Aventures : La Fanfiction - Saison 1

Chapitre 8 : À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes

3175 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/07/2025 10:42

Épisode 8 : À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes

Par Myfanwi



Forts de ces nouvelles informations, il était maintenant temps pour nos aventuriers d'en déduire des choses. Le loup s'approcha doucement de Grunlek, alors que celui-ci se mit à fouiller dans le grimoire, à la recherche d'une information importante pour lui, le nom du loup. Il trouva en effet dans les informations le nom de l'Alpha. Il se tourna vers l'animal, la tête légèrement penchée sur le côté.


— Eden ?


Les oreilles de l'animal se redressèrent. Ses yeux s'ouvrirent en grand et sa queue se mit à battre joyeusement l'air. Oui, de toute évidence, c'était bien son nom. Grunlek lui sourit, en lui grattant la tête.


— Et bien heureux de te rencontrer Eden. J'espère que tu voudras bien faire un petit bout de chemin avec nous. Tu as ici une nouvelle famille.


— C'est un mâle ? demanda Bob, derrière lui.


Oui, la scène avait beau être totalement attendrissante, Bob n'avait qu'une chose en tête : le sexe de la bête. Grunlek leva les yeux au ciel, c'était bien le genre du pyromage ça, de poser des questions pareilles. Après un léger coup d'œil — juste au cas où —, il en déduisit que c'était une femelle.


— Non, c'est une louve, déclara patiemment le nain.


— C'est une femelle ? C'est une louve ! reprit Bob, enthousiaste.


Tout le monde semblait ravi par l'arrivée de l'animal dans le groupe. Elle pourrait amener un peu de bonne humeur au sein du groupe d'aventuriers solitaires, et elle représenterait un allié précieux en cas de combat, comme elle avait déjà pu le montrer. Tout le monde, ravi ? Tous. Sauf Shin, qui voyait d'un très mauvais œil l'arrivée de cette chose dans leur « famille ».


— On… On va se le taper sur toute la route… bougonna-t-il. Mais il m'a mordu ce con quand même, hein.


Sa remarque déclencha l'hilarité générale. Il se renfrogna, légèrement vexé, pour une fois qu'il était sérieux, personne ne comprenait. Cet animal était un danger public à ses yeux, mais ça, bien sûr, il était le seul à le voir.


— Il est vexé, c'est tout, enchérit Grunlek, souriant. Tu sais pas y faire avec les animaux.


— Ouais, rajouta Bob. Mais il a sauvé le cul de Grunlek, et du coup t'as pu sauver le mien et j'ai pu sauver le tien. Donc au final on s'en sort.


— Shin, c'est toi qui as la carte, on est loin de la grande tour ?


Tous se tournèrent vers Théo, qui venait d'intervenir. Le paladin était légèrement en retrait, peu touché par la scène. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était en finir avec cette histoire, sauver sa peau, et partir d'ici. Shin détourna le regard du clébard pour se tourner vers son ami, en dépliant le bout de papier.


— Non, ça va. On est pas trop trop loin.


— Combien de jours pour y aller ? demanda Théo.


— Un peu moins d'une journée si on s'arrête pas.


— On aura largement assez d'onguent pour ça, intervint Bob, ça va.


Ils étaient déjà au début de l'après-midi, ils n'avaient pas eu le temps de manger, trop préoccupés à courir dans les bois pour sauver l'ami de la druidesse décédée… Même s'il n'avait pas fait long feu, lui non plus. Shin en avait marre, et il avait bien envie de se reposer un peu, avant de reprendre la route.


— Qu'est-ce qu'on fait ? demanda-t-il. On fait un campement ici ? Au milieu des cadavres d'araignées et de loups ?


— Je suis pour qu'on bouge, dit Bob. Mais, avant j'aimerais vérifier tes blessures Théo, changer les bandages.


Tout le monde en profita pour se soigner, se reposer un peu, afin de reprendre un peu de forces pour le voyage qui les attendaient ensuite. Bob s'inquiéta un peu de l'état de la louve, qui était blessée, mais elle semblait aller beaucoup mieux. Et puis, après ce qui était arrivé à Shin', il s'abstiendrait de l'approcher. Théo jeta un regard autour de lui, cherchant à se repérer.


— Où est-ce qu'on est ?


— Paumés, ne put s'empêcher Bob, dans un sourire. On n’est pas au sud de la Tour ? 


Théo hocha la tête. Heureusement qu'il y en avait un qui suivait. La Tour était clairement visible. Le paladin estima qu'il restait une petite journée de route. S'ils partaient maintenant, ils y seraient rapidement. Bob sembla avoir la même idée.


— Si on part maintenant, on peut s'éloigner de ce champ de morts, de bordel de l'absolu et trouver un coin assez sympa et dégagé pour pouvoir bivouaquer, sans se faire embusquer dans les arbres par ces saloperies d'araignées à la con…


— De toute façon, l'interrompit Shin, si on s'approche de la Tour, on la verra de loin. 


Théo décida qu'ils avanceraient jusqu'à la tombée de la nuit et qu'ils se reposeront ensuite, mettant fin au débat.


Un peu plus tard, nos aventuriers se rapprochant de la Vieille Tour étaient en train d'examiner le Grimoire de la druidesse, et plus particulièrement le portrait de l'Intendant, que Théo avait déjà pris pour une dame. D'après ce que le livre racontait, il aurait une origine divine, mais, contrairement à notre Paladin, ce Dieu était le Dieu des Ténèbres, de l'Obscurité, ce qui fit d'ailleurs un peu grincer des dents l'inquisiteur. Bob, qui tenait le Grimoire dans les mains, apprit alors qu'il était le relai entre le Royaume et les contrées, en particulier en cas de danger ou en cas d'alerte, ou encore s'il y avait un message à faire passer.


Un autre problème se posa rapidement, celui de l'entrée. Il n'y en avait qu'une seule, un énorme rempart, à l'entrée de la ville, qui elle était cernée par les montagnes. Alors que Bob cherchait déjà comment contourner tout ça, Théo avait une tout autre vision des choses. Il referma le grimoire au nez du mage.


— Il n'y a pas besoin ! On va leur demander d'ouvrir et puis voilà.


Ils étaient tous fatigués, ayant voyagé de nuit, et Bob espérait au minimum trouver une auberge pour se reposer, histoire de faire quelques emplettes en ville avant d'aller voir l'Intendant. Et c'est dans cet état qu'ils arrivèrent, après encore quelques heures de marche, aux murailles de la Vieille Tour.


Théo ouvrit la marche, sur Lumière. Il repéra deux personnes sur la muraille, qui ne semblaient pas encore faire attention à eux. Bien sûr, son esprit d'Inquisiteur reprit le dessus, et il ne put s'empêcher de hurler.


— Théo de Silverberg, inquisiteur de la Lumière, nous demandons le droit d'entrer afin de nous reposer !


Grunlek toussota derrière lui.


— T'as même pas dit bonjour.


— J'ai pas besoin de dire bonjour je suis un Inquisiteur.


Bob accéléra légèrement le pas pour rejoindre son compagnon. Non pas qu'il n'avait pas confiance, mais il savait que, côté diplomatie, il y avait encore beaucoup de progrès à faire pour notre Paladin. L'archer sur la muraille haussa un sourcil, puis lança un regard à son camarade, qui haussa les épaules.


— Excusez-moi, dit-il, je n'ai pas bien entendu. Théo Sil… Silvar… Barg ? Berg ?


Théo s'énerva très légèrement et haussa le ton, utilisant sa présence pour paraître un peu plus impressionnant.


— Théo Silverberg, Inquisiteur national ! Nous requérons le droit d'entrer afin de pouvoir nous reposer, nous avons eu une longue journée, ouvrez-nous !


Bob, exaspéré, décida d'intervenir juste derrière, histoire que Théo ne devienne pas ingérable.


— Nous sommes aussi porteurs de terribles nouvelles ! Nous avons la preuve qu'un mal sévit, bien plus grand, et que votre Seigneur doit être prévenu à l'instant. Nous…


— Seigneur Théo de Silverberg ! L'interrompit le garde. Vous laissez ainsi parler vos… euh… Sbires ?


Bob écarquilla les yeux de colère.


— SBIRES ?!


Théo l'ignora.


— Ouvrez-nous et on pourra en discuter immédiatement avec votre maître, je n'ai pas à m'adresser à vous, je n'ai pas de temps à perdre à discuter avec les gardes de la Tour.


Le second garde lança un regard à son collègue, puis haussa les épaules à son tour.


— Je… Euh… Je vais aller voir mon supérieur. Je reviens. Ne vous en allez pas !


Shin se demandait bien, vu le ton de leurs voix, s'ils n'avaient pas un peu abusé sur l'alcool. Du côté de Bob, il était déjà en train d'envisager la possibilité de tirer une grosse boule de feu dans la porte, histoire que ce soit réglé, parce qu'ils l'avaient quand même bien vexé les cons. Le garde revient quelques instants plus tard, avec une autre personne que nos aventuriers purent apercevoir au-dessus de la muraille.


Cet homme, d'allure plutôt mystique, leva la main vers eux et prit la parole.


— Amis voyageurs ! Il paraît que… Vous êtes venus de la part de l'Inquisition ici ?


— Salutations, chef des lieux, reprit Bob, coupant instantanément Théo qui s'apprêtait à répliquer. Je suis Balthazar Octavius Barnabé Lennon et voici mes compagnons, l'Inquisiteur Théo Silverberg, notre ami le mécaniste Grunlek, et enfin le fier et fidèle demi-élémentaire… Euh… Le fier Shin qui nous suit depuis le début de nos aventures. Nous avons la preuve qu'un mal sévit sur vos terres et nous devons impérativement en informer le tenant de ces lieux.


L'homme ne sembla pas le moins du monde impressionné.


— Oui, oui oui, euh… Bal… Barna… Euh…


— Bob, répondit l'intéressé dans un soupir.


— Bob. Oui, messire oui ! Sauf que… Je suis désolé, j'ai des ordres.


— Quels sont-ils ?


— Je ne dois pas ouvrir les portails.


Théo, énervé, reprit de plus belle.


— Est-ce qu'il faut qu'on défonce la porte pour que vous nous laissiez rentrer ?! Ouvrez-nous putain de merde !


— Oulala, oulala, reprit l'homme. Vous allez dire gentiment à votre soldat de se calmer. Pardon. L'inquisiteur.


— Techniquement c'est pas un soldat, reprit Bob, mais mon supérieur légal. Et le vôtre d'ailleurs. Pour le coup…


— Le mien ? Mais je n'ai d'ordres à recevoir que de l'Intendant Bragg.


Bob, qui commençait également à s'impatienter, lança un regard vers Théo, puis se retourna vers le garde, un sourire mauvais aux lèvres.


— Et vous n'avez donc absolument aucun ordre à recevoir de l'Inquisition ? En déduirai-je que vous êtes un hérétique ?


— Je… Euh… Déduisant… Dés… Dé…


Il se pencha légèrement, réfléchissant.


— Déduisez-en ce que vous voulez ! Messire le mage.


Bob se figea, légèrement énervé, essayant de garder le sourire. Théo se mit à détailler la porte, tandis que son ami continuait en vain d'essayer de soutirer des informations au garde.


— Très bien, reprit le pyromage, changeons de sujet… Pourquoi ne devez-vous pas ouvrir les portes ? Connaissez-vous la raison de votre ordre ?


— C'est un ordre, lui répondit l'homme sur un ton las. C'est un ordre de notre intendant.


— N'y aurait-il donc aucun rapport avec le mal terrible qui sévit sur vos terres et élimine vos partisans depuis le début de cette année ?


— Ah bah si, justement. Puisque vous le dites, euh… Puissant mage.


Bob saisit l'opportunité tant espérée.


— Et nous avons des informations à ce sujet !


— Et ne me coupez pas la parole ! C'est très impoli ! J'vous explique. J'ai des ordres. Alors oui, il y a des dangers à l'extérieur, dans les contrées. Et c'est parce qu'il y a du danger à l'extérieur que je vais sûrement pas ouvrir le portail.


Théo avança d'un pas. Cette fois, il en avait vraiment, vraiment marre.


— Okay, on va arrêter de jouer. Vous savez ce que je vais faire ? Je vais aller à la ville la plus proche. Je vais mobiliser une armée d'inquisiteurs. Je vais revenir, je vais mettre le feu à votre village et je vous pendrai par les couilles au milieu. Alors vous allez ouvrir cette PUTAIN de porte, ou j'vous jure que j'vais faire ça.


Le garde leva un sourcil, nullement impressionné par cette brute en armure.


— Oulala. Oulala. Vous allez descendre de deux degrés là ! Inquisiteur ou pas inquisiteur.


— Quelqu'un a dit de redescendre de quelques degrés ? intervint Shin, légèrement en retrait, avec Grunlek.


— La situation est particulière, déclara calmement le Nain, pour essayer de détendre l'atmosphère. Peut-être que vous devriez aller demander à votre Intendant si, dans le cas présent, vous ne devriez pas ouvrir. On peut attendre.


Leur interlocuteur plissa les yeux, méfiant, alors qu'un silence prenait place doucement dans la conversation. Après quelques secondes, un petit « Mouais » se fit entendre en haut des remparts.


— Shin, tue-le, ordonna Théo.


— Pour le moment j'ai pas entendu de formules de politesse, hein, reprit le garde, impassible.


— Vous la voulez la formule de politesse ? demanda Shin, coupant Bob qui s'apprêtait à protester. Entre les deux yeux ?


— Au nom de l'Inquisition et de la guilde officielle des mages, reprit Bob, plus fort pour les faire taire, auriez-vous l'extrême obligeance de nous accorder l'insigne honneur de bien vouloir informer votre maître et séant teneur des lieux que nous avons des informations capitales sur le mal qui sévit et qui vous force ainsi à fermer vos portes aux gens, et aux braves gens et honnêtes commerçants qui souhaite venir dans votre ville ? Monsieur.


Grunlek lâcha un petit rire nerveux face au changement de ton soudain du mage et de la bouille de nounours qu'il avait pris pour sortir cette longue phrase. Les autres se demandaient encore comment il pouvait sortir autant de mots en si peu de temps sans respirer. Le garde sourit, jouissant intérieurement.


— C'est pas mal. Je… Je vais voir ça. En attendant, parce que je vois quand même que votre inquisiteur est un peu chaud…


— Oui, oui, c'est dans sa nature… ne put s'empêcher Balthazar.


— Donc, je vais avertir mes hommes, histoire qu'ils soient bien préparés à ce genre de choses. Le temps que j'aille voir l'Intendant et que je revienne, je compte sur vous pour ne pas bouger d'ici.


— Parfait.


Le regard de Grunlek fut attiré soudainement par Eden, s'agitant étrangement en reniflant le sol. Elle releva la tête, quelque chose semblait avoir attiré son attention, visiblement le long de la muraille. Elle se mit à avancer vers son objectif, en trottinant. Il la suivit du regard, curieux, alors que la voix du garde résonnait de nouveau au-dessus des fortifications.


« Donc, Messire Bob, puissant mage, et Grand Inquisiteur de la Lumière, ainsi qu'honorable archer et grand mécani… ci… cien… Mécanien ? Mécanain ? Grand Nain. Je… Attendez ici, je dois en avoir pour… maximum huit jours, et je reviens donc avec le document officiel vous permettant de passer ces murailles. En attendant, je vous suggère, Messieurs, de ne pas trop insister, mes hommes veilleront sur votre bonne conduite. »


Théo lança un regard désespéré vers le garde, puis vers le loup.


— On va suivre le loup ?


Grand silence.


— Je vous préviens. Je les tue tous.


— Ouais, l'interrompit Shin. Mais t'es mourant là. T'es en train de crever !


— Et il ne fait qu'obéir à ses ordres, tenta vainement le mécanicien.


— Non, reprit Théo. Une fois qu'on est dedans. Je. Les. Tue. Tous.


Seul Bob était resté devant les remparts, visiblement fier d'avoir réussi à tirer quelque chose de cet incompétent.


— Très bien, le coupa Bob. Très bien, très bien. Nous avons entendu votre demande, dit-il à l'attention du garde, nous vous remercions d'accéder à notre noble requête, noble Messire…


— Mais c'est normal !


— Nous serons à cet endroit précis dans huit jours lors de votre retour avec l'annonce officielle de votre maître.


— Mais c'est normal ! Vous savez, j'ai à cœur de faire correctement mon travail, et c'est en voyant des personnes aussi investies que vous, et aussi… Euh… Euh… Polies ! Et euh… Et euh… Voilà.


Le garde se retourne, titube légèrement, puis se penche vers un archer.


— Tant mieux. On ne défie pas l'autorité du gardien de la porte.


Bob eut alors un éclair de génie. Comme leur cher ami était bourré, il était donc inoffensif mentalement. Notre mage songea à l'envahir mentalement, pour lui transmettre tout ce qu'ils avaient subi ces derniers jours. On ne sait jamais, peut-être que ça le ferait réagir plus vite ? Le seul problème c'est qu'il allait devoir faire appel à sa part démoniaque, un risque qu'il était prêt à prendre si ça pouvait aider. Il se concentra, prie une grosse voix, à l'intérieur. Et se mit à hurler, sous l'incompréhension totale de ses trois compagnons.


— ABANDONNE TON ESPRIT ! JE. TE. VOIIIIIIS !


Un cri de fillette ne tarda pas à résonner au-dessus du rempart.


— Avertissez l'intendant ! hurla le garde. Avertissez le Roi ! Avertissez le… Aaaaaaah ! Aidez-moi ! Donnez-moi encore un verre !


Et il s'éloigne. Bob, fier de lui, se tourna vers ses compagnons.


— Bon, je pense qu'il ne mettra pas huit jours, mais huit heures maximum. On campe ?


— Qu'est-ce qu'on fait demanda Shin. On suit pas le clebs pour voir ce qu'il a trouvé ?


— On va le suivre, répondit Bob. Mais s'il a trouvé un trou dans la muraille, c'est bien pratique, mais j'aimerais sincèrement pouvoir rentrer de manière officielle. Parce que s'il revient avec le message qu'on lui a envoyé le gamin…


Un mal de tête le prit soudain, et il ferma les yeux quelques secondes. Surcharge magique, sans doute.


— Il nous accordera le prestige et tout ça. Attendons donc, abrégea-t-il.


— Ce serait plus facile d'élaborer nos stratégies à nous, dit le demi-élémentaire, moins convaincu. Ce serait plus pratique. Plutôt que de se faire encercler et conduire par les forces armées.


— Mais on aura une audience plus rapide avec l'Intendant. Si on entre de manière illégale…


— Je le sens pas moi, Jojo l'Intendant.


Bob, toujours persuadé du contraire, proposa de rester sur place, avec Théo, pendant que Shin et Grunlek suivraient la louve, histoire de voir ce qu'elle voulait ou ce qu'elle a trouvé. Le groupe se sépara. En perçant à travers la forêt, à quelques kilomètres, ils trouvèrent Eden, grattant un peu, près d'un trou étroit dans la muraille, couvert de branchages morts. Le loup se retourne vers ses deux accompagnateurs. Grunlek l'aida instantanément à retirer les branches, Shin, lui, se mit à analyser le sol, à la recherche d'empreintes. Cependant, rien. Depuis visiblement très longtemps, mais l'humidité présente lui indiqua que le chemin devait probablement se poursuivre sous terre.


Laisser un commentaire ?