Ayano et ses 10 rivaux version garçons ? Une histoire d'amour Impossible !

Je m'appelle Ayano, je suis actuellement une élève de 3 ème au lycée Sakura. Les rares personnes avec qui je me suis liée d'amitié, Kokona et Saki préfère m'appeler Yan-chan. Pourquoi ? Et bien parce que je suis amoureuse de Senpai. Senpai est un garçon aux cheveux charbons et aux yeux profonds. Dès que je croise son regard, mon cœur bat de plus en plus vite, je n'arrive plus ni à parler ni à respirer. Lorsque la douce odeur de son parfum roses cerisiers pénètre mes narines, mon corps devient brûlant, et je me sens légère comme jamais... Mes amies me surnomment Yan-chan pour ça, elle pense que je serai capable de tuer pour lui, ce qui est sans doute le cas d'ailleurs...

-Aya-chan !

Saki-chan criait à quelques millimètres de mes oreilles. Je sursautai te tombai par terre..

-Saki-chan... Je t'ai déjà dit de ne pas me surprendre comme ça...

Koko-chan éclata de rire. Saki-chan continua :

-Tu voulais me dire quelque chose non ? 

Je souris.

-Oui ! Tu sais quel jour on est aujourd'hui n'est-ce pas ?

Saki-chan jeta un regard à Koko-chan qui répondit par un sourire gêné. Toutes les deux me sautèrent dessus.

-Joyeux Anniversaire Yan-chan !

Je les repoussai.

-C'est pas mon anniversaire ! 

Les deux jeunes filles reculèrent.

-Vous ne savez vraiment pas ?

Silence.

-J'ai décidé de déclarer ma flamme à Senpai !

Koko-chan tapa dans ses mains.

-Mais bien sûr !

-Je me souviens maintenant...

J'éclatai de rire.

-Et comment comptes-tu t'y prendre ?

Je souris avant de sortir de mon sac un enveloppe blanche encore ouverte.

-Regardez par vous-même...

Saki-chan sortit la lettre de son enveloppe avec impatience. Elle lit à voix haute :

"Mon chère Sempai,

te souviens-tu de ce jour de pluie, il y a maintenant un an ?

Te souviens-tu de cette veste que tu m'avais tendu, de peur que je ne tombe malade ?

Te souviens-tu de ce parapluie que tu m'as prêtée ce jour-là ?

Et te souviens-tu du sourire que tu m'avais alors lancée ? Accompagné de ces quelques mots :

"Si tu tombes malade, que ferais-je, à part regretter de t'avoir laisser attraper froid ?"

Moi je m'en rappelle, et j'ai même la réponse à cette question :

Si un jour je tombai malade, tu viendrais jusque chez-moi, avec des médicaments que tu aurais acheté sur le chemin. Tu toquerais à ma porte, j'aurai ouvert et tu m'aurais lancé ce sourire habituel en criant :

"Surprise !"

Je t'aurai pris dans mes bras, et tu m'aurais embrassé.

Voilà ce qui ce serait passé. Du moins, je l'espère.

Alors viens sur le toit à 8h ce soir, et l'on pourra rattrapper l'occasion perdue il y a un an de cela...

Amoureusement,

Ayano."

Les deux jeunes filles remirent la feuille de papier dans l'enveloppe, et sourirent de façon espiègle.

-Tu es adorable Yan-chan !

-Même Senpai ne pourrait pas refuser une telle déclaration !

Elles me serèrent toutes deux dans leurs bras. Je m'éloignais d'elles, pour plonger mon regard dans celui de Koko-chan.

-Es-tu sûre que cela ne te dérange pas ?

Elle sourit.

-Bien sûr que non ! De toute façon, j'ai trop à faire avec mon Senpai à moi !

Elle regarda en direction de Riku en rougissant, celui-ci lui lança un sourire. Saki-chan et moi nous lancèrent un regard narquois.

-Et quand vas-tu lui dire ?

Me demanda Koko-chan en se détournant de Riku.

-Ce midi, à la pose déjeuner, je lui donnerai ma lettre.

Je regardai ma lettre avec détermination, et la serra contre mon cœur. "Pourvu qu'il accepte ma demande..." Priais-je intérieurement. La sonnerie retentit, Kokona et Saki me saluèrent avant de retourner dans leur salle de classe. Le professeur arriva. Il posa ses affaires sur le bureau avant de sortir un cahier.

-Je vais commencer par l'appel.

Puis il appela un par un tous les élèves.

-Riku Soma ?

L'élève aux cheveux violets se leva.

-Présent.

Il se rasseya.

-Osoro Shidesu ?

Silence. Sensei insista.

-Osoro Shidesu ?

Il releva la tête vers la chaise vide derrière moi.

-Encore absent ? 

Le professeur allait s'assoir sur sa chaise, quand la porte claqua. Un garçon aux épaules larges venait d'entrer en trombe dans la salle de cours. Ses longs cheveux blonds lui tombait sur les épaules. 

-Présent !

Déclara-t-il de sa voix grave. Sensei soupira et lui fit signe de s'assoir. Le jeune homme se dirigea vers sa place, laissant son long manteau traîner par terre.

-Bon, ouvrez vos livres page 48.

Le cour débuta, mais rien que l'idée d'avoir une personne telle que Osoro Shidesu juste derrière moi me faisait trembler de peur. Une main de posa sur mon épaule. Je sursautai.

-Hey !

Je ne me retournai pas, faisant mine de ne pas avoir entendu. Il tira une mèche de mes cheveux.

-Hey ! Écoutes-moi quand je te parle !

Je me retournai et dis d'une voix hésitante :

-Qu, Qu'est-ce que tu veux ?

Il se redressa.

-Un stylo.

Je soupirai.

-Tu viens en cours sans affaires ?

Il se balançait sur sa chaise.

-T'as un stylo ou pas ?

-N, Non...

Son regard perçant me transperçait, et me forçait à détourner le regard. Je me retournai presque immédiatement. On me tapota à nouveau sur l'épaule. Je me retournai, énervée.

-Quoi encore ? 

Chuchotais-je avec agacement. Senpai prit un air surpris.

-Ayano-san... Désolée si je t'embête... C'était pour savoir si tu avais un second stylo...

Je balbutiai.

-Ah ! Euh... C'est que...

Je lui tendit mon seul stylo, sans répondre à sa question. Il sourit.

-Merci Ayano-san !

Je rougis.

-Euh... Sen, Senpai...

Il se retourna vers moi.

-Oui ?

Je me recroquevillai sur moi-même.

-A, Appelle-moi Aya-chan... S'il te plaît !

Je fermai instantanément les yeux, mon visage caché entre mes mains.

-Compris Aya-chan !

Je l'entendis rire, mais détournai le visage, évitant son regard. Je m'avachis sur ma table... "C'est malin ça... Comment je vais faire moi maintenant ? Sans stylo ?" Le cours continua lentement... Mais finalement, la cloche sonna. Mon coeur battait à tout allure, et quand je vis Senpai sortir de la salle, je lui courrut après.

-Sen, Senpai !

Il se retourna en me souriant.

-Oui ?

Je rougis.

-Je... Euh... Ah ! 

Je fouillai mon sac.

-Je voulais... Te... Donner quelque chose...

Alors que je cherchais dans mon sac, on me bouscula. Je releva les yeux vers la personne qui venait de sortir de la classe. Osoro Shidesu. Le jeune homme aux cheveux blonds se tourna vers moi, et me tirant la langue et en secouant l'enveloppe blanche qu'il tenait entre ses mains. 

-Ah !

Cet idiot avait pris ma lettre ! J'avais du la faire tomber en quittant si soudainement ma place pour rejoindre Senpai ! Je lui courut après alors qu'il se dirigeait vers le toit.

-D, Désolée Senpai !

J'escaladai les escaliers à toutes vitesse, suivant le bruits des pas précipités de Osoro. Finalement, j'arrivai sur le toit, désert. Je regardai de tous les côtés, cherchant des yeux Osoro Shidesu.

-Euh... Shi, Shidesu-kun...

Ma voix tremblante se perdait dans le vent frais du midi... Mais alors que je m'avançai vers le banc, j'entendis la porte menant au toit claquer. Je me retournai vivement, et vis Shidesu-kun, debout dos contre porte. Il me regardait de ses yeux sévères habituels.

-Euh... Shi-

Il ne me laissa même pas finir ma phrase qu'il me prit par le bras et me plaqua contre la porte.

-Aïe...

Lorsqu'il vit un rictus douloureux fendre mon visage, il desserra sa prise. Je fermai instinctivement les yeux.

-Ouvre les yeux.

Je ne l'écoutais pas. Il frappa la porte, à quelques millimètres de mon oreille. Je tremblais.

-Je t'ai dit d'ouvrir les yeux !

J'ouvris prudemment les yeux, et vit Shidesu-kun agiter ma lettre devant mes yeux. Je tentai de l'attraper, mais il tendit son bras, de sorte à ce que je sois trop petite pour l'atteindre.

-S, S'il te plaît ! Shi, Shidesu-kun...

Je tendis le bras à mon tour, essayant de toutes mes forces d'attraper l'enveloppe. Il sourit.

-Je l'ai lue tu sais...

Je detournai les yeux, embarrassée de la situation, et regrettant soudainement le contenu de cette enveloppe. Il m'attrapa le menton, et tourna mon visage dans sa direction, de sorte à ce que nos regards se croisent.

-Arrête s'il te plaît...

Il me relâcha, pour finalement s'écarter de moi, et s'assoir sur le banc. 

-T'es vraiment amoureuse d'un homme aussi faible ?

Face à mon silence, il continua :

-C'est qu'un idiot, ses notes sont tout justes bonnes, son physique est tout ce qu'il y a de plus banal, et il n'a aucun force.

Il soupira.

-Comment peux-tu être amoureuse d'un gars comme lui ?

Je serrai les poings.

-Tu parles de force, mais penses-tu vraiment être plus fort que lui ?

Shidesu-kun planta ses yeux perçants dans les miens.

-C, Comment un homme si arrogant... Si, si égoïste que toi se permet-il de juger les autres ? Tu... 

Je ne finis pas ma phrase, Shidesu-kun avait une expression tellement furieuse que je ne put même plus bouger. Tout mon corps se figea, et ma respiration se coupa tandis que mon coeur battait à tout allure.

-Écoutes... Je-

Il me coupa.

-Pense-tu vraiment qu'il vaut mieux que moi ?

Je le regardai avec détermination, sûre de moi.

-Sûre et certaine.

Il lâcha un rire franc.

-Pourqoi est-ce que tu r-

Shidesu-kun me fit faire avant de demander :

-Ton nom.

Je relevai la tête.

-De quoi ?

-Je te demande ton nom !

-Euh... Ayano Sh-

Il se leva.

-Bon, Aya...

Il s'approcha de moi. Je reculai lentement, terrorisée, jusqu'à ce que mon dos soit collé à nouveau à la porte. Shidesu-kun posa une main sur celle-ci, et approcha son visage à quelques millimètres du mien.

-Aya, je te prouverai que je suis bien meilleur que cet idiot que tu appelles Senpai.

Je ris.

-Et Comm-

Je n'eus pas le temps de répondre, que Shidesu-kun posa ses lèvres sur les miennes. Je tentais désespérément de le repousser, mais il captura mes deux poignets d'une seule main. Il s'écarta un instant.

-Sh-

Puis m'embrassa à nouveau de façon bien plus brutale.

-Appelle-moi Osoro.