés vers nous. Super pour la discrétion.

 

« Tu es tellement énervée que tu ne t’ais pas rendu compte que tu étais blessée ! » me dit-il calmement. Je me figeais. Non, pitié ! 

Je baissais ma tète instinctivement, le regard sur mon corps. Et la, je vis le sang sur tout le coté gauche de ma jambe et de mon bras. Et la, le brouillard s’installa, je glissais doucement dans les ténèbres. Le noir.

 

 

 

Je me réveillais doucement dans une grande salle, surement les urgences au vu de l’odeur. J’étais perdue. Il y avait du monde autour de moi, je pouvais entendre Charlie. J’ouvrais doucement les yeux.

 

Charlie me serra doucement dans ses bras. « Tu nous a fais peur, tu sais ? »

« C’est rien Charlie, fallait pas revenir de Seattle pour ca ! » Je me redressais en faisant une grimace, mon bras et mon dos me faisaient mal mais surtout mes cotes.

 

Une fois assise, je détaillais tout un troupeau devant moi. Mais qu’es ce qu’ils faisaient tous la ! C’était déjà asses humiliant de tomber dans les pommes pour un simple accident.

Le docteur Cullen, Emmet, Edward, Bill et Jacob.

« Qu’es ce que je fais dans un hôpital Charlie ! Tu sais que je ne supporte pas ca ! » Soufflais-je un peu en colère.

« Oh, crevette ! Il fallait qu’on t’y emmène, tu avais une vilaine entaille au bras ! » Répondit Emmett en se penchant. Je regardais mon bras bandé. Mince, ca tirait.

« Je t’ais fait 5 points de suture mais tu ne devrais pas avoir de cicatrices, Bella ! Tu auras des hématomes aux cotes mais rien de cassé! » fit le docteur Cullen.

« Merci Mr Cullen ! » il sourit « Appelle moi Carlisle, je t’en pris ! ». J’acquiesçais.

« Et le jeune, il n’a rien ? » demandais-je inquiète.

Emmett explosa de rire : « Je pense qu’il va avoir une bosse à la tète ! Je ne t’aurais pas retenue, tu l’aurais tué, je pense ! » - « J’y ais pensé aussi ! » Dis-je doucement. Ils rirent tous.

« En tous cas, tu as eut du sang froid lors de l’accident ! Je te voyais déjà voler au dessus du fourgon ! » Fit Edward. Il avait l’air inquiet et amusé en même temps. Pourquoi s’inquiétait-il alors qu’il me détestait ! Et en quoi cela le regardait !

 

« Euh, je ne voulais pas lâcher ma moto » répondis-je surprise en baissant la tète.

« Ca ne m’étonnes même pas ! » fit Jacob en riant.

« Et ma moto ? C’est grave ? » Demandais-je. « Je vais la ramené à la Push, je regarderais cette après midi mais elle a morflé ! Je te dirais ca ce soir ! » Me répondit Jacob.

« Ok, mais je fais comment en attendant pour aller en cours ! Et il faut que je finisse ma chorée pour demain ! » Je commençais à paniquer. Et je me faisais violence pour ne pas pleurer de douleurs.

« Parce que tu crois que tu vas danser demain ? » me répondit Billy.

« Bien sur que oui ! » criais-je sans le vouloir.

« Hors de question !! » cracha Charlie.

 

Mais qu’es ce qu’ils avaient ces deux la ! Je tapais ma main sur mon front !

« Je vais bien ! Je pourrais danser demain ! Il me manque juste un enchainement à trouver ! » Soufflais-je. Il fallait que je danse, j’avais besoin de cet argent. Douleurs ou pas.

 

« Et ta jambe, tu as mal ? » me fit Carlisle. Hein ? Je levais les drags, j’avais une blouse de l’hôpital sur moi. Bon sang, j’étais juste en slip en dessous. Oups, je tirais sur le bout de tissus en faisant une grimace. Bien sur, ils rirent. Leurs sourires s’effacèrent à la vue de ma cuisse.

J’avais la cuisse complètement râpée, boursouflée, violacée mais ce n’était pas si douloureux. Je rabaissé les draps. « ca va, je n’ai pas mal ! ».

« Bien sur ! » me fit mon père « Elle est chiante cette gamine ! »

 

« Je vais quand même te prescrire des antidouleurs Bella ! Prends en deux maintenant ! En plus, tu risques d’avoir des maux de tète ! » Me fit Carlisle.

Parfait, un peu plus de maux de tète ! Ca ne changerait rien à mon quotidien !

 « Tu n’as pas de traumatisme crânien mais une belle bosse à la tète ! Tu as du te cogner dans la chute ! Ca aurait pu être pire !»

« Je préférerais ne rien prendre, je ne suis pas très médicaments ! » comment dire que j’étais sous morphine et je ne voulais pas en parler devant tout le monde et pas aussitôt avec lui encore moins avec Charlie et surtout pas à Bill qui aurait mit un terme à notre contrat..

 

 

 

« Bella, si tu ne les avales pas, je te les fais passer de l’autre coté ! C’est claire ?» me répondit ‘il, un sourcil levé.

Je me figeais, la bouche grande ouverte surprise par ses propos. Mais que voulait ‘il dire par, de l’autre coté ? J’écarquillais de grands yeux, ce n’était même pas des suppositoires ! Et  Il avait l’air sérieux en plus !

 

 Il enfourna les médicaments dans ma bouche que je n’avais toujours pas fermée. Je les avalais sans broncher.

 

« Je peux rentrer maintenant Carlisle ? Je ne tiens pas à rester ici ! » Lui demandais-je, pour couper court. J’avais la nausée rien que de respirer, de sentir l’odeur de l’hôpital.

« Oui, bien sur, si tu restes tranquille chez toi au moins deux jours ! » me répondit ‘il.

« Je passerais te voir demain matin pour changer ton pansement ! Et je te dirais si tu peux danser ! Il ne faudra pas forcer, tu risquerais de faire sauter les points de sutures ! »

Je soupirais. Bon, ben ca me laisserais du temps pour m’entrainer pour mardi et samedi.

Samedi soir, je comptais leur faire un super spectacle. J’avais déjà mon idée.

 

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