Le premier humain tombé

Chapitre 17 : Au centre de la toile

3084 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/07/2017 17:19

Frisk passa quelques mètres sans encombre pour changer, gardant un silence pesant. Lorsqu'ils tombaient sur un puzzle, l'humain fermait les yeux et avançait à l'aveuglette, ce qui entrainait des gamelles fréquentes, mais il continuait à garder ses yeux fermés. Le plus dingue, c'est que ça marchait à chaque fois ! Chara se demandait à chaque fois comment il allait s'en sortir, et il n'était jamais déçu. Cependant, ils n'étaient pas tranquilles pour autant puisque Aphys s'amusait à poster tout et n'importe quoi sur UnderTube, et Frisk était obligé de s'arrêter à chaque notification reçue.

Il se trouvait en face du Core lorsque sa patience limitée atteignit des sommets : Papyrus avait répondu à un post d'Alphys sous le pseudo SqueletteBG95 en postant une photo... déroutante. Choqué, Frisk la montra à Chara,qui se figea.

Papyrus portait sur son torse nu un poster avec des abdominaux et des bras musclés, et il portait des lunettes de soleil. Les biceps et les abdos portaient également des lunettes de soleil. Pire, le squelette avait remis une casquette à l'envers.

L'apocalypse. L'humain espérait ne jamais revoir une telle chose sur Terre. Enfin, sous Terre. Cette faute de goût, rien d'autre ne pouvait la dépasser en terme d'entrave à la société. Le monde ne tournait plus tout à fait rond lorsque cette folie avait débarqué, et même si on ne la trouvait plus souvent, rien que le fait dd'y penser était impardonnable et méritait une punition à la hauteur d'une insolence pareille. C'est simple : si l'Enfer et le diable existaient, ce dernier porterait une casquette à l'envers et forcerait chaque nouvel arrivant à en porter.

Chara se planta devant Frisk, les bras croisés. Ce dernier regardait la photo avec une expression indescriptible, qui oscillait entre le rire et le dégoût. Quelques secondes après, il avait les yeux rivés sur son portable et tapait les touches du clavier presque avec violence.

"Qu'est-ce que tu fais ?

— Je m'exprime."

Le fantôme jeta un coup d'oeil à l'écran. L'humain venait juste de poster : "Alphys stp si tu veux m'appeler APPELLE-MOI mais ne poste pas nimpe je peux pas faire dix mètres sans recevoir de notif ! Ça devient relou arrête stp"

Quelques secondes plus tard, rien ne se passa. Une minute après, aucune nouvelle. La scientifique avait arrêté de poster tout et n'importe quoi grâce ou à cause du commentaire peu subtil de l'humain.

"T'as été un peu violent quand même, non ? La pauvre...

— Pauvre moi, surtout ! Toi non plus tu peux pas bouger quand je reçois quelque chose, ça te gonfle pas ?

— Bah quand même... Elle veut juste des amis...

— Elle s'y prend mal."

Chara garda le silence un moment, et Frisk ne réagit pas. Il prit des ascenseurs au hasard, en regardant droit devant lui et nulle part ailleurs, et Chara ne faisait pas plus attention que lui sur ce qui se passait autour de lui, et ils se perdirent dans la zone ; Frisk réussit néanmoins à retrouver son chemin en utilisant le peu de carburant que contenait son Jetpack.

"Comment tu feras lorsque tu n'auras plus de carburant ?

— Je me débrouillerai.

— T'as pas de plan ? Parce que la chance, c'est bien mais ça dure pas !

— T'es sûr ?"

Chara poussa un soupir exaspéré tandis que Frisk reprenait sa route. Il ramassa en chemin une poêle à frire et un tablier taché.

"Un cuisinier est passé par là ou quoi ? On trouve vraiment tout et n'importe quoi ici !

— C'est les affaires des autres enfants tombés après moi."

Frisk jeta au fantôme un regard exaspéré.

"D'autres enfants sont tombés avant... enfin, après toi ? Tu me l'as jamais dit !

— Oui bah excuse-moi. D'autres enfants avec d'autres types d' âmes sont tombés après moi, c'est vrai. Il y avait l'âme de la patience, de la justice, de la bravoure, de l'intégrité, de la persévérance et de la gentillesse. Tiens, ces objets que tu tiens, c''était les affaires de la gentillesse.

— Mais pourquoi elles sont là ? J'veux dire, personne a pensé à les ramasser, non ?

— Me demande pas, enfin ! C'est pas comme si j'aurai pu le faire !

— Mais... mais...

— Quoi ?"

Frisk semblait nerveux tout à coup. Toute l'assurance dont il avait fait preuve jusque-là avait disparu, remplacée par une angoisse palpable. Chara crut comprendre quel était le problème et déglutit péniblement. L'enfant s'exprima alors d'une toute petite voix frémissante.

"Ils... ils sont... morts ?

— J'entends rien, parle plus fort ! On comprend rien avec ce bruit de fond ! rétorqua Chara agacé. Répète, reprit-il plus calmement.

— Ils... sont morts ? Qui... a fait ça ?"

Le défunt marqua une pause. Aussi courageux et assuré pouvait être Frisk, il restait un enfant. Comment lui dire subtilement que le roi les avaient tous tués et s'était débarrassé de leurs affaires à droite à gauche ?

Finalement il se décida à répondre. Tant pis pour la subtilité !

"Le roi Asgore les a tués et il s'est débarrassé de leurs affaires à droite à gauche."

Frisk réprima d'abord un frisson d'horreur et faillit tomber à la renverse. Il se rattrapa de justesse en vacillant et s'assit par terre.

"Est-ce que tu avais l'intention de me le dire ? demanda l'humain encore sous le choc. Me prévenir avant que je risque de mourir, c'est pas une option ?

— Excuse-moi, je ne voulais pas te traumatiser.

— Traumatisé ? Moi ? J'ai juste peur qu'il me tue et qu'il me retire ces super-lunettes !"

Frisk sortit de sa poche ses lunettes de soleil, mais le fantôme ne le crut pas. En sondant l'esprit de son partenaire, il ressentait toute la peur qui l'habitait, la peur d'aller vers quelqu'un de dangereux. La peur de mourir.

Chara connaissait très bien ce sentiment qui l'avait habité juste avant qu'il aval les fleurs dorées et pendant sa convalescence.

"T'es pas obligé de me mentir, tu sais."

L'humain baissa la tête honteusement sans répondre. Machinalement il reprit sa route en regardant ses pieds, jusqu'à ce qu'il ne voie plus ses pieds. Il était plongé dans le noir, et cela ne pouvait signifier qu'une chose : un nouvel épisode du show télévisé de Mettaton.

Alphys se chargea de pirater le système de données pour y voir plus clair... Et Frisk tomba en arrière, aveuglé par des projecteurs. Une caméra volait à côté de lui et se synchronisait sur ses mouvements, de sorte que lorsque Frisk tomba la caméra tomba aussi.

"Qu'est-ce que c'est ? cria-t-il. Qu'est-ce qui se passe ?

— TU ES EN DIRECT, MON CHOU ! UN MOT À DIRE POUR NOS TÉLÉSPECTATEURS ?

— Non, mais j'ai quelque chose à faire !"

Frisk se releva et toisa la caméra, lorsqu'il fit craquer ses doigts. Il voulut frapper la caméra, mais celle-ci s'envola hors de portée.

"Non mais c'est une blague ? pesta l'enfant, exaspéré. Dans quoi je me suis embarqué en partant des Ruines, moi ?

— Je t'avais dit de rester avec elle, mais tu m'écoutes jamais, glissa Chara à son oreille.

— Oh ça va toi !

— BIEN ! NOTRE REPORTER EST DONC SUR PLACE À HOTLAND, VEUILLEZ L'APPLAUDIR !"

Frisk s'attendait à revoir la pluie de confettis et courir et sauter partout pour l'éviter, mais il n'eut pas besoin de le faire. Des acclamations tièdes surgirent de nulle part, et Mettaton reprit son discours.

"NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL VA DONC NOUS DONNER DES NOUVELLES ! TROUVES-NOUS UN SUJET DE REPORTAGE INTÉRESSANT, DARLING !

— Et s'il n'y a rien d'intéressant, je fais comment ? questionna l'enfant tout à fait innocemment.

— DÉBROUILLES-TOI UN PEU !"

Frisk inspecta les alentours. Il vit un chien, un ballon de basket, un verre d'eau qui n'allait sûrement pas tarder à s'évaporer, un cadeau et un livre avec une forme bizarre. Frisk s'approcha précautionneusement et l'ouvrit, avant de le jeter au loin.

"METTATON !!!!! Pourquoi il y avait une bombe dans ton livre !

— AH, DARLING, TU AS ENFIN TROUVÉ UN SUJET DE REPORTAGE ! C'EST UN LIVRE, N'EST-CE PAS ?

— Euh, plus maintenant, fit Frisk en jetant un coup docile dans la direction où il avait jeté le livre. Il y avait une bombe dedans !

— AH DARLING ! MAIS QUE VOIS-JE ??"

L'humain regarda autour de lui et pâlit soudainement. Le ballon de basket, le chien, le verre d'eau et le cadeau étaient devenus des bombes prêtes à exploser ! Il regarda derrière lui et pâlit encore lorsqu'il aperçut une bombe blanche qui faisait deux fois sa taille, avec un compte à rebours de deux minutes.

"C'est quoi ce cirque encore !!!!!!!!

— OH MON DIEU, DARLING ! TU DOIS TE DÉPÊCHER CAR SI TU NE DÉSACTIVES PAS TOUTES CES BOMBES EN DEUX MINUTES, CETTE BOMBE ÉNORME EXPLOSERA !! BONNE CHANCE, DARLING !

— Quoi ? Non, sérieux ?"

Frisk regarda de tous côtés, complètement perdu et paniqué en voyant tous ces objets répartis n'importe où pour le démoraliser. Il chuchota à Chara :

"Il n'y aurait pas quelque chose d'utile pour ça dans ton téléphone ?

— Je pense pas, répondit le fantôme en se mordant la lèvre. Appelle Alphys, elle peut peut-être t'aider !"

Frisk s'empressa d'appeler la scientifique, qui décrocha immédiatement.

"Alphys, tu peux m'aider là ? Je dis désactiver des bombes et j'ai rien pour le faire !

— Ok ok, calme-toi ! Quel genre de bombes y a-t-il ?

— Hem... Un chien, un verre d'eau, un ballon de basket et un cadeau."

Alphys ne répondit pas. Mettaton avait imaginé des pièges qu'elle ne pourrait peut-être pas désactiver. Frisk attendit une réponse aussi patiemment qu'il put, mais il finit par raccrocher tant la panique le saisissait, et sa patience était très limitée.

"Essaie de jeter toutes les bombes n'umporte où, suggéra Chara. Ça à marché pour le livre, et ça prendra moins de temps, il te reste moins d'une minute !"

Frisk acquiesça et récupéra le cadeau et le verre d'eau qu'il lança au loin. Il allait faire de même avec le ballon et le chien lorsque le robot s'interposa.

"NON, NON ! TU DOIS LES DÉSACTIVER, HUMAIN !

— Je les désactive comme je veux, répliqua Frisk en jetant le ballon et le chien au dessus de Mettaton. Et en attendant, il n'y a plus de bombes.

— MALÉDICTION ! CETTE BOMBE N'A PAS EXPLOSÉ EN DEUX MINUTES ! TU PENSES M'AVOIR BATTU, HUMAIN ! FINALEMENT, CETTE BOMBE N'EXPLOSERA PAS EN DEUX MINUTES, MAIS EN DEUX SECONDES !"

Frisk croisa les bras, tentant de paraître insensible même si une anxiété profonde l'envahissait peu à peu. Chara pour sa part s'attendait à un coup de fil d'Alphys, qui lui assurerait qu'elle avait désactivé la grosse bombe et qu'il n'y avait plus aucun danger.

Et contre toute attente, c'est ce qui arriva. Son portable vibra et Frisk décrocha après deux secondes d'attente d'une mort rapide et sans douleur.

"Ne... ne t'inquiète pas ! fit la scientifique d'une petite voix. J'ai... j'ai...

— OH DAMN !! ALPHYS DARGLIN, TU M'AS BATTU EN DÉSACTIVANT CETTE BOMBE AVANT QU'ELLE N'EXPLOSE !

— Heu... oui ! C'est ce que j'ai fait !

— Alphys, je n'aurai jamais pensé te le dire un jour, mais merci ! souffla Frisk, encore en état de choc. Le fantôme se mordit la lèvre en regrettant amèrement de lui avoir explicitement dit ce qui risquait d'arriver.

— JE SUIS ENCORE UNE FOIS BATTU PAR LE BRILLANT DOCTEUR ALPHYS ! MAUDIT SOIS-TU, HUMAIN ! MAUDIT SOIS-TU, DOCTEUR ALPHYS !"

Mettaton serra son poing métallique pour le lever au-dessus de lui. Une brume rose s'en dégagea et aveugla Frisk et Chara, qui toussèrent, et lorsqu'elle se dissipa, le robot avait disparu.

Frisk raccrocha au nez d'Alphas et se laissa tomber au sol. Le défunt vint à ses côtés.

"En fait, je m'attendais pas à une telle réaction, surtout de ta part. Y a un problème ? J'veux dire, jusque là t'as toujours eu l'air sur de toi, même si t'en faisais des caisses. Alors quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?

— Bah, tu vois... (l'enfant marqua un temps d'hésitation avant de poursuivre) j'ai la sauvegarde, les reset donc je peux m'en sortir, mais... Admettons qu'Asgore soit... top dur à battre, même pour moi. Retourner... à la surface... (il hésita encore en déglutissant) c'est... mon objectif. Mais si je ne l'atteins pas... Qu'est-ce qui se passera si je n'y arrive pas ?"

Chara écarquilla les yeux. Lui, il n'avait pas réellement d'objectif en tant que fantôme. De son vivant, il voulait juste être heureux, mais dès que les choses avaient commencé à se gâter, même ce but-là était parti en fumée. Il ne s'était jamais demandé auparavant ce qu'il ferait s'il n'arrivait pas à être heureux.

"Tu dois y arriver, finit-il par articuler. Cet objectif de partir, c'est ça qui te fait avancer. N'en doute pas. Tu peux y arriver, ne perds pas ta détermination.

— Mais...

— Commence pas un cirque ! le coupa Chara précipitamment d'un ton prévenant. Je sais pas consoler les gens, alors chiale pas parce que je saurais pas quoi faire !"

Frisk esquissa un léger sourire et se remit debout, au soulagement du fantôme qui poussa un soupir.

"Bon, bah on continue !"


Ils ne croisèrent pas beaucoup de monstres, quatre ou cinq seulement dans cette zone. Cependant, l'enfant crut comprendre pourquoi au bout d'un certain temps.

Ils arrivèrent dans une boulangerie, tenue par une araignée qui se présenta sous le nom de Muffet.

"Achetez donc quelque chose, fit-elle d'une voix fluette. Ahuhuhu, ricana-t-elle.

— Tu sais, lui dit Frisk, évite de rire comme ça si tu veux attirer des clients. Mais bon. Y a quoi de bon ? J'ai faim !!!"

Comme pour confirmer cette dernière phrase, son ventre gargouilla, faisant presque trembler la terre.

"Regarde par toi-même, fit Muffet en lui jetant un regard outré. Tu as bien des yeux, non ? Quoi que..."

Ses six yeux se posèrent sur les paupières toujours fermées de Frisk, et une lueur de pitié apparut dans ses regards.

"Alors, il y a des croissants, du jus d'araignées, des...

— Non mais je suis pas aveugle en fait, expliqua Frisk en feignant d'être vexé. Et je vois aussi les prix... C'est cher, non ? 9999 pièces d'or pour un croissant... Y a pas moyen de négocier ?

— Hpmf ! Quel radin !

— Non mais c'est vrai ! continua l'humain en montrant sa bourse à l'araignée. J'ai tout juste la moitié !"

Peu convaincue, celle-ci se détourna pendant que l'enfant ruminait en silence. Il s'éloigna avant de demander à Chara :

"Y a vraiment aucun vendeur qui veut bien acheter des trucs ?"


"HOI ! Je suis Temmie !!!

— Oui, heu bonjour, j'ai des trucs à vendre, t'en veux ?

— Voici mon z'ami, Temmie !!!

— Ok d'accord."

Chara et Frisk avaient dû retourner à Waterfall, au village Temmie pour y vendre tout ce qu'ils avaient ramassés. Ils avaient donc pris des biscuits, des ballerines, un tutu, un tablier, un ruban, des gants de boxe, un carnet et un bandana. En voyant les prix que leur proposait Temmie, les deux enfants reculèrent. Les montants étaient exorbitants pour des objets simples très abimés, mais c'est ce qu'il fallait. Frisk regarda l'argent qu'il avait. 4379 pièces d'or. Il allait devoir négocier.

Temmie n'était pas difficile, mais même en vendant tout cela, Frisk n'avait toujours pas assez d'argent. En fait, la narratrice avait la flemme de compter, calculer alors elle vous sort cette excuse un peu bidon, mais elle en était quasiment sûre.

Il ne restait à Frisk qu'une seule solution.

Il regarda Chara droit dans les yeux. Un regard empreint de tristesse était peint sur son visage.

Il baissa les yeux vers sa poêle à frire et ses lunettes de soleil. Avec un soupir de désespoir, il regarda le prix des lunettes de soleil qui l'avaient accompagné pendant si longtemps.

1500 pièces d'or.

Il engouffra l'argent dans ses poches aussi vite qu'il put et repartit vers Hotland.


Frisk essoufflé par la course qu'il avait faite de Hotland à Waterfall (puisqu'il avait oublié que l'homme de la rivière existait) jeta de l'argent sur le comptoir de Muffet, et comme par hasard, il balança pile 9999 pièces d'or. L'araignée écarquilla les yeux et ce fut d'une main tremblante qu'elle tendit un croissant à Frisk, qui s'en empara presque avec violence. Il mordit avidement dedans, et Chara éclata de rire devant sa tête, qui était exactement la même que la sienne lorsqu'il avait goûté la tarte de Toriel pour la première fois.

"Excuse-moi d'avoir été si froide, fit Muffet une fois l'émotion passée. Un individu m'avait parlé d'un humain au tee-shirt rayé qui passerait par ici, qui détestait les araignées. Mais il semblerait qu'il y ait plusieurs humains au tee-shirt rayés...

— Et il ressemblait à quoi cet individu ? demanda Chara.

— Qui a parlé ?"

Un silence s'ensuivit, puis Muffet sourit.

"Oh, je vois. Un humain t'accompagne ? Un fantôme, plutôt...

— Bref, à quoi il ressemblait ? s'exaspéra Frisk.

— Il avait en permanence un grand sourire, et changeait de forme dans l'ombre. Je ne sais pas trop quoi dire de plus..."

L'araignée fixa Chara avec une expression impénétrable, et celui-ci réprima un frisson. Il commençait à en avoir marre de se faire voir à chaque fois qu'il intervenait.

"Si vous voulez le voir, poursuivit-elle, attendez-vous à ce que n'importe quoi arrive. Ne soyez surpris par rien. Surtout toi..."

Muffet s'interrompit précipitamment, t afficha alors un sourire bizarre mais éclatant.

"Bon, eh bien merci d'avoir acheté quelque chose, dit-elle. Pour cela, je vous laisse en paix... Bye !

— Tu as une idée derrière la tête ? demanda Frisk.

— J'aimerais bien lui rendre visite, pas toi ? Et je pense savoir où aller..."


HEY !!!! Comment ça va les gens ????

Ça fait longtemps, non ? Vous m'avez grave manqué, mais je suis rentrée hier alors je poste aujourd'hui ! Je vous laisse à vos théories sur le prochain chapitre car je vais partir dans une direction légèrement différente... je crois.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez comme d'habitude, parce que c'est surtout le fait de VOUS lire qui me fait avancer... Et au passage vous avez remarqué mque je mets de plus en plus de temps pour sortir mes chapitres de plus en plus longs... Mais je peux pas faire autrement !

Salut salut !!!

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