Tout est une question de volonté ! [Castiel x Daiki]

Chapitre 5 : Sors de ma tête

5183 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/05/2021 00:29

Garçon : Arrête de crier. Cracha t’il à la fille apeurée en se rapprochant d’elle tel un prédateur.


Fille : S’il te plaît… non… je veux pas… pourquoi t-… répond t-elle en sanglotant


Garçon : Tais-toi ! balance t-il en lui mettant une gifle pour la faire taire. Personne viendra te sauver…Alors sois sage.


Fille :… non… pitié…


Le garçon l’attrapa par la taille, prit son visage de sa main de libre pour la forcer à le regarder et s’apprêta à l’embrasser.


Fille : NON !!!!!!!



[ PDV Daiki :


J’étais tranquillement en train de dormir quand, des bruits en fonds, devenant de plus en plus fort, me réveille petit à petit. C’était Maria qui s’agitait dans son sommeil à coté de moi.

Elle était tellement bourrée ce soir, qu’avec Tetsuya on à décider qu’elle dormirait chez moi. Vu que mon appart ce situe juste au dessus du pub, c’était la solution la plus pratique, étant donnée qu’elle n’était pas capable de marcher toute seule. Je l’avais donc aider à monter jusqu’en haut, à enlever ses chaussures et l’avais coucher tel quels. Je m’imaginer pas du tout la déshabiller… même si c’était pour la mettre dans habit plus confortable… j’sais pas… j’me serai sentais coupable vis à vis d’elle, par cette vision… surtout que j’aurai sûrement eu de mauvaise pensée à la vue de son corps.

En attendant il est 03h00 du mat, je suis coucher depuis à peine 1h, vu que notre bar ferme à 02h00 du mat et je la sens gigoter et parler dans son sommeil, disant des choses imperceptible là plupart du temps, mais j’arrive à entendre certains de ces mots.


M : S’te pla- …. non… veux pa-… quoi t-…


Je fronce légèrement les sourcils essayant de comprendre ce qu’elle raconte.


M : … non … pitié…


Merde… de quoi elle rêve ? J’ai un mauvais pressentiment. Je caresse tout doucement sa joue afin de l’apaisé un minimum. Elle a le visage crispé et trempe de sueurs.


M : NON !!!!!!


Elle se redresse soudainement, me faisant sursauter, puis ouvre les yeux après avoir crié.


D : Maria…


J’ai pas le temps de continuer ma phrase, qu’elle se recroqueville sur elle même, tout en me hurlant dessus.


M : NOOON !! Vas t’en !! Ne me touche pas pourriture !!!!


Oh non… je viens de comprendre… Elle à encore rêver de lui… Ce salaud, il arrive encore à la torturer jusque dans son sommeil.


D : Maria, c’est moi… calme toi, c’est fini… Lui dis-je de la plus douce des manières possible.


Elle se tourne vers moi en sursautant, elle semble perplexe et sonné. Complètement haletante, couverte de sueur, je la vois se frotter son visage puis, ses des deux mains s’arrête sur ses cheveux plaquer en arrière, les sourcils froncer. Son cerveau essayant de traiter l’information.


M : Da-Dai ? Qu’est ce que… mais… Elle regarde autour d’elle malgré la pénombre et reviens poser ses yeux sur moi Je suis où là ?


D : Chez moi ma belle.


M : Quoi ? … Je -j’étais… Elle secoue la tête de gauche à droite doucement


Je vois bien qu’elle est complètement perdu et décide de la prendre dans mes bras pour lui faire passer ce terrible cauchemars. Je tend mon bras droit, afin de poser sa tête contre mon torse, tout en l’enveloppant de mon autres bras. Je lui caresse doucement la tête et embrasse plusieurs fois le sommet de son crâne en lui chuchotant des paroles réconfortante.


D : Je suis là, tu crains rien… c’était qu’un cauchemars.


M : J’le déteste… Avoue t’elle la voix brisé


Une larme coule… Ses dernières forces l’ayant quitter, elle se met à sangloter de plus belle. J’ai horreur de la voir dans cet état, elle n’est pas du tout du genre à pleurer facilement et cette vision me brise le cœur, impuissant face à ça, je ne peux rien faire… à part être là.


M : J’déteste le fait qu’il puisse me mettre toujours dans cet état… j’le haï tellement…


Sa dernière phrase ne fut qu’un murmure engloutie par ses larmes. Je jure de buter ce mec un jour, tant que je vivrai, il aura cette épée de Damoclès au dessus de sa tête. Il à osé la toucher... la frapper… BORDEL !

On reste un long moment ainsi, elle pleurant à chaude larme contre mon torse, maintenant trempe et moi lui caressant les cheveux, ma joue posé sur le haut de son crâne, la gardant entre mes bras.


M : Merci Dai et… je suis désolé…


D : Non surtout pas… ne t’excuse JAMAIS à la place de cette ordure. Jamais ! Tu m’as compris ?


Elle opine doucement de la tête et se redresse légèrement, se décollant de mon torse, un sentiment de vide m’envahis soudainement. J’étais bien avec elle, dans mes bras... la sentir contre moi… Putain Aomine ressaisie toi ! C’est pas le moment d’avoir ce genre de pensée, surtout après ce qu’elle vient de vivre.


M : Pourquoi je suis chez toi ?Qu’est ce que tu fais dans le même lit que moi ?


D : T’était tellement pétée que je t’ai ramener chez moi.Vu que j’ai qu’un lit et que le canap d’hier ma suffit, j’ai dormi avec toi.

M: Oh… Dit-elle en rougissant. Je vois. Merci….


( Adorable… )


Fin PDV Daiki ]



Putain la honte ! J’ai fini complètement bourrée. Tellement, que j’étais même pas en état de rentrer chez moi. Bravo maria, je suis fière de toi… C’est pourtant pas dans mes habitudes d’être « aussi » éméchée. Je bois toujours ce que mon corps et mon cerveau peut supporter, j’ai jamais fait de black out, ou eu de trou noir et me suis toujours rappeler de ce qui s’était passé la veille, mais la… le néant. Je pourrais plus dire jamais maintenant. Je me rappelle plus du tout de ce qui s’est passé après 01h du mat. J’espère vraiment pas avoir abusé. Bon, au moins je suis chez une personne de confiance et habillé.


M : Arrrrgh, j’ai rien fais de stupide hier soir j’espère ?


D : Tu veux dire avant ou après ton strip-tease ?


QUOI ?! Non…


M : Pardon ? Tu dis que j’ai fais quoi ?! Dis-je complètement éberlué.


Je vois tout à coup Daiki, sourire jusqu’aux oreilles pour enfin explosé de rire.


D : Pfff… Tu verrai ta tête ! Dit -il complètement hilare en se tenant les côtes d’une main, l’autre devant la bouche.


L’enfoiré ! J’attrape rapidement le coussin qui me servait juste avant et lui balance pleine poire.


M : Crétin !


D : Trop facile !


Il garde son stupide sourire aux lèvres. Je m’approche de lui et met un léger coup de poing dans les côtes.


D : AÏE, ça va pas la tête ? Ça fait mal salle folle !


M : Ça t’apprendra ! Chochotte !


D : Ah ouais… Me défi t-il


Il attrape le coussin derrière lui et me frappe pleine face à plusieurs reprise.


D : Alors on fait moins la maligne hein ?


M : Att-… aïe… Attend toi… tu…vas voir. J’essaye de parler, non sans difficulté, à cause du coussin qui faisais que s’abattre sur moi


Je lui choppe les bras et le pousse sur le lit afin de me positionner à califourchon sur lui, ses deux poignets bien maintenu de chaque coté de sa tête.


D : Hé boxeuse, t’es au courant que.. c’est parce que j’émets aucune résistance que tu peux faire ce que tu veux ? Dit il en arquant un sourcil avec un sourire malicieux.


J’ai tellement envie de lui faire ravaler son sourire, là maintenant.


M : Fais moi le plaisir de me ôter ce sourire à deux balle de ta p’tit gueule d’ange.


Effet inverse, il s’agrandit. Évidemment… Je le vois bouger ses sourcils pour me narguer et je me retrouve soudainement en dessous de lui. Il avait inversé les positions en deux secondes.


D : Voilà. Maintenant qu’on s’est mis d’accord sur qui commandé, on va pouvoir négocier ou je dirais plutôt, décider de ta sentence. Il me regarde avec un air joueur.


M : Ah ouais une sentence… et pour quel motifs ? Dit-je tout en gigotant pour essayer de me sortir de dessous lui.


C’est qu’il en a de la force…


D : Le motif : m’avoir réveiller à 3h du mat, parce que mademoiselle ne sait pas boire, ce qui fait que je n’ai qu’1h de sommeil au compteur, mais surtout et à cause… du coussin reçu pleine face.


M : * petit sifflement innocent *


D : Ouais, tu peux toujours faire genre, tu t’en sortira pas sans payer.


M : Bon et il veut quoi mon bourreau ?


D : Mmm… Tellement de possibilité… Tu vas… il se frotte le menton l’air songeur et me fixe droit dans les yeux. Tu va me faire des papouilles dans les cheveux pour que je dorme plus vite, pendant que tu me servira de coussin. Non négociable.


M : Sérieusement Dai, je suis pas un putain de coussin ?


Je lui tape son épaule avec ma main libre un air agacé sur le visage.


D : J’ai dit... c’est non négociable.


Je souffle d’agacement mais abdique, je me lève et m’approche de son armoire.


D : Qu’est ce tu fabrique ? Crois pas pouvoir t’échapper.


M : Tu crois quand même pas que je vais me rendormir avec mes fringue de la veille ? En jean en plus. Je t’emprunte un caleçon et un tee-shirt. Je lui envoie un bisous volant histoire de le remercier.


J’ouvre son armoire, prends un boxer, un tee-shirt et referme son placard.


M : Hum… Tu peux te retourner s’teu plaît ? J’ai pas de soutif…


D : Oh euh… Ouais bien sûr.


Il se retourne en se grattant la tête l’air gêné, j’enlève mon jean pour enfiler le boxer et une fois fait, j’enlève mon haut pour enfiler le siens. Je retourne à ma place et m’installe correctement les bras grand ouvert prête à l’accueillir.


M : Vas-y, viens ici espèce de gros bébé !


Il rapplique et s’étale de toute sa longueur, (Il pèse son poids le bougre) posant ainsi sa tête entre ma poitrine et mon ventre. Je sens sa main passer sous mon (son) tee-shirt et le sens me faire de petite papouille sur une partie de mon ventre suivis de ma hanche. A se contact je pousse un petit soupir d’aise et sens une bouffé de chaleur traverser tout mon corps. Je le sens sourire contre mon ventre, apparemment satisfait de ma réaction.

Je commence doucement à passer mes mains dans sa chevelure. Ils sont encore plus doux qu’avant. Ah oui, je vous avez pas dit mais, j’étais leur masseuse personnelle à l’époque. Constamment en train de réclamé des massages. Mais bon, ça me dérange pas vraiment, je grogne juste pour les faire chier et pour éviter qu’ils prennent trop la confiance. Je ne pu empêcher un léger ricanement sortir à cette pensée.


D : Qu’est ce qui t’fait marrer ?


M : Rien du tout t’inquiète, j’étais dans mes pensées.


D : Si tu l’dit. Bon je vais dormir moi un gros bâillement sort de sa bouche Ch’uis claqué…


Il ferme lentement les yeux et au bout de quelques minutes, je sens sa respiration devenir régulière et ses caresse s’arrêter, signe qu’il vient de s’endormir. Vraiment un gosse pour s’endormir aussi rapidement juste avec des papouilles. Il est trop mignon.

J’en profite pour le détailler du mieux que je peux malgré la pénombre. Il a vraiment une grande carrure et dégage un charme dingue. Carrément mon type (putain). Du genre sexy, nonchalant, au manière insouciante la plus part du temps, mais qui se donne à fond quand il est passionné ou quand il à des responsabilités. Fais chier... je m’attendais pas à ça… ou à ressentir ça pour lui en revenant. Comment je fais pour gérer ça moi maintenant ? Je vais quand même pas commencer à avoir envie d’un de mes meilleurs potes… Manquerai plus ça. Rien de pire que le sexe pour briser une amitié… Hors de question… pas Daiki.

Bon, faudrait peut être que je me rendorme moi aussi. J’espère ne plus rêver de lui… Faut que j’oublie, ça fait 12 ans.

Un frisson me parcoure l’échine quand je me rend compte que ça fais « exactement », le même nombre d’années que lorsqu’il m’a agresser… J’avais douze ans putain… Comment on peut faire ça à une gamine de douze ans ? Ça me dépasse.

(Vivement mes cours de criminologie.)


[…]


Je suis réveillée par les lumineux rayons de soleil qui traverse la pièces et viennent se poser sur mon visage. Arrrrgh je veux dormir ! Je sens une odeur taquiner mes narines… du CAFÉ ! Oh oui ! Une bonne tasse de café, j’en ai besoin ! Je sens le matelas s’affaisser et vois un corps s’étaler de tout son long sur le ventre, à mes cotés caler sur ses coudes, une tasse de café dans la main.


D : Allez la belle au bois dormant, debout. Tiens… ton préféré.


M : Mmmmh, mon héro… Lui dis-je encore la tête dans le coussin.


D : Hé ben, j’en attendais pas autant. Il t’en faut peu pour être ton héro je vois.


M : Au réveil d’une cuite oui. Répondis-je un sourire au lèvre.


Je me redresse contre la tête de lit et prend la tasse dans mes mains.


M : Merci t’assure.


Je bois une gorgée et pose ma main sur sa tête et commence à les caresser. Je l’entends grogner de plaisir. Adorable…


M : Mmm~… parfait, pile comme je l’aime.


D : Je sais pas comment tu fais pour boire ta merde, ça me dégoûte. Dit it en faisant semblant de vomir.


M : Chacun ses goût, est-ce que je critique ton café amer dégueulasse là ? Non, alors tu te tais. Lui dis-je en lui tirant la langue Il est quel heure ?


D : Un peu plus de 13h.


M : T’a des trucs de prévu aujourd’hui ?


Je bois mon café et remarque qu’il me fixe mais, il met un certains temps a répondre, tellement que je dois lui reposer la question.


M : Dai ? T’as entendu ?


D : Euh, désolé. Non, j’ai rien de prévu.


M : Cool ! Je peux encore dormir donc.


Je pose ma tasse sur la table de chevet à coté de ma tête et me recouche en recouvrant ma tête de sa couverture. Mmm, elle sent bon, elle à la même odeur que lui, tout comme son tee-shirt.


D : Mais bien sûr t’y as trop cru toi !


Il repousse d’un coup sec toute la couette, me découvrant totalement, ce qui me fait grogner au passage ; puis il s’approche, me soulève afin de me poser sur son épaule, ma tête ce situant maintenant devant son derrière, le miens à hauteur de sa tête. Je me mords la lèvre à la vue de se cul de rêve mais me ressaisie vite.


D : Allez à la douche, tu pue l’alcool !


M : Daiki Aomine, repose moi tout d’suite !


Il se gratte l’oreille de son petit doigt, tout en se dirigeant vers la salle de bain, pendant que je frappe à plusieurs reprise (sans grande conviction) son dos de mes poings.


D : Hein, quoi ? Quelqu’un me parle ?


M : Oui, Dieu ! Il t’ordonne de me reposer. Je te déconseille de le mettre en colère. Il est tout puissant il paraît.


D : T’es drôle dis moi dit il amusé tout en avançant.


M : Hilarante.


Il me dépose dans la salle de bain et me balance une serviette à la tête. Me voyant pas bougé avec la serviette toujours sur moi, je l’entends pouffer de rire. Cher Univers, je vais finir par l’étouffer un jour, pardonnez moi je vous en conjure.


M : Allez, dégage de là va, avant que je te fasse manger la poussière.


Sur ses paroles, je referme la porte sur les rires incessant de ma future victime, puis vais faire ma toilette. J’ai galéré à faire partir mon maquillage avec le savon ‘n’ayant pas de démaquillant’. En ressortant de la salle de bain je vais récupéré mes affaires de la veille et m’habille en gardant le tee-shirt que j’avais emprunté à Dai cette nuit. J’aimais beaucoup la coupe et la texture. Bon vu sa taille, il me va forcément trop grand mais, j’ai fais quelques petites modifications par-ci par-là, afin qu’il m’aille et que ça tienne. Avec mon jean et mes chaussures d’hier ça allait parfaitement. Je récupère le café sur la table de chevet que j’avais pas fini et le porte à mes lèvres. Je me dirige vers le salon et y retrouve Daiki assis sur le canapé. Je le rejoins tout en me coiffant la tête en un chignon décoiffé et étale l’instant d’après mes jambes sur lui.


D : Tranquille ?


M : C’est nickel, je te remercie de t’en inquiéter.


D : Elle se ose se foutre de ma gueule et me pique en plus de ça mes fringues.


M : Jamais, tu me connais et j’adore ton tee-shirt.


D : Oui, justement. Et mon tee-shirt s’appelle « Tu l’abîme, t’es morte »


M : Pas commun comme prénom… tu trouve pas ça un peu trop long ? Je lui lance un clin d’œil et me met a rire.


On rigole tout les deux à ces petites pique qu’on adore se lancer entre lui et moi. Il ne m’a tout de même pas enlever les jambes. Daiki décide de diriger la discussion sur ce qui s’est passé hier soir.


D : Tu t’es bien donné en spectacle quand j’y repense…


M : Ouais… Je grimace a se souvenir.


J’ai horreur de me donner en spectacle comme ça.


M : J’étais tellement énervé à ce moment la que j’ai pas réfléchis. Mais maintenant que j’y pense, c’était peut être un peu abusé, mais il l’avait un tout petit peu mérité quand même.


Je lâche un rire nerveux et me remémore la tête de Castiel une fois aspergé.


M : Par contre sa tête… elle était magique.


Il rigole à son tour se rappelant du moment en question.


D : C’est vrai que j’ai rarement l’occasion de le voir dans se genre de situation. T’as fais un truc que personne n’a osé lui faire jusqu’à présent.


M : Ah bon ? Pourquoi ? Ils ont peur de lui ou quoi ?


D : Disons que… il est pas commode au premier abords. Généralement avec la gente féminine. Ça ne l’empêche pas d’avoir cependant, une horde de filles en chaleur à ses pieds. Il rigole à sa remarque. A croire que le cotés froid et cinglant fait toujours son petit effet. Il lève les yeux au ciel, blasé du comportement de ces filles. Même s’il est pas tendre avec certains mec hein mais ch’ais pas… Il à son petit caractère, mais c’est un bon gars.


M : Si tu le dis, j’te fais confiance. Toute façon, j’me ferais ma propre idée au fur et à mesure.


D : En tous cas on peut dire que vous êtes parti sur de bonne base Il dit ça en se retenant de rire.


M : M’en parle pas… !


M : Bon sinon, vous avez enfin des copines ? Des relations sérieuse je précise, on a pas abordé le sujet au restau, mais maintenant vous allez pas y échapper.


D : Lâche nous Maria ! On n’est pas des gonzesse nous, on à pas besoin de « papoter » de ce genre de truc.


Je frappe doucement sa jambe de mon pieds et le regarde les yeux plissé.


M : Crache le morceau Aomine !


D : Arrgh… t’es lourde quand tu t’y mets.


M : Bla-bla-bla-, allez accouche.


Il lève les yeux au ciel en soufflant lourdement et capitule.


D : Non j’ai personne et pour Kuro, j’en aucune idée car, comme je te l’ai dit… on est pas des gonzesse nous.


M : Tu crois pas qu’il serait temps que tu te pose ? T’es proche de la trentaine tu sais ?


D : Fais pas chier Maria ! Je suis très bien comme je suis. Pas de prise de tête, c’est tout ce que je veux. Les sentiments… les concessions et les engueulades, non merci. Et coucher avec la même personne tout le temps, ce serait trop chiant. J’préfère largement être libre.


A mon tour de levé les yeux au ciel. Mais bon, qui était-je pour lui dire quoi faire, alors que moi même, je n’ai pas encore vraiment eu de relation sérieuse. J’ai eu qu’une « relations » et c’était avec Daryl, tout le reste n’étaient que des coups d’un soir. Mais… c’était pas vraiment une relation basique ; c’était plus une profonde amitié avec… avantages. Il était beaucoup trop volage (même s’il était un moins avec moi) et évoluait dans un monde différent du miens pour une relation sérieuse et au fond, ça me dérangeais pas, car j’étais pas amoureuse de lui. On était juste très attiré l’un part l’autre, faut dire qu’il est sacrément sexy et nous nous respections mutuellement (ce qui, pour Daryl, est quelque chose de compliqué envers la gente féminine), du coup… une chose en entraînant une autre, on a commencé cette « relation libre ». Cette relation avait d’ailleurs crées certains conflit entre les frères, suite au danger que représenté Daryl à cause de ses activités. Il ne voyait pas d’un bon œil qu’on puisse m’associer à lui en tant que « partenaire », par peur qu’on veuille sans prendre à moi par la suite. Mais il s’en accommodé la plupart du temps car, de toute façon, il avait pas son mot à dire. C’était ni mon père, ni mon mec. Mais… j’appréciais sa sollicitude. Au fond, il ne voulais juste pas qu’il m’arrive quelques choses. Mais le plus drôle, c’est qu’il se comportait comme un frère, mettant en garde son propre frère, pour protéger sa petite sœur. Et ça… c’était à mourir de rire.


M : Mouais. Je te laisse tranquille pour le moment.


D : Si ça pouvait être à vie, ce serait cool.


Je lui lance un regard noir et le vois avec son air moqueur. Bon sang ce qu’il est sexy… STOP ! On rembobine… il s’est rien passé.


M : Je vais allez faire les magasins m’acheter quelques fringues, tu viens ?


D : Bien sûr, après on pourra aussi ce faire des tresses et se peinturer les ongles hein ? Qu’est ce que t’en dis ? Il ma sorti ça d’une voix effémine en imitant des mimiques de filles.


M : Raaah c’que tu peux être con quand tu veux ! Je comptais aller au magasin de Lys, tu sais, ton pote ? Je le regarde moqueuse.


D : C’est pas parce que mon pote tient un magasin, que je vais venir faire les « boutiques » avec toi. J’ai pas que ça à foutre.


M : Roh c’est bon, c’est pas comme si j’aimais faire les magasins je te signale. J’ai pas le choix c’est tout. Je vais pas allez à la fac à poil !


Je vis un instant voir du désir passer dans ses yeux, mais fut vite remplacer par une grimace. Je me demande bien à quoi il pensait.


D : Non c’est sur que ce s’rais pas éthique. Il rit à sa vanne et reprend Par contre ça ferai plaisir à certain.


M : Estùpido !


Je lui pousse l’épaule et on rigole un instant.


[…]



J’arrive dans le magasin et détaille les lieux. L’endroit à cet aspect ancien mais entretenue. Un style d’époque tout en restant moderne. Plusieurs genres de vêtements été dispersée en plusieurs sections. Original et intelligents. Il doit pas y avoir beaucoup de magasins proposant ce genre d’habits, ça doit leur donner un petit truc en plus que les gens aimes bien car, ils ont pas mal de monde mine de rien.

J’avance un peu plus dans le magasin et trouve la tête blanche de Lysandre, je m’approche de lui timidement, (je ne le connais pas vraiment du coup… je suis un peu gêné). Il m’aperçois et me fait un sourire chaleureux, ça à le don de me détendre immédiatement. Je lui retourne le sourire et le salut.


M : Salut Lysandre, tu te souviens de moi ?


L : Maria ! Bien sûr, comment vas-tu ? Tu te sens mieux ?


M : Oui, merci. La poisse, on se connaît pas et tu m’a déjà vu dans le pire des états. Je rigole à ma blague suivit de Lysandre.


L : Je te rassure j’ai vu pire que toi.


M : En tout cas, sache que tu as pu assister à une première, car c’était la 1ère fois pour moi.


L : J’en suis honoré dans ce cas.


On rigole tout les deux.


L : Je vois que tu ne rigolais pas quand tu as dis que tu viendrais.


M : Et non, j’avais réellement l’intention de venir. En déménageant, je n’ai malheureusement pas eu la chance de pouvoir rapatrié mes affaires, du coup…


L : Ah oui, c’est vrai que les garçons nous avaient dit que tu avais habitée ici à l’époque.


M : Exact. Et comme tu dois certainement le savoir grâce à ton affaire, ça coûte un bras de faire traverser un colis sur un autre continent. Je préfère me faire une nouvelle gardes robes et données mes affaires à des associations.


L : C’est très généreux de ta part.


M : J’en avais plus utilité, autant qu’ils servent à des personnes qui en ont besoins.


L : Je suis tout à fait d’accord.


J’aime beaucoup la façon de parler de Lysandre, elle est douce, calme et posée. Il s’exprime dans un langage soutenue qui n’est plus beaucoup utilisé de nos jours mais bon, je vais pas m’en plaindre. Il à l’air d’une personne assez réfléchit, il dégage cet air serein.


L : Dis moi, tu as un style en particulier ? Je peux t’aider si tu veux. Je connais mon magasin comme ma poche.


M : Et bien honnêtement… non j’ai pas des styles vestimentaires en proprement parlé. Si je trouve quelque chose que j’aime bien et qui me va, j’achète sinon, non. Ça va pas plus loin.


L : Très bien, dans ce cas, je te laisse papillonné à ta guise, en espérant que tu trouve ton bonheur.


M : A de suite.


Je passe une bonne heure dans le magasin à faire le tour, à détailler quelques vêtements, à en prendre certains et me diriger vers les cabines d’essayages. Je fais le tris entre ce que je prends et ce que je ne veux pas et sors de la cabine pour me diriger vers la caisse. Personne. Je regarde autours de moi et vois Lysandre en compagnie d’une cliente, en train de la conseillé sur une jolie robe noire légère dans un style victorien. J’attends qu’il est fini tout en le détaillant dans son travail, il à l’air totalement dans son élément, un vrai poisson dans l’eau, ça se voit qu’il aime ce qu’il fait.

Dès qu’il eût fini, il ma rejoins se plaçant derrière la caisse.


L : Je vois que tu as trouver chaussure à ton pied.


M : Effectivement, faut dire que c’est pas trop dur. Vos habits sont vraiment superbe, j’en ai vu plein. Par contre ma carte bleu ne peux pas se permettre de tout acheter, tu la pardonnera ? Dis je avec un grand sourire.


On se regarde en riant tout les deux.


L : Je vais essayer. Il me glisse un petit clin d’œil tout en encaissant mes articles.


Je retourne ensuite à l’appartement et commence a ranger mes affaires. Voilà pour le moments ça ira, j’en rachèterai au fur et à mesure. Je peux pas non plus claquer une somme astronomique, j’en ai pas les moyens.


T : Maria !

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