"Hier, l'amour était un jeu tellement facile à jouer."

Chapitre 17 : Chapitre 15

2498 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:38

Chapitre 15

 

 

Je quittai les lèvres de mon rebelle les joues cramoisies tellement j'étais gênée... Lui, tiens encore timidement ma main au creux de la sienne tandis que sa jumelle à glissée sur ma taille pendant notre baiser. L'ambiance est électrique, j'angoisse à l'idée qu'il prenne la parole et pourtant je n'attends que ça : que l'un de nous deux brises ce silence.

 

" Tu vas te faire détester au bahut par ma faute... Sourit-il. Je me libère enfin de mon apnée, faisant disparaitre ma montée de stress.

Comment ? Ha... Oui, tellement ! Je ne pourrais pas leur en vouloir, remarque... Moi aussi je détestais Debrah à l'époque... Je rougis violemment à cette révélation.

Ha ouais en fait t'as carrément eu le coup de foudre pour moi haha... Je savais pas que je t'intéressais depuis si longtemps... Il lâcha un adorable sourire en coin, traduction de sa satisfaction personnelle face à son aptitude à me plaire.

En fait, j'ai mis un moment à comprendre ce que j'avais réellement pour toi... Et... Et toi ?...Demandais-je timidement.

C'est un peu le même genre. Je t'ai toujours trouvé jolie, ça depuis le premier jour... Le reste est venue petit à petit... Il rougissait un peu en m'avouant ça, tellement adorable. Alors... On va le faire ce dîner ?" Je le suivis de bon coeur à l'extérieur de l'hôtel, ne lâchant plus cette main qui serrait maladroitement la mienne, comme un premier amour.

 

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POV Alexy

 

 

Je retombai lourdement sur le matelas, suant et haletant de tout mon être. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait l'amour avec Kentin... Combien déjà ? Deux... Trois semaines ? Mais alors que je me réjouissais de la plénitude qui m'envahissait je voyais le visage de mon amant préoccupé...

 

Qu'est qu'il y a... ? Tu n'as pas aimé...? Demandais-je.

Dit pas n'importe quoi... C'est juste... Ça me gène de le faire ici.

Charlie nous à laisser son appart' d'elle-même, te gêne pas...

Pas pour coucher dans son lit à mon avis.

Ça va, ça se lave des draps, Kentin... Et puis, ça faisait super longtemps... Profite juste du moment, ok ? En plus, avec les examens qui approchent, tes parents te laisseront encore moins sortir qu'avant... Ils sont vraiment trop stricts avec toi... Boudais-je.

Ils se doutent de quelque chose pour nous deux. Lacha-t-il sèchement.

Pourquoi tu leur dis pas ? Ce serait peut-être plus simple, non ?

Ce n'est pas comme chez toi. Mon père n'accepterait jamais ça chez lui. Alors je préfère ne rien dire... Je n'ai pas envie de me retrouver à la rue.

Tu viendrais vivre chez moi, je te laisserais pas... Je me blottis contre lui en le serrant fort. Je t'aime, Kentin, de tout mon coeur... Quoi que tu choisisses de faire, je te soutiendrais.

Merci mon ange, je ne sais pas ce que je serais sans toi..." Kentin me serra de toutes ses forces contre lui, comme s'il expulsait son anxiété dans son étreinte, notre nuit ne fut qu'amour.

 

 

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POV Castiel

 

 

Ça paraît tellement irréel. Ça n'a rien à voir avec Debrah. Je me sens à l'aise avec Charlie, je lui tien la main sans appréhension, je veux montrer à tout Paris que maintenant elle est à moi, rien qu'a moi et que je lui appartiens tout autant. Bien sur, jamais ne lui dirais ça a voix haute. Parce que je ne suis pas ce genre de gars, simplement. Mais elle sait si bien lire en moi, que je parie quelle à déjà compris. Elle m'a toujours compris. Chaque crise que mes ex-copines m'avaient faite tournait autour du même problème : mon manque de démonstration affective. Elles ne comprenaient pas que je n'étaient pas le genre de mec à vous amener un bouquet de roses au lycée avec une lettre écrite à la main sur du papier parfumé. Je suis quelqu'un de plus physique et même si je n'ai rien contre le romantisme, j'avoue ne pas être le plus doué dans le domaine.

Je ne sais pas trop où Charlie se place à ce niveau-là. Elle n'a pas l'air fleur bleue à outrance, à dépendre d'attentions plus niaises les unes que les autres. Elle doit l'être un peu, forcément, comme toutes les filles. Et je me promets de faire certains efforts pour l'être ne seraient-ce qu'un peu de temps en temps si ça peut lui faire plaisir... Sans devenir un Lysandre pour autant !

Je suis perdu dans mes pensées quand soudain je sens un poids contre mon épaule. Charlie vient de se laisser aller contre moi, se blottissant presque sur ce siège de métro parisien que nous venons de rejoindre. Elle est attendrissante, elle ne sait jamais si elle est en droit d'agir comme elle le fait avec moi, elle teste mes limites et ne cherche jamais à me brusquer non plus. Quand nous arrivons à notre station, je remarque qu'elle s'est même assoupi contre moi. Je la secoue légèrement et elle sort de son songe immédiatement, et sans me lâcher la main me suis à l'extérieur, lorsqu'elle s'arrête.

 

Excuse-moi... Me dit-elle l'air assez gênée. Elle poursuit face à mon visage visiblement dans l'incompréhension.J'ai peur de t'embêter à me coller à toi comme ça. Je tombe de fatigue à vrai dire haha...

Y'a pas de soucis, tu sais, tu es ma copine, je pense que tu as le droit de te blottir contre moi, tu crois pas ? " Souriais-je.

 

Nous avons mangé rapidement dans le quartier latin avant de rentrée, nous étions exténués du voyage. J'avais l'impression d'avoir fait le trajet à pied plutôt qu'en train et Charlie n'en pensais pas moins. J'entre dans notre chambre d'hôtel, suivi de Charlie et m'affale sur le lit. Je me redresse presque aussitôt et prends quelques affaires pour aller prendre une douche. Une fois sous l'eau, mes idées vagabondent. Je vais dormir avec Charlie ce soir. J'ai l'impression que c'est la première fois que je vais dormir avec une fille, pourtant il n'en est rien. Alors pourquoi j'ai cette sensation ? Cette espèce de fébrilité, comme s'il allait se passer quelque chose... ? Même si faut avouer que le cadre y est vraiment propice.

Je sors alors, étourdie par la sensation restante de l'eau trop chaude, comme à mon habitude. Et merde.

 

Charlie ! Tu me passerais ma serviette qu'est dans mon sac ? J'ai zappé comme un con."

 

L'imbécile. Elle va croire que je me vends du style "viens me voir sous la douche". Je me maudis intérieurement lorsque je reçois plutôt violemment la dit serviette en pleine figure de la part d'un bras qui n'a presque pas eu la place de passer tellement l'interstice de la porte était étroit. Quelque chose tombe et la porte claque. Elle est énervée .

Je baisse alors les yeux sur le bruit qui avait précédé celui de la porte pour y découvrir une boîte de préservatifs que je n'ai jamais vue auparavant. Si mon esprit met quelques secondes à analyser les éléments, tout devient vite claire par la suite. Je me sèche et m'habille en quatrième vitesse pour sortir de la salle de bain face à une Charlie manifestement en colère et vexer.

 

Charlie, ce n'est pas ce que tu crois ! C'est même pas à moi ces capotes ! Me défendais-je.

C'est pas ton sac non plus ? Bouffon. Je tique sur le dernier mot, pourtant bien décider à ne pas m'énerver.

Calme-toi. Merde, je suis trop brusque. C'est les gars qu'on du me le foutre dans le sac, j'en ai pas pris, j'avais même pas prévu qu'on sortirait ensemble ! Tu crois vraiment que je pourrais juste coucher avec toi, comme ça, sans pression ? Tu es la seule à savoir tout de moi et tu penses encore des trucs comme ça ? C'est moi qui suis vexé pour le coup."

 

Il eut un long silence et je coupai court en retournant dans la salle de bain. Je m'appuie sur le lavabo, il faut que je me calme, je suis trop énervé pour aller lui parler maintenant. La porte s'ouvrit alors doucement sur une Charlie penaude et les yeux rougis venant m'agripper en tremblant. Peureuse de ma réaction sans doute. Mais lorsqu'elle m'enlaça, toute ma colère disparue. Cette fille était un véritable exutoire à mon être.

 

Excuse moi, encore. Je fais bourde sur bourde ce soir... Je suis à fleur de peau, excuse-moi... C'est tout nouveau pour moi...

Je suis... Ton premier ?" Elle se contenta d'ocher la tête en signe d'approbation. J'ai eu un pincement au coeur de savoir ça. La voir là, perdu dans ses propres sentiments me rappelait le moi d'avant qui doutait de tout avec Debrah.

 

Je me retournai pour lui faire face et l'embrassai doucement dans le but de la rassurer. Je sens que ce geste la détend et recule donc pour contempler l'expression de son visage. Ses yeux sont encore rouges et semblent prêts à pleurer de nouveau. Je réitère un baiser auquel elle répond beaucoup plus franchement, sonnant comme une excuse à nouveau.

 

 

POV Charlie

 

 

Quand je me réveille ce matin-là, je sens une chaleur encore bien inconnue pour moi contre mon dos. Je me retourne doucement, encore un peu plongé dans le sommeil, et découvre Castiel endormi, les cheveux en bataille et un air si serein sur le visage qui me fait sourire. Je restai là à le regarder, simplement. Puis vint le moment fatidique : Réveiller mon cher et tendre. Je tendis alors doucement mon bras sous la couette pour caresser son torse et son ventre, histoire de lui apporter une petite chaleur pour accompagner ce dure moment pour lui. Il ronchonna, décidément il n'aimait vraiment pas être réveillé.

Il ouvrit ses magnifiques yeux gris vert et les plongea dans les miens. Je lui adressai un sourire timide qu'il me rendit. Je repensai soudain à notre soirée d'hier. Je m'étais vraiment monté la tête pour rien et je n'arrivais pas à me pardonner... Ces blagues étaient pourtant tellement habituelles entre nous... Ça devait sûrement être signé Armin ou Alexy... Ou même Rosalya. Lysandre n'avait pas cet esprit même si nous avions remarqué tous les deux son petit manège pour nous rapprocher Castiel et moi.

Finalement Castiel ne s'était pas fâché pour hier soir et nous avions beaucoup discuté avant de passer notre première nuit ensemble. Nous nous somme remémoré surtout tous les souvenirs que nous avions, imaginant comment auraient ils étaient si nous avions été en couple à ce moment. Le sommeil avait eu finalement eu raison de nous assez vite.

Aujourd'hui nous devions nous rendre au parc d'attractions, je partis direction la salle de bain me préparer après avoir offert un chaste baiser à Castiel encore un peu endormi. Je m'efforçai de mettre le moins de temps possible, je sais qu'il n'est pas quelqu'un de patient.

Je sors de la salle de bain et une agréable odeur de viennoiserie caresse mes narines, tandis que je trouve un Castiel qui semble énervé.

 

'' Qu'est-ce qu'il se passe ?

J'aime pas voir des gens que je connais pas le matin." Il faisait sans doute référence au groom qui avait emmené le petit déjeuner. J'étouffai un rire franc devant son air renfrogné. On aurait dit un petit lapin qui boude.

 

Après un bon petit déjeuner, nous voilà partit pour le parc d'attractions ! Et même si Castiel était de mauvaise humeur en se levant ce matin, rien n'avait entaché la journée ! C'était une première pour tous les deux, et après la découverte de tout le parc nous nous réjouissions d'avoir une journée de plus le lendemain pour en profiter à fond ! Amateurs de sensations fortes tous les deux nous hésitons pas à attendre presque des heures entières pour quelques minutes d'adrénaline.

Tout allait pour le mieux.

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