Née sans étoiles

Chapitre 36 : De bouveau au lycée avec des problèmes! Chorée et apprentissage.

3201 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/05/2019 14:15

Bill voulut essayer le tir et s’approcha de moi. « Si tu me laisses gagner petiote, je te paie double pour tes représentations pendant deux semaines ! » J’explosais de rire sans pouvoir me retenir. Dieu de la carabine !

 

Il pensait pouvoir me soudoyer ? Je lui fis non de la tête, il soupira longuement.

Je ne comprenais pas vraiment car Bill était un très bon chasseur, donc il n’avait pas de raison de s’inquiéter ! On se plaça. Et je refaisais la même chose, visant toujours dans le centre en fleur.

Bella : 10. Bill : 8. Il était doué le tonton ! Une fois fini, je me retournais pour voir qui voulait tirer.

 

Les Cullen et Jacob étant tous alignés, je vis les garçons reculer d’un pas. Ils étaient sérieux ?

Quelle bande de lâche !! Ils blaguaient ou quoi ?

Je me retenais de rire. Ils avaient peur ou quoi ? Bon sang !

Seule, les filles n’ayant rien compris, n’avaient pas reculé. Je souris à Alice et pour une fois, elle ne sautilla pas mais marcha doucement. Je lui souris pour l’encourager.

 

Elle se plaça à coté de moi avec la carabine de Charlie. On commença et je refaisais mon manège.

Au bout de cinq tirs, je visais pour voir la cible d’Alice car depuis le début je ne voyais que des feuilles et des branches voler au dessus de sa cible. Aucuns impactes dans sa cible, merde ! Elle n’avait jamais tiré. La pauvre Alice n’y connaissait rien et elle s’énervait toute seule..

 

Je finis par m’écarter d’elle et visais sa cible. J’attendais juste qu’elle tire pour tirer à sa suite en visant le centre de sa cible à deux reprises en espaçant les impactes.

Quand Charlie nous montra les cibles, Alice sautilla de joie et je souris.

Charlie dut comprendre car il secoua la tête de gauche à droite. Est-ce qu’il pouvait comprendre mon empathie ?

 

Je me retournais de nouveau et je sursautais trouvant Emmett à quelques centimètres de moi.

Je lui souris reprenant ma respiration, enfin un qui ne se dégonfle pas.

On se plaçait et se préparait à tirer. Au moment où j’allais tirer, Emmett toussa fortement !

Il était sérieux ? Je levais les yeux au ciel et mettais mes écouteurs aux oreilles. Je me concentrais et reprenais la partie. Une fois finis, Charlie tendit les cibles l’air fier. Bella :10. Emmett : 5

Je sentis les bras d’Edward entourer mon ventre. « Je ne me mesurerais pas à toi ! On n’est pas asses entrainé ! » Me fit ‘il contre mon oreille. Je frissonnais et je rougissais violemment, mon cœur ratant un battement.  Dieu du fusil ! Qu’est ce qu’il était doux.

 

Plus personne ne voulait se mesurer à moi, à ma grande déception. Je soupirais.

On finit par aller ranger les armes dans la soute avant du bus. J’aurais bien proposé un lancé de couteaux Ninja mais vu leur tête, je me refreinais. Je m’entrainerais seule.

On finit par aller manger dans le bus et je finis par faire la sieste dans le salon. Je me réveillais au bout d’un moment, ma tête sur les jambes d’Edward me caressant les cheveux en pleine discution avec ses frêres. Que faisait ‘il la ?

 

Une fois bien réveillé après un café, on sortait tous se promener. Edward me tenait la main et je n’en revenais toujours pas. Et j’espérais qu’il avait bien compris que ca ne durerait pas. Mais ca me faisait du bien d’être avec lui, de sentir cette douceur et mon cerveau se déconnecter quand il m’embrassait.

 

Je mettais les écouteurs pour enfin me décider quelles chansons sélectionner pour le soir.

 

Nous avions visité les 7 lacs après une longue marche. Un grand lac et plusieurs petits bassins sur une plateforme rocheuse. C’était magnifique, à couper le souffle. Je n’avais jamais vu cela de toute ma vie.

 

On rentrait vers 18H00, pour que les jeunes se douchent.

J’avais enfin trouvé ma musique et faisais un topo aux filles en leur faisant écouter le morceau

J’allais fumer en attendant que tout le monde soit douché.

Une fois tous douchés, je préparais mon foulard avec le cerceau et montais sur le toit.

C’était un grand camping et j’espérais avoir pas mal de monde, je lançais la musique le temps que les personnes approchent. Il y avait déjà un groupe de 30 personnes devant le bus.

Est-ce que Carlisle avait raison ? Est qu’il y avait des fans ? Dieu de la danse !

 

‘Make Up’ Adulte Child, 5.04 min.

Une fois qu’il y avait asses de monde, je remettais au début de la musique et je me lançais à petit pas léger en danse classique faisant des arabesques et souplesses. Cette mélodie était d’une telle douceur mais ensuite légèrement rythmée, j’adorais. Je souriais.

 

Je lançais le cerceau des le première coup de batterie qui intensifiait mes gestes.

Je sautais en grand écart réceptionnant le foulard. J’entendais déjà applaudir. Je reprenais en dance classique, levant le bras avec le foulard. Et à la batterie encore plus intense, je partais dans une ligne acrobatique en lançant le foulard très haut, le réceptionnant à la suite. Je tournais sur moi-même.

 

Je continuais avec légèreté et douceur comme la musique et finissais un genou à terre.

J’entendais les applaudissements en reprenant mon souffle. Je souriais.

 

J’attendais que les filles se mettent devant le bus avant d’actionner la seconde musique.

Je les avais fait revoir leur chorée. C’est qu’avec ce genre de musique, même si le tempo y était, il fallait savoir ou s’arrêter et ou reprendre. Et je ne voulais pas qu’elles se plantent.

 

Je regardais Edward et je vis en lui de la fierté, de la tendresse et du bonheur. C’est tout ce que je voulais pour tout le monde. Mais venant d’Edward, j’en fus choqué !. Je soupirais et lui fis un clin d’œil.  J’enclenchais la musique.

 

 

‘ Wender’ de Atton. 3,13 min.

Une musique douce par la voie mais rythmée par la batterie, de quoi faire beaucoup de chose.

J’avais dit aux filles de se caller sur la batterie uniquement et moi, je pourrais partir sur la voix angélique et les voix Off pour une danse classique décalée.

 

Je commençais au son de la musique douce faisant une sorte de danse classique avec des souplesses avant et arrière. Je me plantais au bord du bus, doigts de pied contre la paroi arrière de celui-ci, dos cambré en arrière et bras levé. J’entendis quelques petits cris, je souriais.

 

 Au nouveau rythme et chant, je repartais en arrière dans une ligne acrobatique. Je revenais au centre pour suivre les filles en rythme moderne.

 

Je repartais dans mon monde de danse trop prise dans la sensation de douceur, de légèreté de voix, de sérénité. Et je refaisais une ligne acrobatique finissant un genou à terre comme les filles devant le bus.

 

Je vis Esmée applaudir tout comme les papas, je pouffais.

Il y avait beaucoup de monde. Je finis par redescendre et me dirigeais vers le haut vent, sans me montrer devant les gens qui parlaient devant le bus. Esmée préparait le barbec.

 

« Coucou ma petite puce ! » Me fit ‘elle en me voyant. Je souriais comme pour la remercier.

. » C’était magnifique !! » Ajouta t’elle en retournant la viande avec un sourire

Jasper arriva devant moi et me tendit le chapeau, je grimaçais un merci..

Je montais vite fait dans mon lit pour compter l’argent. Encore 600$ ? Ca ne pouvait pas être une coïncidence, j’étais sur qu’ils comptaient l’argent. Dieu de la danse !

 

On finit par tous manger et aller au salon et bien sur, je m’endormais devant la tv contre Edward. Je me réveillais le lendemain matin dans mon lit Edward contre moi. Et je n’avais pas fait de cauchemardas au grand bonheur de tous.

 

Je finis par me lever doucement et descendais me faire un café. Je pris ma douche.

Je sortais du bus pour faire mes échauffements. La rentrée allait être dure physiquement.

Et on avait une chorée à préparer pour la présenter dans quelques semaines.

 

Nous avions passé la journée aux complexes fermés d’un des bassins thermal.

Les bassins extérieurs étant fermés l’hiver. Le site était magnifique avec ses bassins ronds.

 

Je sélectionnais deux types de musique à notre retour au bus et j’allais voir Esmée.

« Esmée, je peux vous emprunter votre balai pour la dernière danse, enfin juste le manche ? »

« Oui, bien sur Chérie ! » me répondit ‘elle avec un sourire.

Je n’avais ni mes tantos, ni mon Jyo mais un manche à balai ferait l’affaire.

 

 

J’attendais que tout le monde prenne sa douche en m’échauffant avec le bâton.

Une fois tous douchés, je montais sur le toit avec Jacob et posait le bâton entre deux hublots pour la deuxième danse. J’accrochais le foulard au cerceau. Je levais la tête et vis déjà une soixantaine de personne. Je souris et enclenchais la musique.

 

Tove love Habits ( Stay Hight) Hippie Sabotage Remix- 4,24 min.

Je m’avançais doucement au son de la voix, puis des petits pas doux en levant le cerceau. Au son de la batterie j’accélérais le mouvement en tournant sur moi-même levant une jambe. Je refaisais la même chose dans l’autre sens. Quand la batterie accéléra je partais dans une ligne acrobatique de soupless

Je faisais tout un tas d’enchainements en lançant le foulard au loin, le réceptionnant au vol. Je finis un genou à terre.

 

Je partais sélectionner la deuxième musique en prenant le bâton.

Je n’avais rien dit aux filles sur le style de musique ayant peur qu’elles n’aiment pas.

Mais j’avais juste envie de me faire plaisir pour la dernière soirée de vacances.

Cette musique était asses longue et de style mystérieuse justement pour y inclure bâton de défense, danse moderne et acrobatie. Je surveillais la tête des filles en enclenchant le ipod et me plaçais au milieu du toit.

 

Aalborg Soundtracks- A New Religion- 5,41 min.

Et bien sur, au premier son de l’étrange instrument de musique, elles levèrent la tête, j’hochais des épaules comme pour m’excuser avec un petit sourire. Mais cette musique était idéale pour du kung-fu, pour des bâtons de défense, genre Indi.

 

Elles finirent par se reprendre et attaquèrent leur danse.

Je commençais des mouvements avec le bâton puis sautais en grand-écart en revenant au centre. Je faisais les même pas que les filles tout en jouant du bâton.

Au bout de deux minutes, je jetais le bâton derrière moi et refaisais les pas des filles.

Je finis par décrocher et partais dans une ligne acrobatique.

On finit toutes les trois un genou à terre. Je soufflais et reprenais ma respiration.

 

On fit comme tous les soirs sauf qu’il fallait que l’on range nos habits dans les sacs.

On partait de nuit et demain nous avions cours. Je trouvais cela nul que le Directeur ne nous ait pas donné le Vendredi pour faire une semaine complète de vacances.

Et je commençais finalement à me plaire dans ce parc avec ma famille et mes amis.

 

Je me réveillais en sentant des secousses. Carlisle devait déjà conduire.

Je me levais doucement du torse d’Edward.

« Qu’est ce que tu fais Bella ? » Me souffla-t-il à moitié endormie.

« Je n’arrive plus à dormir, il y a trop de secousse. Faut que je regarde la route ! »

Il redressa la tête. « On a qu’à aller dans le salon avec les sacs de couchages ? »

Il nous redressa et me tenait la taille au moment ou j’allais m’écrouler avec se satané sac de couchage. On finit par se rendormir dans le salon, Moi emmitouflé contre son torse.

 

 

J’appréhendais ce Vendredi au lycée. Si Jessica et Lauren me voyaient en couple avec Edward, j’étais persuadée que cela ne ferait qu’amplifier les histoires. Je ne voulais pas montrer mes craintes à Edward, il n’avait pas besoin de cela.

Pourquoi avais-je cédé.

Un klaxon de bus retentit et je sursautais contre Edward. Il rit doucement.

« Ca, c’est Carlisle qui prévient qu’on est arrivé devant chez ton père, Bella ! » Il m’embrassa doucement le crâne.

Charlie avait ‘il détint sur Carlisle ? Je ne m’en sortirais jamais !

 

On se préparait et je descendais dire au revoir à Esmée et Carlisle. Grace à ce voyage, j’avais appris à les connaitre un peu plus et j’adorais Esmée.

Je faisais un gros bisou à Bill et Jacob avant de prendre mon sac et de descendre du bus.

Je m’étirais une fois dehors et sentie les bras d’Edward m’enlacer.

« Je viens te chercher dans 45 minutes pour aller en cours ? » Me demanda-t-il doucement. Hein ?

Je n’avais pas pensé à cela. Et c’est vrai que le temps ne s’était pas amélioré à Forks.

Mais je ne voulais pas être dépendante d’Edward et l’embêter à m’emmener à la Push quoique si on commençait l’apprentissage de notre danse du Rock acrobatique, il serrait obligé de venir à la Push. Je devais lui montrer le début de la chorée que j’avais en tête.

 

Je soupirais, sachant que le plus gros problème serait les groupies d’Edward à savoir Jessica et Lauren, j’avais comme un pressentiment sur ce que ce genre de filles me réservait en nous voyant ensemble, sachant que je leur avais dit que je ne m’intéressais pas à lui. Je lui disais oui tout de même pour ne pas le blesser mais lui dit que je prendrais ma moto les jours ou il ne pleuvrait ou ne gèlerait pas.

 

Charlie et moi allions chercher nos armes dans la soute du bus. Je me dépêchais d’aller ranger les armes dans la cabane à jardin, le temps pour Charlie de prendre une douche.

Je fouillais un des sacs militaire cherchant un autre bustier jupette qui puisse ressembler à ma robe blanche mais en vain. Je rentrais et trouvais Charlie, une tasse de café à la main.

 

« Dit Charlie, pour les réparations de la voit.. » Il me coupa en montrant un chèque et me le tendit. « Tiens ma puce, envoie le aujourd’hui si tu veux la voiture pour la fin de l’année ! » - « Merci, en parlant de fin d’année, j’aurais aimé aller récupérer la voiture et voir la propriété de Nicolas la semaine de Noel ! » fis-je doucement, pas sûr qu’il soit d’accord « Oh, et bien, la semaine de Noel je bosse ! Par contre soit là la semaine du nouvel an ! On part en vacances ! » Me répondit-il avec un sourire en coin.

 

Encore des vacances ? Que voulait ‘il faire ? M’embarquer une semaine sur un bateau pour pêcher ? Je soupirais et prenais le chèque..Je lui fis un bisou pour le remercier un peu gênée.

« Euh, je suppose que tu n’as fait aucune recherche pour ton stage découverte ? Tu sais pour l’orientation de la Fac ! » reprit ‘il. Je lui soufflais un non.

« Tu voudrais venir faire le stage au poste avec moi ? » Me demanda-t-il.

J’écarquillais les yeux. Bosser avec Charlie, mon Dieu !

« Tu voudrais de moi ? » finis-je par répondre.

« Bien sur ma puce, l’agent à l’accueil doit prendre des congés, ce serait l’idéal ! »

« Ok ! » soufflais-je. Cela me permettrait peut-être de repérer les agresseurs.

Il me tendit le papier signé pour le stage qui se déroulerait la dernière semaine de novembre.

 

Je finis par aller prendre une douche vite fait. Je sursautais en revenant dans ma chambre, entendant de nouveau la sirène de Charlie et démarrer en trombe. Je soupirais en levant les au ciel, elle ne m’avait pas manqué pendant les vacances. Je l’avais presque oublié. J’allais devoir trouver quelque chose de radicale pour qu’il arrête ! Je finis de m’habiller et je descendais mettre mes converses au moment ou j’entendis plusieurs coups de klaxon.Je sursautais. Ils sont sérieux dans cette ville ? Dieu de la trompette !

 

J’ouvrais la porte d’entrée pour y trouver la Volvo d’Edward et la BMW de Rosalie.

Merde ! Je refermais la porte restant à l’intérieur. Pourquoi Edward avait pris sa voiture.

Même si on n’avait pas eut de nouveaux éléments des deux types, j’étais sûr qu’ils étaient encore dans la région ou qu’ils reviendraient. Ils allaient finir par repérer la Volvo.

A la limite, c’était un bon moyen de les débusquer sauf que cela mettait tout le monde en danger d’où l’intérêt d’être souvent à moto.

Je soupirais et ressortais en tombant la tête dans le torse d’Edward. Et merde !

 

« Mais qu’est ce que tu fabriques ? » Me fit’il en me redressant un peu. Je me pinçais la lèvre.

« Je…J’avais oublié mon portable ! » lui répondis-je doucement.

Nous partîmes au lycée et je commençais à appréhender notre arrivée.

Edward dut voir ma gêne, il me prit la main et je me figeais. Je relevais mon regard et il me fit un clin d’œil avec un sourire en coin. Seigneur, ce qu’il était beau tout de même. 

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