Assassin's creed : Vengeance

Chapitre 2 : Première Mission.

4398 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:39

 Ils étaient partis. Brisant les dernières chaînes qui le reliaient encore à son ancienne vie, Eric pris la barre du HMS Vengeance.

Avec Thaddeus à sas côtés, ils firent voiles vers le nord. D'après ce dernier, le fort français se situait à une centaine de milles aux nord de New York, peu avant la River Valley.

 

La mer était calme, le temps était clair. Il n'y avait que peu de vague mais le vent était de leur côté. L'odeur de l'eau de mer emplissait ses narines. Le son des dernières mouette s'était tu depuis quelque heures. Un sentiment d'invincibilité, de puissance et de liberté affluait à travers son corps en ce moment. Il se sentait capable de soulever des montagnes, de détruire à lui même un fort ou de vaincre une armée à mains nues.

 

Le premier soir, Eric se retourna dans son lit. Les souvenirs réveillés par sa conversation avec Thaddeus le tourmentaient. Il revoyait sans cesse les visages morts de ses parents, l'homme encapuchonné debout, sans remord apparent, un tueur expérimenté.

D'un seul coup, il se souvint. Le symbole du pavillon du navire qu'il avait coulé, était le même symbole que celui sur la tenue de l'assassin de ses parents, ce qui signifiait que le capitaine encapuchonné du navire était, soit l'assassin de ses parents, soit faisait partit du même « groupe ». Il se fit la promesse d'un jour, retourner à New York et de retrouver cet homme. Après de longues heures d'insomnie, il plongea dans un sommeil sans rêve.

 

Il se réveilla tôt. Son équipage avait lâché l'ancre pour la nuit. Par respect pour ces derniers, il attendit seul sur le pont qu'ils se réveillent.

Environ une heure plus tard, tout les marins étaient réveillés, l'ancre était levé, les voiles étaient hissées, et le HMS Vengeance parcourait les flots.

Thaddeus fut le premier à se réveiller. Il le rejoignit et s'assit près de lui.

-Belle matinée n'est-ce-pas ? Si j'en crois mes cartes, nous arriverons au fort cet après midi et comme vous me l'avez conseillé, j'ai un plan. Chuchota t-il d'un air enjoué

- En effet, c'est une belle journée, et je suis impatient d'entendre votre plan, j'espère juste que ce n'est pas une attaque de front.

- Non, non soyez sans crainte, je nous ai préparé une mission...D'infiltration...Voyez vous, le fort est bâti sur la face Nord de l'île et a une vue sur l'Est et l'Ouest mais au Sud, des formations rocheuses interdisent toutes construction et elles ne sont donc occupée que par des tireurs ou des vigies.

- Laissez moi deviner, dit Eric, nous arriverons au Sud, cacherons le navire et feront débarquer l'équipage en toute discrétion ?

- Euh...En fait, non, nous ne serons que nous deux, je prévois une attaque entièrement furtive, nous tuons les tireurs d'élite, nous occupons de saboter les cloches d'alerte et allons tuer le commandant Français dans sa salle de guerre. Ensuite seulement nous faisons avancer le navire devant le fort et tirons dans le tas, ainsi, ils n'auront plus d'ordre et un sentiment d'anéantissement total, et en un rien de temps, la bataille sera gagnée, qu'en pensez vous ?

- Je pense que ce plan est...parfait, vous avez un don monsieur, ou alors de l'expérience, en tout cas, vous êtes doués. Par contre, je ne pense pas que cette tenue soit très adaptée à la furtivité, dit Eric en montrant ses vêtements rouges et blancs.

- Ne vous en faites pas mon ami, j'ai également quelque chose pour vous, je reviens, dit-il en descendant dans sa cabine.

Il revint en portant une grande tunique similaire à l'uniforme d'Eric, mais entièrement noire et avec une cape noire elle aussi.

-Voilà, dit-il, Je vais vous laisser un peu de temps pour que vous la mettiez et ensuite vous me direz votre avis.

Il le laissa seul et alla près de la proue pendant qu'un marin prenait la barre. Eric alla dans sa cabine et se changea, la tenue était exactement à sa taille et lorsqu'il termina en mettant les gants de cuir, il se vit dans une glace, il semblait...différent du jeune homme de 25 ans qui était dans l'armée de terre il y a encore quelque jours, il semblait plus grand, plus mûr et plus...Froid, et d'une certaine manière, c'était vrai.

Il remonta sur le pont remercier Thaddeus pour ce présent.

 

Le jour déclinait. L'île était devant eux, l'équipage se préparait à amarrer le navire dans une petite baie naturelle.

Thaddeus s'était lui aussi équipé, son manteau bleu et doré avait été remplacé par un manteau en cuir noir et rouge et deux épées le ceinturait.

- Nous y sommes mon ami, je suis prêt, dites moi s'il vous faut encore un peu de temps, dit il.

- Non c'est bon, je suis prêt aussi, nous pouvons y aller.

- Alors à partir de maintenant, faites silence.

Eric suivit Thaddeus loin dans la baie, qui semblait être un cul-de-sac et pourtant, ils marchaient toujours vers une paroi abrupte. Arrivés au pied de la falaise, Thaddeus lui parla.

- Nous allons escalader jusque là-haut.

- Là-haut, mais cette falaise est impossible a escalader, s'exclama Eric.

- Oh que si, regardez bien, vous pouvez grimper partout tellement il y a de prises.

Et c'était vrai, en y regardant de plus près, Eric remarqua des dizaines de creux ou d'endroits incurvés dans la roche.

Alors ils grimpèrent.

Thaddeus escaladait tellement rapidement qu'Eric se demanda s'il n'était pas habitué à ce genre « d'acrobaties ». Quant à lui, il n'avait pas de mal à attraper les prises mais le vide en dessous l'horrifiait et il se résistait à la tentation de regarder en bas.

Finalement, après un temps qui lui sembla infini, l'ascension s’acheva. Il s'assit, les pieds dans le vide, au bord du précipice, le souffle court et la sueur perlant sur son front. Thaddeus, lui, ne semblait que peu fatigué, voir même, encore en forme.

- Je comprend, vous ne devez pas faire cela très souvent...Dit-il

- Parce que vous oui ?

- Mon ami, si tu penses que la vie d'un vendeur d'armes de l'armée consiste à s'asseoir sur un bureau en sirotant du thé, vous vous trompez.

- Si vous le dites, dit Eric en riant.

- Bon, nous devons nous dépêcher, avec un peu de chance, il n'y a pas de patrouilles maritimes et de….

- Chut ! Il couvrit la bouche de Thaddeus avec son doigt, Là-bas!

A une vingtaine de mètres, un garde avec un mousquet marchait en direction de la falaise qui donnait sur la baie.

- Allez y ! Tuez le ! Chuchota Thaddeus

- Mais avec quoi ?

- Avec ça ! Thaddeus lui tendit une dague, Visez la gorge !

Eric saisit la dague et avança doucement derrière le garde. Ce dernier arriva au bord de la falaise. Il vit le navire. Avant qu'il puisse courir donner l'alerte, Eric lui enfonça la dague dans la gorge. Le garde s'effondra à genou en tenant la dague et en produisant un gargouillis immonde. Il tendit la main en direction d'Eric, qui arracha la dague de son cou. Le garde tomba raide sur le sol et ne bougea plus.

Un souvenir, issu d'un passé lointain, remonta jusqu'à lui. Une fois de plus, il revit son père, mort, égorgé, dans la surprise et la terreur, une expression que partageait sa victime.

Il repris lentement son souffle.

- Tuer un ennemi pendant une bataille, c'est quelque chose, tuer quelqu'un par derrière et le regarder mourir lentement, s'en est une autre, j'en suis conscient mais nous n'avions pas le choix, allez maintenant, nous devons y aller, lui dit Thaddeus

- Oui, oui, j'arrive, donnez moi quelque seconde.

 

Ils coururent le plus discrètement possible jusqu'à un surplomb au dessus du camp, ils s'allongèrent dans l'herbe et observèrent. Il y avait deux cloches d'alerte et un tireur d'élite au sommet d'une tour de guet.

- Ok, je m'occupe du tireur d'élite, toi, tu sabotes les cloches, ordonna Thaddeus, et ne te fais pas repérer.

- Oui mais… Il n'acheva pas sa phrase, Thaddeus était partit.

Il descendit le long du mur et s'agenouilla dans des hautes herbes. La première cloche était très proche de lui et aucun garde ne la surveillait, il la sabota facilement et continua sa progression. Il se figea : Un garde approchait, Eric l'avait entendu.

Il ne trouvait plus de cachette. Soudain, son regard fut attiré par une sorte de placard à balais collé contre une maison, il se rua à l'intérieur et ne bougea plus. Il était légèrement trop grand pour pouvoir fermer la porte complètement, elle resta donc entrouverte, il vit le garde s'arrêter devant sa cachette, il regardait en direction de la cloche sabotée. Eric ne pris pas le temps de plus réfléchir, il sortit sa dague, la leva devant lui, et se propulsa en avant. Sa lame se planta dans la nuque de l'homme, qui s'écrasa sous le poids de son assaillant et atterrit sur le sol. Il ne se releva pas.

Eric avait une fois de plus le souffle court.

Il transporta avec peine le corps de l'homme dans son ancienne cachette et referma la porte, il la bloqua avec une branche solide qu'il trouva par terre.

Il repris sa dague et refusant de penser, continua sa route à travers le camp ennemi. Il jeta un bref coup d’œil à la tour de guet, le tireur d'élite avait disparu

 

Il arriva près de la deuxième cloche. Tout son corps était tendu, ses sens aux aguets. Un garde s'était assoupis près de lui, sur un banc, son chapeau recouvrant ses yeux. Eric lui trancha la gorge à lui aussi et alla saboter la dernière cloche.

 

Tout en discrétion, il parvint à se rendre devant la salle de guerre.

Thaddeus sortit de derrière une meule de foin laissée devant et s'adressa à lui.

- Est-tu prêt ? Le capitaine aura peut-être des gardes, nous devons nous préparer. D'ailleurs, tiens, il lui tendit une épée, cela te sera utile.

- Merci. Nous devons nous dépêcher, il peuvent trouver les cadavres à tout instants.

- Effectivement. Allons y !

 

Ils poussèrent la large porte en bois.

Les hommes dans la salle levèrent les yeux vers eux. L'un était un capitaine Français, reconnaissable à son uniforme mais l'autre, était un homme brun barbu qui portait un large manteau de cuir blanc et était désarmé.

- Kingsley ! Cria ce dernier.

- Ahahah ! Cela me fait plaisir de trouver l'un des vôtres ici, et de savoir que vous me serez doublement utiles

Le capitaine prononça des mots en Français qu'Eric ne put comprendre et chargea Thaddeus. Ce dernier para son attaque, lui asséna un violent coup de pied à sa jambe qui fit un angle improbable dans un craquement horrible, puis il l'acheva d'un coup d'épée dans le crâne.

-Attendez...Vous vous connaissez ? Demanda Eric

- En effet, mais on ne s'apprécie pas énormément n'est-ce-pas Morgan ?

- Tais toi ! Sale chien ! Tu nous as trahis ! Tu vas mourir aujourd'hui !

C'est sur ces mots qu'il s’élança sur Thaddeus. Eric pensait que, désarmé, c'était une pure folie. Au dernier moment, avant de l'atteindre, l'homme qui apparemment s'appelait Morgan leva étrangement les mains. Des lames cachées sortirent quasi-immédiatement de sous ses manches.Alors que Thaddeus et Morgan s'affrontait, Eric s'enfermait de nouveau dans ses souvenirs. Il se souvenait distinctement des lames que l'assassin de son père avait sous ses manches, similairement à Morgan.

Une haine inexplicable s'empara de lui. Il sortit sa dague et son épée et chargea Morgan, qui était de dos et semblait l'avoir oublié. Ses armes s'enfoncèrent dans sa chair en lui arrachant un cri de douleur. Thaddeus profita de cette ouverture pour sortir un pistolet de sous son manteau et de tirer sur son ennemi.

Morgan s'effondra et Thaddeus et lui parlèrent en chuchotant, mais Eric tituba et s'assit lentement, son esprit distrait par ces souvenirs violents.

- C'est bon, j'en ai fini avec lui, voulez vous l'achever ? Demanda Thaddeus

- Avec...Plaisir ,dit sombrement Eric

Il s'approcha lentement de Morgan, ses yeux emplis d'une colère noire, son épée à la main. Il l'abattit, en y mettant toute sa force, et lui trancha la gorge, à la limite de lui couper la tête. Morgan se débattit un peu, puis s'immobilisa, son souffle s'arrêta.

Eric se retourna.

- Dites moi, Thaddeus, pourquoi vous a t-il appelé « traître », d'où le connaissiez vous ?

- Ah, oui, il se trouve que nous avons travaillés pour les mêmes personnes dans le temps, c'était avant qu'il tourne mal.

- Qui étaient ces mêmes personnes dans ce cas ?

- Enfin, mon ami, pourquoi toutes ces questions, nous avons un fort à prendre je vous rappelle, je répondrais lorsque nous aurons finis notre travail !

- Vous avez raison monsieur, excusez moi, allez prévenir l'équipage, moi je reste ici en au-cas-où.

- Très bien, dans ce cas, à très bientôt.

Thaddeus sortit par l'imposante porte de bois.

 

Il s'approcha du corps de Morgan. D'une certaine manière, la curiosité qu'il ressentait vis à vis de cet homme, était plus grande que sa haine. Il le fouilla.

Dans une de ses poche, il trouva une lettre cachetée. Il l'ouvrit et la lut.

 

Très cher Achille,

 

Je suis arrivé au fort et ai pris contact avec le commandant, comme tu me l'as demandé. Je lui ai expliqué qui j'étais et lorsqu'il a su que je venais l'aider, il s'est tout de suite montré très coopératif. Nous pouvons donc considérer cet endroit comme l'un de nos refuges désormais. Parmi les soldats Français qui étaient en garnison ici, l'un d'entre eux, Charles Sinclair, a voulu nous rejoindre, je l'ai donc initié à nos arts.

Je viens de l'envoyer aider les Français pour la prise de New York, mais depuis que j'ai appris qu'ils avaient perdus, je craint pour sa vie.

Dans le fort lui même, je n'ai rencontré aucune difficulté, à part un marchand qui refusait de nous vendre ses produits, je me suis occupé de lui.

Une dernière chose, j'ai mes raisons de penser que le traître – Et je ne parle pas de Shay – a rejoint les templiers, nous devrions le surveiller.

Cordialement,

Aiden Morgan

 

Eric ne comprenait pas la totalité du message, mais il lui semblait qu'il venait d'entrer dans quelque chose de beaucoup plus gros que lui et qui était Achille, qui étaient les Templiers, qui était « Shay », qui était ce traître ?

Il était sûr d'une chose désormais, si ces personnes étaient capables de tuer pour des broutilles, ils étaient forcements ceux qui avaient commandités l'assassinat de son père, et il avait vu l'un d'entre eux à New York, au moins, il savait quel était sa prochaine destination.

 

Les tirs de canons commencèrent, il les entendit alors qu'il réfléchissait. Décidant en toute hâte d'emporter un trophée, il s'empara des lames cachées du meurtrier. Elles lui semblaient d'une complexité infinie mais assez simple d'utilisation. Dès lors qu'il levait les mains sans déplacer les poignets, les lames sortaient.

Il s'équipa de ses nouvelles armes et sortit de la salle de guerre.

A l’extérieur, le ciel était devenu rouge, la plupart des tours du fort étaient en flammes, les Français étaient désorganisés et certain couraient dans tous les sens, paniqués. Il vit une escouade se diriger vers lui, ils ne l'avaient pas encore remarqués, ils se dirigeaient vers la salle de guerre.

Eric courut se mettre à l'abri derrière la motte de foin.

Les soldats ouvrirent la porte et crièrent de surprise et de détresse en voyant leur commandant et son allié morts sur le sol.

La plupart pointèrent les formations rocheuses du doigt et coururent dans leur direction, apparemment pour fuir. Les autres foncèrent vers la porte principale du fort.

Seul un soldat resta devant la porte, toujours cet air paniqué sur le visage. Eric contempla ses lames cachées aux poignets. Oui, il était temps de les essayer. Le plus discrètement possible, il s'approcha du soldat, et d'un geste vif, posa ses mains dans le dos de sa victime. Les lames sortirent. Le soldat se tordit de douleur et tomba en arrière, Eric plaqua sa tête contre le sol d'une main et enfonça sa lame dedans de l'autre.

Ces armes étaient extrêmement pratiques et sûrement parfaite pour des missions d'infiltration.

Eric resta caché pendant le reste du bombardement, il ne pouvait se risquer à combattre un régiment entier, même brisé, ni même de fournir un otage à leurs ennemis. Comme l'avait prévu Thaddeus, les Français se rendirent, et une fois de plus, les « Tuniques rouges » avaient gagnés.

Ses propres soldats investirent rapidement le fort. Il envoya une missive à New York par pigeon voyageur pour prévenir de leur succès.

 

Thaddeus le rejoignit peu après, Eric était en train de regarder les cartes et autres informations que possédaient les Français.

- Et voilà, notre plan a marché à la perfection, se réjouissait-il, j'ai déjà demandé à quelques de vos membres d'équipages de transporter les armes à feu sur un des navires qui étaient amarrés au fort, je l'ai réquisitionné et je vais retourner à New York.

- J'y retourne également, mon ami, j'aurais besoin que vous m'aidiez.

- Je vous écoute.

- Sur l'homme qui aidait le commandant Français, j'ai trouvé une lettre.

- Une lettre dites vous ? Demanda t-il apparemment intrigué

- Oui, une lettre, adressée à un certain Achille, à ce nom Thaddeus tourna vivement la tête, elle parle

de choses étranges, de personnes que je ne connais pas, un certain Shay, elle parle également de Templiers et d'un agent au sein de l'armée Française qui a attaqué New York. Et je pense que ces gens sont liés à la mort de mes parents, d'une manière ou d'une autre.

- C'est intéressant...Mais je ne peux vous en dire plus malheureusement, mais pourquoi ne me donneriez vous pas cette lettre, ainsi, si quelque chose semble en lien, je vous préviendrai.

- Il me semble que c'est une bonne idée, et il est probable que j'en ai vite besoin.

- Ah oui ? Et pourquoi donc ?

- L'homme encapuchonné sur le navire au milieu du port, à New York, je suis sûr que c'est l'agent dont parle la lettre...Je vais le chercher, s'il est lié à la mort de mes parents, je n'aurais aucune pitié.

- Dans ce cas mon ami, je vous souhaite bonne chance et sachez que si vous avez besoin d'une aide quelconque ou d'un renseignement, venez me voir. De plus, vous allez avoir beaucoup de temps libre devant vous, puisque vous pouvez assigner votre navire à la flotte de protection de New York.

 

Ils se serrèrent la main et partirent chacun de leur côtés.

 

Quelques jours plus tard.

 

Eric sortait du vieux bâtiment, il était satisfait, il avait eu ce qu'il voulait. Désormais serait imprimé en masse les avis de recherche d'un criminel de guerre, un certain Charles Sinclair.

Cependant, cela ne lui suffisait pas, et il décida de s'y prendre de plusieurs manière.

Il entra dans une taverne du centre ville, commanda à boire, et s'assit tranquillement, mais ce n'était pas boire qu'il désirait. Il s'approcha suffisamment du serveur pour pouvoir lui chuchoter à l'oreille :

- Je recherche un homme, Charles Sinclair, la dernière fois que je l'ai vu, il portait une grande tunique en cuir, presque une armure, et cachait son visage avec une capuche, il est armé. Peut être savez vous de qui je parle ?

- J'ai bien peur de ne pas pouvoir vous aider monsieur, lui répondit-il en le regardant avec intensité.

- Pensez vous que ces 100 livres vous rendront la mémoire ? Dit il en déposant la somme d'argent sur le comptoir.

- Oh, je pense que pour 200, je pourrais...Répondre...A vos attentes…

- Va pour 200 dans ce cas. Eric ressortit une bourse pleine, et la déposa sur la première.

- Merci monsieur, ma mémoire est revenue, n'est ce pas une coïncidence ? Bon. J'ai entendu deux types plutôt louches discuter, ils parlaient d'un homme en armure de cuir qui dissimulait son visage et attaquait des tour de guets aux mains des tuniques rouges, il aurait massacré à lui tout seul une troupe entière de soldats, et il disparaît à chaque fois.

- C'est lui, j'en suis sûr, merci de vos...Généreux renseignements mais au passage, la bière est infecte.

Il se leva et commença à se diriger vers la sortie quand le serveur l'interpella.

- Tu penses quand même pas que tu vas partir sans payer ? T'as bu tu paye !

- Parce que je n'ai pas assez payé pour toi ? Tu as encore de la chance que je ne t'ai pas fais mettre la clé sous la porte !

- Tu te prends pour qui pour me menacer, hein ?

Le serveur sortit une dague de son étui mais avant d'avoir pu faire le moindre mouvement, les lames cachées d'Eric étaient déjà plantées dans son ventre. Il le fit s'asseoir sur une chaise et le laissa là, puis partit.

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