Une dernière promesse

Chapitre 15 : Les ruines de leur vie

3301 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 27/09/2020 14:29

Frisk poussa un soupir de soulagement lorsque la porte de "sa" chambre se referma doucement derrière lui. Il entendit les pas de Toriel s'éloigner à toute vitesse vers la cuisine, afin de sauver la tarte à la cannelle et au caramel en train de brûler dans le four. Pour le moment, rien n'avait vraiment changé en bas. L'adolescent avait traversé les ruines avec Toriel, qui lui avait appris pour la énième fois comment fonctionnait des puzzles qu'il pouvait désormais faire les yeux fermés. Il avait joué le jeu, tant bien que mal, en essayant de rester dans son rôle d'enfant tombé du ciel et complètement perdu.


Le moment qu'il redoutait arriverait bientôt, cependant. Il allait devoir briser le coeur de Toriel en s'échappant une nouvelle fois des ruines, alors que la pauvre ne désirait que son bien-être et sa protection. Frisk avait passé plus de temps que d'habitude avec elle, et il savait qu'il ne devrait pas le faire. Mais il retrouvait sa maman après plusieurs jours d'absence, même si elle ne se souvenait pas de lui. Que pouvait-il faire d'autre ? Il se sentait terriblement mal. C'était l'une des malédictions de ses pouvoirs. Il avait beau vouloir être rassuré, personne ne pouvait lui venir en aide. Personne à part Flowey, qui n'avait pas de sentiments, et Sans, qui allait lui en vouloir pour le reset, il n'en doutait pas une seconde. Cette fois-ci, cependant, il avait réellement une excuse pour repartir à zéro. Un génocide de masse semblait un prétexte assez important pour un reset. Et puis son frère s'était fait tué, lui aussi. Cherchait-il déjà à se défendre ? Peut-être. Frisk appréhendait énormément les retrouvailles avec le squelette.


Et puis dans la dernière ligne temporelle, il était mort. Vraiment mort. Peut-être n'en reviendrait-il pas totalement indemne. Ou peut-être que lui aussi appréhendait les retrouvailles. Sans n'avait jamais été très doué avec les émotions. La première fois que Frisk lui avait fait un câlin, il était resté les bras ballants et les yeux écarquillés, comme si le contact venait de le brûler. C'était la même chose lorsque quelqu'un lui faisait un compliment. Il virait au bleu avant de quitter la pièce à toutes jambes ou s'enterrer dans sa veste. Frisk s'en amusait énormément et n'arrêtait pas de l'embêter de cette manière. Il ne s'en lassait jamais. Quoiqu'il en était, toutes ces suppositions ne l'aidaient pas à progresser.


Il jeta un regard à la petite chambre, très rose. Le lit était fait et encombré, comme d'habitude, de nombreuses peluches qui ressemblaient à des monstres qu'il était voué à rencontrer tôt ou tard. Il fouilla les placards et ramassa quelques babioles qui pourraient lui être utile par la suite, à commencer par un carnet et quelques feutres.


"Ce ne sont pas tes affaires, gronda Chara dans sa tête.

— Ce ne sont plus les tiennes non plus, répondit simplement l'adolescent à voix haute."


Chara émit un grognement de mécontentement avant de retourner se terrer dans son esprit. Frisk rassembla soigneusement ses affaires et les empila dans un grand sac à dos qu'il avait trouvé dans l'armoire. Cette fois-ci, il décida également de prendre quelques vêtements de rechange... avant de réaliser qu'il ne rentrait plus dans les vêtements de Chara. Tant pis. Il finirait encore l'aventure avec le pull troué et déchiqueté. Si Snowdin ne posait pas spécialement de problème, la course-poursuite contre Undyne dans Waterfall, puis l'escalade du CORE et les face à face avec Mettaton, sans oublier le combat final contre Asgore, laissaient en général des marques. Beaucoup de marques. Dans sa dernière ligne temporelle, Gerson avait même décidé d'exposer les lambeaux de ses vêtements dans le musée de la Grande Guerre, comme une sorte de trophée.


Une fois ses affaires rangées, Frisk se glissa sous la couverture dans le lit. Crapahuter dans les ruines n'était pas si fatigant, mais il accumulait également les jours de cavale avec Papyrus à son compteur et se sentait moralement épuisé. Il devait reprendre des forces avant que la situation ne dégénère pour de bon. Il remonta la couverture et ferma les yeux.


**********


Sans lança un regard incertain à Frisk, puis à la brochure dans ses mains. L'adolescent l'encouragea du regard, alors que Toriel discutait avec l'hôtesse à l'accueil de l'hôtel. Il était vrai qu'ils avaient pris le squelette un peu en traître. S'il avait su qu'ils allaient en famille dans un séjour de bien-être et de discussions thérapeutiques, il n'aurait jamais accepté de venir.


"Gamin, tu étais au courant ? demanda-t-il à Frisk.

— Oui, s'excusa-t-il. Mais ça va être bien ! Il y a plein d'activités ! Et même une piscine !

— L'humain Frisk a raison, frangin. C'est une thérapie de groupe, pour que tout le monde se sente bien dans sa peau en sortant d'ici. Je vais devenir tellement populaire et musclé qu'Undyne en sera jalouse.

— Undyne est juste à côté de toi, rappela la femme-poisson. Et on verra qui rampera au sol en suppliant de l'épargner pendant les séances de beach-volley, fuhuhu !"


Ce n'était vraiment pas rassurant, songea Frisk. Il se promit immédiatement d'éviter les sports d'équipe. Il releva la tête vers Sans, le squelette ne réagissait toujours pas, le visage livide. Frisk se dressa sur sa chaise pour voir ce qui attirait son attention. "Bilan psychologique avec un psychologue agréé - Discussions de groupe". Il tira la grimace. Bien sûr que ce n'était pas le beach-volley qui effrayait à ce point son ami. C'était parler de lui devant des gens, se mettre en danger et devoir montrer ses sentiments. Avec le recul, ce n'était peut-être pas une si bonne idée, y compris pour Frisk.


Ils s'installèrent peu de temps après dans leur chambre. Après quinze minutes de bataille, Frisk obtint l'autorisation de prendre le troisième lit libre dans la chambre des frères squelettes, laissant la joie à sa mère de tenir la chandelle entre Undyne et Alphys. Sans se coucha immédiatement, sans dire un mot, ce qui alarma immédiatement son frère et l'adolescent.


Le lendemain matin, il avait disparu. Alors que tout le monde se mettait à sa recherche, Frisk capta son ombre sur le toit de l'hôtel. Il ne dit rien et s'éclipsa pour le rejoindre. Sans était assis contre la cheminée, le regard vide. Frisk l'avait rarement vu aussi abattu. Lorsqu'il l'aperçut, le squelette poussa un soupir.


"Ne me lance pas ce regard. Je sais que c'est pitoyable. Ce n'était pas une bonne idée cette sortie, et tu le sais comme moi. La dernière chose dont j'ai envie, c'est qu'un médecin humain s'intéresse aux resets et aux lignes temporelles. Je sais que tu veux bien faire et me convaincre que j'en ai besoin, que mon comportement est puéril, mais je n'irais pas, c'est clair ?"


Frisk sourit. Il s'assit en face de lui, les jambes repliées en tailleur.


"Alors je n'irais pas non plus, dit-il avec détermination, en croisant les bras sur sa poitrine.

— Tu vas briser le cœur de Tori. Vous n'avez pas besoin de moi pour vous amuser. Je... Je crois que je vais rentrer.

— Quoi ? Mais c'est les vacances ! Tu ne vas pas disparaître juste à cause d'une visite chez le docteur ? Et puis Papyrus va être triste, et puis Undyne va aller te récupérer en te tirant par les pieds pour l'avoir rendu triste."


Sans poussa un soupir. Ses orbites prirent une teinte plus sombre. Frisk se tendit légèrement, toujours un peu mal à l'aise lorsque le clown joyeux devenait subitement sombre et froid.


"Ecoute, gamin, on peut arrêter de faire semblant un moment ? Tu sais très bien pourquoi je ne peux pas y aller. Ces docteurs, leurs rôles est de te pousser à bout. Si les autres apprennent pour les resets, ça va détruire leur vie comme ça a détruit la mienne. Je n'y vais pas pour me protéger, mais surtout pour les protéger eux. Tu peux comprendre ça ? Ce que tu as fait, ce que l'on a fait, ils ne doivent jamais le savoir. Comment crois-tu que Papyrus réagirait si je lui annonce brutalement que je l'ai vu mourir des centaines de fois sans intervenir parce que si je le faisais, ça aurait pu briser la ligne temporelle ? Ou alors s'ils découvrent ce que toi, tu as fait. Tiens-en toi au gentil petit humain qui a sauvé le monde et laisse-moi m'en tenir au comédien paresseux qui est incapable d'utiliser sa magie correctement. Crois-moi, c'est mieux pour tout le monde."


Frisk baissa la tête et joua un instant avec ses mains, nerveux.


"Je pense que tu te trompes, dit-il courageusement, malgré le regard noir qui se braqua vers lui. Pas tous comprendraient, c'est vrai. Mais Papyrus ou Toriel, oui. Et puis, si tu veux vraiment mon avis, Papyrus est déjà au courant pour les lignes temporelles. Il s'en souvient peut-être moins bien que toi, mais il a des moments... de lucidité parfois, au point que ça en devienne trop bizarre pour juste être des coïncidences. Et puis, ça nous permettrait d'avancer, tu ne crois pas ?

— Nous ? C'est qui ça, nous ? l'agressa le squelette. Frisk, je n'ai rien à me reprocher. Ce que j'ai fait dans ce foutu couloir, je ne le regrette pas.

— Je sais, mais...

— Tu es celui qui causé ça, Frisk, le coupa Sans. Tu es celui qui a tué Papyrus la première fois, tu es celui qui a poursuivi malgré tout, tu ne t'es même pas retourné lorsque tu m'as planté ce foutu couteau dans la poitrine. Tu n'étais pas là la première fois que j'ai découvert ses cendres dans la neige, ou lorsque j'ai décidé de me sacrifier pour sauver le peu de ce qu'il restait de nous. Tu n'étais pas là lorsque Alphys s'est pendue dans son laboratoire après la mort d'Undyne. Tout ce que tu as fait, c'est apporter la mort et la destruction, détruire des vies et forcer le destin pour qu'il convienne à ta vision des choses. Alors ne viens pas m'insulter yeux dans les yeux et me jouer le numéro de celui qui sait ce que je ressens. Tu ne sais rien. Rien du tout."


L'adolescent déglutit difficilement, avant de reculer d'un pas. Sans garda le silence et détourna le regard.


"Je suis désolé, glapit l'enfant. Je...

— C'est cela. On en parlera au prochain reset, dit-il en se levant.

— Sans...

— Ne dis rien. Continue de jouer à la maman et au papa en vacances, mais ce sera sans moi."


Il se dirigea vers la sortie sans lui accorder un regard.


"Je ne vais pas reset, dit Frisk d'une petite voix. Je te l'ai promis. Tu n'as pas le droit de me parler comme ça alors que je fais tout... Je fais tout pour me faire pardonner, dit-il en reniflant. J'ai fait des erreurs, c'est vrai. Et je le regrette, et je les assume. Mais ce n'est pas en vivant dans le passé que ça va s'arranger, Sans. Je veux juste que tu sois heureux, toi aussi."


Sans s'arrêta devant la porte et poussa un soupir. Il se retourna légèrement vers Frisk. L'adolescent était en larmes.


"Je suis désolé, dit-il à mi-voix. Je veux vraiment te croire, gamin, se radoucit-il. Mais j'ai déjà donné ma confiance plusieurs fois, et on sait tous les deux où ça nous a mené. Ne fais pas des promesses que tu ne peux pas tenir. Crois-moi, j'en sais quelque chose. Je... Je ne m'en vais pas. Je vais rejoindre Papyrus, si tu me cherches."


Il se téléporta. L'adolescent resta un long moment silencieux avant de se lever à son tour, le visage inexpressif. Sans avait raison. Il n'avait pas d'excuse et il n'était pas fiable. Mais il pouvait encore lui prouver qu'il avait tort de s'en faire. Il pouvait lui prouver qu'il avait vraiment changé. Son regard se remplit de détermination et il se dirigea vers les escaliers.


*********


Frisk ouvrit tant bien que mal les yeux et poussa un grognement. Il poussa sur ses bras pour s'asseoir sur le lit. Une odeur de gâteau flottait dans la chambre, et il ne tarda pas à repérer le morceau de tarte posé sur le tapis à son attention. Son ventre gronda. Il se dégagea des draps et récupéra la pâtisserie, dont il enfourna la moitié dans sa bouche. C'était définitivement son pêché mignon.


Son regard se posa ensuite sur le sac-à-dos, toujours appuyé sur le mur. L'adolescent prit une grande inspiration. Il allait falloir affronter Toriel désormais. Il ramassa ses affaires et passa la tête hors de la porte. Il savait qu'elle était dans le salon, en train de lire un livre au coin du feu. Il l'avait déjà vécu. Il quitta la pièce sur la pointe des pieds et s'engagea dans les escaliers qui menaient vers le sous-sol, là où se trouvait la porte d'entrée pour le reste des Souterrains. Il ne fit pas trois pas qu'une voix résonna au-dessus de lui.


"Mon enfant ? Qu'est-ce que tu fais ? C'est dangereux en bas. Viens jouer dans le salon."


Elle descendit les marches, lui saisit la main, et le tira de nouveau au rez-de-chaussée sans lui laisser le temps de protester. Frisk la suivit jusqu'au salon, avant de pousser un soupir. Toriel regardait son sac avec anxiété.


"Si tu veux sortir, nous pouvons aller faire un tour dans les Ruines et essayer d'autres puzzles... Ou chasser des escargots pour faire une tarte. Qu'est-ce que tu en dis ?

— Maman... Je suis désolé, mais je dois vraiment partir.

— J'ai aussi plein de livres sur les escargots. Est-ce que tu veux que je te lise des anecdotes ? Tu es encore jeune, je suis sûr que tu aimerais bien en apprendre plus sur eux.

— Maman, s'il te plaît... Je sais que la porte du bas mène au reste des Souterrains. Je dois y aller. J'ai... J'ai des gens à aider.

— Reste-là, je dois aller faire quelque chose."


Elle referma son livre et se dirigea presque en courant vers les escaliers. Frisk poussa un soupir. A chaque fois, c'était la même chose. Il ajusta son sac et la suivit. Toriel se trouvait en bas des marches. Elle lui lança un regard déçu avant de prendre la parole.


"Tu souhaites savoir comment rentrer chez toi, pas vrai ? Plus loin se trouve une sortie qui mène au reste des Souterrais. Je vais la détruire. Plus personne ne pourra plus jamais partir. Maintenant, sois un gentil garçon et retourne en haut."


Elle accéléra le pas, et Frisk trottina derrière elle pour la rattraper.


"Tous les humains qui tombent ici connaissent le même sort, dit-elle pour elle-même en continuant d'avancer. J'en ai été la témoin, encore et encore. Ils tombent. Ils partent. Ils meurent. Pauvre enfant naïf... Si tu quittes les Ruines alors il... Alors Asgore va te tuer. Je ne fais que te protéger, tu comprends ? ... Va dans ta chambre. N'essaie pas de m'arrêter, c'est mon dernier avertissement."


Toriel s'arrêta devant la porte. Frisk s'arrêta à peine quelques mètres derrière elle. Il avait toujours trouvé cette porte fascinante. Elle était gigantesque et couverte de symboles étranges. Des runes magiques, lui avait déjà expliqué Gerson, la langue des monstres avant la guerre qui les avait opposés aux humains. Après leur enfermement, le langage magique écrit s'était perdu pour devenir uniquement oral.


"Tu veux partir à ce point ? soupira Toriel. Tu es juste comme les autres. Alors tu ne me laisses pas le choix. Prouve-le. Prouve-moi que tu es assez fort pour survivre !"


Ses yeux prirent une teinte dorée et une pluie de boules de feu s'abattit sur Frisk. Il connaissait ses patterns par coeur et esquiva sans la moindre difficulté.


"Je ne veux pas me battre, dit-il en appuyant sur le bouton "épargner". Maman, s'il te plaît."


Une deuxième salve passa tout près de sa tête. Il esquiva sur la droite, mais une boule de feu le prit en traite et l'envoya voler contre le mur. Il poussa un grognement de douleur avant de se relever une nouvelle fois. Toriel lui adressa un regard perdu. Frisk s'avança vers elle et se remit en position. Elle attaqua une nouvelle fois, puis encore une fois. Cette fois, l'adolescent fit plus attention. Il était plus grand qu'autrefois, et des attaques qui passaient largement au-dessus de sa tête lui paraissaient désormais un peu trop proche.


Le combat, toutefois, ne dura pas bien longtemps. En voyant que l'adolescent ne se battait pas, Toriel perdit peu à peu son sang froid. Plusieurs attaques manquèrent leur coup, avant de finalement même l'éviter complètement. Frisk resta immobile et lui sourit gentiment. Elle garda le silence un moment, avant de baisser les bras.


"Je sais que tu veux rentrer chez toi, mais... Mais s'il te plaît, retourne dans ta chambre. Je te promets que je prendrais bien soin de toi ici. Je sais que je n'ai pas grand chose, mais... On peut vivre heureux ensemble. Pourquoi faut-il que tu sois difficile ? S'il te plaît, retourne en haut..."


Frisk ne bougea pas. Toriel trembla légèrement, et une larme coula le long de sa joue. Elle l'effaça d'un geste de main, avant de relever les yeux vers lui.


"Ha, ha, rit-elle nerveusement. Pathétique, n'est-ce pas ? Je ne suis même pas capable de sauver un seul enfant. Mais je comprends. Tu ne serais pas heureux ici. Les Ruines sont petites une fois que tu y es habitué. Ce ne serait pas bien de te faire grandir dans un endroit comme celui-là. Mes désirs, ma solitude, mes peurs... Pour toi, mon enfant, je vais les laisser derrière."


Elle essuya une nouvelle larme vagabonde avant de relever les yeux vers Frisk. L'adolescent se sentait toujours un peu mal après ce combat, mais il trouvait sa maman extrêmement courageuse. Si elle avait décidé de détruire la porte après ça, il n'aurait pas pu l'en empêcher. Elle prit une grande inspiration avant de s'accroupir devant lui.


"Si tu souhaites vraiment quitter les Ruines, je ne t'en empêcherai pas. Cependant, quand tu partiras... S'il te plaît, ne reviens pas. J'espère que tu comprends."


Elle le serra dans ses bras, et Frisk lui rendit son étreinte de toutes ses forces. Ce n'était qu'un au revoir, il le savait, mais cette séparation lui faisait toujours aussi mal. Elle ne méritait pas de souffrir comme ça. Il savait néanmoins qu'un certain squelette viendrait lui remonter le moral dans quelques heures, ce qui lui laissait des regrets moins importants. Toriel irait bientôt mieux, lorsqu'ils rejoindraient la Surface. Elle le lâcha et reprit sa route, non sans un dernier sourire.


Frisk dépoussiéra son sac et passa à son tour la porte, le cœur lourd. Le plus dur ne faisait que commencer. Dans quelques minutes, il allait devoir affronter Sans. Et ce serait une affaire bien plus complexe que juste quelques boules de feu jetées dans sa direction.


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