Merci les chats !

Ce fût une belle soirée, mais je ne voulais pas quitter ma bien-aimé. Je restai planté là, devant sa porte. J'avais envie de l'embrasser, de la prendre dans mes bras... Je me sentais prêt à tout pour elle alors que cela fait à peine une semaine que nous sommes ensemble. Finalement, je rentrai chez moi. J'avais chaud. Je desserrai mon nœud papillon. Une si belle soirée ne peut pas se terminer ainsi... Sans prendre le temps de réfléchir, j'étais retourné chez Ericka, sa porte n'étant pas fermée, je rentrai pour me diriger à sa chambre allumée.

Ericka :

-Nathaniel ? Il t'est arrivé quelque chose ? Tu as le nœud défait !

Elle vint vers moi pour me l'enlever. Je lui pris les mains pour la stopper. Je ne sais pas ce que j'avais, ni vraiment ce que je voulais faire, mon corps agissait de lui-même. J’éteignis la lumière. La lune nous en donnait assez. Je me rapprochai d'Ericka.

Ericka :

-Nathaniel...

Merde... Quel égoïste je fais ! Je ne veux surtout pas la forcer...

Nathaniel :

-Je… Euh... Désolé...

Ericka :

-Non... Non, ça ne me gêne pas...

Elle était encore dans sa robe de princesse et avec le clair de lune, cela la rendait vraiment ravissante.

Ericka :

-Oh, attends !

Elle s'empressa de fermer la porte.

Nathaniel :

-Belle initiative.

Comme ça, Pirate ne viendra pas nous embêter.

Je lui pris la main pour l'emmener vers la lumière de la lune. Les rideaux de ma chambre étaient fermés, ainsi que ma porte à clef.

Je l'embrassai au cou, sa respiration s'accéléra, la mienne aussi. Mes mains caressaient son dos pour lui ôter délicatement sa robe qui glissa doucement sur sa peau. Sa peau tellement douce... Elle déboutonna ma chemise et à son tour, caressa mon torse. J'avais vraiment chaud. Je portai Ericka au lit. Elle se tenait allongée devant moi, en sous-vêtements. J'avais enlevé ma chemise, me retrouvant ainsi torse-nu. J'étais au-dessus d'elle. Elle me regardait d'un regard étincelant dont la lune ne faisait qu’agrandir sa beauté. Ses caresses étaient douces, j'en avais des frissons, mais ce n'était pas désagréable, au contraire. Je ne sais pas si les miennes étaient aussi tendres, mais je faisais en sorte de ne pas être brusque. Elle semblait adorer ça. Je glissai ensuite mes mains derrière son dos pour lui dégrafer le soutien-gorge. Par chance, je réussis du premier coup. Je caressai alors ses seins. Ils étaient ronds, fermes et doux, très agréables à toucher. Elle n'a ni une grosse poitrine, ni une petite. Elle en a une parfaite. Ils tenaient dans ma main. Je continuai de l'embrasser, tout en la caressant. Elle enleva ma ceinture et mon jean et c'est avec la lumière étincelante de la lune que nos corps se réunirent pour ne former qu'un cette nuit là...

Ce sont les rayons du soleil qui me réveillèrent. Ericka dormait toujours. Elle était magnifique. Je lui caressai la joue tout en l'embrassant.

Ericka :

-Hum...

Nathaniel :

-Désolé, je t'ai réveillée ?

Ericka :

-C'est pas grave... Et tes parents ?

Nathaniel :

-Ils sont partis depuis hier soir vu qu'Ambre était punie. Elle n'avait pas l'autorisation d'aller au bal, elle a donc décidé d'aller je ne sais où avec mes parents.

Ericka :

-C'est pour ça que tout était calme hier soir...

Nathaniel :

-Oui.

Ericka :

-Ah bah ça va alors !

Elle s'enfouit la tête dans l'oreiller. Je m'approchai d'elle et lui mordillai l'oreille.

Ericka :

-Hey ! Mais ! Mais !

Elle se releva, toute rouge. Je lui fis un sourire. Hier, j'ai remarqué qu'elle avait adoré ça.

Nathaniel :

-Je vais préparer le déjeuner.

Je me levai pour me rhabiller. J'avais vraiment de la chance.

La semaine se passa super bien. Nous étions plus que proches avec Ericka. J'étais heureux. Même Castiel ne venait plus nous embêter. Enfin, si, il continuait, mais il taquinait doucement. Je dormais maintenant chez ma belle. Son père était... Oui, super content. Et encore, le mot est faible. Il nageait dans le bonheur.

Nous étions vendredi et je rentrai plus tard à cause de la directrice et de ses chers documents. On pouvait dire que maintenant, nous vivions ensemble, Ericka et moi. Nous fîmes les devoirs et j'allais ensuite préparer le dîner, Ericka n'étant pas une très bonne cuisinière, même en y mettant corps et âme, elle se contentait de dresser la table et de râler parce qu'elle voulait faire quelque chose. Comme nous étions en week-end, nous décidâmes de regarder un film. Elle mit le DVD en marche et je l'emmenai vers moi.

Ericka :

-Oh, attends, je vais chercher des coussins et une couverture !

Elle remonta en haut. Qu'avait-elle décidé que nous allions regarder ?

Ericka :

-Euh, Nathaniel ?

Nathaniel :

-Oui ?

Ericka :

-On est quel jour ?

Nathaniel :

-Bah, vendredi, pourquoi ?

Pas de réponse. Inquiet, je montai à sa chambre.

Ericka :

-Je crois qu'on a un problème...

Nathaniel :

-Comment ça ?

Elle me montra une plaquette. C'était une plaquette de pilule. En-dessous d'une pilule était marqué les jours de la semaine. Comme nous étions vendredi, elle devait prendre celle de vendredi, logique me diriez-vous ? Mais si elle suivait bien l'ordre, elle prendrait aujourd'hui celle de jeudi...

Si vous avez bien suivi, elle a oublié d'en prendre une... Et nous nous sommes pas protégés l'autre jour...