Née sans étoiles

Chapitre 30 : Vacances à l’Olympique en Bus. Station de ski.

4476 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/03/2019 12:03

Pourquoi Charlie passait ‘il la tondeuse en pleine nuit ! J’allais le tuer !

Et pourquoi la maison tremblait ?

 

Je m’assis d’un coup et ouvrait les yeux. Et bon sang, Je n’étais ni dans ma chambre, ni dans la maison de Charlie mais dans un bus aménagé. Je finis par me lever un peu déroutée en sortant de la couchette et j’allais vers à l’avant du bus en essayant de me cramponner à ce que je pouvais. J’ouvris la porte et je trouvais un immense salon.

Merde, ou était le volant et surtout, ou était le conducteur ?

 

Je faisais demi tour un peu paniquée et allais au fond du bus, c’était quoi ce bazar, j’y trouvais un petit escalier que je pris en descendant les marches doucement vers le rée de chaussée.

Un bus à étage, c’était un bus à étage !! Je n’en revenais pas de la surabondance des choses dont les Cullen possédaient. Moi qui pensais à un mini bus c’était loin d’être le cas !

Et il allait falloir que mon cerveau absorbe cette nouveauté. Je soupirais.

 

J’arrivais au rée de chaussée du bus, je passais une petite cuisine et de nombreux fauteuils.

J’ouvris la porte du fond et je trouvais Carlisle au volant, il me fit un petit sourire et un clin d’œil dans le rétroviseur et je m’assis sur la banquette d’à coté.

 

« Tu vas bien Bella, tu n’as pas beaucoup dormi ! Il fait encore nuit !» Il baissa un peu le volume de la musique.

« Je ne dors pas beaucoup : » je baissais la tête « Vous savez, les…cauchemars ! » Fis-je doucement. Je grimaçais en repensant à la nuit ou je lui avais tordu le bras.

« Mais comment vous avez eut cet engin ? »

Carlisle ria doucement. « Ne va rien t’imaginer, c’est un très bon ami à moi qui nous prête le bus de temps en temps ! C’est plus sympa et cela nous évites de prendre plusieurs voitures et de louer des chalets» Me fit-il en souriant.

« Vous avez beaucoup d’amis très…originaux ! » en me penchant pour regarder l’habitacle du bus.

« Des amis de longues dates ! » Me souffla t’il.

« Mais il faut un permis spécial pour conduire ce genre d’engin ? » demandais-je.

« J’ai passé tous les permis étant plus jeune! » Répondit-il.

« Vous avez de la chance ! J’aurais aimé passer ce genre de permis ! » Dans mes songes.

« Rien ne t’empêche de les passer dans quelques années ? » en me regardant.

 

Et la, je repensais à ce qu’allait être ma vie ! Ce ne serait pas possible ! Il fallait que j’oublie !

« Nan, ce serait trop compliqué et trop coûteux! » fis-je doucement ne sachant quoi trop dire.

« A cause de ta défiance ? » me suggéra Carlisle.

« On va dire ca ! » En faisant une petite grimace.

« Ok, ce n’est rien Bella ! Je suis sûr qu’un jour tu te confiras ! » En me souriant doucement.

Et je fermais les yeux en mettant les écouteurs dans les oreilles, mon front contre la vitre! Dieu, pas moyen ! Ca n’arrivera jamais ! Je finis par me rendormir avec le bercement du bus.

 

Je rouvris les yeux et trouvais Alice à coté de moi me tenant le bras en regardant la route.

Je reportais mon attention vers la route et nous étions à l’arrêt à l’entrée du parc du coté du quartier Head au Sud-Est de Port Angeles sur la Péninsule Olympique. Il restait encore 30 ou 40 kms avant d’arriver à la station de ski Area de Hurricane Ridge et à partir de là, c’était de la route de montagne très sinueuse. Carlisle devait rouler doucement.

 

Il y avait pas mal de voitures devant nous qui attendait leur tour pour payer l’entrée du parc.

Je pense que c’était l’une des plus grande et plus belle péninsule au monde, avec une superficie de 3770 Km2, ses 5600 kms de court d’eau, ses 300 lacs sans compter sur ses 1000 kms de sentiers. De quoi se perdre !! Une seule route principale cependant, la 101 d’où déviaient de petites routes intermédiaires. Et je ne pense pas que le bus pouvait prendre ses petites routes.

 

Nous avions passé le poste des visiteurs et je gardais un œil sur la route tout en admirant le levé du soleil sur un paysage somptueux avec cette verdure, cette forêt et ce manteau neigeux au loin.

Nous passions le camping de Heart’o The Hills,. Carlisle continua sa route le long de Klahhane. Et nous longions le mont Angeles vêtu de blanc. Nous finîmes par dépasser la station de ski Aréa pour finir notre voyage au camping d’Hurricane, 600m plus bas. Je m’étirais une fois le moteur éteint, à moitié endormie.

 

Carlisle se leva et ouvrit la porte pour aller au salon, ou tout le monde était assit et discutait en buvant le café. Alice et moi le suivions, j’avais besoin d’un café pour me réveiller.

Je n’avais pas beaucoup dormi, enfin d’après Carlisle. Je fis un bonjour collectif de la main.

 

Je finissais mon café quand Rose vint me voir. « Viens avec moi au premier que je te montre les habits qu’on a pris pour toi ! » me fit-elle doucement. Je l’a suivait en montant les escaliers. Je n’avais pas fait attention, mais en faite il y avait 3 rangées de couchettes de chaque coté du bus, à lits superposés. En tout, 12 lits avec des rideaux pour plus d’intimité. Une petite salle de bain à l’arrière et un immense salon avec une TV au plafond qui basculait contre le mur et la porte à l’aide d’une télécommande et une vue panoramique qui donnait à l’avant du bus. C’était très bien agencé.

 

Rose me donna quelques collants en laine et deux pantalons de ski ainsi que des pulls chauds.

Je mettais les affaires sur mon lit et nous redescendions à la cuisine. Elle me fit essayer des bottes de neige un peu grandes, mais cela ferait l’affaire pour 5 jours.

 

Il allait falloir que je m’ouvre un peu plus à eux maintenant que nous étions plus proches et confiné dans ce bus. Je devais faire un effort et avoir confiance en eux. Ils étaient vraiment super.

 

Carlisle alla au poste d’information pour payer les deux jours que nous allions passer au camping avec le bus. Il y avait de la neige a perte de vue, c’était magnifique tout ce blanc, apaisant.

Il y avait une petite boutique souvenir, un snack-bar ainsi qu’une petite épicerie, genre supérette.

Au centre du camping se trouvait des toilettes et des douches dans une petite bâtisse chauffée.

 

Esmée et les filles voulaient se rendre à la petite supérette.

Pour ne pas me retaper la honte à ranger les deux pauvres rayons du magasin, je demandais une feuille et un stylo pour y noter quelques courses, histoire de m’occuper. Je comptais faire un plat italien pour remercier tout le monde. Un plat que mon grand-père d’origine Italienne m’avait appris à cuisiner.

 

J’y notais la viande, les lardons, la tomate concentrée, le persil, l’ail et les grosses pates, le vin rouge. C’était un plat simple et familial.

Je partais rejoindre Esmée à la supérette.

« Esmée, si je trouve tous les ingrédients, je pourrais faire à manger pour midi ! Ca vous reposera ! » fis-je doucement.

« Tu es gentille Bella, mais cela ne me dérange pas de cuisiner et tu es la pour profiter et surtout TE reposer ! » me répondit-elle avec un sourire.

« Je vais bien et j’’insiste, s’il vous plait! C’est pour vous remercier de votre gentillesse ! » En baissant les yeux.

 

« Qu’as-tu en tête alors ? » en regardant les armoires frigorifiques.

« Une pastachoutte ! » je la regardais avec un grand sourire. Elle leva un sourcil.

« C’est un plat italien qui me vient de mon grand-père ! » Je prenais la viande et barrais sur ma liste la viande hachée et chair à saucisse. Puis les lardons et le reste.

« Je te laisse faire alors ! Je vais prendre des desserts et du surgelé ! » me répondit-elle.

« Du surgelé ? Mais il y a un congélateur dans le bus ? » J’étais surprise, je n’avais vu qu’un petit frigo et la place étant limitée, je ne voyais pas ou pouvait se trouver un congel. Elle ria doucement.

« Il est dans la soute du bus, on y a accès par une porte sous les escaliers ! »

J’écarquillais de grands yeux. Bon sang, toujours aussi irréel avec eux.

 Est-ce qu’un jour j’arriverais à m’y faire !

 

Esmée prit tous mes articles et alla payer. Je sortais vite fait de la boutique et l’attendait.

Nous repartîmes tous au bus et en arrivant je vis Jacob mort de rire sur un surf des neiges, une sorte de ski monté d’un siège sur ressort et d’un volant. Il essayait de faire des dérapages en descendant une petite colline enneigée. Je souriais doucement avant de monter dans le bus pour aider Esmée a ranger les provisions. Et il y avait bien un congel à 7 tiroirs dans la soute qui était plus haute à l’arrière du bus, coté escaliers. Je sursautais en voyant plusieurs motoneiges juste à coté. Dieu, je ne m’y ferais jamais ! Pas possible !

 

Charlie, Bill et Carlisle étaient partis au snack-bar.

Je montais à l’étage pour ranger mes habits. Il y avait deux grands tiroirs sous mon lit.

J’en ouvrais un et trouvais les habits de Jacob qui dormait au lit supérieur au mien. Je rangeais mes affaires dans l’autre tiroir. Je redescendis pour me faire un café et m’assis avec les filles.

 

« Esmée, je dois préparer le repas pour quelle heure ? » demandais-je.

« Si on veut être sur les pistes avant la foule, il faut manger vers 11H30 ! » fit Esmée.

« Je vais commencer alors, il faut que je mélange la viande à la chair à saucisse ! » Je me levais et allait vers les placards, je fis une grimace avant d’ouvrir les portes. Esmée avait un don pour le rangement, tout était à sa place. Je trouvais un grand saladier et sortie la viande du frigo.

« Tu veux qu’on t’aide Bella ? » me fit Alice.

« Il n’y a pas grand-chose à faire mais tu peux juste me sortir une assiette et un faitout ? »

 

Je mélangeais les deux viandes dans le saladier et je montrais à Rose de quelle dimension faire les boulettes de viande. Une fois fini, je partais vers la plaque induction deux feux pour y faire revenir les lardons dans le faitout avant d’y mettre la viande. Le temps de la cuisson, je préparais la sauce dans un petit saladier en y mettant sauce tomates concentrées, vin rouge, ail, persils et un peu d’eau. Je versais la préparation aux boulettes de viande et baissais le feu. Je préparais une grande marmite d’eau pour les grosses pâtes.

Tous les garçons étaient rentrés le temps de faire cuire les pâtes.

Nous nous mettions tous à table.

 

« Ca sent trop bon ! » fit Emmett. Je souriais en rougissant légèrement.

« C’est Bella qui a fait la cuisine ! » répondit Esmée. Je baissais la tête.

« C’est toi qui a fait ca, crevette ? » Emmett me regardait. Et bon sang !

« Arrête de m’appeler par un nom de crustacé, Emmett ! » soupirais-je en rougissant.

« C’est mignon ! » Il souri.

 

« Appelle la petiote, tout le monde à la Push l’appelle comme ca ! » Rétorqua Jacob.

Je fis une grimace. Pourquoi me trouver des noms bizarres.

« Ou la puce ! » répondit Charlie. Je levais les yeux au ciel.

« Mini pouce ! » Fit Emmett en riant. Je soupirais, agacée. Mes joues étant en feu.

« En tous les cas, c’est délicieux, Bella ! » Coupa Carlisle. Dieu, merci !

« Merci Carlisle ! » répondis-je doucement.

 

« On fait quoi cet après-midi ? » lançais-je pour que l’on ne pense plus à moi.

Edward répondit le premier : « Ski ! »

« Motoneige ! » cria Emmett.

« Nan, on voulait faire du bob ! » fini par pleurnicher Alice.

 

Et la, les conversations partirent dans tous les sens. Je fermais les yeux essayant de résister aux tremblements qui menaçaient d’arriver. Je n’aurais pas du demander. Juste suivre le mouvement.

Mais j’avais besoin de savoir pour anticiper les choses.

 

Carlisle dut voir ma pâleur « Tu devrais te reposer aujourd’hui Bella ! Reste dans le bus ? » Me fit’il avec un petit sourire. Je lui fis signe oui de la tête.

« Faut que tu te repose ma puce, tu as une mine affreuse ! » me fit Charlie. Je baissais la tête.

« En tous les cas, tu as fait un super boulot sur Thriller, petiote ! » me fit Bill en souriant.

« Merci, mais Angéla m’a bien aidé ! » répondis-je doucement.

 

Nous finissions de manger avec un peu plus de calme et je me levais pour débarrasser.

J’arrivais dans la cuisine sans trouver l’évier. Bon sang, ou l’avaient t’ils caché !

 

Esmée arriva derrière moi et me poussa doucement : « Parce que tu crois que tu vas faire la vaisselle Bella ? » Elle ria doucement. J’écarquillais les yeux.

« Monte ! » me fit ‘elle avec de gros yeux. Je lui faisais une petite moue.

« Bella, va dans le salon avec Rose ! Alice vous montra le café ! » Je soupirais. Dieu de la neige.

J’étais dans un bus 5 étoiles avec room service. Je suivis Rose au salon, elle fit basculer la tv contre la porte à l’aide de la télécommande. Au bout de 3 min, je vis Alice passer sous la tv avec nos cafés. Je l’a remerciais. Nous bûmes le café en regardant les infos à la TV.

 

Je finis par regarder le panorama à travers les grandes vitres en mettant mes écouteurs. Le paysage était à tomber. Tout le monde partit et je trouvais le calme bienfaisant. Je finis par m’endormir en glissant sur le fauteuil. J’étais épuisée.

 

Je me réveillais en trouvant Alice endormi à coté de moi. Je finis par m’en vouloir de ne pas être plus proche que cela avec Alice et Rose. Mais pouvaient ‘elles comprendre que c’était aussi pour les préserver. Un jour, je partirais de Forks et je ne voulais pas qu’elles soient tristes.

Mais d’un autre coté, il fallait que je fasse des efforts, discuter avec elles, trouver des centres d’intérêts qui pourraient nous amener à sortir toutes les trois entre copine.

 

Alice finit par se réveiller. « Bella, tu t’es reposée ? » en se frottant les yeux.

« Oui, toi aussi je vois ! Tu n’est pas partie à la station ?» fis-je doucement en souriant.

« Nan ! J’étais fatiguée aussi, j’avoue ! » me fit elle en riant.

 

Nous redescendions au salon-cuisine ou tout le monde était installer à discuter sur un concours de bonhomme de neige. Je souriais trouvant cela enfantin mais amusant tout de même.

Au moins ca ferait passer le temps et il allait falloir que je me trouve un endroit ou faire mes échauffements pour ne pas raidir mon dos.

 

Donc, les adultes avaient décidé de faire participer les jeunes à un concourt de bonhomme de neige. Je me mis avec les filles, histoire de montrer qu’elles étaient bien des amies pour moi.

Charlie se mit avec Jacob et Edward. Carlisle se mit avec Emmett et Jasper.

Esmée et Bill feraient les juges en surveillant tout le monde, surtout Emmett.

Nous partîmes tous derrière le bus ou la neige n’était pas dégagée.

 

Il fallait être rapide pour monter ce bonhomme de neige.

Je finis par demander à Alice si elle avait une pelle ou une planche pour amasser un maximum de neige. Elle partit dans la soute à baguages et revint avec un manche attaché à une grande plaque de contreplaquée. Plus large qu’une pelle ! Idéal !

Rose la plus forte de nous trois ramenait la neige vers nous et nous mentions notre première boule en un temps record. Les garçons qui nous surveillaient commencèrent à râler voyant la vitesse dont nous montions la deuxième boule.

« C’est pas interdit ! » fit Alice avec une tête de gamine en tirant la langue. Je riais doucement.

« Je vais cherchais un bonnet et une écharpe ! » fit Rose en courant vers le bus.

Je vis Emmett bondir et courir en direction de Rose. Je me levais d’un coup et criais : « Rose ! ». J’enlevais du même temps une de mes bottes et la lançais en direction d’Emmett. Je ne pouvais rien faire d’autre et il était hors de question qu’Emmett tamponne violemment Rose. Il se prit la botte derrière la tête et s’étala à plat ventre dans la neige en trébuchant. Au même moment, je reçus une boule de neige en pleine figure et je tombais à la renverse. J’entendis des rires.

Et à partir de là, ce fut un joyeux bordel ! Une bagarre générale !

 

Les adultes s’étaient joint à nous, les boules de neige volaient de part et d’autre entre les jeunes et les adultes. Je ne pouvais plus m’arrêter de rire. Et personne ne réussit à terminer un semblant de bonhomme de neige. Nous finîmes par nous calmer, c’étaient l’heure de la douche pour la moitié d’entre nous. Pour ne pas user trop vitre le chauffe-eau instantané et surtout pour que cela ne prenne pas 4H00, Carlisle avait dit de faire un groupe du matin et un groupe du soir pour la douche. Je m’étais mis dans celui du matin, étant sûr de me lever la première, je serais tranquille.

 

Emmett m’avait confisqué ma botte. Je râlais en retournant au bus ou il m’attendait.

J’avais le pied congelé. Je finis le trajet à cloche pied.

« Bella ! » me fit ‘il un sourcil levé l’air sérieux.

« Emmett ! » soupirais-je en baissant les yeux sur ma chaussette trempée, mes joues colorées.

« Tu m’as vraiment visé à la tête ? » Je lui fis une grimace.

« Tu allais faire mal à Rose ! Je ne supporte pas ça ! » Soufflais-je.

« Elle a l’habitude ! » en se frottant l’arrière du crâne.

« Ce n’est pas une raison ! » répondis-je vite. Il leva les yeux au ciel en soupirant.

« Tiens ! Ca va pour cette fois ci ! » En me tendant la botte. Je la pris et répondais :

« Même si il y a une autre fois, je le referais ! » en partant très vite vers l’étage.

J’entendis Charlie, Bill et Carlisle rirent doucement.

 

Je montais sur le lit et changeais de paire de chaussette. Je redescendais doucement et vit les adultes discuter entre eux. Ce soir, ce serait barbec dehors avec le haut vent du bus pour protéger tout le monde du vent et du froid. Esmée ne voulait pas s’embêter à cuisiner les soirs.

Moi, une soupe ou une tranche de jambon m’aurait suffit.

Ils avaient déjà tout préparé dehors et décidèrent d’aller boire l’apéro au snack-bar le temps que les jeunes prennent leur douche. Je les suivais tranquillement. Charlie me vit et vînt m’enlacer tout en marchant à mes cotés.

 

« Tu vas bien ma puce ? » me sourit il.

« Oui Charlie, je me suis reposée cette après-midi ! J’ai dormi dans le salon avec Alice ! »

« Ca va te faire du bien ses vacances ! » Il me fit un gros bisou sur la joue, je lui rendais

Et j’espérais que Charlie ne reprenne plus ses attaques une fois rentrée à Forks quoiqu’il n’avait rien tenté depuis le coup du tazer. Ca l’avait surement calmé.

 

Nous arrivions au bar qui était plutôt grand. Il y avait aussi une terrasse couverte comme à la Push. Carlisle alla dire bonjour au gérant. Nous nous assîmes autour d’une table.

Je laissais les adultes parler entre eux, réfléchissant à comment faire pour récupérer un peu d’argent par rapport à ce que je perdais n’ayant toujours pas trouvé de solution.

 

Je repensais à ce que Charlie m’avait proposé. A savoir me payer les réparations de la Mustang.

Si je pouvais avoir la voiture rapidement je pourrais faire des courses plutôt et je pourrais au finale rembourser Charlie. Il était hors de question qu’il lâche 3 ou 4 000 $ sans les récupérer.

Je rembourserais ma mère avec l’argent de la Push et mon père avec l’argent des courses.

 

Je finis par me racler la gorge pour me faire entendre, Charlie se tourna vers moi.

« Charlie, tu es toujours d’accord pour me prêter l’argent, pour la Mustang ? »

« Pas prêté, Bella, donné ! Mets de coté ce que tu gagnes à la Push pour la Fac !» me fit ‘il avec un léger sourire. D’où lui venait l’idée de la Fac, on n’en avait même pas parlé ensemble. J’avais jeté les documents que l’on devait remplir pour les facs. Il n’était pas question d’entrer en fac.

« Oui, si tu veux ! On verra ! » Répondis je doucement. Il commençait déjà à m’énerver. J’inspirais à fond pour me détendre un peu avant de reprendre et effacer ma rougeur au visage.

« Et tu crois qu’il y a moyen de faire des courses de côtes sur Forks ? Je pensais à la route de la Push, le long de la grande falaise ! » Lui demandais-je. Il leva les yeux au ciel.

« Bella, cela demande beaucoup d’organisation ! Il faut des autorisations non seulement du comité de la Push mais aussi de la ville de Forks ! Sans compter qu’il faudra un barrage routier et un service de sécurité ! Le mieux est d’en faire chez Carlisle comme tu avais proposé !» Me répondit-il.

Je soupirais, dégoutée ! Bien, j’irais sur Seattle, si ca l’embête tant que ca !

Je finis par laisser tomber la conversation avec Charlie ne voulant pas me battre avec lui.

 

Je réfléchissais à d’autres éventualités quand, en regardant le bus au loin, j’écarquillais de grands yeux. Bingo !! Ca pouvait le faire si Charlie ne me voyait pas, et comme ils allaient attaquer seulement l’apéro, c’était le moment idéal !! J’avais au moins une heure devant moi.

Je finis par m’excuser et prétextais devoir téléphoner à Angy. Je partais en direction du bus.

 

J’arrivais au bus croisant Jasper. « Auriez-vous un chapeau ou un casque dans le bus ? » fis-je timidement.

« Euh, on doit avoir un chapeau de paille d’Esmée ! » répondit Jasper dans l’incompréhension.

« Ok ! » je soupirais, un peu gênée.

« As-tu emmené ton empli, le plus gros ? » lui demandais-je.

« Bella, il y a un ampli dans le bus branché à des hauts parleurs extérieurs et intérieurs ! » me fixant.

« Super ! Tu peux tout brancher ? J’ai besoin aussi de longs foulards et d’un petit cerceau en acier, genre porte cravates ou porte foulards ? »

Il me sourit et courra dans le bus en hurlant « YES ! » Bon sang, il savait déjà ce que je voulais faire ? Jasper cria à tout le monde de sortir du bus.

 

Tous les jeunes descendirent du bus et j’inspirais profondément en fermant les yeux en rougissant.

Comment expliquer cela ! Ils ne comprendraient pas mon besoin d’argent ou peut-être que si mais pas forcement. On ne vivait pas dans le même monde! J’étais gênée de demander cela !

Je finis par rouvrir les yeux. Ils étaient tous alignés devant le bus, sérieux !

 

« Écoutez ! C’est just….. ! » Comment pouvais-je leur faire comprendre ma façon de voir les choses. J’inspirais pour me donner du courage.

« Ok ! » fis-je. « Vous savez que Charlie ne veut plus que je bosse à la station, enfin que j’ai deux jobs ! Ca et cette semaine à ne pas bosser, je perds beaucoup d’argent pour pouvoir faire réparer la voiture ! Donc, j’ai eut une idée ! » Soufflais-je. Ils me regardèrent tous interrogateur.

Je fermais les yeux en inspirant pour me donner du courage !

 

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