Née sans étoiles

Chapitre 18 : Soirée et nuit chez les Cullen

2917 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/01/2019 18:09

Bonjour,

Y aurait'il une personne intéressée pour me corriger! Et faire de plus belle phrase que moi et d'y intégrer Edward dont j'ai du mal!

Merci! Contactez moi par mail!





Nous repartîmes tous vers la villa des Cullen en voiture !

Je suivais tout le monde sur la terrasse à l’arrière de la maison quand je vis Charlie en grande conversation avec Bill et Carlisle un dossier ouvert  sur la table avec plusieurs photos.

Bon sang, il fallait qu’il bosse même le Dimanche. Il était pénible !!

« Mais qu’es ce que tu fais Charlie ? Tu n’es pas sensé être en congés ? » Dis-je doucement.

« Ce n’est rien chérie, je devais juste avertir Bill de surveiller la Push ! Tu sais je t’ai parlé d’un individu qui agressait des jeunes filles sur Port-Angeles et Forks, on a un nouveaux cas et un enlèvement d’une gamine de ton âge ! On cherche des suspects !» Je frissonnais à cette annonce. Maintenant, il y avait un enlèvement en plus ? Dieu !

 

Je regardais vite fais les photos étalées sur la table de la terrasse. Je ne reconnu personne mais quelque chose me chiffonnait et là, je vis le tatouage. Je fronçais les sourcils.

« Qu’es ce qu’il y a Bella ? » Jacob avait remarqué mon air soucieux.

« Je ne sais pas ! Mais se sont des tatouages de prisonniers que l’un d’eux a ! » Je réfléchissais ou j’avais pu voir ca et leur signification. Je déglutie difficilement.

En faite, je le savais plus que bien ! Je frissonnais refusant ce souvenir.

 

« Comment tu connais ca chérie ? » Charlie me regardait perplexe. Je ne pouvais pas lui dire.

« Charlie, crois tu que je me serais fait faire des tatouages sans un minimum de recherches ?

Sur la deuxième photo, l’homme a une larme sous son œil et chez les prisonniers ou certains clans c’est signe de crime de vengeance ! »

« Oh ! T’as le coup d’œil ma fille, je demanderais qu’on se renseigne demain au poste avant qu’on aille à la Push ! »

 

« Bon, c’est l’heure de l’apéro les enfants ! On arrête de bosser ! » Sourit Carlisle qui se leva.

 

Je laissais tout le monde à l’apéro et partais dans le jardin, j’enlevais mes chaussures, ca faisait du bien de marcher pieds nus dans l’herbe fraiche. Je mis mes écouteurs et réfléchissais à une nouvelle chorée. Je commençais par quelques échauffements tout en repensant aux tatouages. Qu’est ce que cela voulait dire ! J’avais des doutes !

 

Je me retournais quand je vis deux ombres foncer sur moi en sautillant. Je sursautais et tombais en arrière sur mes fesses dans l’herbe. Alice était déjà flippante mais avec Rosalie qui était beaucoup plus grande qu’elle, elles étaient impressionnantes. Que me voulaient-elles ?

« Bella, pardon ! On ne voulait pas t’effrayer ! » Alice me tendit la main l’air navrée et Rosalie fit de même en s’excusant aussi. C’est vrai que je n’étais pas très attentive à mon entourage quand je dansais, surtout les écouteurs sur la tète. Je me redressais en les regardant, un coup l’une, un coup l’autre.

 

« Et on se demande comment elle tient sur une poutre ! » cria Charlie.

 Dieu, tout le monde riait.

Je soupirais fortement levant les yeux au ciel.

Je demandais ce que les filles voulaient.

« En faite. On voulait savoir. Si tu voulais bien. Nous apprendre une danse ! » Souffla Alice, pour une fois elle avait parlé doucement. Je souriais.

« Quel genre de danse ? » en regardant dans mon ipod.

« Genre une danse du bonheur, ou de joie ! Enfin tu vois, un petit truc pas compliqué ! »

« Oh, et bien, je pense que j’ai une musique qui pourrait correspondre a ce que vous cherchez mais je n’ai pas pris mon empli ! » Alice me fit un sourire me disant de boucher mes oreilles. Je ne comprenais pas. Je le fis quand même et heureusement.

Elle se mit à hurler « Papa, tu peux nous brancher l’ampli extérieur ? »

Carlisle alla à l’intérieur et j’entendis un léger sifflement des hauts parleurs extérieurs, puis il revint en faisant ok de son pouce.

« C’est bon, tu peux te connecter à l’empli ! ca va être génial ! » Elle souriait.

C’était vraiment moderne chez eux, du High-Tech dans toute la maison, on aurait dit une maison robotisée. Et tellement immense.

 

Je connectais mon ipod et mis la musique ‘ The Voices’ de Wally Badarou. Celle qui ne faisait que 2.50min. Je la mis en boucle et Je les laissais absorber la musique pendant que je pianotais avec mes doigts cherchant des pas simples et entrainants. Je reprenais les premiers pas de la chorée que j’avais faite sur cette musique. C’était simple, gaie et entrainant. Idéal !

 

Je les voyais essayer de me suivre, je me retournais face à elle en levant mes bras de chaque coté de mon corps.

« Les filles, on prend ses distances l’une de l’autre si vous ne voulez pas vous prendre des baffes ! » Je souriais.

Elles firent pareil en riant. Elles étaient studieuses, à l’écoute.

Elles voulaient vraiment apprendre.

Je leur montrais les 4 premiers pas avec lenteur pour qu’elles puissent suivre et enregistrer.

Elles étaient à fond les filles, elles ne se trompaient pas.

 

Et la, une multitude d’émotion monta doucement en moi, j’étais bien. Et une boule de bien être déferla de mon ventre à mon cœur qui explosa. Je ressentais joie, gaité, plénitude et chaleur. J’étais hyper heureuse et je me figeais, le choc. Je venais de percuter que malgré ma différence je pouvais avoir des amis, ils m’acceptaient comme j’étais. Je n’étais plus ce monstre que je m’étais tant mis en tète.

 

On acceptait mon problème, pire, on faisait même attention à moi, quoique cela me gênait qu’on porte une quel conque attention à mon sujet, à mon bien être.

Je restais figée, une larme coula le long de ma joue s’en que je m’en rende compte.

« Bella, ca ne va pas ? » Alice paraissait inquiète.

Elles avaient arrêté leur danse en venant vers moi.

Je sortais de mes songes. « Non, ca va ! C’est juste que je ne pensais pas être acceptée malgré mon problème. Vous êtes tellement gentilles…Et ca fait beaucoup!»

je respirais violemment.

 

« Oh ma chérie, calme toi ! C’est normal, tu es adorable ! » Me sourie Rosalie.

Je me calmais en essuyant ma joue. Je leur fis un petit sourire.

 

 

 Une lumière clignota dans ma tête. Tout ce mit en place  « J’ai trouvé ! Ca vous dit de faire partie de ma représentation de samedi soir ? Je sais exactement quoi faire! »

 

Je ne les laissais même pas le temps de répondre ayant trop d’idées en tète. Je les laissais en plant, et je courrais vers la terrasse en manquant de trébucher.

J’arrivais prés de Bill comme une furie.

Il sursauta et je riais « Mon tonton ! » En reprenant mon souffle. 

 « Les filles peuvent danser avec moi samedi ? » Je soufflais, me calmant et repris avec un sourire plus que large.

« Que disent les règles incendies au niveau de la PushMusicall ?! » d’une voix aigue.

Je voyais mon père se frapper le front avec sa main.

« Jacob, qu’es ce que ma fille a bu ? » le regardant en soufflant.

Jacob leva les épaules. « Elle n’a but que du café ! »

Je n’y prêtais pas attention.

« Tonton, pour des bâtons de feu !! » Il me sourit « viens m’en parler demain ! Ok ? »

Je lui faisais un gros bisou et repartais voir les filles, toute excitée. Je savais que ce serait oui !

 

« La, va falloir la faire boire pour la calmer ! » cracha Charlie.

« Tu crois ? Sinon, j’ai des calmants dans mon bureau !» rit Carlisle. Tout le monde ria.

Je m’arrêtais dans mon élan et revenais prés de mon père. Il n’était pas possible celui la !

« Charlie, Charlie, je bosse là, j’ai pleins d’idées en tète, c'est professionnelle!»

 Un sourire en coin.

« Oh bon sang, j’ai une autre idée ! Faut que j’appelle Angy ! » Fis-je.

Je piquais le portable de Charlie.

Il me tira le poignet, je faillis tomber « Calme-toi chérie ! Viens sur les genoux de papa ! »

Dieu de la lune, ayez pitié de moi ! La honte de ma vie ! Assommez-le !

Je n’avais plus 8 ans ! Je m’assis sur lui, les joues en feu.

« Tiens, bois avant de péter une durite ! » Qu’est ce qu’il me faisait !

Je bue cul sec. Âpres tout, ce n’était qu’un fond de vin !

Mes yeux s’agrandirent et je toussais fortement, ben non, ce n’était pas du vin ! Je soufflais profondément ! Mes joues chauffèrent encore plus. J’entendis des rires.

 

Je repartais dans le jardin, un peu trop à droite, un peu trop à gauche.

Charlie allait me le payer. Je grognais tout un tas de noms d’oiseaux !

Les filles pleuraient de rire.

« Les filles, c’est pas marrant ! Je voulais vous apprendre le début d’une chorée pour samedi ! »

Je respirais profondément mettant mes mains sur mes tempes. « Va me falloir du café ! »

« Je vais te faire une thermos, je reviens » me fit Alice. Elle partie à l’intérieur de la villa en trottant.

 

J’appelais Angy, lui demandant si elle voulait faire partie de la représentation de samedi.

Elle fut enchanté vu les cris de joies dans le combiné que j’éloignais violemment en fermant les yeux. Je souriais..

 

Alice revint avec une thermos de café. J’en bu une grande tasse.

Il fallait que je fasse diversion, mon père n’arrêtait pas de me surveiller.

Était ‘il au courant de ma déficience ? ou de James ? Ou pire, mon dos ?

Je mis une petite musique pour les faire danser. Je mis ‘Get it on Tonight’ de Montell Jordon en remix qui durait plus de 7 minutes. J’aurais la paix.

Les parents s’étaient levés pour danser. Carlisle et Esmé dansait un slow du genre Lambada. Je pouffais de rire en voyant Charlie danser un rock avec Bill.

Ils ne sont pas possibles c’est deux la.

 

Je vis les filles courir vers leur compagnon. Ah, ben mince, je n’avais pas prévu ca.

Je les rejoignais lentement en souriant.

 

Tout le monde dansait à l’exception de Jacob et Edward en pleines conversations.

Je me mettais contre le rebord de la table regardant les autres danser, buvant ma deuxième tasse de café.

Je sentie une main me prendre tout doucement le poignet. Je tournais la tète en sursautant et vis Edward me faisant signe de venir danser. J’ouvrais de grands yeux dans la surprise et m’avançais doucement, je me mis en face de lui.

Je ne savais plus ou me mettre, j’étais rouge comme une pivoine, mes joues en feu.

Je baissais la tète. Il savait que j’avais du mal avec les contactes physiques, je les avais avertis. Mais Dieu qu’Il était doux.

 

Il leva doucement ma main gauche au niveau des épaules et mis son autre main dans mon dos. Je frissonnais à son contacte. Il dansait très bien le rock et il était d’une telle douceur. Je pense qu’il faisait attention pour rapport à mon problème et je fus émue de cette attention.

Je baissais la tète pour qu’on ne voit pas mes rougeurs. Il me faisait tourner mais au lieu de faire un tour sur moi-même, j’en faisais trois.

Il souriait. Il était beau quand il ne faisait pas la gueule. Bon sang ! Une gueule d’ange !

 

On avait trouvé un bon rythme, une fois rock, une fois slow sauf qu’au moment de tourner je reculais faisant une petite danse improvisée en calculant. Oups, je revenais vers lui l’air complètement bête. « Désolée, je me suis égarée dans mes pensées ! »

Il ria. « Ce n’est pas grave ! »

Nous reprîmes notre danse. J’entendais Charlie et Bill rirent de leur bêtise, je riais.

Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. J’eu du mal à me décoller d’Edward une fois la musique finit. Il dansait vraiment bien et il était si doux.

Je le remerciais et repartais dans le jardin avec les filles.

 

Je n’arrivais toujours pas à comprendre le caractère d’Edward, un coup gentil, un coup despotique. Était ‘il comme James ? Bipolaire ? Ou tout simplement couillon !

 

Je continuais à apprendre des pas aux filles. Au bout d’une heure, elles avaient appris une bonne partie de la future chorée.

C’était des pas répétitifs mais je n’avais pas le choix, il fallait encore qu’Angy et moi apprenions notre chorée. De toute manière, Bill serait d’accort ! Autant anticiper !

 

Alice et Rosalie seraient derrière les panneaux avec un éclairage léger de couleur et Angi et moi serions devant à manipuler des Tantos. Ca allait être génial. Angy avait fait 4 ans de majorette donc ce n’était pas un problème pour manipuler les tantos, il fallait juste que l’on soit hyper synchro pour que ca en jette un max.

 

Je laissais les filles répéter et commençais à improviser des pas faisant semblants de tenir les Tantos.

J’avais aussi à apprendre une chorée pour vendredi soir, mais j’étais obligée de le faire sur la scène, j’avais encore 4 jours, j’attaquerais demain matin.

 

Bill et Jacob repartirent dormir à la Push devant se lever de bonnes heures pour le début du festival.

Alice me montra la chambre d’ami du RDC, j’eus un vertige en voyant de nouveau l’espace que celle-ci représentait. Ca n’allait pas le faire, trop grande. Trop d’espace. Trop de vide.

La chambre avec sa salle de bain et son dressing faisait pratiquement la surface de l’étage de la maison de Charlie. Trop grande. Bien trop grande.

 

Je rentrais doucement dans la chambre quand je vis les murs bouger. Ca allait être compliqué.

Je fis une espèce de sourire forcé à Alice pour la remercier et lui dire Bonsoir.

Elle referma la porte derrière elle me laissant seule face à ce néant.

Comment allais-je gérer toute cette merde ! Mes problèmes de Tocs, mes phobies et mes cauchemars, surtout mes cauchemars. J’inspirais profondément et alla ouvrir la baie vitrée.

Fumer une cigarette dehors à l’air frais m’aida un peu à me calmer.

 

Il était déjà tard mais je remis mes écouteurs pour refaire des accords de pas de danse sur le perron de l’entrée de la villa. A bout de force, au bout de deux heures, j’arrêtais.

Je rentrais petit à petit dans cette immense chambre. Démesurée.

On devrait faire payer des amendes quand c’est trop grand ! A quoi ca sert d’abord !

 

Je fis un tour de la chambre, déjà le lit était surement pour un géant. On pouvait y dormir à 4.  Puis de grands placards coulissants. J’ouvris une des portes coulissantes. Un dressing caché,

Je fermais les yeux en soupirant. Ok, on se reprend. Je savais quoi faire.

Je pris la grande couette du lit et la mettait au sol au milieu du dressing, puis je pris un oreiller et une couverture et j’allais m’allonger dans le dressing.

Je mis mes écouteurs avec la musique de ‘Intouchable’, une musique douce que l’on aimait tant Nicolas et moi. Je me rappelais les bons moments avec lui, sa gentillesse, sa force protectrice, sa tendresse, son humour.

 

Il me manquait de trop. Je fus de nouveau submergé par le manque et me mis à pleurer.

Il allait falloir que je trouve une solution.

Je finis par m’endormir épuisée.


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