Une courbure de l'espace-temps (saison 2)

Chapitre 4 : Shiny, happy people

3315 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 21/01/2024 10:32

Repères chronologiques : cette scène s'insère comme une scène coupée de The Umbrella Academy, saison 2, à la suite du chapitre précédent. Il se déroule aussi juste avant le voyage au Mexique évoqué dans le flashback au début de l'épisode 3 (01:50).


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10 janvier 1961 - 10h07


"Shiny, happy people". Si la citation de Klaus m'avait fait sourire lors de notre trajet jusqu'ici, je dois dire qu'elle était on ne peut mieux choisie. Je ne suis ici que depuis hier, mais je commence à comprendre de quoi mes jours seront faits, au milieu de ceux qu'il nomme les 'Enfants du Destin".


Oui, c'est bien en référence à 'Bills, Bills, Bills', 'Survivor' et 'Say My Name', ce qui - à mon avis - en dit long. Klaus leur a vendu l'apocalypse comme un moteur pour s'élever spirituellement dès maintenant, les a bluffés quant à sa prétendue télékinésie avec l'aide de Ben, il les abreuves de paroles de chansons dans lesquelles ils se contemplent eux-mêmes. Je ne sais pas si c'est inoffensif ou une arnaque en bonne et due forme, mais ils ont tous l'air si heureux que c'en est forcément troublant.


Ils ne sont qu'une poignée, en général venus s'installer en communauté de façon totalement détachée des biens matériels, avec rien d'autres sur eux qu'un petit sac de vêtements. En dehors de Klaus qui s'est gardé une chambre immense, ils dorment à deux, ou trois - jamais les mêmes - dans l'une des grandes pièces vides du 'Manoir' dont la maîtresse des lieux a ouvert les portes.


'Kitty', comme on la nomme, est une pimpante veuve de quelques soixante ans. Du genre à vouloir tout recommencer une fois sa liberté acquise, à chercher un nouveau sens à sa vie, et à s'enticher facilement. Klaus se joue d'elle comme on le ferai d'un rubik's cube, de ses dires à lui : il en aligne les faces, et elle lui donne tout. Son "Manoir" est une grande bâtisse néoclassique des années 1910, avec des dizaines de pièces et des jardins à l'italienne où chantent des fontaines. Difficile de s'y sentir mal, c'est un fait. Et ce n'est même pas hanté, le croirez-vous.


Ce matin alors que Klaus dort comme un loir, j'ai pris du temps pour explorer les quelques mille-quatre-cent mètres carrés de terrain. Pour repérer sans le dire les parterres où on pourrait imaginer semer les graines de Wilson. Il n'y a que l'embarras du choix : Kitty a une armée de jardiniers quelque peu désœuvrés, qui taillent inlassablement les buissons en ogives. Mais je ne sais pas si je souhaite leur déléguer ça, ni si j'en aurai le temps. Car un départ se prépare. Un départ que tous attendent, et que j'ai découvert ce matin.


Tandis que je remonte l'allée de graviers, mes yeux se posent sur le bus Dodge de 1942 qui s'y trouve garé. Celui qu'une demie-douzaine des 'Enfants' sont en train de peindre dans des tons tourbillonnants de rose et de violet, ce qui est amusant, car il semble adapté au ramassage scolaire. Ils tracent des motifs à l'inspiration, d'une façon psychédélique et spontanée. Des galaxies, des soucoupes volantes, des champignons, et cette énorme bouche tirant la langue, à l'arrière, dont un quarantenaire est en train de badigeonner les dents en blanc.


"C'est..."

J'ai du mal à trouver les mots. C'est tellement hippie avant l'heure que j'ai presque l'impression de sentir l'odeur du patchouli.

"Ça empêchera les collisions par l'arrière, c'est certain", dis-je à celui qui manie le pinceau, et il me regarde par dessus son épaule.

"Tu es Rin".


J'arque un sourcil. Nous n'avons pas été présentés, mais ici les nouvelles vont vite, comme filant par les synapses d'un genre d'esprit collectif flippant. Et une petite jeune à la peau noire - toute en sourire et lunettes - le contourne pour me faire une courbette, avant même de me laisser répondre.


"Oh Timothy, il faut se référer à elle comme 'Le Lotus Blanc'".

Mon expression se décompose quelque peu, tandis que je la regarde, désemparée.

"Quoi ? C'est Klaus qui a dit ça ?".

"Oh le Saint Vagabond a été très clair à ce sujet..."

"Quel enfoiré".

"... pour que lentement nous nous déployions comme des fleurs de lotus, remplissant l'espace vide à l'intérieur de nos cœurs où les mauvaises herbes prennent racine".

Je la regarde avec affliction.

"C'est Radiohead".

"C'est magnifique !".


Elle me touche le bras avec une ferveur peu commune, puis elle s'écarte, son pas gracieux et léger. Comme si elle était emportée par une brise euphorique, s'en allant peindre une nuée de petite planètes sur le côté.


"Rin c'est très bien...", dis-je au dénommé Timothy.

"Tu vas partir avec nous au Mexique ?", me demande-t-il en reprenant son tracé. "C'est moi qui ait fixé l'itinéraire de la traversée".


Oh je me doutais assez que ça ne serait pas Klaus. Il n'a jamais eu trop d'intérêt pour la planification des trajets, il serait juste parti au hasard, sans même faire le plein.


"On va passer par où ?"


Dans cette question, il ne laisse pas de doute que je serai du voyage. Est-ce que j'ai mieux à faire ? Certainement pas. Est-ce que j'ai l'intention de rester ici toute seule ? Encore moins. Et voyager ailleurs qu'en France et au Vietnam, je n'en ai jamais eu l'occasion.


"La Basse-Californie, Chihuahua, Guadalajara, Cuernavaca. C'est un parcours que j'ai déjà fait seul l'an dernier".

"Oh, alors tu cherches l'expérience de groupe, maintenant..."

"Je pense que tout le monde ici peut en retirer le plus grand bien".

Je suis contente de parler à quelqu'un dont le ton me donne l'impression d'avoir à faire à un être à peu près sensé.

"Pour l'ouverture culturelle ?"

"Pour l’élévation de la conscience. On trouve là-bas toutes sortes de champignons intéressants".


~Évidemment~.


Je pince les lèvres, mais il ajoute :

"J'étudie leurs propriétés hallucinogènes pour la science. Pour mes recherches".

"A Poudlard ?"

"Harvard. Je ne connais pas cette université".


L'étonnement remplace vite mon sarcasme, parce qu'il n'est pas en train de plaisanter. Visiblement, Klaus n'a pas enrôlé que des gens perdus. Et il ajoute, en continuant de manier son pinceau auquel ne destinait peut-être pas son doctorat :


"Correctement dosée, la psilocybine pourrait soigner la psychose, l'alcoolisme, profiter durablement à la-"

"Passe-moi la clé de douze, Tim", lui lance un type à lunettes rondes sur le toit du bus, occupé à fixer des rambardes qui permettront de s'asseoir là-haut sans danger.


"Lui, c'est Allen", me dit Timothy, dubitatif au dessus de la caisse à outils. "Il est poète".


Alors je prends les devants et - sans jeu de mot - je passe à Allen sa clé. Au moins, avoir travaillé sept ans dans une quincaillerie m'aura permis de me rendre utile. Tim se remet à peindre, en me désignant successivement une jeune femme à la peau mate et aux longs cheveux bruns, un petit homme dégarni, et la jeune-femme à lunettes que je viens aussi de rencontrer.


"Là bas ce sont Faiza et Keechie, qui vient aussi d'arriver. Et tu as déjà vu Jill".


Cette dernière me refait un petit signe, comme si elle vivait un moment de transcendance rien que pour le fait de me côtoyer. Je ne sais pas ce que lui a raconté Klaus, mais ça m'inquiète un peu. Et elle revient me voir, son pinceau dans la main, et l'édition originale de 'Sur la route' de Kerouac dans la poche de son tablier.


"Lotus blanc, s'il te plaît, dis-moi quel motif choisir pour illustrer la destinée".

"La Destinée ?"

J'ai presque l'air de souffrir à cette question. Elle s'adresse pour de bon à la personne qui aime le moins cette idée.

"Oui, comme nous les 'Enfants du Destin' : 'Personne ne peut réécrire les étoiles, tout ce que je veux, c'est voler avec toi !' Ce Veda résume tellement bien la porté humaniste de notre voyage face à l'éternité".


Ce 'Veda' sera surtout chanté par Zac Efron et Zendaya. Mais 'Jill' a une candeur désarmante, et une forme de gentillesse qu'on ne peut ignorer. Et je dois avouer que - s'il lui faut vraiment une idée de motif à peindre sur la carrosserie - alors elle n'est pas difficile à trouver.


"Un moineau", lui dis-je. "Appelle-moi Rin, s'il te plaît".


Je n'ai même pas besoin de plaider la cause de Shakespeare et de cette ligne que Reginald Hargreeves affectionnait. Comme si c'était parole d’Évangile, elle se met à exulter.


"Un moineau, comme c'est prophétique ! J'ai besoin de peinture marron".


Je soupire, tandis qu'Allen - sur le toit - hisse depuis le sol une nouvelle balustrade à installer. Il y a une clameur parmi les quelques uns qui sont là, un moment d'arrêt, et je vois Klaus sortir de la maison, Kitty et deux autres groupies en caftans sur ses talons.


"Rin !" me lance-t-il en traversant l'étendue de graviers, les bras grands ouverts, Jill lui faisant mille courbettes intimidées.


Si elle savait qu'elle a en face d'elle le grand maître de la gaufre surgelée, le guru suprême des sous-vêtements à motifs, celui qui mange les spaghettis sans les mains et qui connaît par coeur toutes les répliques du "Diable s'habille en Prada". Celui qui a essayé trois fois d'invoquer Heath Ledger en récoltant Christopher Lee. Je soupire en secouant la tête, amusée.


"Dix heures et quart", lui dis-je. "Effectivement, tu dors, maintenant".

"Et moi je vois que tu adoptes le dress-code !"


Il inspecte les vêtements que j'ai 'empruntés' dans l'immense dressing de Kitty, qu'elle a ouvert à tous et mutualisé. Une tunique bohème pourpre à motifs paisley, et un pantalon évasé. On est loin de la classe de Yoko Ono, mais je me sens assez bien comme ça, et mon t-shirt Led Zep est ruiné.


"Tu as dis quoi à Jill, exactement..."


Je préfère demander tout de suite, parce que je présent qu'il faudra moins de douze heures pour que tout le monde en ait entendu parler.


"Il faut que je te présente à tout le monde, c'est ce qu'on fait toujours quand quelqu'un vient d'arriver. Et l'autre là bas aussi. ENFANTS DU DESTIN !"


D'un coup, tous s'approchent dans un murmure, et - même s'ils ne sont que vingt - il me semble en venir de partout. De la maison, de derrière le bus, et même des bosquets. Ils ont les cheveux longs, plus de tissu que de peau, et tous l'air de boire par anticipation les paroles qu'il n'a même pas encore prononcées. Même Allen, sur le toit du bus, reste figé, la balustrade de métal qu'il hissait se balançant au bout de sa corde.


"A la veille - l'avant-veille - de notre départ, nous accueillons... le petit chauve en veste et chemise, là-bas, déjà, celui avec les petites lunettes".


"Keechie", souffle Ben, que je n'avais pas repéré, mais qui m'a déjà semblé hier connaître parfaitement les noms des 'Enfants' de Klaus, là où lui s'en contrefiche. Et Klaus répète, comme si ça venait du fond de son coeur :


"Keechie. Il va falloir se sevrer de cette cravate, mon chou. Et surtout voici mon cher et diaphane Lotus Blanc".


Il me désigne et je résiste furieusement à la pulsion de lui planter mon coude dans les côtes devant tout le monde. On règlera ça en privé, pas de problème. Mais en réalité... c'est surtout mon envie de rire que j'essaye de refréner.


"Vous verrez les merveilles dont elle est capable. Si vous avez été impressionnés par mon 'Vol de l'albatros'..."

Je sens Ben s'agiter à côté, comme s'il craignait de devoir recommencer à le porter.

"... alors vous adorerez ses sauts cosmiques à travers le tissu de la réalité, sa valse éthérée avec l'énergie, là où l'ici et le là-bas se fondent".

Il rit.

"Elle complète si bien ma transcendance".

"Klaus sérieusement ?".

"Mes amis, adoptez-la comme vous vous adoptez vous-même, comme vous m'adoptez moi. Nous sommes faits pour être ensemble, je serai là, vous serez proches, c'est notre contrat, mes chers".

Et ils prononcent tous en coeur tandis qu'il me fait signe de monter les marches de la maison avec lui :

"Whenever, wherever !"


Nous grimpons de quelques pas tandis que certains entonnent tout bas 'Le-do-lo-le-lo-le', comme un mantra. Sur la terrasse, Klaus se retourne, sa petite assistance attendant insatiablement d'autres mots de sa part.


"Bon, et je rappelle que si la porte de ma chambre est fermée, c'est que je sculpte mon être dans les postures sereines du yog-"

"ATTENTION !"


Il y a un cri, un geste brusque du côté du toit du bus. Nous tournons tous le regard, dans un seul mouvement, et mon sang ne fait qu'un tour tandis que le visage de Ben se décompose littéralement. Au dessus de la tête de cette pauvre Jill, la corde qui hissait la balustrade de métal installée par Allen est en train de lâcher. Je pousse un cri, comme tous les autres, mais il me vient un réflexe que je n'aurais moi même pas cru pouvoir avoir.


*Shhhwwwooo*


Autour de Jill, une bulle d'énergie vient de se former, bleutée, mouvante, sur laquelle vient rebondir le métal avant de s'écraser dans les graviers.


"La vache", souffle Klaus tout bas, et nous écarquillons les yeux tous les deux.


Ni l'un ni l'autre, nous ne soupçonnions que je savais faire ça. Mon sang bat à mes tempes. J'ai eu tellement peur pour Jill, quoique moins que Ben, qui s'en serait sûrement évanoui s'il avait encore eu une physiologie. La sphère se dissipe comme si elle tombait en pluie, je souffle enfin. Et Jill se relève du réflexe qu'elle avait eu pour se protéger, roulée en boule, son pinceau toujours dans sa main. Le silence tombe un instant, dans la sidération. Jusqu'à ce que Klaus le brise en saisissant l'occasion :


"Mes Enfants : louons le Lotus Blanc".

"Pour de bon : tais toi".


Je regarde mes mains, tremblant quelque peu, alors que Ben se rue près du bus pour vérifier l'état de Jill. Une clameur s'élève tandis que Klaus me fait signe de rentrer à l'intérieur du salon, attrapant les poignées de deux battants de la porte fenêtre. Et il penche la tête, les regardant tous à nouveau.


"Nous sommes au seuil d'un grand voyage ! Le Mexique ! L'Amérique centrale ! Le Brésil ! Qui sait, peut-être au delà !"

Il prend une inspiration, comme s'il était en train de s'émouvoir lui-même.

"Les doux-rêves sont faits de ça, et qui serais-je pour dire le contraire ? Nous voyagerons par le monde et au travers des sept mers : tout le monde est à la recherche de quelque chose".


Sur cette phrase, il reste une seconde suspendu, et tandis qu'ils applaudissent, certains avec les larmes aux yeux, il referme la porte fenêtre et quitte d'un coup son rôle de composition.


"Elle était plutôt bien à-propos, celle-là".


Nous restons seuls au milieu des coussins de sol, éparpillés çà et là. Mais je ne ris pas.


"Qu'est-ce que c'était que ça ?"

"Oh. C'était une sphère d'énergie ? Heureusement que tu as déclenché ce truc, sinon cette pauvre fille aurait fini à plat".

"Non. Le 'Lotus Blanc', les 'Vedas' de Shakira, et tout ce bullshit".

"Allez", dit-il, "C'est juste pour la première fois... l'impression initiale ça compte énormément. Après on se traite tous d'égal à égal, tu sais".


Ça, je ne crois pas du tout que ça soit le cas. Jill, pour ce que j'en ai vu, ne me donne déjà plus du tout l'impression de le traiter comme un égal, c'en est presque effrayant. Et je soupire.


"Alors on part au Mexique".

Il sourit, extatique à cette idée.

"Je n'ai jamais quitté The City, tu sais. On est toujours restés... tellement enfermés. Je n'arrive pas à croire que je vais voir du pays".


Je sais que c'est vrai. De quelle façon leur père les a toujours gardés hors du monde, ses seules sorties étaient pratiquement celles des missions. Lorsqu'il est parti de l'Academy, lorsque Reginald Hargreeves lui a coupé les fonds, il n'a plus été question de voyages, pas plus loin que par-delà Argyle Park en tout cas. Et le Vietnam n'était pas exactement un voyage de loisirs. Il ne reste aujourd'hui plus rien de cette réalité, et celle dans laquelle nous nous trouvons lui ouvre sans conteste des horizons inespérés. Sans doute faut-il saisir cette chance, et aller voir ce que le monde a à offrir. Qui sait si une autre apocalypse n'aura pas lieu demain ? Moi aussi je le souhaite, même si - vraiment - je ne suis pas certaine d'être à l'aise à l'idée de le faire dans un bus orné de champignons hallucinogènes. Il hausse les épaules et pince les lèvres humblement, sans aucune commune comparaison avec sa démonstration du dehors.


"On avait toujours dit, qu'un jour on ferait le tour du monde", souffle-t-il, et j'en ai presque un air de nostalgie.

"On avait aussi dit qu'on déménagerait en Terre du Milieu".

Il rit doucement.

"Revoyons nos objectifs à la baisse".


J'aurai probablement du mal à encaisser le personnage qu'il s'est inventé, mais je crois qu'il faut que je le prenne comme un costume de travail, qu'il retire dès qu'il est hors-champ, comme en cet instant. Pour une fois qu'il a une légitimité quelque part, je crois que si je le blâme pour ça, je le tue. Je ne dis rien, je pense finalement que si je prends la situation avec humour, je pourrai m'y faire. Je secoue la tête, rendant les armes.


"Alors prenons la route", lui dis-je.


Et il ajoute, heureux et espiègle comme jamais :


"Si on a deux ans avant que Cinq débarque en 1963, alors autant en profiter".


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J'ai tellement ri en écrivant, j'espère que vous aussi, au moins un peu. Nous voici avec les 'Enfants du Destin' pour un moment, sur le départ pour un voyage de deux ans. Il me semblait intéressant de voir la façon dont une immense blague (matinée de motivation personnelle) a fini au bout de trois ans par devenir complètement hors de contrôle. Et même si Jill est adorable, elle en porte une partie de la responsabilité, dans mon histoire, je le pense.


Il m'a beaucoup amusée de présenter certains membres des 'Enfants'. Keechie et Jill, bien sûr, mais aussi la 'fille marocaine qui boîte', qui reçoit enfin un nom. Timothy et Allen sont du voyage, vous aurez senti qu'ils sont un peu différents. Il s'agit en réalité de Timothy Leary et Allen Ginsberg, pionniers des psychédélistes, prônant des pratique que je vous déconseille, mais qui influenceront durablement les années soixante et les fondements du mouvement hippie. La temporalité de ce voyage et la destination du Mexique ne me semble pas avoir été choisie au hasard dans la série, car elles coïncident avec la chronologie personnelle de Timothy Leary.


Un moineau finira bien par être peint sur ce bus, il peut être vu dans le dernier épisode de la saison.


Le-do-lo-le-lo-le, mes amis !

Tout commentaire fera ma journée ! ♡

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