Née sans étoiles

Je me levais lundi matin toujours autant fatiguée et toujours ce mal de tête. Charlie était déjà partie. Je pris une douche et m’habillais. Je téléphonais à Charlie pour lui dire que je resterais tard le soir chez Angéla, histoire de me couvrir pendant mon job à la station. Il y avait deux stations service à Forks, celle au Nord ou je bossais et une autre plus au Sud ou le poste de Police avait un compte chez eux, donc Charlie ne s’arrêterait pas à ma station service, sauf en cas de problème.

Je descendais me préparer un sandwich et partie au lycée avec ma moto. Enfin libre.

J’arrivais au premier parking du lycée. Bon sang, tous les Cullen étaient là, ils m’attendaient.

Je leur fis signe bonjour de la main, discrètement et partis au second parking prés du stade à l’arrière du Bâtiment principal.

Je ne voulais pas qu’on me voit avec eux, j’allais encore avoir des problèmes sinon.

J’espérais juste qu’ils ne seraient pas blessés par ma démarche. Je me garais du coté du stade de Baseball et entrais par l’arrière du lycée, au moins c’était discret.

Je ne savais pas quelle attitude adopter, je me sentais piégée. D’un coté, être avec mes nouveaux amis, de l’autre, éviter les problèmes avec les groupies.

J’optais pour la paix et choisis la discrétion.

Je retrouvais Angela prés de mon casier, un air inquiet.

« Salut Angy, que se passe t’il ? » fis-je doucement.

« Je crois qu’il se prépare quelque chose ! J’ai vu Jessica Stanley et Lauren Malory arpenter tous les couloirs ! Comme si elles cherchaient quelqu’un ! »

« Elles cherchent peut-être une amie ! » fis-je, surprise par son inquiétude.

« Peut-être ! »

 Elle me regarda avec un grand sourire « Tu as vu, Ben était la Samedi à la Push pendant notre représentation ! »

« Oui ! Tu l’aimes vraiment bien ce Ben, tu lui as demandé pour la danse au faite ? »

« Nan, pas encore ! »

« Oh, je vois ! Tu devrais quand même l’inviter à boire un café, ce sera l’occasion pour lui demander d’être ton partenaire pour le Rock? Et peut-être plus, on ne sait jamais ! »

« Tu crois ? » Elle baissa les yeux, toute gênée, je sourie.

« Oui, je suis sur qu’il acceptera ! » Je repensais à la réflexion d’Alice.

Nous entrions en cours de Maths nous plaçant au fond. Je vis Alice surgir devant moi, bon sang ce qu’elle était stressante des fois. Elle me claqua la bise sans que je puisse réagir.

« Pourquoi t’es tu garer si loin Bella ? » Mince, il fallait que je trouve une excuse.

« Heu, il y a moins de monde de ce coté et c’est plus prêt du gymnase. » Je soupirais, baissant la tète.

« Ah, ok ! On se voit plus tard alors ! ». Je lui fis signe de la tète.

Le cours passa vite et j’allais à mon casier à l’interclasse prendre mon livre d’histoire.

Je fermais mon casier et sursautais en voyant Edward juste à coté. C’était de famille ou quoi ?

« On peut se parler Bella ? » Fit-il doucement.

Je le regardais complètement paniquée, il ne fallait pas que l’on me voit avec lui.  Je pris une grande inspiration en fermant les yeux comme pour me calmer.

« Euh, on peut le faire plus tard ! » je baissais les yeux.

Il prit ma main et m'entraîna rapidement vers l’extérieur, me faisant trotter derrière lui.

Il stoppa et se retourna vers moi en se penchant doucement, trop prêt de moi. Lui aussi était stressant, je reculais doucement d’un pas en arrière.

Il me fixa avec ses grands beaux yeux verts.

 « Je voulais savoir pourquoi tu nous a évité ce matin ? C’est à cause d’hier ? » Me fit-il doucement.

« Nan ! C’est juste qu…. » Mon mal de tête s’amplifiait. Et pourquoi j’avais encore cette photo du suspect au tatouage dans mon cerveau.

Je me frottais les tempes voulant effacer mon mal de tète et la je restais figer. Les images me revinrent de plein fouet. Le suspect de la photo était à la Pusch lors du festival et juste devant la scène lors de mes chorées, non seulement mercredi mais aussi vendredi. J’avais les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte sous la découverte.

« Bella, tu vas bien ? » Edward me regardait les sourcils froncés, l’air inquiet.

« Heu, oui, oui ! Retourne en cours, il faut que j’aille voir Charlie, c’est urgent ! »

 Je sortais les clés de ma poche et partit vite fait sur ma moto en direction du poste de Police laissant Edward sur place. Le poste était juste un pâté de maison derrière le collège.

J’arrivais en dérapage et j’entrais au poste comme une furie cherchant des yeux Charlie. Il était dans son bureau, je ne fis même pas attention à la personne à l’accueil et entrait dans le bureau en soufflant violemment. Charlie sursauta, surpris. Je reprenais mon souffle.

« Charlie, le suspect était à la PushMusicall mercredi et vendredi soir lors de mes représentations, je l’ai vu, il était juste devant la scène pendant que je dansais ! Il est en ville !» je repris ma respiration.

« Merde, c’est bien celui au tatouage ? » je fis signe oui de la tète. « Je vais doubler les patrouilles ! Merci Chérie ! » Il prit son téléphone et demanda du renfort auprès du poste de  Police de Port Angeles.

Je repartais tranquillement au lycée. Je travaillais ce soir à la station essence et en quittant à minuit, j’irais moi aussi patrouiller en ville sachant que Charlie n’allait pas rentrer de la nuit. J’étais vraiment inquiète pour lui. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose.

J’arrivais au lycée me garant devant l’entrée, j’avais raté le cours d’histoire, pas que j’ai manqué grand-chose, j’avais déjà assimilé tout le programme de l’année. Du coup je restais sur ma moto en mettant mes écouteurs. Il ne restait que 10 minutes avant la sonnerie. J’essayais de me faire un plan mentale de Forsk, choisissant les rues les plus sombres mais susceptible d’être empruntées par des jeunes filles, genre des raccourcis pour rentrer chez elles, quand d’un coup je sentie un craquement sur le dessus de mon crane et un truc gluant dégouliner sur mon visage.

Putain, des œufs ! Je fermais les yeux en descendant doucement de ma moto et penchant ma tète en avant pour en avoir le moins possible sur mes vêtements. Je me frottais les yeux.

Les garces ! J’entendais des rires, des filles se moquer.

Ça y est, les festivités étaient ouvertes, j’étais celle à abattre parce que je fréquentais les Cullen. J’avais tout fait pour les éviter au lycée mais on avait surement vu Alice et Rose danser avec moi, et ça ne devait pas plaire. Pire, on m’avait surement vu avec Edward une heure auparavant et je n’aurais pas du le suivre. Je râlais toute seule.

J’entendis un attroupement autour de moi quand des mains me tirèrent et m’entraînèrent vers le vestiaire des filles.

Quand je pu ouvrir les yeux, je vis Angéla, Alice et Rose autour de moi, l’air navré.

« C’est bon les filles, ce n’est rien ! » je tremblais de rage en m’essuyant.

« Bien sur que si ! » Rose était en colère apparemment.

« Les garçons sont partis se renseigner pour savoir qui a fait ca ! » me fit Alice.

« Il ne fallait pas, c’est juste une mauvaise plaisanterie ! » j’inspirais et soufflais profondément pour me calmer. Il ne fallait pas que cela empire !

Elles m’aidèrent à me rincer les cheveux. Je leur fis un petit sourire pour les remercier.

« Ca va aller ? » me fit Angéla.

« Oui, je vais juste rentrer me changer ! Je serais la à 13H30, merci les filles ! »

« Dites aux garçons de laisser tomber, je ne veux pas d’histoires ! »

Je partais me changer chez moi et revenais vers 13H20 et bien sur les Cullen m’attendaient.

Je m’arrêtais devant eux sans couper le moteur.

Je vis Émmett s’avancer vers moi, Dieu lui aussi était encore plus impressionnant. Il me faisait penser à l’homme des neiges, le Yéti. En faite, ils étaient tous impressionnants, de part leur charisme, leur prestance et leur assurance.

Je fermais les yeux en inspirant à fond le laissant m’approcher.

« Salut Bella, dit t’as voulut te faire un soin aux œufs ? » ria t’il. Je rougis violemment.

« Tu ne vas pas t’y mettre non plus ! Vous pouvez oublier cette histoire, s’il vous plait ! »

« Euh, ben nan ! Y a déjà des photos de toi qui circulent sur le site du lycée ! Donc, on ne va pas laisser tomber ! »

Il avait l’air sérieux et plutôt en colère pour le coup. Mais qu’est ce que ça pouvait bien leur faire. Ce n’est pas comme si c’était eux qui avaient pris des œufs sur la tronche !

« Emmett, je préférerais que vous laissiez tomber ! J’ai d’autres choses plus importantes à gérer !»

Edward s’avança « Bella, c’est pour l’histoire de l’agresseur ? C’est pour ça que tu es partie voir Charlie, n’est ce pas ? » Je lui fis signe oui de la tête et me retournais vers les filles.

« Les filles, ne sortez pas seule en ville les soirs ! Ne sortez même pas le temps qu’on l’arrête ! Ok ? »

« Euh ! Quand tu dis ON Bella, tu parles de qui ? » M’interrogea Jasper. Et merde !

« Nan, c’est juste que j’étais dans le bureau de Charlie quand il a appelé du renfort ! ».

« En fait il était à la Push la semaine dernière, je l’ai vu juste devant la scène quand je dansais ! C’est quelqu’un de très dangereux, on n’a pas se genre de tatouage pour rien ! Et çà m’inquiète ! » Fis je doucement.

« Il était la ? » me fit Alice, plutôt secouée.

« Oui, je pense qu’il était en repérage et qu’il va s’en prendre à une personne cette semaine ! »

« Bella, tu ne devrais pas aller travailler ce soir ! » me souffla Angéla, qui était la seule au courant pour me couvrir si Charlie se posait des questions. Ben plus maintenant.

« Bon sang Angy ! Tu ne peux pas te taire ! » J’étais dégoûtée, maintenant les Cullen était au courant, enfin peut-être n’avaient-ils pas entendu !

« Bella ? » me fit Emmett. Je lui mis la main devant la bouche pour couper court.

« Je vais me garer plus loin, on va être en retard en cours ! » je partais me garer aussitôt, ne voulant pas plus de commentaires. Nous rentrâmes en classe. Je sentais leur regard sur moi. Je tirais sur mes manches, sur qu’ils allaient me questionner à la sortie du cours. Une bonne chose que d’être garé à l’arrière du Bâtiment.

Une fois les cours finis, je me précipitais à l’extérieur sous les regards surpris d’Angy et les Cullen qui devaient me rejoindre pour répéter. Je prétextais repartir au poste pour avoir des nouvelles auprès de Charlie et reportais notre rdv au lendemain. J’y fis un bref arrêt  et comme il n’y avait rien de nouveau, je partais sur ma moto en commençant une petite ronde des rues sombres à arpenter cette nuit âpres mon nouveau boulot.

La rue principale était bien éclairée mais les rues intermédiaires n’avaient quasiment pas de lampadaires, seule les quelques commerces comme la pharmacie, la quincaillerie ou les restaurants éclairaient légèrement un bout du trottoir. Heureusement que Forks était une petite ville. Après deux heures à sillonner les rues, je rentrais chez moi prendre une douche. Je me préparais vite fais une pomme en guise de repas et partie à la Push.

Je questionnais les Quilleutes pour savoir si quelque chose s’était passé entre temps, mais rien.

Je mangeais vite fait avec Jacob et les jeunes de la Push, leur disant de faire attention ;

Je partis à la Push-Musicall prendre des Tantos, ceux de 90 cm de long et je partais à la station service Schell 76 au Nord de l’avenue principale de Forks pour 20H00, peut-être pourrais-je apercevoir quelque chose de la station ou même croiser ce pervers. J’avais planqué mes tantos sur le coté de la selle de ma moto.

En 4H00, je ne croisais que 5 voitures, 2 camions. Pas de quoi égayer ma curiosité.

C’était d’un calme !

Je finis par quitter à minuit et je partais à moto glissant mes tanto dans mon dos à l’intérieur de mon pull mettant ma capuche sur la tète et les laissant dépasser de chaque coté de ma tête de quelques centimètres, plus rapide à retirer au cas où. J’arpentais les rues en roulant doucement évitant de faire rugir le moteur de ma moto.

J’avais croisé plusieurs voitures de patrouille me mettant dans l’ombre d’une rue, les fards éteints en stationnant pour ne pas que Charlie me repaire.

En partant sur la route de Bogachiel en direction de la clinique, je vis quelque chose briller et l’ombre d’une silhouette se dessiner juste sur le trottoir d’en face.

Je pilais, éteignant le moteur en descendant de ma moto, je me mis accroupie faisant semblant de vérifier le moteur comme si j’étais en panne. Je mettais mis du coté de la moto de façon à avoir cette lueur en face de moi.

C’était un briquet, un homme s’allumait une cigarette. Je ne vis que la moitié de son visage sans pouvoir le reconnaître. Je le vis regarder dans ma direction et s’avancer. Je restais figée.

Il s’arrêta à 5 mètres de moi, penchant la tète et la je vis le fameux tatouage. J’inspirais à fond  me redressant doucement. L’homme s’avança et je reculais de deux pas tirant délicatement les tanto de ma capuche. Il stoppa net. Je ne savais même pas quoi faire ! Il sorti un couteau de son jeans. Et merde !

Je commençais à avancer légèrement faisant tourner les tanto lentement, il recula surprit puis s’avança de nouveau tenant le couteau droit devant lui. On ne tient pas un couteau comme cela, mec ! Je me rappelais que je n’avais même pas de paire de menotte, ni même de portable. Il fallait que je l’assomme rapidement, avant qu’il prenne le dessus. Et il fallait que je m’achète un portable au plus vite.

Le gaillard devait peser 95kg pour 1.80m, ce qui était un avantage pour moi. Son poids était un handicap pour les déplacements rapides et moi, j’étais agile et souple, un plus et je maîtrisais les arts martiaux.

Je frappais violemment avec un des tantos sa main tenant le couteau, il lâcha d’un coup et le couteau tomba à terre. Je fis un kick boxing de mon pied gauche le frappant directement au visage. Il tomba à terre, sonné. Je le refrappais de nouveau avec les Tantos et d’un coup, je sentis un violent coup sur ma nuque. Bon sang, ils étaient deux ! Je sombrais dans le noir en 2 secondes.

Je me réveillais en entendant plusieurs voies. J’ouvrais difficilement un œil me tenant la nuque. Le faite d’être frappée à la nuque signifiait que ce n’était pas une personne banale. Celle-ci devait connaître le Kung-Fu voir même le Shi Dong Wu et ça ne sentait pas bon du tout, surtout que j’avais vu un tatouage à l’avant bras du premier homme. étais ce une coïncidence ou cela voulait il dire que James me recherchait vraiment?

Je levais la tète. Et la, je vis non seulement les Cullen mais aussi Angéla et Ben. Ils se tenaient tous les deux par la main. Ben tiens ! Dieu, mais que faisaient ‘ils tous la ! C’est pas sérieux ! Personne ne m’écoutait dans cette ville !!

« Mais qu’est ce que vous faites là ! Je vous avez dit de ne pas sortir ! » Fis-je doucement me redressant assise en me tenant la tète et la nuque.

« Bon sang Bella, quand arrêteras tu de te mettre en danger ! » me lâcha Edward en colère.

Mais qu’est ce qu’il avait comme problème ce mec ! Ce n’était pas mon père.

Il voulut mettre un mouchoir imprégné d’eau sur ma nuque ; je me reculais violemment sur mes fesses et criais « Ne me touche pas ! » Ce n’était pas le moment.

Il leva sa main comme pour dire ok.

 « Je ne veux pas qu’on me touche ! » fis-je doucement.

Il me tendit le mouchoir et je le prenais, appuyant sur ma nuque. J’inspirais profondément fermant les yeux et repliais mes genoux contre mon torse.

« Que c’est ‘il passé ? Pourquoi vous êtes tous là ! » Continuais-je toujours les yeux fermés.

« C’est de ma faute Bella ! » me répondit Angéla « Je m’inquiétais pour toi et j’avais raison ! Les mecs se sont enfuis en entendant les voitures, tu as eut de la chance !»

« Tu voulais jouer au flic, ou quoi ? »  me fit Emmett, un sourcil levé .

« Nan, je me suis rendue compte que je n’avais pas de menottes, ni de portable d’ailleurs ! » Je grimaçais, ils rirent doucement.

« En faite, on a décidé de tous aller au bowling à Port Angeles, comme Angéla avait invité Ben, on s’est dit que se serait plus sympa d’être ensemble! » me fit Alice en se plaçant devant moi.

« Mais on a vu qu’Angéla n’allait pas bien ! Donc, on lui a tiré les vers du nez ! » Répondit Rose qui se tenait derrière Alice.

« On s’est rappelé qu’elle avait dit que tu bossais à la station service 76  et elle était persuadée que tu arpenterais les rues de Forks après ton boulot car tu as été bizarre toute la journée ! On comprend que tu t’inquiètes pour Charlie, mais c’est un grand garçon, tu sais ? » Me fit Jasper avec douceur.

« Vous ne comprenez pas ! Il ne me reste plus que lui ! » Dans un long souffle.

Je repensais à mon grand-père et à Nicolas et fut envahie d’une profonde tristesse.

Je n’arrivais pas à arrêter les images dans ma tête ni cette sensation de vide.

« Mais comment vous m’avez retrouvé ? » fis-je doucement.

« Jasper à lancé le drone dés notre arrivée à Forks et il t’a repéré en 2 minutes ! » fit Emmett.

« Vous avez un drone ? » écarquillant de grands yeux.

« Oui, ca fait presqu’un an qu’on la ! Une de nos entreprises familiales est dans le high-tech! » Répondit Jasper avec un sourire.

« Mais tu comptais faire quoi au juste ? » Me demanda Rosalie.

« Je voulais vérifier s’ils avaient d’autres tatouages ou des signes significatifs ! » Je me relevais doucement.

« Tu as vu quelque chose ? » Jasper me regardait fixement.

« Le premier à un tatouage à l’avant bras! Faudra que j’en parle à Charlie. Je n’ais pas vu l’autre personne ! »

Ils voulurent en savoir plus et j’essayais de me dégager d’eux pour monter sur ma moto mais je tanguais un peu trop. Jasper me retînt par les épaules.

« Je préfère ne rien dire ! Vous n’auriez pas du venir, ca risque de vous mettre en danger ! »

« Comment sais-tu qu’ils sont si dangereux ? » me fit Edward

« Les tatouages ! » pour couper court.

« De toute manière, ils n’ont pas eut le temps de voir nos visages dans les voitures ! » répondit Emmett.

« Ils ont vu vos véhicules ! » Ils ne captaient pas le danger ou quoi ?

« Changez de voiture dés demain, prenez le 4X4 d’Emmett et Ben, il faut que tu changes aussi ! Je suis sérieuse !» Je les fixais à mon tour, très sérieuse et anxieuse.

« Je passerais prendre Ben et Angéla demain avec ma BMV ! » rétorqua Rosalie.

« C’est bien ! Quelqu’un peu me ramener chez moi ? J’ai encore la tète qui tourne ! »

Edward me ramena avec Alice et Jasper déposa ma moto chez Charlie.

Je rentrais et je m’écroulais sur mon lit à bout de force. Je m’endormis encore habillé.

Je ne comprenais pas trop pourquoi deux hommes d’une des plus grosses organisations, soit une des deux plus grandes triades des USA étaient à Forks. Celle ou travaillait James comptait 28 000 membres rien qu’au Canada et au Etas-Unis J’espérais juste à une coïncidence et que je me trompais. J’étais surement parano ! ca ne pouvait pas être ça !

Personne ne savait que j’étais à Forks.