Bonjour à tous :)

D'habitude je squatte FF.net puis j'ai découvert ce site alors évidemment j'ai sauté dessus x) C'est la première fiction que je poste ici, donc désolée si j'ai une maîtrise moule frite asphyxiée de toutes les options disponibles, ça va venir ^^° (déjà je ne toucherais plus jamais à la prélecture x'D)

Cette fanfiction reprendra l'univers Wakfu, mais vous n'y croiserez que très peu de personnages de l'anime, ce sera surtout des O.C., parce qu'il y a des aspects psychologiques que j'aime aborder, et que je n'ai pas envie de coller à des perosnnages au risque de les OOC. J'espère tout de même rester fidèle à l'univers avec cette petite aventure sans prétention. Comme le fandom m'a l'air parfaitement désert, je vais y aller pépère niveau publication, mais si vous voulez la suite plus tôt (j'y crois pas mais suppositons xD) n'hésitez pas à demander, j'vais pas vous mordre je vais juste vous enterrer vivant dans mon jardin n_n

En espérant que ça vous plaise, et vous fasse éventuellement sourire, bonne lecture ;)

Premier chemin : C'est simple, c'est Iop !

Le vent balayait paisiblement l'herbe vert pâle de la plaine, on pouvait distinguer la fourrue blanche et brune de quelques bouftous éparpillés çà et là, ruminant tranquillement. Tout était calme, ou presque.

- REVIENS TE BATTRE ESPÈCE DE LÂCHE !

Un nuage de poussière apparut au loin, un bouftou tout cabossé surgit au beau milieu de ses congénères, fuyant à belle allure. Derrière lui, une femme à la chevelure de feu braillait de tous ses poumons, brandissant sans peine une énorme épée qui faisait bien la moitié de sa taille. Elle exerça un plongeon digne d'un boufballer, abattant sans une once de pitié sa lame sur la tête de la bête qui s'effondra, faisant déguerpir ses très compatissants semblables. Alors que le bestiau observait des tofu voler au dessus de sa tête pourvue d'une bosse d'une taille considérable, la Iop - vous connaissez beaucoup d'autres bourrins de ce genre vous ? - se baissa et entreprit de débarrasser de sa fourrure le pauvre animal qui n'allait certainement pas passer l'hiver.

Satisfaite, la guerrière à la chevelure de feu se releva, rangeant son épée dans le fourreau en cuir sombre sanglé dans son dos, et fit demi-tour en direction de la ville la plus proche. Une voix caverneuse, semblablement d'origine féminine bien qu'elle s'avère étonnamment grave, retentit alors que la Iop rejoignait un chemin marqué par de nombreux passages :

- Tu comptes éliminer des bouftous encore longtemps pour les vêtements que réalise de cette vieille peau ? Ce n'est pas une tâche digne d'un shushu de mon rang !

- Tais-toi Irix, elle n'est pas si vieille que ça, et c'est grâce à elle que je ne me balade pas encore en bâillons !

- En haillons cervelle de tofu, en hail-lons. Et franchement, c'est pas avec ces vêtements au comble du ringard que tu vas avoir l'air d'une gardienne de renom ma pauv' fille.

La Iop ignora son shushu, estimant que ses vêtements convenaient parfaitement à partir du moment où ils ne la gênaient pas en combat. Il semblait qu'elle ne se regardait pas souvent dans un miroir, sinon sans doute aurait-elle remarquée que sa croix de gardienne cousue sur la poitrine était devenue un X, qu'une des guêtres qui lui montaient au-dessus du genou était plus grande que l'autre et qu'il lui faudrait certainement accomplir quelques tâches pour un cordonnier également, au vu de l'usure de ses bottes de cuir. À cela s'ajoutait une paire de gants devenue gant unique semi-mitaine et une cape tellement rapiécée qu'elle était maintenant bariolée. L'élégance personnifiée...

Arrivée au petit village dans lequel elle résidait, la jeune femme se rendit chez une petite vieille ratatinée dont les yeux étaient tellement enfoncés dans leurs orbites qu'on ne les voyait presque plus. En retour elle paya la guerrière une misère, alors que les vêtements qu'elle vendait régulièrement au marché lui rapportaient bien plus, mais il fallait dire qu'elle avait trouvé le parfait pigeon pour lui rapporter des matériaux pour pas cher.

- Merci ma petite Marpésia, tu es un ange. J'aurais peut être encore besoin de tes services demain matin ça ne te dérange pas ?

- Pas de problème, faites moi signe quand vous aurez besoin de moi !

La dénommée Marpésia ignora le soupir exaspéré de son shushu et salua brièvement la vieille rusée avant de s'enfoncer de nouveau au coeur du village. Les habitants étaient habitués à voir cette fille débraillée se balader dans le coin, il semblerait même qu'elle ait un taudis personnel qu'elle appelait "maison" un peu à l'écart dans la forêt, elle avait emménagé là-bas soi-disant pour canaliser ses forces loins des bruits du village. Allez savoir ce qu'il se passe dans la tête d'une Iop hein...

Alors qu'elle traversait la place du marché sans jeter le moindre coup d'oeil aux étalages - seules les armes l'intéresseraient, et de toute façon elle n'avait pas beaucoup d'argent - , un type armé d'un mégaphone et pourtant ignoré de tous les passants, juché sur une caisse bancale, attira son attention.

- Oyé oyé braves gens, y a-t-il parmi vous quelque aventurier intéressé par la perspective de vaincre une créature légendaire ?

Tout de suite, la mention d'entrer dans la légende interpella la Iop qui se dirigea à grands pas vers lui.

- ... j'offre une belle récompense à quiconque sera suffisamment courageux pour se porter volontaire !

Plus loin dans la foule, ce fut une Ecaflip qui fut interpellée par la mention d'argent, alors qu'elle tentait désespéremment de négocier des cartes d'une importance capitale avec un marchand pingre. C'était le moyen de compléter le prix trop élevé pour elle, et elle se précipita à son tour en direction de l'homme au mégaphone, se déplaçant avec une grâce féline entre les villageois.

Alors que l'homme reprenait son souffle pour lancer une nouvelle annonce, deux voix s'exclamèrent en même temps :

- J'accepte la mission !

Les deux filles, ne s'attendant sûrement pas à se faire griller par quelqu'un d'autre, s'observèrent avec stupeur, avant que l'Ecaflip ne déclare :

- Je l'ai entendu avant toi !

- Je veux vaincre une créature légendaire !

- J'ai plus besoin de cet argent que toi !

- Alors ça ma belle, ricana Irix du fond de son fourreau, ça m'étonnerait.

- Toi le shushu je n't'ai pas sonné. Un Iop ne saurait même pas quoi faire de son argent de toute façon, répliqua-t-elle d'un ton hautain.

En même temps qu'elle se targuait d'être supérieure, elle lissa avec mépris sa chevelure claire telle une crinière, qui tombait sauvagement sur ses épaules, contrastant avec les poils bruns du reste de son corps. Sentant le conflit monter, l'homme tenta d'apaiser la situation :

- Attendez attendez mesdemoiselles, j'ai une alternative pour vous : pourquoi ne pas faire équipe ?

Les deux filles se jaugèrent du regard, avant que Marpésia ne remarque avec fort peu de tact :

- Mais elle a pas de muscles comment voulez-vous qu'on fasse équipe ?

Evidemment son interlocutrice n'apprécia point ce commentaire bien qu'il soit dit d'un ton bien innocent. Elle lâcha d'un ton dédaigneux tout en croisant les bras.

- Je sais utiliser mon cerveau moi madame ! Et de toute façon je ne partagerais pas la récompense.

L'homme passa nerveusement la main dans sa barbe taillée en pointe avec un soupir, avant d'esquisser un léger sourire en coin et commencer :

- Bon ce n'est pas grave, pour trancher je vais aller demander de l'aide à ce charmant aventurier qui arrive et me semble tout disposé à accepter ma...

- C'est bon on va faire équipe ! s'écrièrent-elles en même temps, paniquée à l'idée que cette opportunité leur file entre les doigts.

- Bien, fit l'homme avec un sourire satisfait, voici les détails de ma requête...

A suivre...

Voici pour cette fois :p Oui c'est court mais je découpe mes "chapitres" au feeling alors c'est assez aléatoire x) J'espère que ça vous aura plu, n'hésitez pas à critiquer, engueulez-moi pour les fautes d'orthographe, zigouillez-moi si j'écris "pièce" au lieu de "kama" et désintégrez-moi si j'ai eu le malheur de m'écarter de l'univers de Wakfu. J'vous assure que ça m'fait plaisir, et c'est pas parce que j'ai du sang de Sacrieur dans les veines.