Retrouve moi

Chapitre 3 : Retrouvailles

1525 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 05/04/2019 22:47

Amelia attendait son amie. Rosalya ne lui avait pas dit ou ils devaient se retrouver et il était hors de question qu'elle sorte seule à cette heure-ci. Elle vérifia une nouvelle fois sa montre.


« 19H02 »


Pourquoi avait-elle accepté, ce qu'elle était bête.


- Allez respire, se répété-t-elle, respire.


Soudain on toqua à la porte et Amélia sursauta.


- Qui est-ce ?!


Sa voix était tremblante.


- Tu veux que ce soit qui ? Répondit Rosalya.


Qu'elle idée évidement que c'était son amie, elle devait vraiment se calmer. Elle se leva et alla ouvrir la porte. La blonde la regarda de haute en bas.


- Fallait me le dire si tu voulais un coup de main pour ta tenue tu sais, dit-elle avec un sourire.


Amélia qui ne souhaitait pas forcement se faire remarquer trouvé que sa veste et son jean approprié.


- Je suis bien comme ça...

- Mais tu pourrais être mieux !

- Je ne préfère pas.


Plus Rosalya avancer vers elle, plus Amy reculait.


- S'il te plait Rosa..

- Bon d'accord mais avec une poitrine pareille se cacher ainsi c'est du gaspillage.


Justement une des raisons pour laquelle elle évité maintenant tout t-shirts n'ayant pas de col haut.

Rosalya ne se laissa pas pour autant démonté et passa vite à autre chose, Alexy et Priya les attendais déjà au bar. Elle empoigna donc son amie et l'entraîna dehors.


- Tu vas voir ce n'est pas loin, lui disait-elle.

- Hm hm


En effet le bar en question se situait à deux rues de l'université. Le soleil déclinée peu à peu et Amy se forçait à ne pas y penser. La devanture de l'établissement était sympa et il y avait déjà beaucoup de monde en terrasse. Amélia déglutit il y avait quand même pas mal de personne. En entra son regard se dirigea tout de suite vers un gros point bleu pétant, quatre ans avec la même couleur il devait vraiment l'aimer. La panique de se retrouver en foule fut vite remplacée par l'inquiétude et l'impatience de revoir d'anciens amis.


Alexy se frayait un chemin vers Rosalya quand il aperçut la personne qui se tenait à côté d'elle. Son sens de l'équilibre pris un coup et il faillit tomber à la renverse. Est-ce qu'il avait trop bu ?

Voyant le jeune home complètement déboussolé, Amy en déduit que Rosalya n'avait rien dit aux deux autres. Elle se retourna vers elle, les yeux ronds comme des soucoupes.


- Je me disais bien que j'avais zappé quelque chose, fit cette dernière avec désinvolture.

Alexy arriva alors à leur hauteur.


- Euh... Salut ? On a une table là-bas, dit-

il hésitant.


Il repartit automatiquement avec la lenteur et la rigidité d'un robot.


- Je crois qu'il a frisé, chuchota Rosalya dans l'oreille de la brune.


Les filles le suivirent sans osé piper mot et ils arrivèrent devant une table ronde à laquelle était assise une jolie indienne

qui semblait regarder ses mail sur son téléphone.


- Priya... on sera quatre finalement, lui dit Alexy encore sous le choc.


La jeune femme leva les yeux et un sourire sincère se dessina sur ses lèvres.


- Amy ! Ça me fait plaisir de te revoir !


Alexy la regardait incrédule, la situation lui échappé totalement. Priya se leva et embrassa les deux nouvelles venues puis tout le monde s'assit. Les filles se mirent malgré elles à fixait le garçon.


- Alexy ? questionna doucement Rosalya

- Hm ?

- Tout va bien ? continua-t-elle

- J'ai l'impression d'avoir changé de dimension.

- Je vois ça, rigola Priya


Amy se frotta ses paumes sur son pantalon, elle avait les mains moites. L'attitude de l'indienne la calmait un peu mais la présence des gens autours l'empêchait de se détendre.


- Donc Amélia est revenu ? questionna Alexy perplexe

- En effet, lui répondit Rosalya avec un sourire

- Et tout est normal là ?


Le jeune homme dévisageait son ancienne amie. Il semblait avoir réussi à retrouver ses esprits. Ses poings se serrèrent, la colère lui montait au joues.


- Alex... commença la blonde

- Tu te fous de moi ?! Elle ne peut pas revenir comme une fleur après nous avoir rayé de sa vie pendant 4 ans !

Amélia baissa la tête et essaya de contrôler les tremblements de son corps.


- Je... Je suis désolé..

- Tu peux oui ! C'était quoi le problème ? On n'était pas assez bien pour la nouvelle vie de Madame ?!


La jeune fille se ratatinait de plus en plus sur sa chaise.


- Mais répond bordel ! cria-t-il d'une voix suppliante en frappant sur la table

Toute la tablé sursauta et lorsqu'Amélia releva la tête, elle s'aperçu que le jeune homme aux cheveux bleu pleurait.


- Alexy ...

- Je te croyais mon amie... je croyais qu'on comptait pour toi mais t'as pas tenue trois mois avant de nous jeter à la poubelle...


Alexy ne retenait pas ses larmes et le cœur d'Amélia se déchira encore un peu plus.


- Je... Alexy... Tu es l'une des personnes qui a compté le plus dans ma vie

- Alors pourquoi ?! s'écria-t-il désorienté


La jeune fille se tendit encore plus. Rosalya essayer de réconforter leur ami, elle savait que le silence radio de la brune l'avait blessé mais elle ne pensait pas à ce point. Tous avec les yeux fixé sur elle. La blonde se mordis les lèvres elle ne voulait pas forcer son amie à quoi que ce soit mais elle aussi voulait savoir.


- Quand j'étais là-bas je... et, elle essaya de respirer, j'ai.. j'ai


Elle n'arrivait plus à respirer.


- Amy ! s'inquiéta Rosalya

- Ça.. Ça va...

- Ça suffit, intervient Priya, tu n'es pas obligé dans parler tout suite, n'est-ce pas Alexy ?


Il regardait Amélia avec des yeux rond. Ses sourcils remontaient vers le haut. C'était plus facile de croire qu'elle les avait abandonnés, c'était plus facile de haïr que d'imaginer le pire. Mais sous ses yeux la personne qu'il voyait autrefois comme un pilier n'était à présent plus rien. Pourquoi ? Pourquoi il culpabilisait ? Pourquoi il avait envie de la serré dans ses bras. Il s'était tellement sentit délaissé ses dernières années, elle était partie, son frère était partie, ses parents c'était séparé. Alors pourquoi elle semblait plus souffrir que lui ? Il avait tellement envie de revenir à l'époque ou tous étaient joyeux. Ce temps de rire et de bêtise. Il l'observa attentivement pour noter tous les changements. Ses cheveux étaient plus long, sa peau plus pâle, ses yeux avait perdu leur étincelle, elle ne souriait pas. Cette fille qui était autrefois un vrai rayon de soleil semblait s'être éteinte.


- Dis-moi au moins pourquoi tu as mis autant de temps à revenir, je t'en prie...

La brune le regarda, il semblait au bord de craquer à nouveau. Elle chercha ses mots, c'était tellement dur de leur faire face. Elle se sentait si misérable.


- Je n'étais pas prête... Ils disaient que je n'étais pas prête, je n'étais pas prête


Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas y pensait. Elle se redressa d'un bon.


- Il faut que je rentre !

- Quoi ? Non ! s'exclama le garçon en se levant à son tour


Il essaya de s'approché mais elle s'écarta rapidement et sortie d'une trombe ignorant les appels plaintifs qui lui disait de revenir. Elle n'avait pas passé assez de temps dans le bar pour qu'il fasse nuit, elle en soupirait de soulagement. L'université pas loin elle serait y certainement même rentrée avant 20 heure.


En traversant une des ruelles, la jeune femme croisa deux hommes déjà imbibés. Elle baissa la tête et accéléra le pas en fermant les yeux. La peur commençait à s'emparer d'elle. Pourquoi était-elle sortie, p*tin !

Un des gars la bouscula en passant sans s'en soucier et continua sa route. Amélia, elle se retrouva au sol. Ses jambes venaient de la lâcher, sa tête lui faisait mal et elle se mit à hurler. Le simple contact de cet ivrogne venait de faire ressortir tous ses démons. Elle était comme folle dans une sorte de transe, elle ne se rendait même pas compte que les deux poivreau était déjà loin et que quelqu'un accourait vers elle.

Des bras d'homme essayèrent de la relevais mais le résultat fut pire. Elle devait encore plus hystérique et se mit à se débattre.


- NE ME TOUCHEZ PAS ! ME TOUCHEZ PAS ! NON ! répétait-elle en boucle.

- Amy ! Amy regarde-moi ! Calme-toi ! lui intimait une voix


Des mèches de cheveux dorées dansaient devant ses yeux. Elle avait terrifiée ce qu'on lui disait la touché à peine.


- C'est moi ! C'est moi Nathaniel ! je ne te ferais pas de mal je t'en prie calme toi !


Tremblante de partout, elle leva lentement les yeux.

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