Nuits de pleines lunes

Chapitre 10 : Être sur ses gardes

3502 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 14/08/2018 05:26

Veronika réussi à dormir toute la nuit sans encombre comme si le rêve de la veille n’avait plus été qu’une vieille histoire. Elle se leva pour se rendre à l’école. Elle espérait croiser Sebastian en cours, car après mûre réflexion, elle avait décidé d’offrir le pendentif du corbeau à celui-ci. Elle avait bien remarqué combien il n’avait pas été dans son assiette la dernière fois qu’ils se sont vus au magasin. Elle croyait que lui offrir le collier serait une bonne façon de lui remonter un peu le moral. En plus, c’était également son totem. Ils pourraient l’arborer fièrement. De plus, elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’idée que le propriétaire du collier ait pu s’amuser à jouer à Adam et Ève dans la forêt quand elle regardait le collier ce qui lui donnait carrément la chair de poule instantanément.

Après avoir déjeuné et s’être habillé, Penelope reconduit Veronika à bord de son quad. Au moment de se quitter, Penelope fit un commentaire à la jeune fille.

- Je ne pourrai pas venir de chercher après tes cours aujourd’hui, j’ai encore une consultation avec le docteur Cris en fin de journée. On se retrouvera à la maison. Tu dois maintenant bien connaître le chemin maintenant, annonça Penelope, L’adolescente acquiesça d’un hochement de la tête, puis elle s’éloigna du quad. Sa tante repartie aussitôt sur le chemin inverse.

En entrant dans l’école, Veronika croisa Sophie et la rejoignit. En la remarquant, son amie accourue vers elle, puis se jetant littéralement sur elle pour lui faire un câlin. Veronika passa près à perdre son équilibre.

- Je suis si contente de te voir et je suis si contente que tu ailles bien, s’exclama la petite amérindienne. Elle faisait bien sûr référence à ce qui s’était passé lors de la fête qui avait finalement tournée en catastrophe.

- Oui, j’ai eu de la chance que la famille de Damian ait pu m’héberger durant cette nuit. Honnêtement, je ne sais pas si j’aurais pu trouver le chemin jusqu’à chez moi dans cette noirceur, affirma Veronika à son amie. Cette dernière ne pu s’empêcher d’être stupéfaite.

- Tu as dormi chez Damian Cris? Demanda-t-elle comme si elle avait de la difficulté à croire qu’une telle chose ait pu se produire.

- Oui, j’ai dormi dans son lit. Puis, le lendemain matin je suis retournée chez moi avec ma tante, expliqua Veronika qui ne semblait pas trop comprendre la réaction de Sophie. Celle-ci fut encore plus étonnée par ce qu’elle venait de lui confier.

- Tu as dormi dans le lit de Damian Cris? Demanda par la suite Sophie pour s’assurer qu’elle avait bien compris ce détail croustillant. Veronika réalisa alors où elle voulait en venir et s’assura de rectifier ses pensées chaudes.

- Damian n’était pas là. Il s’était réfugié ailleurs, ajouta Veronika ce qui coupa net les soupçons de Sophie quant à sa relation avec le jeune homme. Celle-ci se radoucit quelques peu.

- Hey bien! Quand même!

Veronika changea rapidement de sujet de conversation avec son amie. Elle n’aimait pas trop parler potins, surtout quand elle était le sujet principal de ces potins.

- Tu as vu Sebastian? Demanda-t-elle puisqu’elle ne l’apercevait pas dans les alentours. Sophie lui répondit qu’elle ne l’a pas vu depuis la fête du printemps ce qui déçue quelques peu Veronika. D’un autre côté, elle se dit qu’elle le croiserait en cours d’anglais puisqu’ils étaient dans la même classe.

La première cloche avertissant les élèves de se rendre dans leur salle de classe respective sonna. Veronika s’assura qu’elle avait ses livres en main puis elle se rendit à son cours d’histoire. En entrant dans la classe, elle fut déçue de constater que son ami Sébastian était toujours absent. Probablement qu’il était malade, se dit-elle. Elle ne pu s’empêcher de jouer un peu avec le pendentif qu’elle tenait à lui offrir. Étrangement, le cours d’anglais d’aujourd’hui ne l’intéressait pas plus que ça notamment parce que le cours abordait l’analyse littéraire d’un livre que Veronika avait déjà lu lorsqu’elle habitait à Londres. D’ailleurs, les autres élèves de la classe semblaient s’ennuyer tout autant qu’elle quant au sujet du livre. Il s’agissait de l’histoire du Dracula. La jeune fille avait particulièrement apprécié la comédie musicale auquel elle a assisté lors d’une sortie scolaire. Elle avait été surtout étonnée des voix puissantes et mélodieuses des comédiens sur la scène. Veronika ne sortie de ses rêveries passées qu’au moment où l’enseignante demanda aux élèves de se placer deux par deux pour discuter de la prochaine dissertation. En effet, l’enseignante espérait que les discussions permettraient aux élèves « d’alimenter l’argumentation dans leur prochaine rédaction ». N’ayant pas eu conscience de la moitié des choses que l’enseignante leur avait dit auparavant, la jeune fille fixa le vide un peu paniqué tout en restant figée. Primo, elle ne savait pas trop quoi faire dans cette discussion. Deuxio, étant donné que Sébastian était absent, elle ne pouvait compter sur quelqu’un de fiable pour passer inaperçue. Soudain, quelqu’un vint s’asseoir devant elle sans demander son avis ni en la saluant. Damian avait pris les devants pour s’asseoir devant elle pour la discussion en équipe.        

- Alors selon toi, « Est-il justifiable pour Dracula de sacrifier son âme pour arriver à ses fins?» demanda Damian à la jeune fille. Celle-ci ne compris pas où il voulait en venir avec cette question. Elle fronça les sourcils pour y exprimer son incompréhension.

- C’est la question de la rédaction sur le roman de Dracula, expliqua Damian ce qui permis à Veronika de mieux comprendre ses dires.

- Pardonne-moi Damian, j’avais la tête ailleurs pendant le cours, s’excusa la jeune fille un peu embarrassée.

- Ça va, accepta l’amérindien sans cesser de la scruter du regard. Est-ce que tout va bien? Il me semble que tu es plus joyeuse d’habitude.

- C’est juste… commença-t-elle sans trop savoir comment aborder le sujet de son sentiment de nostalgie. J’étais en train de repenser à mon ancienne maison, répondit-elle encore nostalgique. Damian semblait être très compréhensif au sentiment de la jeune fille.

- Tous ces changements, ça doit te faire bizarre. Commença-t-il en faisant un geste de la main tout l’environnement. Veronika acquiesça d’un geste de la tête. Puis, le jeune homme se mit à lui chuchoter le reste de ce qu’il voulait lui dire.

- Je sais ce que ça fait de perdre un parent. Admit-il finalement. Veronika reconnu alors qu’effectivement elle n’avait pas rencontré la mère de Damian depuis leur rencontre. Cependant, elle n’avait pas songé à le questionner à ce sujet. C’était après tout un sujet personnel. La jeune fille se sentie suffisamment à l’aise pour parler un peu de ses parents à Damian.

- Mes parents sont morts dans un accident de voiture. Dit-elle spontanément sans trop de quelle façon aborder la chose. Un silence gênant s’en suivie entre les deux adolescents. Puis, l’enseignante passa à côté d’eux et en les prenant au dépourvus, elle leur demanda le sujet de leur discussion. Ils se dévisagèrent pendant une fraction de seconde, puis Damian fut suffisamment courageux pour oser répondre à l’enseignante.

- Veronika m’expliquait qu’elle était d’avis que Dracula avait trouvé le moyen de rester auprès de ce qui lui semblait le plus cher. Menti-t-il en continuant à observer la jeune fille. L’enseignante lui demanda ensuite son avis sur la question. Celui-ci était d’avis qu’accomplir toute l’œuvre de Dracula ne permettait pas le développement d’idées nouvelles, qu’une seule personne ne pouvait permettre l’avancement des connaissances. Il fallait des idées nouvelles de personnes nouvelles. C’est ce qui faisait selon lui la beauté de l’évolution. L’enseignante jeta un coup d’œil à la jeune fille, puis à Damian d’un air suspicieux. Cependant, elle n’avait pas de preuve montrant qu’ils ne faisaient pas le travail demandé. Elle s’éloigna d’eux tout en demandant à tous les élèves de la classe de retourner à leur place pour commencer à rédiger le plan de leur texte. Damian retourna à sa place sans broncher et Veronika débuta son plan de rédaction.

Lorsque la cloche sonna, Damian se faufila rapidement vers la sortie en déposant furtivement un bout de feuille ligné sur le bureau de la jeune fille alors qu’elle ramassait tranquillement l’ensemble de son matériel. Un mot était inscrit sur la feuille que Damian lui avait remise :


Tu viens souper chez moi ce soir. Rejoins-moi à l’entrée de l’école après les cours.

Damian

Son commentaire semblait plutôt être un ordre. Il ne semblait pas question pour la jeune fille de pouvoir donner son avis sur la question.

Après les cours, Veronika s’en tenue à suivre les ordres que Damian lui avait dictées sur la feuille qu’il lui avait remise auparavant. Cependant, elle avait également en tête ce que sa tante lui avait dit dans la matinée. Elle était supposée retourner chez elle après les cours à pied. En rejoignant Damian à l’entrée de l’école tel que convenu, Veronika l’avisa des attentes de Pénéloppe quant à son retour. Le jeune homme ne paru pas s’en inquiéter.

- Mon père m’a avisé qu’il allait convaincre ta tante que vous vous joignez à nous ce soir, expliqua-t-il de façon nonchalante.

- Alors, tout ça était prévu? Demanda Veronika étonnée d’un arrangement aussi spontané que celui-ci. Damian l’avait écouté, mais il ne s’était pas donné la peine de répondre à cette question. Il commença à marcher sur le sentier et Veronika se contenta de le suivre quelques peu embêtée.

Les deux adolescents marchèrent dans un silence total. Veronika ne savait pas trop quoi raconter à Damian et celui-ci semblait ne pas vouloir engager quelconque conversation que ce soit. L’adolescente ne pu s’empêcher d’admirer le décor qui les entourait. Le coucher du soleil avait commencé à se faire sentir. On voyait encore quelques rayons de soleil perçant au travers des branches laissant la forêt sous une lumière chaleureuse et orangée. Les insectes et les animaux semblaient recevoir ce temps avec bonheur en se manifestant par des chants heureux et mélodieux. Lorsqu’ils arrivèrent à la demeure de Damian Cris, les deux adolescents furent accueillis par Pénélope qui sortait justement de la résidence pour les rejoindre joyeusement les bras en l’air.

- Dieu merci, tu as accepté de venir! S’exclama sa tante à sa nièce rassurée du fait que Damian ait réussi à convaincre Veronika de venir.

- Je dois t’avouer que j’ai hésité un peu un bref instant, admit la jeune fille à sa tante avec un sourire timide. Sans prévenir, Damian pris congé des deux femmes pour se diriger dans le boisée de la cour arrière de sa maison. Veronika et Pénélope le regardèrent s’éloigner quelques peu interrogées par son comportement. Puis, le Dr Cris vint les rejoindre.

- Ne vous en faites pas pour lui. Damian est plutôt quelqu’un de solitaire. Converser n’est pas son fort, admit Edwin à l’égard de son fils afin que leurs invitées ne se sentent pas malaisées. Le docteur invita les deux femmes à entrer à l’intérieur où Abi se permis d’accueillir chaleureusement la jeune fille.

- Bienvenu à toi Veronika! J’espère que tu aimes le cerf. Nous allons manger un rôti de cerf rouge ce soir.

- Je n’en sais rien pour l’instant. Je n’ai jamais goûté au cerf, répondit honnêtement la jeune fille au chaman. Edwin s’interposa entre eux pour leur aviser que le repas ne sera pas prêt avant une demi-heure. Il proposa à Veronika de rejoindre Damian sans trop s’éloigner dans le boisé.

La jeune fille obtempéra et sortie sur le balcon menant vers la cour arrière. En sortant, elle senti plus précisément l’odeur fumée et sauvage du rôti qui s’échappait d’une des fenêtres ouvertes de la maison. Elle descendit un petit escalier qui menait directement à la cour.

Veronika marcha un peu dans le boisée dans l’espoir de retrouver le jeune Damian. Après un certain temps, elle abandonna l’idée de le retrouver. Elle s’arrêta devant un lac jonché de pierres. L’adolescente pris une pierre sur le rivage et le lança dans le lac en espérant que celui-ci pourrait rebondir, mais sans grand succès. Veronika fit la moût en constatant le résultat de son lancée. Puis, en se retournant, elle remarqua finalement celui qu’elle cherchait auparavant. Celui-ci avait été témoin de son lancée de pierre désastreux. La fille baissa les yeux quelques peu honteuse de ce qu’il avait pu voir. Damian s’approcha d’elle l’air compatissant.

- Je vais te montrer, dit-il simplement en se penchant devant elle pour ramasser une pierre. Il lui expliqua d’abord qu’elle devait sélectionner une pierre bien plate pour s’assurer que la pierre rebondisse bien sur l’eau. Ensuite, il prit délicatement le bras de la jeune fille derrière elle tout en lui glissant la pierre entre ses doigts. Par la suite, il fit le mouvement du bras avec elle de sorte que le côté plat de la pierre se heurte sur l’eau. Après avoir relâché la pierre, celle-ci fit quatre bonds sur le lac avant de couler pour rejoindre le fond. Veronika et Damian restèrent entrelacés l’un contre l’autre silencieusement quelques instants après avoir lancé la pierre. Ce contact était d’une chaleur si confortable que l’adolescente se sentie comme si elle était dans un cocon bien au chaud de ce vent printanier encore emplit de quelques traces du froid de l’hiver. Puis, Damian s’éloigna tranquillement du corps de la jeune fille. Cette dernière réalisa par la suite le contact quelques peu intime que cet enlacement avait provoqué chez l’amérindien et elle se sentie un peu mal à l’aise pour lui.

- Damian, excuse-moi si je t’ai mis mal à l’aise, dit-elle alors que le jeune homme lui tournait le dos en marchant. Il se retourna vers elle avec un petit sourire moqueur.

- Tu t’excuse encore? Lui fit-il remarquer. Veronika ne comprit pas sur le coup ce qu’il voulait dire. Damian remarcha vers elle.

- Depuis le début que nous nous connaissons, tu n’as pas cessé de t’excuser, lui fit-il remarquer.

- Désolé, répondit la jeune fille par réflexe qui s’enchaîna immédiatement par sa main sur sa bouche en réalisant qu’elle avait encore fait la même erreur devant Damian. Celui-ci ne pu s’empêcher de rire de sa réaction. Il l’a pris par l’épaule pour l’entrainer avec lui dans sa marche tout en continuant à rire. Ils marchèrent dans le boisée silencieusement pendant un moment jusqu’à ce que Damian brise le silence.

- Je ne t’ai pas raconté comment j’ai perdu ma mère, commença-t-il sur un ton plus sérieux. Veronika était toute ouïe à entendre la suite de son histoire. Damian raconta qu’un soir alors qu’il n’avait que 8 ans, lui et sa mère marchaient sur le bord du lac sur lequel les adolescents étaient auparavant quand un énorme loup les a attaqués. La mère de Damian l’avait poussé au loin afin que celui-ci puisse être loin de l’attaque. La bête s’était jeté sur la femme. Celle-ci hurlait de douleurs alors qu’elle était en train de se faire déchiqueter vivante par le prédateur. Damian avait regardé cette horrible scène immobile en pleurant toutes les larmes de son corps. À un certain moment, il eut le courage de tenter de secourir sa mère. Il prit un long bout de bois humide qui était étendu sur le rivage et chargea vers l’animal dans l’intention de le frapper de toutes ses forces. Il avait réussi à atteindre le dos de l’animal, mais la branche cassa en deux au premier impact. Le loup se détourna de sa proie mourante pour se diriger vers celui qui l’avait agressé, le petit Damian en rage. La créature attrapa l’avant-bras du petit garçon avec sa gueule. L’effet acide de la morsure fut instantanément ressenti par le jeune Damian qui ne pu se retenir de crier de façon retentissante. Soudain, un coup de feu se fit entendre et la bête relâcha le bras ensanglanté du petit garçon pour finalement s’étendre juste à côté du corps meurtrie de la mère de Damian qui avait dès lors et déjà trépassée.

Par la suite, l’amérindien ne pu pas vraiment décrire ce qui s’était passé ensuite. Il croit qu’il a perdu connaissance après cet évènement atroce. Ce qu’il savait néanmoins que sa maman avait quitté ce monde pour le paradis. Veronika déglutie après avoir entendu cette terrible histoire.

- La mort de mes parents est plutôt bidon comparativement à la tienne, admit la jeune fille.

- Mais toi tu étais loin d’eux, tu n’aurais pas pu les sauver. J’étais juste à côté d’elle et je n’ai pas su agir plus rapidement. C’est un peu ma faute si elle est morte, culpabilisa Damian en étouffant un sanglot. Veronika lui pris l’avant-bras pour le ressaisir.

- Ce n’était pas ta faute Damian! C’est le loup qui s’est jeté sur elle! Rectifia la jeune fille d’un ton ferme en regardant ses yeux mielleux. Celui-ci baissa les yeux sur son avant-bras qu’elle tenait fermement, le même que celui qui ornait encore les cicatrices de cet évènements. Lorsque Veronika se rendit compte qu’elle empoignait cet avant-bras, elle desserra son étreindre instantanément. Elle craignait qu’en l’empoignant ainsi qu’elle lui ait fait mal, mais la blessure avait guéri depuis belle lurette déjà. Damian reposa tranquillement son bras le long de son corps.

- C’est ce que mon père me répète tout le temps, dit-il simplement sans commenter la façon dont Veronika avait serré son bras. Soudain, la voix d’Edwin se fit entendre dans le boisée les appelant pour le souper. Les deux adolescents se dirigèrent donc vers la demeure des Cris sans dire un mot.

Le souper se déroula entre quelques histoires croustillantes d’Abi Cris sur les esprits et les gens du peuple. Veronika ne pu s’empêcher de dévisager Damian à l’occasion qui écoutait avec attention son grand-père avec un léger sourire. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à la douleur qu’il devait éprouver continuellement depuis l’agression de sa mère.

Finalement la fin de la soirée arriva et Pénéloppe et Veronika durent quitter la demeure des Cris pour rentrer chez elles. La famille Cris raccompagna les filles jusqu’à leur quad. Tous s’enlacèrent amicalement pour se dire au revoir. En enlaçant Damian, elle ressentie à nouveau cette douce chaleur qui émanait de son corps et qui la recouvrait comme une couverture bien que ce contact ne dura qu’un instant. Puis, elle se dirigea vers le siège arrière du quad, derrière Pénéloppe. La famille Cris regarda l’engin s’éloigner d’eux en espérant que leur route se ferait sans embûches et en toute sécurité.


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