La traduction

Chapitre 8 : Final

Chapitre final

496 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/10/2025 20:32

La caserne 126 s’éveillait doucement. L’odeur du café frais se mêlait à celle du désinfectant et du pain grillé, tandis que TK s’affairait à remplir sa tasse, les yeux encore cernés mais le pas relativement léger, malgré la nuit… ou plutôt, malgré la matinée mouvementée qu’il venait de vivre.

Nancy, déjà installée sur un tabouret avec sa gourde de thé fumante, l’observait avec un sourire en coin, les yeux pétillants de curiosité.

— Alors ? Je veux tous les détails… dit-elle, un brin malicieuse.

TK souffla, s’adossant au comptoir, la tasse chaude entre les mains.

— Techniquement, on a eu notre moment de couple… c’est après que ça s’est un peu… gâché.

Nancy haussa un sourcil, amusée.

— Oh ? Jonah a encore fait un cauchemar ?

— Eh bien… expliqua TK en prenant une gorgée de café, Carlos et moi, on avait prévu une soirée digne d’un roman d’amour. Tout était parfait, jusqu’à deux heures du matin : hurlements. Monstre sous le lit. On accueille l’intrus avec amour dans notre lit parce qu’on est des parents compréhensifs… et ce matin ? Une surprise… humide.

Nancy recracha presque son thé, morte de rire.

— Non !

— Il ne voulait pas nous réveiller pour aller aux toilettes, répondit TK, le visage blasé. Ce soir, j’envisage sérieusement de dormir avec un poncho.

À ce moment-là, Marjan, Mateo et Paul entrèrent dans la cuisine, attirés par le bruit et les éclats de rire. Mateo capta la fin de la phrase et s’arrêta net, les yeux écarquillés.

— Attends… t’as dit « dormir avec un poncho » ?

Nancy, hilare, lança à la volée :

— Non, non, c’est seulement TK et Carlos qui ont eu une nuit… disons… très humide… et pleine de romance contrariée.

— Oh wow, d’accord, on entre direct dans les détails, ricana Paul en attrapant une banane et en mimant un geste dramatique.

Marjan s’appuya contre le comptoir, les bras croisés, un sourire malicieux sur le visage.

— Ce n’est pas ce que vous croyez, se défendit TK, rouge de gêne et de fatigue.

— Et donc ? demanda Marjan en riant. Le moment torride a viré… comment ?

— On a dormi à trois… peut-être même quatre, si on compte la petite mare de pipi dans le lit ce matin… lâcha TK, exaspéré mais amusé.

Un éclat de rire général retentit dans la cuisine, secouant la salle de petit-déjeuner comme une tempête de bonne humeur.

TK laissa échapper un rire, secouant la tête. Malgré la fatigue, les cernes et la mésaventure matinale, il sentit une chaleur familière envahir sa poitrine. La caserne résonnait de rires et de complicité, et il se surprit à sourire en pensant à sa famille, à Carlos et à Jonah. Il n’échangerait sa vie pour rien au monde.


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