Le Chaud Chaperon Rouge? [Violette)
Veuillez m'excuser d'avance pour les fautes d'orthographe ou autres. Bonne lecture.
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Il cligna plusieurs fois des yeux, et cette "illusion" disparut. Il soupira, ce n'était pas elle... Enfin, cette personne n'était plus sur cette scène. Elle avait disparu.
Reprenant son souffle, elle avait convaincu la patronne du cabaret qu'elle ne pouvait pas danser ce soir, et était partie en courant. Elle finit par s'asseoir sur un banc quand soudain, devant elle, se présente une main, remplis de billets... Elle déglutit, et leva la tête quand elle le vit.
Cet homme. Elle se leva brusquement.
-Où vas-tu? demanda-t-il malicieusement. Elle ne prit même pas le temps de répondre, et le contourna. Elle sentit une main se posait sur ses hanches. Elle pressa le pas. Cette main glissa le long de ses courbes, s'arrêtant sur ses fesses. Elle voulut crier mais...
-Cries, vas-y. Mais personne ne t'aidera. Surtout à cause de ta tenue. Tu t'attendais à quoi? Vêtue comme ça, tu allais finir par en attirer plus d'un. déclara-t-il. Elle ne trouva rien à redire. C'est vrai, q'est-ce qu'il lui avait pris?
Croyait-elle avoir des chances de séduire le beau guitariste de cette façon? Qu'en devenant un personnage du monde de la nuit, il tomberait fou amoureux d'elle? Plutôt rêver... Débile, débile...
Elle voulut se tirer une balle dans le crâne pour extirper cette stupidité dont elle faisait preuve.
Elle se stoppa quand elle vit une porte en face d'elle.
-Un hôtel, pour finir ce qu'on a commencé, déclara-t-il. Elle baissa la tête. Elle n'avait aucune chance de plaire à Castiel. Aucune. Autant laisser tomber... Elle franchit le seuil, tandis que le jeune homme derrière elle sourit.
Il la chercha dans tout le quartier, avait interrogé des gens mais rien. Personne n'avait vu le Chaperon Rouge. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, il avait un mauvais pressentiment.
C'était elle, sur cette scène. Il en était sûr. Y'avait pas 400 personnes au cheveux violets dans la ville.
Elle titubait, il la poussa sur le lit, enlevant un par un, chaque tissu recouvrant son corps mince. Nue comme un ver face à cet homme dont elle ne connaissait rien de lui, elle s'abandonna à ses caresses...
Observant comme à son habitude l'extérieur par la fenêtre de la classe, elle ne remarqua pas le regard brûlant d'un jeune homme à la chevelure de feu. Son esprit, encore embrumée par la soirée d'hier, arrosée d'alcool et de sexe, elle s'endormit, sa tête dans ses bras.
Elle se réveilla, secouée par quelqu'un. Elle reconnut Iris.
-Eh, Violette, ça va? demanda la rousse, inquiète de l'état de son amie.
-O..Oui...
Elle se leva, prit son sac et sortit précipitamment de la salle, sans laisser le temps à Iris de l'arrêter.
-Elle est étrange, depuis quelques jours, fit remarquer la brune.
-Je sais Lila... Je crois que c'est à cause de la pièce. Elle se donne trop pour réussir à garder le cap quand il y a Castiel.
Lysandre, en écoutant cette discussion, partit en informer son meilleur ami Celui-ci, assit sur son banc fétiche et écrivant ses notes de musique qu'il s'imaginait.
Lysandre s'assit à côté de lui et ils commencèrent à discuter, quand vint le sujet de la pièce de théâtre.
-Tu savais que Violette n'allait pas bien à cause de la pièce?, demanda le jeune homme aux yeux vairons.
-Ah bon?
-...
-Qu'est-ce qu'elle a? demanda-t-il.
-Elle est épuisée. Elle se donne trop pour ne pas paraître gênée devant toi.
-Ah...
Lysandre s'étonna du manque de réaction de son ami.
-Il s'est passé un truc hier soir? demanda le gris.
-Non.
Aujourd'hui était le jour de la représentation. Tout le monde s'affairait à préparer les comédiens. Maquillage, vêtements, coiffure... Tous y passaient.
Quand ce fut le moment où il devait prendre dans ses bras Violette, Castiel semblait réticent. Elle lui envoya un regard le faisant comprendre qu'elle était prête.
(N.d.A: je ne connais pas l'oeuvre, alors j'inventerais un peu, veuillez m'excuser de la gêne occasionnée.)
-Lâchez-moi donc, Loup!
-Oh non, chère demoiselle. Je vous emmène à ma couche, afin de vous dévorer.
-Cela m'est impossible! Je dois aller rendre visite à Grandma!
-L'impossible devient donc possible, et je vous dévorerais toute crue!, fit-il en ouvrant sa bouche, ses fausses canines effrayèrent le Chaperon Rouge.
Elle le poussa, essayant de se débarrasser de lui. Devant son refus catégorique, il la lâcha et s'enfuit-va dans les coulisses- et Violette fit semblant de tomber à terre, se lamentant sur son sort.
-Pourquoi lui? Pourquoi le sort s'acharne-t-il sur moi? gémit-elle.
Changement de scène, cette fois-ci, le loup essaye de s'enfuir de Grandma-couguar qui n'est autre qu'Ambre, et arrivé sur l'estrade, il monte sur une caisse-représentant l'immeuble- et remarque que derrière lui, se trouvait le Chaperon Rouge.
-Aimez-moi! supplia-t-il.
-Je ne peux vous aimer, vous êtes l'un de ses animaux.
-Alors, je préfère mourir que de vous voir de mon vivant avec un autre que moi! cria-t-il, avant de se "jeter" du haut de "l'immeuble".
Il tomba sur le sol, et ne bougea pas. Violette, descendit de la caisse et accourut vers le "Loup", le prit dans ses bras, se lamentant.
-Pourquoi êtes-vous tombé sous mon charme? Que les cieux vous pardonnent votre amour!
Et c'est sur cette phrase que les rideaux se fermèrent définitivement.
A suivre...