Klefan, un amour naissant.

Chapitre 2 : Le départ.

1550 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:28

Chapitre 2 : Le départ.

 

Quelques jours après son rêve, Stefan s’était isolé dans la grande demeure qu’était celle des Salvatore.

Il ne voulait recevoir personne. Même pas Caroline, qui voulait présenter des excuses pour s’être emportée la dernière fois.

Le vampire ne pouvait s’empêcher de penser à Klaus. A ses lèvres parfaites, à ses yeux d’un bleu intense, et à ses cheveux blonds toujours bien bouclés.

Stefan ne pouvait maintenant plus nier. Il ressentait quelque-chose d’indescriptible envers l’hybride.

Ce sentiment l’envahissait tellement, que quand il pensait à lui, il se sentait bien, il oubliait tous ses problèmes, son cœur battait fort, et une chaleur inexplicable traversait tout son corps, mais Stefan savait qu’il devait prendre une décision. Klaus vivait à plusieurs milliers de kilomètres de Mystic Falls, ce qui laissait perplexe Stefan. Devait-il le rejoindre à la Nouvelle-Orléans ? Ou bien essayer de l’oublier. Ce n’était pas si simple.

Le vampire ne pouvait anticiper la réaction de l’hybride s’il lui avouait ses sentiments  même si il avait vaguement entendu parler de son homosexualité potentielle.

La nuit suivante, Stefan n’avait pût fermer l’œil de la nuit. Il avait pris une décision.

Il devait avoir une discussion avec Klaus. Et pour cela, il devait se rendre à la Nouvelle-Orléans au plus vite.

Après avoir fait ses valises, le jeune homme se décida à appeler Caroline lui annoncer son départ.

 

« Stefan ? Tu vas bien ? J’étais vraiment très inquiète pour toi, tu ne m’as donné aucune nouvelle depuis notre… dispute.»

« N’en parlons plus Caroline. Je tiens énormément à toi tu le sais. Mais je t’ai plus précisément appelé pour te parler d’une chose. C’est à propos de moi… Et de Klaus »

« Oh, eh bien, explique-moi » dit-elle d’une voix mal-à-l’aise.

« Je, je compte rejoindre Klaus à la Nouvelle-Orléans. Il faut que nous ayons une discussion sérieuse, j’espère que tu peux comprendre ça.»

Sur ces mots, la conversation devint quelques instants silencieuse. Caroline ne savait plus quoi dire, Stefan repris donc en main la conversation.

« Je t’appellerai donc quand je serais arrivé, mon avion est à dix heures et demie normalement. »

« Oui, d’accord, bon, je vais te laisser te reposer alors. Bisous, bon voyage. »

Caroline raccrocha.

Stefan savait bien que la jeune femme était mal à l’aise, mais il ne pouvait rien y faire, il devait partir, il avait besoin d’obtenir des réponses à ses questions.

 

Le matin du départ, Stef s’était levé tôt. Il voulait être sûr de ne pas rater son avion qui n’était pourtant qu’à dix heures et demie.

Après s’être préparé, le vampire prit les clés de sa Porsche puis s’en alla, laissant Mystic Falls derrière lui pour quelques temps.

 

A l’aéroport, il s’apprêtait à embarquer dans son avion quand il entendit au loin une voix féminine. C’était celle de Caroline.

« Stefan ! »

« Caroline, quelle surprise, je pensais pourtant que tu étais contre mon départ »

« J’ai réfléchis, je ne pouvais pas te laisser partir sans te présenter mes excuses, même si je soutiens encore mes propos. Mais je ne pouvais pas te laisser partir sans te dire que tu allais me manquer.»

« Tu vas me manquer aussi Caroline. »

Sur ces mots, Stefan fit un câlin à son amie et lui fit un signe en guise d’au-revoir, puis il montât dans son avion.

 

Six heures de vol étaient nécessaire pour arriver en Louisiane. Deux heures s’étaient déjà écoulées.

Stefan, prit par la fatigue s’endormit.

 

Le vampire était allongé sur un lit dans une chambre majestueuse. Plusieurs tableaux étaient accrochés au mur.

Sur l’un d’eux, il y était même représenté.

Stef ne mis pas longtemps à deviner que c’était la chambre de Klaus. Il descendit du lit, et observa la trainée de sang qui s’étalait tout le long du sol jusqu’à la porte.

Ces traces s’étendaient jusqu’au rez de chaussée. Stefan empruntât donc le grand escalier.

En bas, il vit le corps de Klaus gisant au sol. L’hybride avait dans le cœur un pieu fait en bois de Chêne Blanc.

Le visage du vampire se décomposa.

« Oh mon dieu Klaus, non, ce n’est pas possible, je, je t’aime, ne me laisse pas, je t’en prie »

Le visage de Stefan se décomposa.

Mais, soudainement, il sentit une douleur atroce. Quelqu’un venait de lui enfoncer un pieu en bois dans le cœur.

« Caro-Caroline ? » puis il perdit connaissance.

 

« Monsieur ? Vous allez bien ? Nous sommes presque arrivés. Je vous ai vu suffoqué, j’ai préféré vous réveiller. » C’était le steward, Stefan l’avait repéré en s’installant dans l’avion, il était beau, blond, et avait des yeux verts magnifiques.

« J’ai fait un mauvais rêve, ne vous inquiétez pas » répliqua le vampire, visiblement transpirant.

Le steward alla donc continuer de vérifier la bonne santé des passagers.

Enfin seul, Stefan préféra ne pas repenser à cet effroyable cauchemar, qui, pensait-il, ne devait être dû qu’à du stress.

 

« Mesdames et Messieurs, nous allons amorcer la procédure d’atterrissage, veuillez attacher vos ceintures jusqu’à l’immobilisation totale de l’appareil. Merci de votre compréhension. »

 

L’avion avait atterrit. Stefan descendit de l’avion puis alla récupérer ses affaires à l’accueil.

Ses mains étaient moites. Il transpirait.

Il pleuvait des cordes sur la Nouvelles-Orléans et Stefan devait se rendre jusqu’à la demeure des Mikaelson.  Il savait parfaitement où la trouver, il monta donc dans un de ces vieux taxis que l’on trouvait partout dans la métropole.

Quelques minutes plus tard, le véhicule arriva devant la résidence. Stefan resta assis, immobile sur le siège avant de descendre du taxi. Il paya le chauffeur puis se décida à descendre.

 

Stef ne savait plus quoi faire. Il était là, devant le grand portail. Attendait, et réfléchissait.

Il était effrayé par l’idée que Klaus n’accepte pas l’idée qu’une relation amoureuse ait lieu entre les deux hommes.

Puis Stefan, se lança, il passa le grand et vieux portail blanc puis se positionna devant la porte. Il s’apprêtait à toquer quand la porte s’ouvrit.

« Stefan ! Quel honneur me vaut ta visite ? »

« Klaus, je crois que nous devons avoir une conversation. »

« Rentre donc, je ne vais tout de même pas te laisser dehors comme un chien sous la pluie, même si l’idée vient de m’effleurer l’esprit » dit-il en ricanant.

 

Stefan rentra puis, Klaus referma la porte derrière lui, il avait son petit sourire en coin. Celui qui annonçait que son plan avait totalement fonctionné.

 

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